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Un livre pour expliquer le climat aux plus jeunes

Saviez-vous que le dioxyde de carbone occupe moins de 0,4 millième du volume de l’air ? Que la durée de vie d’un nuage est de 10 minutes ? Que les trois années les plus chaudes depuis 1860 sont 1998, 2002 et 2003 ? Toutes ces informations, et bien d’autres, sont à découvrir dans le livre « Explique-moi le climat », paru aux éditions Nane, une maison d’édition indépendante qui publie des ouvrages consacrés à la citoyenneté, aux institutions ou aux grands personnages historiques. Ecrit par l’Unesco, le livre est à destination du jeune public afin de lui faire comprendre les tenants et les aboutissants du changement climatique. Différences entre climat et météo, explications sur l’effet de serre, sur les saisons, les différents climats sur Terre, les phénomènes tels que El Niño ou le Gulf Stream… sont passés en revue. Des questions telles que « Comment limiter le réchauffement climatique ? » et « Quel climat pour demain ? » sont également abordées. A noter également, la présence d’un lexique ainsi qu’une sélection de liens internet sur le sujet.

Didactique, accompagné de photos et d’illustrations, « Explique-moi le climat » s’avère être un outil intéressant pour accompagner les jeunes dans leur réflexion face à ces bouleversements climatologiques dont ils entendront beaucoup parler cette année, mais aussi inévitablement dans les années à venir. Et les plus grands y trouveront également leur compte, car le sujet et les mécanismes du réchauffement cimatique restent encore parfois difficiles à comprendre.

« Explique-moi le climat« , rédigé par l’Unesco, Nane Editions, 48 pages, 9 euros.

 

Pour télécharger la première partie du 4 pages, cliquez ici

Pour télécharger la deuxième partie, cliquez là.

 

 

 

 




Edito. Portraits de femmes en transition : Ces Eco-Bretonnes qui font bouger l’écologie dans nos territoires !

Lorsque en 2013, une partie des rédacteurs et rédactrices s’en est allé pour créer ce qui allait devenir « Sans transition ! » , l’un des premiers actes de notre nouvelle équipe fut de changer le logo et de remplacer le petit reporter par une bigoudène pétulante, marquant ainsi l’importance que nous reconnaissions naturellement aux femmes dans le dynamisme des transitions écologiques et solidaires en Bretagne. Si depuis notre logo a encore changé, nos convictions, qui s’appuient sur des faits, sont elles restées intactes : ici comme partout dans le monde, les femmes sont souvent la force motrice de ces initiatives dont nous rendons constamment compte.

C’est pourquoi Eco-Bretons lance à partir de ce mois-ci une série au long cours de « Portraits de femmes en transition » qui, par leur action mais aussi leur parcours, illustrent chacune à leur manière ce que les femmes apportent quotidiennement aux mouvements actuels de transition et chemin faisant, participent amplement à faire bouger petit à petit les lignes.

En ces temps où la puissance du féminin (re)prend sa place tant bien que mal face à un patriarcat qui a hélas bien malmené depuis des siècles autant les femmes que l’ensemble du vivant, et tandis que certain.e.s rendent hommage au matrimoine breton, il nous est apparu aussi évident qu’indispensable de vous donner à voir et à mieux connaître celles qui « font leur part  de colibri » sur les territoires de Bretagne.
Il ne s’agira pas nécessairement de mettre en exergue des personnalités déjà connues de tous, telle l’écoféministe indienne Vandana Shiva que nous avions rencontrée à Rennes, mais plutôt de montrer que ces « petites révolutions du quotidien » sont l’affaire de toutes les femmes et que chacun.e d’entre nous est le moteur de sa propre transition. Il s’agira surtout de témoigner du fait que, si le statut de la femme dans notre société peut être un atout, il reste encore hélas trop souvent un obstacle aux initiatives. Comment peut-on le mieux faire l’usage de l’un pour faire sauter l’autre !

