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Tristan Leconte, un globe-trotteur et éclaireur peu ordinaire

Emmanuelle Jappert : Souvent on entend les détracteurs du commerce équitable dénoncer un équilibre qui n’a pas été trouvé à ce jour avec les petits producteurs. Quel est votre avis là-dessus ?

Tristan Lecomte : Je ne fais plus parti d’Alter Eco et ce depuis deux ans, donc je ne suis plus l’actualité à ce sujet mais en me fondant sur les douze années que j’ai passé en tant que fondateur et directeur d’Alter Eco, je dirais que le commerce équitable a peut être plein de défauts et de difficultés mais il a le mérite de créer des aspérités, de faire en sorte que les gens se posent des questions à la fois au niveau de la consommation, mais aussi au niveau des grandes marques et de leurs engagements. Tout ça participe à la prise de conscience collective sur le rapport entre consommation et citoyenneté. Je pense que personne ne peut le nier, ça créer un débat citoyen positif qui a lieu en supermarché alors qu’en général dans ces lieux là, il n’y a pas de débats ou peu. Et pour les producteurs, le commerce équitable apporte difficilement de l’argent supplémentaire mais ça encourage une dynamique collective indéniable au niveau des groupes de producteurs qui aide au renforcement du tissu social dans les campagnes. Le commerce équitable essaye de réintroduire du sens, des valeurs laïques.

 
EJ : Vous vivez en Thaïlande la plupart du temps, pourquoi ce choix là ?

TL : Mon épouse est thaïlandaise et je souhaitais moi-même vivre une expérience de petit producteur agricole, ce qui me permet d’incarner ce à quoi je crois. De cette façon je peux mieux comprendre les enjeux et la vision des petits producteurs.

 
EJ : Quel est le cheminement qui vous a fait passer d’Alter Eco à Pur Projet ?

TL : Au départ il s’agissait de compenser les émissions de carbones d’ Alter Eco, à l’intérieur de nos filières. Nous avons commencé à planter des arbres avec les producteurs de cacao, de riz, puis on s’est rendu compte qu’il y avait de nombreuses entreprises qui voulaient intégrer ce genre de projet climatique au sein de leur filière. Au début j’ai planté des arbres parce que la démarche m’intéressait et parce que j’aime la nature. Je ne pensais vraiment pas que ça deviendrait une activité. Le début de l’aventure a commencé en 2006. J’ai par la suite proposé aux investisseurs d’Alter Eco de saisir l’opportunité de développer cette activité au sein de l’entreprise. Ce à quoi ils m’ont répondu « non, on fait déjà trop de choses, on s’éparpille. C’est un autre métier, il faut que tu le fasse à l’extérieur ». J’ai alors créé Pur Projet et là on a tout de suite eu des entreprises qui se sont montrées intéressées dans le but de « se réconcilier avec l’écosystème ».

 

EJ : Pouvez-vous me citer un exemple d’entreprise qui joue le jeu pour réduire son empreinte écologique ?

TL : Il y a l’exemple d’Accor. Le groupe a l’objectif de réduire l’empreinte des hôtels. Après avoir fait les calculs nécessaires, il s’est avéré que la réduction de l’empreinte devait porter sur la production de la nourriture pour les restaurants, sur la consommation d’eau et d’électricité. Du coup, le groupe a mis en place un système à travers lequel il économise de l’argent qu’il réinvestit ensuite dans la régénération de l’écosystème de l’hôtel en plantant des arbres dans le pays dans lequel l’hôtel est situé et en priorité dans les filières agricoles.

 

EJ : Cet exemple précis vous rend-il optimiste par rapport à la prise de conscience des entreprises en général ? Quel est votre point de vue ?

TL : En fait entre 1998 et 2013, il y a eu un phénomène incroyable de prise de conscience, de développement, d’initiative, de projets. Il faut penser qu’en 1998, le développement durable n’existait pas. Et quand j’ai commencé à travailler dans le commerce équitable, on m’a dit « tu vas être hippie, tu pètes un plomb !». Depuis, il y a eu un phénomène d’accélération énorme qui continue d’ailleurs de s’accélérer. C’est une Révolution Verte dans tous les domaines. Alors oui, je suis optimiste, il faut accompagner le changement au maximum et le plus rapidement possible. Bien sûr au niveau climatique, je suis dans l’inquiétude, surtout pour mon fils qui a 3ans, je me demande comme tout parent dans quel monde il va vivre. Par rapport à ça, c’est clair qu’il faut planter des milliards d’arbres et la bonne nouvelle c’est que ça va générer des millions d’emplois. Le dérèglement climatique va s’accélérer et la prise de conscience aussi. Quand on va vraiment souffrir de ce dérèglement dans les pays riches, ça va démultiplier la réaction.

