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15 ans de lutte contre les pesticides …Et maintenant ?

15 années d’actions inter associatives

Le programme Eau&Pesticides s’est donné deux objectifs :
• amener à une prise de conscience des effets nocifs des pesticides sur la santé et sur l’environnement
• faire évoluer les pratiques en promouvant les pratiques alternatives et la biodiversité au jardin.

En lien permanent avec les différents acteurs de l’eau sur la Bretagne, ce programme s’est étendu progressivement sur tout le territoire avec la diffusion d’outils d’information et la mise en place d’actions pour différents publics : jardiniers amateurs, jeunes en formation…
Aujourd’hui, où en sommes-nous ?

Beaucoup de chemin a été parcouru depuis 15 ans : perception des pesticides par le public, adaptation des services de l’État et des collectivités, pratiques des particuliers, mobilisation des associations… Quelle est la contribution du programme à cette évolution ? Sa résonance hors Bretagne ? Quelles perspectives pour l’avenir ?

Cette journée, organisée avec des experts et des représentants d’associations devra répondre à ces questions.

Contact

Eau et rivières de Bretagne : Dominique Le Goux / 02 96 21 14 70 / pesticides@eau-et-rivieres.asso.fr
Maison de la consommation et de l’environnement : Cécile Dubois / 02 99 30 35 50 / cecile.dubois@mce-info.org




Semaine de la Mobilité : les enjeux en Bretagne expliqués par l’ADEME

– Quels sont les enjeux de cette semaine européenne ?

– Que va-t-il se passer concrètement en Bretagne ? De quelle façon l’ADEME Bretagne participera-t-elle ?

– Pourquoi est-il important de sensibiliser les acteurs bretons ?

– Quelles actions phares sont déjà mises en place de façon pérenne sur notre territoire ?

Pour répondre à ces questions, découvrez l’entretien de Renaud Michel, ingénieur transport mobilité aménagement durable de l’ADEME Bretagne

 

Quels sont les enjeux de cette semaine européenne ?

Elle a pour but de sensibiliser les usagers aux enjeux et solutions concrètes de mobilité durable. Bien que de nombreux acteurs soient déjà engagés via des actions durables (covoiturage, utilisation des transports publics, etc), une grande partie de la population reste encore à convaincre. Et si les agglomérations sont fortement impliquées dans la mise en place de déplacements alternatifs, un effort conséquent doit être réalisé au niveau des territoires péri-urbains. Dans ces secteurs, l’utilisation de la voiture est un réel automatisme !

Que va-t-il se passer concrètement en Bretagne ? De quelle façon l’ADEME Bretagne
participera-t-elle ?

Durant toute la semaine, de nombreuses animations seront organisées un peu partout en Bretagne : démonstrations de vélos ou voitures électriques, défis inter-entreprises,
expositions, conférences, inaugurations… L’ADEME interviendra quant à elle le 20 septembre (au Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement – 9 rue Jules Vallès à Saint – Brieuc), au cours d’une conférence organisée avec la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et Air Breizh. Cette prise de parole portera sur la qualité de l’air et les transports. Elle sera axée sur la situation en Bretagne et dans l’agglomération briochine.

 

Pourquoi est-il important de sensibiliser les acteurs bretons ?

La mise en place d’actions de mobilité durable a plusieurs bénéfices. Ils sont bien sûr économiques, environnementaux, mais également sanitaires. Responsable du dégagement important d’oxydes d’azote et de particules nocives, le trafic routier gagne
à être maîtrisé sur l’ensemble du territoire. Ainsi, nous devons non seulement repenser nos déplacements, mais aussi réorganiser notre quotidien. Les nouvelles technologies vont dans ce sens nous aider avec par exemple la visio-conférence ou le télétravail. Le
département des Côtes d’Armor et le Pays de Redon expérimentent d’ailleurs des espaces de coworking.

Quelles actions phares sont déjà mises en place de façon pérenne sur notre territoire ?

On peut noter la mise en place de près de 140 Plans de Déplacements d’Entreprise, ou encore dans le cadre des Investissements d’Avenir, 3 projets lauréats en Bretagne dont Bretagne Mobilité Augmentée qui fédère de nombreux partenaires (cf. lien dans l’encadré ci-dessous). La semaine de la mobilité est également l’occasion de lancer le Breizh Mobility Tour, organisé par Bretagne Développement Innovation, en partenariat
avec le Conseil régional de Bretagne, Créativ et l’ADEME. Ce salon itinérant s’arrêtera dans chaque département breton pour favoriser la rencontre des entreprises,
artisans, collectivités locales avec des offreurs de solutions.