Ainsi tous les mois, l’équipe d’Eco-Bretons vous présentera le portrait d’une femme, effectué à partir de dix questions qui se déclinera sous la forme d’un reportage à la fois écrit et audio ainsi que d’une vidéo chaque fois que cela sera possible.

Nous avons prévu de mener cette série sur au moins trois ans. Nous espérons ainsi collecter suffisamment de portraits pour à ce terme constituer un livre, et pourquoi pas un film documentaire.

Nous sommes très heureux de vous offrir pour ces fêtes de fin d’année un premier portrait que nous nous apprêtons à publier dans les prochains jours. Nous vous en souhaitons bonne découverte et sommes bien sûr curieux de vos réactions. Alors n’hésitez surtout pas à nous les faire savoir.

 De même, si vous pensez que parmi vos amies et connaissances, il en est qui mériterait de figurer dans cette galerie, dites-le nous aussi. Nous sommes comme toujours, à l’écoute de toutes les propositions.

A noter que ce projet a d’ores et déjà reçu le soutien financier de la Région Bretagne.

Très
belles fêtes à toutes et tous.

 

 L’équipe
d’Eco-Bretons




Portait de femmes n°1 : Johanne Gicquel, de l’agriculture à la culture

Rencontre avec Johanne Gicquel, ancienne paysanne-boulangère bio, qui travaille actuellement dans une association environnementaliste bretonne, et qui mène en parallèle des projets autour de la peinture et de la photo. Elle est notamment l’auteure d’ouvrages photos autour de l’eau.

C’est à Concarneau que nous rencontrons Johanne Gicquel. La quarantenaire est arrivée là « Grâce au hasard des rencontres ». Celle qui se définit comme « une fille qui aime la nature et pratique la peinture et la photo » travaille aujourd’hui pour une association qui œuvre autour de l’agriculture durable et du développement durable et solidaire en Bretagne, et ce pour quelques mois. Une nouvelle étape dans son riche parcours.

Tout commence dans le Morbihan, où Johanne passe son enfance, entre bois et ferme. Une exploitation porcine, « Une des plus grandes de Bretagne », menée par ses oncles. « Petite, j’avais déjà le goût de la nature », confie-t-elle. « Mais aussi une certaine frustration de ne pas connaître le nom des plantes, des arbres… ». Les années passent, et Johanne part étudier les sciences à Rennes. Cela lui permet d’acquérir un certain nombre de connaissances. Mais c’est surtout le parcours sur le terrain qui la forme : grâce à des lectures, elle apprend le nom des fleurs et des plantes. Après l’obtention d’une maîtrise en environnement littoral, elle entame sa carrière dans le milieu associatif, au sein d’une association de consommateurs., en tant que « conseillère aux économies d’eau ». Après des passages chez Inter Bio Bretagne et dans le Réseau Cohérence, elle change de cap et décide de devenir « faisou ». « Je me sentais très « disou », et j’avais envie d’aller sur le terrain, j’avais envie de me frotter à la réalité d’un métier », explique-t-elle. Son compagnon de l’époque s’engageant alors en agriculture, elle le rejoint pour créer une exploitation bio, dans laquelle elle sera paysanne-boulangère. « Produire du blé, le moudre, faire du pain et le vendre… tout ça en complémentarité avec une activité maraîchère », précise Johanne.

Une aventure de 10 ans, qui s’arrêtera en 2015-16, qui lui a apporté « beaucoup de satisfaction personnelle ». Ayant en parallèle depuis longtemps des projets de livres avec photos, elle décide alors de se lancer dans cette activité d’artiste, à la fois peintre et photographe.

