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Echange entre les élèves de Suscinio et les délégations Erasmus !

C’est lors d’un voyage Erasmus organisé par l’union européenne  que les élèves du lycée agricole de Suscinio ont eu la chance d’accueillir chez eux les délégations Erasmus,  logeant  des élèves italiens de Naples et portugais venant de Madère, du 12 au 18 mai. Les élèves ont participé à plusieurs activités dans les alentours de Morlaix. Ce voyage permet aux élèves et adultes d’améliorer leur anglais, d’entretenir des liens et d’échanger sur des cultures qui diffèrent.

 

Lara, Manuel et Aurora trois italiens et Tania une portugaise ont répondu à certaines de nos questions.

 

  • Êtes-vous déjà venu en Bretagne ?

Lara : je suis déjà venue en Bretagne lors d’un échange scolaire.

Manuel, Aurora et Tania : nous ne sommes jamais venus.

  • Qu’est ce que-vous pensez de la Bretagne ?

Manuel, Aurora, Lara et Tania : la Bretagne est super, ses paysages sont magnifiques. Les caramels au beurre salé  et le pain-beurre salé sont excellents.

  • Quelles sont les activités que vous avez préférées ?

Manuel et Aurora : nous avons aimé le char à voile, le château du Taureau et être dans les familles d’accueil.

Lara : j’ai préféré la visite de Morlaix et Roscoff.

Tania : j’ai aimé le château du Taureau et le bateau.

  • Quelle est la différence entre Morlaix, Naples et Madère ?

Manuel et Aurora : les gens ici sont plus calmes alors qu’à Naples ils sont pressés. A Naples il n’y a que des immeubles et les toits des maisons en Bretagne sont pointus et très différents.

Tania : les maisons sont très différentes. A Madère c’est un paysage montagneux.

Lara : il fait plus chaud à Naples, j’ai attrapé un rhume à Morlaix. Les gens sont pressés chez moi.

  • Le climat change-t-il ?

Manuel, Aurora et Lara : il fait trop froid et il y a trop de vent en Bretagne !

Tania : Il fait froid mais mardi j’ai eu très chaud, j’ai du mettre de la crème solaire.

  • Qu’est ce que vous pensez du lycée de Suscinio ?

Lara : on a moins d’heures de cours que vous, nous n’en avons que 5. Nous sommes dans un lycée linguistique et scientifique classique.

Tania : la connexion internet y est mauvaise.

Manuel et Aurora : votre lycée est grand par rapport au nombre d’élèves.

  • Aviez-vous déjà mangé des algues ?

Manuel et Aurora : nous avons des aliments à base d’algues, des gâteaux, des glaces et des fritelles.

Lara : il y a les pizzas et les fogliatelles qui peuvent être à base d’algues.

Tania : j’en n’ai jamais mangé, à part dans les sushis.

  • Avez-vous gouté des spécialités bretonnes ?

Manuel et Aurora : nous avons goûté les crêpes et le kouign amann.

 

Malgré le froid et le vent breton, les élèves italiens et portugais ont aimé Morlaix. Ils ont pu goûter différentes spécialités culinaires et sportives lors de leur semaine, comme du char à voile, la crêperie, le bateau, etc.

L’année prochaine, ce sera au tour des élèves de section européenne d’aller à Naples, avec les élèves de Madère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Youen Cauet , Ewen Deuff , Enola Desoeuvre « Les Sea Shell »




Un dossier pour tout savoir sur l’eau en Bretagne

L’Observatoire
de l’Environnement en Bretagne a récemment mis en ligne un dossier
consacré au cycle de l’eau dans la région, consultable
gratuitement.