 
EJ : Quel est le conseil que vous pourriez donner à ceux qui vous suivent ?

TL : De planter des arbres ou de créer toutes sortes de nouveaux services environnementaux, de régénération des écosystèmes, des services à l’entreprise pour qu’elles réduisent leur empreinte environnementale, qu’elle améliore son innovation dans le domaine socio-environnemental, qu’elle créée de la valeur partagée avec ses parties prenantes pour son bénéfice. Ce sont des nouveaux modèles qui vont s’imposer d’eux-mêmes je pense. Dans les pays riches, on va de plus en plus chercher de l’immatérialité dans les produits que l’on consomme.

 

EJ : Vous conseillez beaucoup de livres sur votre blog, et l’idée de pensée intégrale revient souvent. De quoi s’agit-il exactement ?

TL : J’ai pas mis le blog à jour depuis longtemps, mais il y a un bouquin que j’adore, c’est La Révolution d’un seul brin de paille de Masanobu Fukuoka. C’est un très beau livre écrit dans les années 70. C’est l’histoire d’un fermier, d’un riziculteur japonais qui est idéologiste, qui a travaillé dix ans dans un laboratoire d’État sur la recherche des maladies dans les champs. Il démontre qu’on n’arrivera jamais avec notre petite tête à pouvoir intégrer ce qu’est la nature. On est incapable de comprendre et de maîtriser la nature parce qu’elle est vraiment d’une interdépendance et d’une complexité incroyable. En plus on a organisé la science de manière discriminatoire en ne regardant pas de façon globale mais en agissant que sur un point, ce qui perturbe l’ensemble de son cycle. L’histoire de l’agriculture c’est l’histoire de créer des problèmes pour des solutions qui vont elles-mêmes créer des problèmes encore plus importants. Masanobu Fukuoka conseillait de s’arrêter et d’observer la nature, d’adapter son agriculture très localement à ce que la nature nous enseigne. Il s’agit là d’une agriculture du non-agir, qui joue pleinement avec la nature au lieu de la contraindre avec des produits coûteux et nocifs et il fait la démonstration qu’on peut produire plus qu’avec n’importe quelle autre agriculture intensive. La pensée intégrale c’est un mouvement intellectuel contemporain de personnes qui disent « le monde est une évolution de différentes phases ». C’est une vision non-duale (non-critique) de l’histoire. A ce titre Fukuoka a une vision intégrale en prenant l’histoire depuis son origine.

 

EJ : Vous auriez du mal à revivre en France ?

TL : Pas du mal, mais ce n’est pas ce que je souhaiterais en premier. On est très ethnocentré (les pays riches) en pensant que tout ce que l’on a est supérieur aux autres. J’ai rencontré un indien au Brésil, porte encore les plumes, le maquillage etc qui me disait quelque chose de très vrai « nous on est jamais allé sur la Lune mais on peut aller beaucoup plus loin dans certains domaines ». Le
s indiens ont une connaissance du vivant, de la nature, du rapport à l’homme qui est exceptionnel.

 

EJ : Peut-on dire que vous avez trouvé le bonheur ?

TL : C’est une réalisation forte, après c’est aussi une évolution vers le « non-être ». Rechercher le bonheur c’est forcément arriver à la frustration. Le bonheur c’est très occidental. En Thaïlande par exemple on ne cherche pas le bonheur on recherche la paix. Le bonheur m’évoque une recherche plutôt égoïste où on est centré sur soi, et être heureux s’oppose à être malheureux. Dans cette vision on est ou l’un ou l’autre et on exacerbe le moi et l’individualisme. On est dans la satisfaction de soi. Pour moi la souffrance est une notion de soi. Alors que si on est dans la compassion on est plus reliés aux autres et donc plus heureux sans avoir recherché le bonheur.

 

Retrouvez le reportage « Vers d’autres mondes » : Saison 2, sur France 5 le 5 juin 2014 dans lequel Tristan Lecomte met en lumière trois filières : le maïs au Mexique, le café en Ethiopie et le thé au Sri Lanka.