Quelques réalisations de Johanne

Johanne se définit comme quelqu’un « ayant conscience des enjeux environnementaux et intéressée par la nature ». « Dès lors qu’on commence à se poser des questions, on a plus envie de se cacher les yeux. Et on essaie de se mettre un peu en adéquation avec un certain nombre d’idées ou de convictions, telle que préserver la nature ». Son engagement pour la préservation de l’environnement a toujours été présent, depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours eu une curiosité pour les choses de la nature ». Ayant grandi sur une grande exploitation agricole, elle a vu des pratiques qui « posent question ». « C’est vraiment la base de ma réflexion intellectuelle ». Elle se remémore ainsi une pratique étonnante : la section des queues des porcelets ainsi que le meulage des dents, qu’elle trouvait à l’époque « normal ». « Un jour, j’ai compris que si on coupait leur queue, c’était pour éviter le cannibalisme, chose qui peut arriver car ils grandissent dans des conditions qui sont concentrationnaires . Forcément, à ce moment là, c’est le déclic ».

« Je n’ai pas de réponse théorique sur ce qu’est la transition, mais beaucoup de questionnements, et envie d’interpeller les élus sur ces sujets »

De rencontres en rencontres, comme par exemple avec Jean-Claude Pierre, l’un des fondateur d’Eau et Rivières de Bretagne et actuel porte-parole du réseau Cohérence, son engagement mûrit. « Tout cela participe d’un cheminement intellectuel, qui consolide des convictions autour de la nature ». L’aménagement du territoire, la consommation de l’espace agricole, les déplacements… sont autant de problématiques qui lui posent question aujourd’hui. « Je n’ai pas de réponse théorique sur ce qu’est la transition, mais beaucoup de questionnements, et envie d’interpeller les élus sur ces sujets ». Autre sujet qui la passionne : la culture. « Il y a énormément de choses à faire concernant l’accès à la culture. Il faut penser aux auteurs, aux artistes, et qu’on arrête d’y voir quelque chose d’accessoire. ». « Il faut de la culture, de la magie, de la poésie, notamment au niveau de la protection de l’environnement », soutient-elle.

« Pas mal d’hommes me l’ont dit, c’est grâce à elles ou par elles qu’arrivera la transition écologique. Mesdames, faites-vous connaître, faites savoir que vous êtes là, et faites connaître vos initiatives  »

Autre constat au niveau de l’environnement et des transitions écologiques : que les femmes y prennent leur place. « Pas mal d’hommes me l’ont dit, c’est grâce à elles ou par elles qu’arrivera la transition écologique. Mesdames, faites-vous connaître, faites savoir que vous êtes là, et faites connaître vos initiatives », exhorte-elle. Johanne a par ailleurs dans les cartons un projet d’ouvrage, mêlant texte et photos, autour des femmes paysannes. Nous ne manquerons pas d’en reparler !

Pour le moment, on peut retrouver les deux ouvrages qu’elle a créés, rassemblant ses photos autour de l’eau, baptisés « Saut(e) dans l’eau » et « Chante la mer ». Dans ses ouvrages, elle a pour objectif, de « montrer à voir la nature toute proche, celle sous nos pieds ». Mais aussi « interpeller, interroger, faire rêver aussi… Susciter l’intérêt et dès lors, donner envie de connaître. ». On peut découvrir son travail sur son site web : https://www.johannegicquel.com/


Ecoutez l’interview audio de Johanne

Autre série de réalisations de Johanne




Portrait de femmes N°2. Solen de Mars, l’Effet Papillon à Baud (56)

Rencontre
avec Solen de Mars, fondatrice de la recyclerie-tiers lieu « L’Effet
Papillon » à Baud (56), et créatrice de bijoux. Dans son
riche parcours, transition, rencontres et « faire ensemble »
tiennent une place majeure.

Direction Baud pour rencontrer Solen, à l’Effet Papillon. Un tiers lieu, dans lequel se trouve une partie recyclerie. Une structure que Solen a montée avec Virginie, une amie. « L’idée de la recyclerie, c’était de financer un espace collectif, associatif évidemment. On a 300 mètres carrés d’espace partagé, on a un salon de thé, il y a des ordinateurs à disposition. On essaie aussi de faire de l’accompagnement au développement de projets personnels, professionnels ou collectifs ». L’objectif, explique Solen, était « d’avoir un lieu à partager, qui soit différent de la salle associative gérée par la mairie, et différent de la bibliothèque. Qui soit vraiment un lieu associatif où l’on pourrait être qui on est. Un axe nous paraissait important : le fait d’être un lieu qui accepte tout le monde. On a pensé à un bistrot, mais on n’avait pas forcément envie de gérer la partie fête. L’essentiel pour nous était que les gens puissent travailler, réfléchir ensemble à des solutions pour eux et pour les autres ».