D’où
vient l’eau que consomment les bretons ? Quel est son état
écologique ? Quel rôle jouent les zones humides ? Les
réponses à ces questions, et bien d’autres, sont à découvrir dans
le dossier sur le cycle de l’eau en Bretagne, édité par L’OEB
(L’observatoire de l’Environnement en Bretagne). L’organisme s’est
fait aidé d’une trentaine d’experts techniques de la Région pour
élaborer ce dossier documentaire, qui aborde diverses thématiques :
la qualité de l’eau, les nitrates, les pesticides, les
proliférations de cyanobactéries, les algues vertes, le
phytoplancton toxique, l’eau potables, les contiminants chimiques sur
le littoral, la trame bleue…

La
biodiversité n’est pas non plus oubliée, avec un éclairage sur les
espèces spécifiques qui habitent les lieux humides en Bretagne, des
focus sur la continuité écologique…

Les
effets des activités humaines et des aménagements réalisés sont
égalemet étudiés : on apprend ainsi par exemple qu’une large
majorité des cours d’eau sont dans un état écologique médiocre à
l’est, alors qu’à l’Ouest ils sont plutôt en bon état, mis à part
certaines rivières littorales, notamment dans le Léon.

Le
changement climatique est aussi abordé. Si ses effets sont encore
peu visibles, il est pourtant déjà à l’oeuvre, comme en témoigne
la hausse du niveau de la mer ou encore l’augmentation moyenne de la
température.

Même si le tableau présenté n’est pas très réjouissant, la fin du dossier insiste néanmoins sur les solutions mises en œuvre : gouvernance, réduction de l’utilisation des pesticides, amélioration de la continuité écologique…Disponible en format PDF, le document est consultable sur le site https://bretagne-environnement.fr/cycle-eau-bretagne-dossier




A voir. « L’enfer vert des bretons », un documentaire sur les algues vertes

Alors que cet été les algues vertes ont été encore une fois au cœur de l’actualité bretonne, coup de projecteur sur le film « L’enfer vert des Bretons », réalisé par le finistérien Mathurin Peschet. Un film à voir en ligne chez nos amis du web média breton de la culture KuB

Cet été encore, les algues vertes ont fait parler d’elles en Bretagne, avec notamment six plages interdites d’accès dans la région, en raison de la trop forte prolifération des Ulva Armoriqua (le nom scientifique des algues vertes, ndlr). C’est l’occasion de mettre de nouveau en lumière le documentaire de Mathurin Peschet, « L’enfer vert des bretons ». Si il est sorti en 2012, il n’en reste pas moins d’actualité. Le réalisateur, finistérien, s’attaque au problème de la prolifération des algues vertes de manière particulièrement pédagogique.

En
effet, il ne prend pas parti, mais choisi de se poser la question de
l’origine du phénomène des marées vertes : d’où viennent ces
algues ? Qui sont les responsables ? Comment en est-on à
cette situation ? Que faudrait t-il faire pour lutter contre le
phénomène ?

Sans autre intention que celle de comprendre, le réalisateur part à la rencontre d’acteurs locaux concernés par le problème. Aux explications de Pierre Aurousseau, professeur de sciences de l’environnement et ancien président de Conseil Scientifique de l’Environnement en Bretagne se succèdent les témoignages d’un agriculteur en conventionnel, d’un autre avec un élevage de porcs sur paille, et d’un autre en élevage laitier bio. Le réalisateur interroge également des militants environnementaux. Seuls les industriels de l’agro-alimentaire n’ont pas souhaité répondre à ses questions…

« Il faut revenir aujourd’hui à une agriculture en lien avec son sol, qui respecte les équilibres naturels », déclare alors en guise de conclusion de son film Mathurin Peschet. Sortir de cet « enfer vert » s’avère donc possible mais ne pourra pas se faire sans la passation d’un nouveau contrat entre la société, les politiques, l’industrie et le monde agricole…sept ans après, les enjeux sont plus que jamais d’actualité.

A voir ici : https://www.kubweb.media/page/enfer-vert-bretons-algues-vertes-agriculture-intensive-mathurin-peschet/




Peut-on changer le modèle breton ?