Peut-on changer le modèle breton ?

Face aux crises du « modèle breton », quelles ambition soutenables, durables et solidaires ? Ce sont les questions auxquelles ont tenté de répondre les intervenants et le public, lors de la nouvelle journée de l’Institut de Silfiac, organisée à Cléguérec (56). Pacte d’Avenir, modèle productiviste agricole, filière agroalimentaire…ont été au cœur du débat. « Aujourd’hui nous arrivons en fin de cycle d’un certain modèle breton, qui a fait ses preuves dans les années 60, qui a continué avec sa force d’intertie sur sa lancée, et qui faute d’avoir pu prendre à temps une autre orientation, est dans le mur », souligne ainsi Mona Bras, conseillère régionale pour l’Union Démocratique Bretonne (UDB). « Il est sûr qu’il y a une crise, en tout cas, des difficultés », relève quant à lui Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, département particulièrement touché. « Et je pense que leur retentissement a été d’autant plus fort que la Bretagne était considérée jusque là comme une région quelque peu à l’abri des grandes crises industrielles », poursuit-il. Mais, « Je ne suis pas convaincu qu’il y ait un modèle breton », affirme-t-il. « Il y a sans doute eu un mode de développement breton depuis les années 50-60, qui était plutôt me semble-t-il du « rattrapage » par rapport à ce que connaissait la France. La région a formidablement rattrapé son retard, par la modernisation de l’agriculture, par un niveau de formation élevé, par un développement de la recherche, de centre de formation, de nouvelles technologies… et par un tissu de chef d’entreprise issus de la région, et qui ont développé des actvités souvent leaders dans leur secteur », fait-il remarquer. « Je ne suis pas convaincu qu’il y ait un modèle dans le mur, à bout de souffle, exténué, épuisé, qu’il faille totalement abandonner », poursuit-il, « ce qui ne veut pas dire qu’il n’y pas eu d’excès non plus ». « Nous savions qu’il y allait y avoir une fin au système qui était organisé pour produire beaucoup et à pas cher. Il y a ceux qui ont su anticiper, et ceux qui ne l’ont pas su », analyse quant à lui René Louail, Conseiller Régional EELV.

 

« Des avancées sociales à ne pas nier »

 

 

Le pacte d’avenir peut-il alors être une solution ? « Le pacte n’est pas une fin en soi », selon Thierry Gourlay, secrétaire général du Comité Régional CGT Bretagne. Pour Mona Bras, qui représente l’UDB, qui a voté contre le pacte alors que l’UDB se situe dans la majorité du conseil régional, « Il y a des avancées sociales qu’on ne peut pas nier, tout n’est pas à jeter, mais nous aurions voulu un vote séparé sur les différentes parties du pacte. Ensuite, certains éléments ne nous convenaient pas, comme par exemple l’assouplissement réglementaire et la simplification administrative, qui ouvre la porte à une nouvelle guerre du porc », explique Mona Bras. « Le pacte avait d’abord à répondre à des situations d’urgence », rappelle Pierre Maille. « Mais il ne se limite pas à l’agroalimentaire, puisqu’il élargit l’horizon à d’autres enjeux, et mobilise une série de leviers. C’est un travail intéressant. Mais le pacte est un chantier qui n’est pas terminé, il ouvre des pistes », précise le président du Conseil Général.

 

Des blocages pour changer de modèle

 