Un projet qui fait sens dans le parcours de la morbihannaise. Née « anarchiste » par ses parents, dans une famille sans grands moyens financiers, elle a connu très tôt « la débrouille ». Les rencontres au fil du temps avec des gens « qui n’avaient plus de sens dans leur vie » la marquent. « A un moment, ça me rendait malade », confie-t-elle. « Je me suis dit qu’il fallait trouver des solutions, car je suis plutôt d’un naturel optimiste et idéaliste ». « Mais pas bisounours ! », précise-t-elle en riant.

Très vite, elle embraye sur un métier créatif, à savoir costumière de théâtre. Puis, direction l’événementiel. Mariée à un musicien, elle devient manageuse de groupes, et organisatrice de concerts un peu partout en Bretagne. « Je m’occupais déjà beaucoup des autres à l’époque », se remémore-t-elle. Bricoleuse, elle travaille également un temps dans le bâtiment. Habitant à un moment donné à Rochefort-En-Terre, à l’Est du Morbihan, elle se lance alors dans la céramique et lance avec des amies une bijouterie de terre cuite dans la commune. Sans oublier l’ouverture d’une boutique de bonbons dans un local attenant ! « J’ai essayé pleins de trucs », explique cette touche-à-tout.

Il y a neuf ans, Solen se lance dans son activité de bijoutière, formée par un maitre colombien. Cela lui permet de mieux gagner sa vie et d’être indépendante financièrement, ce qui lui offre alors la possibilité de travailler sur d’autres projets en parallèle. Après la création d’une première association sur Baud, qui avait pour objectif de « créer des prétextes pour que les gens se rencontrent », vient, de fil en aiguille, la création de l’Effet Papillon, et la volonté de s’impliquer sur des sujets « sur lesquels il y a matière à bouger » selon elle. C’est ainsi que Solen devient porte-parole de la Marche contre Monsanto. « Mais là j’ai flippé, j’ai angoissé en fait, parce que tous les dossiers qu’on ouvre sont pires que ce qu’on imagine. ». Elle préfère se concentrer alors sur la mise en œuvre de solutions.

C’est
ainsi qu’elle participe à la création d’un GFA (Groupement
Foncier Agricole). Dix hectares de terres ont été achetés pour un
paysan-boulanger. Quelques hectares restent disponibles pour un
maraicher. Solen est aussi secrétaire du Pôle de développement de
l’Economie Sociale et Solidaire du Centre Bretagne. Elle anime une
émission de radio, baptisée « Qu’ESS », sur la radio
associative Radio Bro Gwened.

Autre projet : la création d’une pépinière d’activités agri-culturelles. « A l’Effet Papillon, on reçoit tout type de personnes, on est plutôt sur un axe de sensibilisation pour montrer aux gens qu’on peut faire autrement, petit à petit, et réfléchir ensemble. Avec la Pépinière, l’idée est de créer quelque chose qui soit plus axée sur la transition réelle : travailler sur les low techs par exemple », explique Solen. « Mais avec toujours le même concept, c’est-à-dire mettre à disposition des outils et des espaces de travail pour des gens qui voudraient monter des projets, comme par exemple une épicerie vrac, une maison des semences paysannes… » poursuit-elle. Un atelier « bois » et un atelier « métal » sont déjà prévus, ainsi qu’une forge. En réflexion, l’installation de ruches, ou encore l’accueil de stages. « Toujours des choses très sérieuses, et d’autres qui le sont moins, comme l’organisation d’une Nuit de la Soudure, ou d’une Fête Foraine ! ». La philosophie du projet, c’est aussi de faire diminuer, dans l’approche économique, la partie argent : pas d’emprunt, « on fait avec ce qu’on a, on imagine », affirme Solen. «Par exemple sur la partie low techs, l’idée est de pouvoir fabriquer des outils qui permettent de vivre confortablement, mais pas au détriment de notre environnement ».