Face aux crises du « modèle breton », quelles ambition soutenables, durables et solidaires ? Ce sont les questions auxquelles ont tenté de répondre les intervenants et le public, lors de la nouvelle journée de l’Institut de Silfiac, organisée à Cléguérec (56). Pacte d’Avenir, modèle productiviste agricole, filière agroalimentaire…ont été au cœur du débat. « Aujourd’hui nous arrivons en fin de cycle d’un certain modèle breton, qui a fait ses preuves dans les années 60, qui a continué avec sa force d’intertie sur sa lancée, et qui faute d’avoir pu prendre à temps une autre orientation, est dans le mur », souligne ainsi Mona Bras, conseillère régionale pour l’Union Démocratique Bretonne (UDB). « Il est sûr qu’il y a une crise, en tout cas, des difficultés », relève quant à lui Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, département particulièrement touché. « Et je pense que leur retentissement a été d’autant plus fort que la Bretagne était considérée jusque là comme une région quelque peu à l’abri des grandes crises industrielles », poursuit-il. Mais, « Je ne suis pas convaincu qu’il y ait un modèle breton », affirme-t-il. « Il y a sans doute eu un mode de développement breton depuis les années 50-60, qui était plutôt me semble-t-il du « rattrapage » par rapport à ce que connaissait la France. La région a formidablement rattrapé son retard, par la modernisation de l’agriculture, par un niveau de formation élevé, par un développement de la recherche, de centre de formation, de nouvelles technologies… et par un tissu de chef d’entreprise issus de la région, et qui ont développé des actvités souvent leaders dans leur secteur », fait-il remarquer. « Je ne suis pas convaincu qu’il y ait un modèle dans le mur, à bout de souffle, exténué, épuisé, qu’il faille totalement abandonner », poursuit-il, « ce qui ne veut pas dire qu’il n’y pas eu d’excès non plus ». « Nous savions qu’il y allait y avoir une fin au système qui était organisé pour produire beaucoup et à pas cher. Il y a ceux qui ont su anticiper, et ceux qui ne l’ont pas su », analyse quant à lui René Louail, Conseiller Régional EELV.

 

« Des avancées sociales à ne pas nier »

 

 

Le pacte d’avenir peut-il alors être une solution ? « Le pacte n’est pas une fin en soi », selon Thierry Gourlay, secrétaire général du Comité Régional CGT Bretagne. Pour Mona Bras, qui représente l’UDB, qui a voté contre le pacte alors que l’UDB se situe dans la majorité du conseil régional, « Il y a des avancées sociales qu’on ne peut pas nier, tout n’est pas à jeter, mais nous aurions voulu un vote séparé sur les différentes parties du pacte. Ensuite, certains éléments ne nous convenaient pas, comme par exemple l’assouplissement réglementaire et la simplification administrative, qui ouvre la porte à une nouvelle guerre du porc », explique Mona Bras. « Le pacte avait d’abord à répondre à des situations d’urgence », rappelle Pierre Maille. « Mais il ne se limite pas à l’agroalimentaire, puisqu’il élargit l’horizon à d’autres enjeux, et mobilise une série de leviers. C’est un travail intéressant. Mais le pacte est un chantier qui n’est pas terminé, il ouvre des pistes », précise le président du Conseil Général.

 

Des blocages pour changer de modèle

 

Quelles alternatives au modèle dominant, basé sur le productivisme, peuvent être alors proposées ? « Quasiment dès sa mise en œuvre, le modèle breton dominant a entrainé des réactions, notamment environnementales et syndicales, et même agricole comme avec la création d’Eau et Rivières de Bretagne, de la Confédération Paysanne, du Réseau Agriculture Durable ou du Cedapa », explique Jean-Claude Pierre, pore parole du réseau Cohérence et membre du Ceser. « La question qui se pose, c’est de savoir où sont les freins au changement de modèle. Quels sont les obstacles, alors qu’on sait que les méthodes dites « agri-environnementales » sont bonnes sur le plan économique, social, environnemental ? », interpelle-t-il. « Ces blocages existent, ils nous faut bien les connaitre et les analyser. Si nous arrivons à bien mettre le doigt dessus, nous arriverons peut-être à mettre en œuvre cette transition à laquelle de toute façon nous n’échapperons pas. ». Le Réseau Cohérence, mais aussi le Réseau Agriculture Durable ou encore le Cedapa proposent des alternatives : cahier des charges pour une production porcine sans OGM, avec du lien au sol, sans antiobiotiques, et élevage sur litière pour le réseau Cohérence ; approche globale des systèmes de production, autonomie, économie pour le Cedapa ; utilisation de systèmes herbagers chez les agriculteurs membres du Réseau Agriculture Durable (Rad)…sont des exemples d’alternatives qui semblent fonctionner. Pour Claude Berenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, « Cela fait 30 ans que l’on sait que les systèmes herbagers fonctionnent, alors pourquoi ne pratique-t-on pas plus ? La difficulté est vraiment de changer de système, pas seulement de changer de techniques. Nous sommes dans une société du « tout technique », qui prévaut sur le système. Il y a également le mythe permanent du « toujours plus », qui est culturellement compliqué à faire évoluer », explique-t-il. « Tant que nous aurons une vision libérale et univoque, il sera compliqué de changer », conclut le chercheur.