 

Plus d’infos

www.agissons.developpement-durable.gouv.fr/Une-semaine-pour-bouger-autrement,721

bretagne-mobilite-augmentee.fr/

www.invest-in-bretagne.org/-breizh-mobility-tour,385-.html
 




Conférence environnementale : les associations sur le qui-vive

84 mesures. Voilà le contenu de la feuille de route qui a découlé de la première conférence environnementale, réunie à Paris les 14 et 15 septembre 2012, et dont les travaux ont porté autour de 5 grands chantiers : transition énergétique, reconquête de la biodiversité, prévention des risques sanitaires environnementaux, financement de la transition et fiscalité écologique, gouvernance environnementale. Sur toutes ces mesures, 24 ont été réalisées, et 39 engagées, selon le ministère du développement durable, qui a présenté le bilan le 11 septembre dernier. Le deuxième round est engagé à partir de demain, toujours au conseil économique social et environnemental de Paris. Cette année, 5 nouveaux chantiers sont programmés : l’économie circulaire, les emplois et la transition énergétique, la politique de l’eau, la biodiversité marine, la mer, les océans ; l’éducation à l’environnement et au développement durable.

Un bilan mitigé

Les associations invitées n’ont pas manqué de réagir au bilan de l’édition 2012. Ainsi, pour la Fondation Nicolas Hulot, « le bilan de la première conférence environnementale s’avère pour le moment insuffisant au regard des enjeux et des ambitions annoncées, alors même que la transition écologique peut contribuer à sortir de la crise. » La fondation affirme également que « Si des avancées notables sont à relever, comme l’interdiction du Bisphénol A, d’autres chantiers doivent encore être accélérés sur les questions de biodiversité, d’énergie et de fiscalité écologique en particulier ». Même son de cloche du côté de France Nature Environnement. Si l’association a apprécié « la tenue du débat national sur la transition énergétique », elle estime qu’« on ne peut pas dire que la mise en œuvre de la feuille de route 2012, issue de la conférence environnementale, soit satisfaisante ».

Une place pour l’éducation à l’environnement

Pour 2013, Europe Ecologie – Les Verts estime que « Ce rendez-vous est capital. C’est là qu’après des mois de paroles doivent être posés les actes, définis les objectifs et les calendriers. ». Quant à France Nature Environnement, son président, Bruno Genty, déclare dans un communiqué « Nous sommes prêts à jouer le jeu de la concertation, mais les attentes sont à la hauteur de notre investissement ! Le PLF 2014 sera le véritable indicateur de l’engagement politique de cette majorité sur le chemin de la transition écologique ».
Certains se réjouissent des chantiers qui vont être mis en route. C’est le cas du Reeb (Réseau d’éducation à l’environnement en Bretagne), qui fédère plus de 150 adhérents, associatifs et individuels, en Bretagne. « Nous sommes très contents de la place laissée à l’éducation à l’environnement dans cette conférence, le travail des acteurs du secteur commence à porter ses fruits. », commente Maryline Lair, animatrice du réseau. « C’est la première fois que l’éducation à l’environnement et au développement durable occupe une telle place, dans une table-ronde où notamment 3 ministres seront présents », poursuit-elle, « Nous attendons avec impatience les conclusions ».

 

Plus d’infos

www.developpement-durable.gouv.fr/-La-conference-environnementale,5900-.html




« Ce qui reste en forêt », un polar au cœur de l’Amazonie

Idée lecture pour ce week-end : un livre de Colin Niel, qui nous plonge au cœur de l’éco-système luxuriant de la Guyane et de l’Amazonie : Ce qui reste en Forêt.

 

Surprise sur une plage des côtes guyannaise. Deux naturalistes amateurs membres d’une association de protection de l’environnement, en pleine opération de comptage de tortues, tombent nez à nez avec un cadavre d’albatros, en provenance directe des terres australes. Comment l’oiseau est-il arrivé jusqu’ici ? Un scientifique spécialiste des mouvements des oiseaux est retrouvé mort, dans une grotte en pleine forêt amazonienne, les poumons remplis d’eau, à quelques kilomètres de la station scientifique de Japigny, appartenant au CNRS. Y-a-t-il un lien entre les deux affaires ? Quels rôles jouent les orpailleurs et les clandestins qui travaillent pour eux, oeuvrant dans la forêt en toute illégalité ? C’est à ces questions, et bien d’autres encore, que le capitaine Anato et le lieutenant Vacaresse devront répondre, tout en essayant de gérer au mieux leurs problèmes personnels et familiaux, au fil de leurs investigations en territoire guyannais, où ils vont aller de surprises en surprises.

Faune et flore riches et luxuriantes

Un territoire que l’auteur, Colin Niel, connait particulièrement bien. Ingénieur en environnement, spécialisé dans la protection de la biodiversité, il a travaillé pendant plusieurs années en Guyane, qui fut d’ailleurs déjà le théâtre de son précédent roman, premier volet des enquêtes du capitaine Anato, intitulé « Les hamacs de carton ». Avec Ce qui reste en forêt, il embarque le lecteur au cœur de l’éco-système amazonien, et donne à voir de sa faune et sa flore riche et luxuriante, avec une écriture directe et rythmée. Si l’intrigue est classique, le cadre de l’enquête l’est moins. Le lecteur part à la découverte du milieu scientifique, du travail des naturalistes sur le terrain, notamment dans une station en pleine forêt que l’auteur décrit dans le roman comme le lieu « où l’on comprend l’importance des forêt dans la lutte contre le réchauffement climatique, où l’on découvre les dernières espèces de mammifères inconnues, où l’on étudie de cycle permanent de l’éco-système le plus complexe de la planète, où se joue le sort réservé à l’Amazonie par les grands de ce monde ». Ce qui reste en forêt est un roman agréable à lire, avec des personnages attachants, qui invite au voyage et au dépaysement.