« L’idée n’est pas de gommer, de repartir à zéro mais de partir de nos connaissances actuelles pour transformer les choses.« 

La transition écologique, qui anime tous les projets dans lesquels Solen s’investit, est pour elle « Nécessaire. On vit dans une société qui est arrivée à sa fin. Je ne m’inscrit pas dans la collapsologie, parce qu’on ne sait pas… C’est comme l’effet papillon, on ne connaît pas les conséquences demain de ce qu’on fait aujourd’hui. Si on devait tout effacer aujourd’hui le tableau de notre histoire, on referait les mêmes erreurs. L’idée n’est pas de gommer, de repartir à zéro mais de partir de nos connaissances actuelles pour transformer les choses. », analyse-t-elle. « Et puis être sobre, on est entourés d’un tas de choses dont on n’a pas besoin. Revenons à l’essentiel, proches les uns des autres, respectueux de notre environnement, non énergivores. Et puis pensons à nous faire du bien ! ». Elle explique : « J’ai vécu pendant 8 ans dans la forêt, sans raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité. Je m’étais dit que j’aurai l’électricité le jour où je serais capable de la produire. A un moment donné, on a toutes les connaissances pour ça. Et donc j’avais une rivière qui passait à côté, j’ai utilisé le concept des vases communicants pour ramener l’eau dans ma cabane. J’avais du confort, j’avais un poêle à bois… Il y a en fait des solutions pour tout ». Selon elle, chacun a un rôle à jouer au quotidien, notamment du point de vue de la consommation. « On voit bien que les gens maintenant font beaucoup plus attention, se posent des questions, regardent la provenance des produits, la composition… ils n’ont plus confiance, ils cherchent des solutions ». C’est peut-être donc « le moment » pour « monter des projets qui leur donnent des solutions ».

« On est potentiellement toutes mamans, et donc on a cette conscience vitale qui nous oblige à trouver des solutions aujourd’hui parce qu’on veut pas laisser un monde de m…. à nos gamins.« 

Justement, beaucoup de projets porteurs de solutions sont lancés par des femmes, notamment en Bretagne. Un constat qu’elle partage « C’est là qu’il faut qu’on soit un petit peu délicates. Pendant 2000 ans les hommes ont dirigé le monde, et on s’est laissées faire. Aujourd’hui, il ne faut pas qu’on fasse comme eux, il faut réussir à les intégrer. Mais je pense qu’ils n’ont pas encore atteint la maturité nécessaire ! C’est comme s’ils se faisaient déposséder de leur pouvoir. Il faut alors réussir à les embarquer avec nous, c’est pas évident », reconnaît-elle. « Les hommes ont encore du mal à avoir la vision globale qu’on a, ou qu’on essaie d’avoir. On est potentiellement toutes mamans, et donc on a cette conscience vitale qui nous oblige à trouver des solutions aujourd’hui parce qu’on veut pas laisser un monde de m…. à nos gamins. ».

Guidée par la recherche de solutions, elle a un coup de cœur pour une commune comme Tremargat (22), « Sans les idolâtrer, ils ont une longueur d’avance sur plein de points, c’est un modèle de réussite. » Ou encore Langouët (35) « Je trouve intéressant le processus que le Maire et son équipe ont utilisé pour faire changer les choses, petit à petit, comme par exemple les poules en liberté dans le village pour que les voitures roulent moins vite ! ». Autant d’initiatives, sans compter toutes les autres qui naissent sur le territoire, qui font dire à Solen « de ne pas désespérer et de rester déterminés ».

Ecoutez l’entretien avec Solen :

Pour en savoir sur l’Effet Papillon : https://www.facebook.com/danslensemble/




Porteurs de projets d’entreprises, candidatez pour rejoindre les incubateurs TAg BZH !