 

Plus d’infos

http://institutdesilfiac.org/




« La Transition citoyenne » c’est maintenant ! OK ! mais où ?, comment ? et avec qui ?

Alors que le défi écologique et climatique est plus que jamais à l’ordre du jour, des centaines de milliers de citoyens ont déjà choisi et oeuvrent chaque jour à une profonde transition sociale, écologique et économique de la société.

16 mouvements citoyens moteurs dans de nombreux domaines d’activité (agriculture, éducation, énergie, finance, économie, bien-être social, insertion, démocratie, accompagnement du changement…) ont décidé de se regrouper au niveau national autour du Collectif pour une Transition Citoyenne ».

 

Ces mouvements citoyens d’économie sociale et solidaire témoignent à travers leurs expertises et leurs expériences de la construction d’une société nourrie par des valeurs de solidarité, de coopération, de respect des humains et des écosystèmes.

 

Rassemblés autour d’une déclaration commune dévoilée le 25 mai 2013, les membres du Collectif pour une Transition Citoyenne lancent un appel à amplifier ce mouvement citoyen. Ils invitent celles et ceux qui partagent leurs convictions et veulent provoquer un sursaut, pour passer de plusieurs centaines de milliers de personnes impliquées à des millions…

 

Cohérence a adopté cette déclaration commune lors de sa dernière AG à Pontivy et souhaite apporter sa contribution en tant que Réseau en accompagnant les acteurs locaux dans cette transition.

 

Concrètement il s’agit maintenant de se questionner sur le bon espace de coopération. Ainsi, Cohérence et les Eco-Breton ont lancé de concert une invitation très large à destination de leurs membres, des 21 pays bretons et de leur conseils de développement. Pour à faire vivre la démocratie participative en saisissant la perche tendue par le Conseil Régional de Bretagne qui souhaite s’appuyer sur les pays et leur conseils de développement appelés à être un pivot de la politique régionale à travers les contrats de partenariats (Ex contrat de Pays Région) qui sont en cours d’élaboration.

 

Pour répondre aux questions du comment et avec qui le Réseau Cohérence fait appel au vice –président de la région Thierry Burlot dont on connaît l’engagement au service des territoires. Les conseils de Développement seront représentés par Jean-Charles Lollier, le président en exercice du conseil de développement du Pays du Centre Ouest Bretagne, et Céline Aubry, Co-présidente du Conseil de développement du Pays de Morlaix.

Thierry Seguin, l’ancien président du conseil de développement du pays de Morlaix nous fera part de son expérience.

Les collectifs locaux pour une transition citoyenne seront représentés Vincent Talbourdet du collectif pour une transition citoyenne du Pays de St Brieuc.

Les outils développés par Cohérence, la communication des Eco-Breton(ne)s peuvent amplifier cet espoir naissant.

Ainsi le Réseau Cohérence s’engage avec le Baromètre du développement durable des communes, l’agenda 21 du citoyen et le caravane des Transitions à mettre à disposition des outils de dialogue entre élus, associations locales et citoyens. Sa coopération avec Eco- Bretons renforce et dynamise les échanges.

 

Venez nombreux pour apporter votre contribution.

 

Marc Pouvreau
Co-Président du Réseau Cohérence




Morlaix, les Jeunes Ambassadeurs du Numérique luttent contre la fracture numérique !