Ce qui reste en forêt, de Colin Niel, éditions du Rouergue, 336 pages, 18 euros.

Plus d’infos

www.lerouergue.com




A Brocéliande, l’avenir se réfléchit avec les citoyens

Pouvez-vous présenter en quelques mots le territoire du Pays de Brocéliande ? Ce qui le caractérise, ses atouts, contraintes…

Aujourd’hui, ce sont 70000 habitants qui vivent sur le territoire du Pays de Brocéliande, motivés par différents atouts : patrimoine, tourisme, économie, culture, services, proximité de Rennes et d’axes routiers principaux, etc…
Demain, avec la période de transition que nous vivons, le territoire aura changé de visage, du fait notamment de l’explosion démographique annoncée (à l’horizon 2040, +25% de croissance démographique prévue, la plus forte des pays bretons) et le vieillissement de la population ; la mutation économique entraînée par le déclin de certains secteurs et la question sous-jacente de la réorientation des emplois et de l’insertion professionnelle, ainsi que le renforcement de l’offre et des services touristiques autour d’une destination de la Bretagne intérieure.

En quoi consiste exactement l’initiative « Brocéliande Terre d’Idées » ? Qui en a eu l’idée ?

Nous avons souhaité nous adresser aux habitants du territoire, via différentes interrogations : dans quel environnement voulez-vous vivre ?… Comment imaginez-vous l’avenir sur le territoire de Brocéliande? … Quelles sont les richesses actuelles du territoire qui permettent de construire votre futur ? …
Ces questions s’adressent aux habitants du Pays de Brocéliande et sont à la base du lancement de Brocéliande Terre d’idées par les structures du Pays, afin de réfléchir à l’avenir de notre territoire en impliquant les habitants dans une démarche participative innovante, en écho aux travaux de prospective territoriale déjà initiés par le Conseil de développement.
Cette manifestation est organisée et relayée par un certains nombre d’ambassadeurs : l’équipe du Pays de Brocéliande, des citoyens, des bénévoles d’associations, mais aussi des membres des instances de Pays, des étudiants…

Quel est son objectif ?

L’objectif, avec cette démarche, est d’imaginer ensemble l’avenir du territoire. Nous voulons partager des idées, des projets existants ou à venir de porteur de projets avec les habitants dans un moment convivial.

Comment cela va se dérouler exactement ? Et sur combien se temps ?

L’opération va se dérouler en deux temps. Le vendredi 4 octobre à partir de 16 h est organisé un moment d’échanges entre les porteurs de projets et les personnes intéressées pour « booster » leur idée (professionnels de l’accompagnement, étudiants, ambassadeurs, etc.).
Le lendemain, le samedi 5 octobre, dès 9h, combinera des temps de travail pour poursuivre l’accompagnement des « porteurs d’idées » et des animations pour imaginer l’avenir de Brocéliande dans une ambiance que nous voulons à la fois conviviale et participative.

A quoi cette opération va-t-elle donner lieu ?

Brocéliande Terre d’Idées va se poursuivre avec plusieurs rencontres, dans les prochains mois, entre les ambassadeurs et les porteurs de projets accompagnés par des étudiants. En effet, dans le cadre de cet événement, des étudiants de diverses écoles rennaises (Ecole des Métiers de l’Environnement, INSA Rennes, IEP Rennes, IAE-IGR, Université Rennes 1, IUT Rennes…) et de Brocéliande sont invités à participer à la réflexion autour des porteurs de projets afin d’apporter leur regard neuf extérieur mais aussi pour faire des projets en lice des sujets d’étude tout au long de leur année scolaire.
Cet événement marquera aussi le lancement d’une réflexion collective pour améliorer l’accompagnement des idées et projets émergents sur le territoire de Brocéliande.

 

Plus d’infos

www.pays-broceliande.com/accueil




Breizhicoop, projet de création d’un supermarché coopératif et participatif à Rennes

Breizhicoop c’est le projet de création d’un supermarché coopératif et participatif à Rennes. Cette initiative est portée par l’association Breizh’i Potes, qui organise régulièrement des réunions publiques, ouvertes à tous, pour faire découvrir son projet.

Tu es intéressé(e) ❓
Et tu veux en savoir plus, participer à l’aventure ou simplement échanger.
Viens nous rencontrer à l’une de nos réunions publiques ❗
Tu pourras découvrir le projet et l’association, poser tes questions et si tu le souhaites adhérer au projet (la cotisation annuelle est de 10€ minimum).

Pour cette réunion publique, c’est La Cordée espace de coworking situé à Rennes qui nous accueille.
Le nombre de places étant limité à 30 personnes, merci de bien vouloir t’inscrire pour assister à la réunion :
https://www.inscription-facile.com/form/W6MAFJ5pBRCa26U9bkDm

Réunion publique : Mercredi 22 novembre à 19:30
La Cordée (Rennes)
1 Carrefour Jouaust, 35000 Rennes