Les incubateurs TAg BZH lancent un nouvel appel à candidature. 40 porteurs de projets seront sélectionnés cette année dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

140 . C’est le nombre d’entrepreneur.e.s qui ont déjà été accompagné.e.s par les incubateurs TAg BZH. Ces incubateurs sont « spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire ». « Les TAg BZH sont des propulseurs d’entrepreneuriat collectif. Leurs incubateurs permettent aux entrepreneur·e·s accompagné·e·s d’adapter la Trajectoire de leur projet (une Trajectoire Agile, d’où l’appellation TAg) à la réalité de leur territoire » souligne Marion Michelin du réseau TAg BZH. Ces projets, collectif et s’inscrivant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, doivent « avoir pour objectif de répondre à des besoins sociaux et sociétaux sur le territoire, et être créateurs d’emplois », explique Vincent Brisard, coordinateur pour le TAg29.

110 projets d’entreprises locales ont ainsi été accompagnés par les TAg. On peut citer parmi celles-ci la coopérative funéraire de Rennes, portée par 16 citoyennes et citoyens, qui a ouvert ses portes le 16 janvier dernier ; Maison Glaz, un tiers-lieu d’expérimentation écologique à la pointe de Gâvres, qui proposera un service d’hébergement, un espace de coworking, des espaces d’accueil de groupes, et qui devrait ouvrir prochainement ; Ti Coop, le premier supermarché coopératif brestois, qui a ouvert partiellement en ces temps de confinement ; Hello Waste, basée sur le territoire de Saint-Brieuc, qui produit et vend des objets à partir de déchets recyclés, notamment le plastique.

Les TAg BZH lancent actuellement leur nouvelle campagne afin de recruter des porteurs de projets. Les dates limites de candidature sont propres à chaque département (Elles sont susceptibles d’évoluer selon les conditions sanitaires).


Pour les Côtes-d’Armor : L’appel à projets de l’incubateur
TAg22 est ouvert du 2
avril au 12 juin 2020
.
Plus d’infos :
https://tag.bzh/actualite/tag22/incubateur-tag22-lappel-projets-2020-est-ouvert

– Pour le Finistère : L’appel à projets de l’incubateur TAg29 est ouvert du 2 avril au 17 mai 2020. Plus d’infos : https://tag.bzh/actualite/tag29/incubateur-tag29-lappel-projets-2020-est-ouvert

A
noter qu’une visioconférence est organisée le jeudi 9 avril afin
de répondre aux questions des porteurs de projets. Inscriptions par
mail à accompagnement@tag29.bzh

– Pour l’Ille-Et-Vilaine : L’appel à projets de l’incubateur TAg35 est ouvert du 2 avril au 3 mai 2020. Plus d’infos : https://tag.bzh/actualite/tag35/incubateur-tag35-lappel-projets-2020-est-ouvert

– Pour le Morbihan : L’appel à projets de l’incubateur TAg56 est ouvert du 2 avril au 7 juin 2020. Plus d’infos : https://tag.bzh/actualite/tag56/incubateur-tag56-lappel-projets-2020-est-ouvert

Présentation, infos, actualités sur les TAg : https://tag.bzh/




Confiné : Et si j’accélérais la Transition ?

En cette période de confinement, beaucoup d’entre nous ont un peu plus de temps pour se poser, réfléchir mais aussi agir pour la transition. Changer de modèle dans nos actes quotidiens c’est se donner les moyens de concilier nos pensées et nos actes, c’est retrouver de l’autonomie et c’est même ludique !

Alors lance toi !

  • Choisis
    un outil numérique (courriel, facebook, twitter, instagram, ….)

  • Prend
    une photo de ton nouveau défi,

  • Décris
    le de manière courte (n’oublie pas de donner ta recette ou la
    source qui t’a permis de réaliser ton défi pour que l’on
    puisse à notre tour se lancer !!)