Accompagner des professionnels éloignés ou peu familiers des technologies numériques, c’est l’objectif des Jeunes Ambassadeurs du Numérique ! Le projet, porté par l’association d’éducation populaire scientifique et technique « Les petits débrouillards », a été lancé en octobre 2018. Il permet à de jeunes volontaires en Service Civique intéressés par le domaine du numérique de mettre leurs compétences et leurs connaissances en commun au service des professionnels. Un accompagnement entièrement gratuit et personnalisé.

« Casser les frontières et les idées reçues sur la science» Voici l’objectif des petits débrouillards, souligne Maud Milliet, référente de l’antenne de l’association en pays de Morlaix.

Créée en 1986, l’association Les petits débrouillards est un mouvement d’éducation populaire à la science, par la science. Au travers d’une pédagogie basée sur l’expérimentation, chaque individu est invité à développer un regard critique sur le monde qui l’entoure en «se posant des questions sans avoir de réponse toutes faites ». Leurs domaines d’action ? La science, sous tous ses aspects : les sciences sociales et techniques, la technologie numérique, la biodiversité et bien d’autres domaines. « On ne se positionne pas en tant qu’experts, mais on s’entoure d’experts. Cela permet de constituer un vaste réseau national de culture scientifique et technique » affirme Maud Milliet. Dans cet objectif, diverses actions sont menées en France pour tous les publics : animation d’expériences ludiques et réalisations à base de matériaux du quotidien, organisation de cafés des sciences sur des thèmes de société, expositions et livrets pédagogiques etc.

La mission des Jeunes Ambassadeurs du Numérique
(JAN)

Dans le Grand Ouest, ce sont 13 antennes des « Petits débrouillards » qui sont implantées dont celle du Pays de Morlaix. Un des projets phares de l’antenne a été le lancement du projet des Jeunes Ambassadeurs du Numérique le 1er octobre 2018. Ce projet a émergé d’un constat partagé entre plusieurs acteurs locaux du numérique : «en France, il existe de nombreuses initiatives d’accompagnement gratuites pour les personnes en situation de décrochage numérique, en particulier pour les particuliers. Mais les dispositifs proposés aux professionnels sont plus rares et ce sont généralement des formations collectives. Ce type d’action est donc nouveau et expérimental en pays de Morlaix » relate Maud Milliet qui coordonne les actions des JAN. Si le projet a pu voir le jour, c’est grâce au co-financement du fond européen Feder, de la Région Bretagne, de la Fondation de France et des trois communautés de communes du pays de Morlaix.

Mathieu Cadran, 20 ans et Adrien Duhamel, 18 ans témoignent de leur expérience en tant que Jeunes Ambassadeurs du Numérique

Comme huit autres jeunes, Mathieu et Adrien se sont engagés pour une mission de six mois en tant que volontaire en Service Civique dans l’antenne des petits débrouillard du pays de Morlaix. Leur mission se terminera en octobre. « Au début de notre mission, l’objectif a été de mettre en commun notre culture numérique. Cela s’est fait par des ateliers, des tutos, des exposés. On a pu apprendre à faire du montage audio et vidéo tout en développant une culture numérique commune. Aujourd’hui, chacun apporte sa pierre à l’édifice.» relatent les deux Jeunes Ambassadeurs du Numérique qui apprécient le côté interactif, ludique et convivial de cette mission. «On intervient auprès de professionnels qui rencontrent des difficultés liées à l’informatique et on leur propose un accompagnement gratuit et personnalisé. Même si on n’a pas tout de suite la solution à leur problématique, on cherche ou on demande à des personnes compétentes pour trouver la meilleure solution ». Ces deux jeunes, passionnés par l’informatique et le domaine du numérique souhaitaient faire une pause dans leur parcours scolaire et professionnel respectif. « Cette mission est pour nous l’occasion de gagner en compétence tout en se constituant un vaste réseau» constate Adrien. Après la fin de leur mission, les deux jeunes hommes souhaitent tous deux poursuivre une formation dans le domaine de l’informatique et du numérique. A ce jour, ce sont dix-huit professionnels de tous horizons qui bénéficient d’un accompagnement. Une vingtaine de professionnels avait déjà été accompagnée par un premier groupe de Jeunes Ambassadeurs du Numérique, qui a terminé sa mission en mars dernier.

Plus d’information sur la page facebook des Jeunes Ambassadeurs du Numérique