Quelles alternatives au modèle dominant, basé sur le productivisme, peuvent être alors proposées ? « Quasiment dès sa mise en œuvre, le modèle breton dominant a entrainé des réactions, notamment environnementales et syndicales, et même agricole comme avec la création d’Eau et Rivières de Bretagne, de la Confédération Paysanne, du Réseau Agriculture Durable ou du Cedapa », explique Jean-Claude Pierre, pore parole du réseau Cohérence et membre du Ceser. « La question qui se pose, c’est de savoir où sont les freins au changement de modèle. Quels sont les obstacles, alors qu’on sait que les méthodes dites « agri-environnementales » sont bonnes sur le plan économique, social, environnemental ? », interpelle-t-il. « Ces blocages existent, ils nous faut bien les connaitre et les analyser. Si nous arrivons à bien mettre le doigt dessus, nous arriverons peut-être à mettre en œuvre cette transition à laquelle de toute façon nous n’échapperons pas. ». Le Réseau Cohérence, mais aussi le Réseau Agriculture Durable ou encore le Cedapa proposent des alternatives : cahier des charges pour une production porcine sans OGM, avec du lien au sol, sans antiobiotiques, et élevage sur litière pour le réseau Cohérence ; approche globale des systèmes de production, autonomie, économie pour le Cedapa ; utilisation de systèmes herbagers chez les agriculteurs membres du Réseau Agriculture Durable (Rad)…sont des exemples d’alternatives qui semblent fonctionner. Pour Claude Berenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, « Cela fait 30 ans que l’on sait que les systèmes herbagers fonctionnent, alors pourquoi ne pratique-t-on pas plus ? La difficulté est vraiment de changer de système, pas seulement de changer de techniques. Nous sommes dans une société du « tout technique », qui prévaut sur le système. Il y a également le mythe permanent du « toujours plus », qui est culturellement compliqué à faire évoluer », explique-t-il. « Tant que nous aurons une vision libérale et univoque, il sera compliqué de changer », conclut le chercheur.

 

Plus d’infos

http://institutdesilfiac.org/




Les ESAT et Entreprises Adaptées présenteront leurs savoir-faire à Rennes le mois prochain

Le 12 mars prochain, Rennes acceuillera, à la Halle Martenot, le salon Handi Market Grand Ouest, journée de présentation des biens et services des ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) et des EA (Entreprises Adaptées) des régions Bretagne, Pays de Loire et Basse Normandie. L’événement, impulsé par Le Groupe la Poste, la SNCF, la Ville de Rennes et Rennes Métropole, est co-organisé par les réseaux associatifs ARESAT Bretagne (Association Régionale des ESAT), UNEA Grand Ouest (Union Nationale des Entreprises Adaptées) , L’ADAPT (association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) et la BOSS (catalogue interactif dédié aux achats responsables des professionnels). « L’objectif de cette journée est de montrer le potentiel et les compétences des ESAT et EA, en terme d’offre de produits et services, aux professionnels du privé et du public. Il s’agit de promouvoir un achat socialement responsable et de proximité. », rapporte Emmanuelle Fournil, responsable de la BOSS. Pour se faire, la journée sera organisée en trois temps : La halle d’exposition, où seront présentés plus de 150 produits et services ; le café des affaires, pour les rendez-vous entre visiteurs et futurs fournisseurs ; ainsi qu’un espace questions-réponses, pour répondre aux interrogations sur les partenariats économiques.

« Il demeure encore une certaine méconnaissance sur les savoir-faire de ces structures. »

Suite à cette initiative, les réseaux associatifs espèrent changer le regard des professionnels sur les ESAT et EA. « Il demeure encore une certaine méconnaissance sur les savoir-faire de ces structures. Et la demande reste souvent limitée à un nombre restreint d’activivités », commente Emmanuelle. Ainsi, selon un rapport du réseau GESAT, en 2013, plus de 30% des marchés réservés portaient sur des prestations liées à l’entretien des espaces verts (plus de 40% en y ajoutant l’entretien de la voirie). Dans le même temps, les ESAT et EA ont continué à diversifier leurs activités et cherchent désormais à investir de nouveaux secteurs, en se positionnant sur la demande. « Nous proposons des métiers et formations les plus larges possibles, afin de favoriser l’accès au travail des personnes handicapées. », explique la responsable de la BOSS. Et de préciser « Les prestations intellectuelles, notamment, se développent beaucoup. ». Une volonté partagée par des structures de plus de 20 salariés – tels la SNCF ou la Poste – qui ont, depuis 1987, l’obligation d’inclure 6 % de personnes handicapées dans leur activité, par le biais de l’emploi ou de prestations.

 




Jouez aux « détectives nature » avec le guide « Traces et indices »

Le
guide nature « Traces et Nature » est disponible. Edité
par La Salamandre, il propose de décrypter les traces laissées par
la faune et la flore, en forêt, à la mer ou à la montagne. A
emporter dans son sac à dos !

Et
si on profitait des vacances pour faire une balade en forêt, à la
montagne ou à la mer, en famille ou entre amis ? L’occasion
d’emmener avec soi le « Guide nature – traces et indices »
, édité par La Salamandre, la revue nature bien connue.

