Que faire de tous les mégots qui s’accumulent par terre ? Un vrai casse-tête…La société MéGO !, basée à Bourg-Blanc, est la première en France à trier, recycler et valoriser ces déchets. La commune de Plougonvelin, près de Brest, vient d’adhérer au programme. Le lancement officiel aura lieu le 2 novembre.
Cet été, nous vous avions parlé de MeGo, une société de Bourg-Blanc, dans le Finistère. Elle collecte et recycle des mégots de cigarettes. Nous vous avions expliqué le processus de valorisation : la récolte des mégots, l’acheminement jusqu’à Bourg-Blanc pour le triage, le broyage pour éliminer la cendre, le papier et le tabac, la séparation entre les déchets dangereux et la matière plastique. qui, elle, sert au final à la fabrication d’objets du quotidien : porte-crayons, porte-plats etc…
Un programme unique en France, et qui intéresse des entreprises et des TPE. Mais aussi des collectivités locales. Après la ville de Castres, dans le Tarn, c’est au tour de la commune de Plougonvelin, non loin de Brest, de se lancer dans la démarche. La commune a d’ores et déjà implantés ses premiers cendriers, fabriqués localement par l’entreprise Serrurerie Brestoise de Brest., dans plusieurs endroits stratégiques : plage du Trez Hir, Espace Culturel Keraudy, ou encore devant le cinéma. L’entreprise MéGO ! Assurera la collecte, leur dépollution en circuit fermé et leur transformation en matière. Ils seront ainsi recyclés pour devenir des pots à crayons ou encore des palettes de manutention. L’occasion pour la commune littorale de limiter la pollution engendré par la cigarette, car outre les méfaits pour la santé, il faut savoir qu’un mégot met 15 ans à se dégrader dans le nature, et qu’on ne connaît pas encore tous les effets engendrés par les 4000 composants contenus dans une cigarette, qui se libèrent généralement dans les réseaux d’assainissement, lorsqu’on jette son mégot par terre ! De quoi faire réfléchir les communes littorales bretonnes…