  • Pour
    essaimer et mobiliser au maximum sur ces actions, insère à coté
    de ta photo l’image « Confiné: Et si … » à
    télécharger ci-aprés.

  • Pour proposer des idées
    insère le lien vers l’Agenda des Transitions, lien à copier sur
    le téléchargement ci dessous dans la rubrique « Besoin
    d’idées ? »

– Et copie ce mode d’emploi
en dessous de la description de ton défi

Exemples

Julian est super content il vient
de repeindre la chambre de ses filles avec une peinture naturelle
qu’il a fabriqué lui-même.

=> Il choisit de poster son
expérience sur facebook

=> Julian se prend en photo
avec le pinceau près du mur (toujours sans mettre de peinture sur
son téléphone 😉

=> Julian insère l’image
« Confiné : Et si … »

=> il décrit en quelques mots
le défi qu’il a relevé avec sa recette ou le lien vers le
document ou le site

=> Julian insère dans son
texte #confineentransition #BreizhCOP et @page.coherence car cela
nous permettra de pouvoir recueillir tous les défis

=> il ouvre une petite bière
bio pour fêter ça 😉

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2738405583148897&id=100009384472132&comment_id=2738473896475399&notif_id=1587994289111396&notif_t=feed_comment

Pour montrer la dynamique des bretons dans la Transition nous vous proposons aussi de relayer vos défis sur le site de la Breizh Cop https://www.breizhcop.bzh/s-engager/je-mengage/.

Besoin d’idée ?
Nous
mettons à votre disposition l’Agenda
des Transitions *
.
Notre objectif est qu’il soit partagé le plus possible. Il explore
à travers 6 domaines des leviers d’action concrets de notre vie
quotidienne : Je me loge, Je me déplace, Je consomme, Je prends
soin de moi et des autres, Je me divertis, et Je suis acteur. Ce sont
des propositions d’actions. Il peut être rempli en famille ou
individuellement, il est pour vous, à titre indicatif. Nous vous
invitons à prendre quelques minutes pour le remplir chez vous.

Notre
Agenda des transitions VF
Télécharger

Au moment du déconfinement, nous
vous invitons à refaire le tour des propositions de l’agenda pour
voir vos progrès et si vous le souhaitez, nous en faire part. Nous
pourrons alors faire une news letter spéciale sur vos
contributions 😉

Nous souhaitons aussi que
chacun se prenne au jeu de la Transition

en partageant ses astuces, ses expérimentations, ses défis. Dans
tous les domaines de notre vie nous pouvons faire des choix,
expérimenter et quoi de mieux pour cela que de bénéficier de
l’expérience des autres ? Et
au fil de l’eau
en
fonction de vos envies, nous espérons que vous voudrez bien partager
vos réussites par mail (adresser à contact@reseau-coherence.org ou
sur facebook, twitter ou instagram. Le but est de faire profiter nos
amis, nos contacts de ce que nous avons réussi à réaliser et dont
nous sommes fiers.

On peut penser que ce sont de
petites choses mais agrégées toutes ensemble elles permettent
d’allonger ce pas
de côté par rapport au système actuel et d’aboutir à un
changement collectif
.

C’est dans cet esprit que nous vous proposons tout d’abord l’Agenda mais aussi parallèlement de poster vos réussites une par une pour que vos contacts puissent faire de même s’ils le souhaitent.

* L’Agenda des transitions est un outil créé par Cohérence et Nature et Culture avec le soutien du département du Finistère en 2010. Il s’agissait de mobiliser les personnes et les familles à l’instar des Agenda 21 institutionnels. L’ensemble des 78 questions, qui sont autant de propositions, a été conçu en mode collaboratif et itératif, avec 30 familles représentatives et de nombreux contributeurs. Il a ensuite été décliné en session de formation à sa diffusion pour des groupes ad hoc de citoyens. Car c’est à plusieurs, en groupe que l’on peut aussi avancer, se motiver, se donner envie. Il ne s’agit pas d’imposer ou de juger des performances mais bien de partager nos essais, nos réussites pour en faire profiter les autres.