« Traces
et indices » est le neuvième tome de la collection, qui a déjà
traitée des insectes, des plantes sauvages, des oiseaux…Ici, le
guide a pour ambition de « donner au lecteur le savoir-faire
d’un détective « , et de répondre aux questions du
promeneur face à l’observation d’empreintes, d’indices, et autres
pistes laissés par les animaux et plantes derrière eux. En effet,
qui ne s’est pas déjà intérrogé face à la découverte d’une
plume, d’une trace de patte, d’une coquille d’oeuf ou encore d’un
fruit d’arbuste ?

Conçu
pour tenir dans la poche, le guide est découpé en plusieurs
parties. Avoir avoir prodigué quelques conseils de base, notamment
concernant le matériel nécessaire pour mener à bien les
investigations (jumelles, loupe, appareil photo, carnet et crayon
entre autres…), les auteurs ont choisi d’entrer directement dans le
vif du sujet avec les mammifères. On apprend ainsi à identifier les
empreintes et les poils des ongulés, les indices laissés par les
carnivores, les signes de présence des rongeurs, ou encore repérer
les traces du castor, le plus grand rongeur d’Europe ! Ensuite,
place aux oiseaux, avec les nids, les œufs, les plumes et les
pelotes de rapaces, suivi des arbres et arbustes, avec là encore
toutes les informations pour les identifier : bourgeons,
écorces, baies et petits fruits, galles…Le livre s’achève sur une
partie dédiée à la forêt et aux galeries, loges et autres traces
d’animaux qui habitent les vieux arbres, suivi d’un chapitre sur la
« laisse de mer », afin d’identifier coquillages et
algues.

Riche
de nombreuses informations et avec de belles illustrations, le guide
« Traces et indices » est dense ! Mais il peut
s’emporter facilement et sera très utile lors des balades. Une
vraie mine d’or pour connaître, apprécier, mais aussi protéger
la biodiversité qui nous entoure !

Guide nature « Traces et indices », éditions La Salamandre, 175 pages, 17 euros.

Plus d’infos

salamandre.net




Court métrage: Ensemble pour un développement durable !


BDS_nous_allons_le_faire_bien_2015 par ecobretons

 

 

 

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Construire son éolienne soi-même, c’est possible !

 

Plus d’infos sur le site d’Al’Terre Breizh : http://www.alterrebreizh.org/




L’idée sortie. Un Forum « Climat Déclic» à Plouzané

Samedi 24 février se déroule à Plouzané à côté de Brest le Forum Climat Déclic Une manifestation qui veut montrer que des solutions pour la transition énergétique existent au niveau local.

« Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques… Alors, essayons » ! C’est ce que proposent Brest Métropole, l’Ademe, l’Agence Energie-Climat du Pays de Brest Ener’gence et la commune de Plouzané avec le Forum Climat Déclic, qui se tient ce samedi 24 février de 9h30 à 12h30 à Plouzané.

Au programme : « des solutions locales et concrètes pour diminuer sa consommation d’énergie et lutter contre le changement climatique ». Une quinzaine d’associations seront ainsi présentes et proposons temps d’échanges et animations autour des thématiques des économies d’énergies, des énergies renouvelables, du jardinage au naturel, des transports doux, de l’économie…Ainsi, on pourra s’informer sur l’habitat durable et sain avec Approche Eco-Habitat, essayer des vélos électrique avec Brest à Pied ou à Vélo, découvrir les monnaies locales et leur utilité avec Heol, la monnaie locale complémentaire du Pays de Brest, donner ses objets avec la recyclerie itinérante de l’association Un Peu d’R, découvrir les bienfaits du composts avec les guides-composteurs de Plouzané, parler de la qualité de l’air avec Brest Métropole…Ce temps fort sera aussi l’occasion d’en savoir plus sur le projet de la toute nouvelle association brestoise « Brest Saint Marc Energie Citoyenne » qui souhaite installer des panneaux solaires sur des bâtiments privés ou publics grâce à l’investissement citoyen.

A noter également, des animations pour les enfants avec le spectacle du Lombric Fourchu, des maquettes géantes pour comprendre l’approvisionnement énergétique de Brest Métropole, ou encore les expérimentations des Petits Débrouillards ! Pendant ce temps, les parents auront tout le loisir d’aller s’informer auprès des artisans de Plouzané qui seront présents pour répondre à leurs questions sur les travaux en matière d’amélioration de l’habitat !

Toute les infos sur https://www.energence.net/forum-climat-declic-plouzane-24-fevrier/