L’Association pour une Ecologie Créative, Arts et Cultures en mouvement et en partenariat avec Morlaix communauté, a proposé des tables rondes et des ateliers, le jeudi 30 mai et le vendredi 31mai dans le but d’aiguiller et d’informer sur les questions liées aux différentes formes de financement à s’emparer pour la mise en place de projets artistiques écologiques.
Que vous soyez des métiers du livres, des artistes en tout genre, des professeur.e.s, des collectivités ou autres entités souhaitant mettre en place un projet artistique soutenable socialement et écologiquement, ces deux journées ont permis d’appréhender un panel de financement à explorer comme les fonds européens (leader, feader, feamp, projet Horizon, culture move, On the Move, Erasmus+…). Des acteur.rice.s de soutien comme l’Agence Régionale de la Biodiversité, les Communautés de Communes (Natura 2000 Morlaix Communauté), le conseil départemental (le Pôle délégué à la jeunesse et à la culture) la Région, des associations comme l’association Eau et Rivière, les Universités, des banques solidaires et éthiques comme la NEF et autres organismes de recherche…Finalement, des financements et des soutiens de primes abord qui ne semblaient pas avoir de lien avec la démarche artistique et pourtant…
« On a besoin de culture pour vivre ensemble et pour préparer demain »
Aurélie Besenval, responsable culture, Eau et Rivière de Bretagne.
L’enjeu de ces deux journées était de mettre en lumière le lien réciproque entre l’écologie et la culture sous toutes ses formes. Des invités de tout horizon sont venus témoigner et partager leurs expériences et projets. De différentes natures, ces projets peuvent parfois s’engager à redonner un second souffle à l’artisanat local (cf. verre des îles du Ponant, projet Géoverrerie recyclés en lien avec l’Ecole Européenne d’Arts De Bretagne). A créer du lien entre la recherche et la culture (cf. mise en avant et vulgarisation de la connaissance du verre de Roscoff un partenariat entre artistes et la Station Marine de Roscoff par Ewen Chardronnet). A faire valoir un tourisme plus respectueux de la biodiversité et de l’environnement (cf. Formation à la biodiversité pour les professionnels du tourisme dans le cadre du projet Natura 2000). A favoriser des évènements festifs plus respectueux du vivant (des festivals plus restreins comme la nouvelle formule du Panorama, WART) ou bien, des tournages plus écologiques (cf. nouveau métier du cinéma : l’éco-manager).
Deux journées riches en informations qui ont cassé les frontières entre deux mondes qui n’étaient pas si différents : le savoir de l’art et l’art de savoir…