1

Retours d’expériences sur l’opération CyberCleanUp

La
semaine dernière se déroulait l’opération « CyberCleanUp »,
visant à réduire la pollution numérique, grâce à des trucs et
astuces à réaliser quotidiennement chez soi sur les ordinateurs,
tablettes ou smartphones notamment. Pour l’occasion, une partie de
l’équipe d’Eco-Bretons a participé au challenge. Découvrez ici
les témoignages de Lorraine, service civique, et Marie, salariée !

Lorraine, service civique :

 « Triez vos photos et supprimez les photos floues ! »

Les
photos sont des fichiers lourds et elles prennent rapidement de la
place dans les mémoires des appareils. De plus, nous les regardons
peu souvent : elles prennent donc beaucoup d’espaces et tout le
temps pour une utilité très occasionnelle.

Pour
réduire le poids des photos, la première étape de la CyberCleanUp
consiste à trier les nombreux clichés stockés dans les appareils
photos, téléphones et ordinateurs. Généralement, on vide
appareils photos et téléphones en enregistrant les photos sur
l’ordinateur (souvent en pagaille !). Mais quand est-il de
l’ordinateur ? Voici donc quelques conseils CyberCleanUp pour
faire le ménage dans vos photos sur votre ordinateur :

  • Commencer par trier les
    photos en dossiers (Par exemple : année de la prise > évènement
    > sous-catégorie de l’évènement > etc.)
    Personnellement, je trouve plus
    facile de d’abord tout organiser en dossiers puis, les photos
    ayant été réparties entre eux, de trier les photos elles-mêmes.
    Ainsi, elles sont moins nombreuses par dossier et on est plus
    enclin à les trier 😉
  • Supprimer ensuite les
    photos de chaque dossier qui sont floues, mal cadrées, les doubles
    ou encore celles qui ne vous plaisent pas. Garder les meilleures.

On
a tendance à prendre pleins de photos d’un élément, évènement
afin de s’assurer qu’il y en ait au moins une de réussie … ce
qui est un peu fastidieux à trier ensuite ! Flou, doigt qui
dépasse, mal cadré, ces photos sont facilement triées, mais
quelle photo choisir entre deux qui sont quasi-identiques ? Pour ma
part je crains à chaque fois de supprimer la meilleure, et vous ?
En tout cas, le tri des photos est effectivement un bon moyen de
ranger son ordinateur tout en passant un moment agréable en
ressassant nos bons souvenirs, d’autant plus en le faisant avec nos
proches.

  • Une fois toutes les
    photos triées/rangées, vider la corbeille.

Pour
les prochaines photos, il suffira de répéter ces opérations ce
qui sera plus rapide et facile ! 

Pour
libérer encore plus d’espaces sur votre ordinateur, vous pouvez
aussi stocker toutes vos photos dans un disque dur externe. Vous
pourrez les voir à volonté en branchant le disque dur et, ainsi,
elles n’encombreront plus votre ordinateur.

Pour
limiter l’empreinte carbone de nos photos, il est plus que
conseillé de ne pas les stocker sur le cloud, soit en ligne, car le
stockage de données sur Internet est très énergivore. Cela vaut
pour les photos, mais pas uniquement, comme nous allons le voir avec
nos téléphones.

Faire le ménage dans son smartphone !

L’interface
des téléphones tactiles est peut être sympathique et intuitive,
mais nettoyer son téléphone et le paramétrer à notre guise l’est
bien moins. Cependant, ces téléphones consomment très vite leur
batterie et s’usent facilement. Étant donné les coûts
environnementaux et sociaux de leur fabrication, il faut
effectivement en prendre soin pour le garder le plus longtemps
possible. Cependant, leur empreinte carbone ne s’arrête pas là,
avec notamment les nombreuses fois où il devra être branché pour
être réalimenté, les multiples applications que nous installons
et utilisons (ou pas), les conversations remontant à des années,
des fichiers encombrants comme les musiques, photos et autres, le
visionnage de vidéos ou de films en ligne, etc. Quelques conseils
pour nettoyer votre téléphone vous sont donc proposés :

  • Supprimer les
    applications inutiles
  • Paramétrer les
    applications de façon à ne pas les laisser tourner en fond

Malheureusement,
certaines applications installées par défaut ne peuvent pas être
supprimées bien qu’elles ne servent pas au fonctionnement de
l’appareil et qu’elles vous vous être complètement inutile.
Néanmoins, il est possible de les regrouper dans un dossier pour
qu’elles ne polluent pas votre écran et de les paramétrer de
façon qu’elles ne se mettent pas en route automatiquement ou
fonctionnent en arrière-plan.

  • Ne pas laisser les
    applications ouvertes si on ne les utilise pas

Un
réflexe à acquérir : dès qu’on a terminé ce qu’on voulait
faire on ferme l’application avant d’en ouvrir une autre. Un peu
comme quand on était petit avec nos jouets quoi 😉

  • Effacer les conversations
    inutiles (messagerie et réseaux sociaux)

Beaucoup
des conversations ne nous sont pas utiles une fois le moment de
celles-ci passé, il vaut donc mieux les supprimer et en entamer de
nouvelles … sauf si vous avez la patience de supprimer les
messages un à un. 

  • Choisir la Wifi plutôt
    que la 4G 
  • Éviter d’aller sur
    internet avec le portable en pleine campagne (pas de réseau = plus
    de consommation)

La
4G consomme plus d’énergie que la Wifi, il vaut donc mieux
privilégier une connexion internet à proximité d’un site avec
wifi avec son téléphone plutôt que d’aller sur internet grâce
à la 4G. Cette consommation d’énergie sera d’ailleurs encore
plus grande avec la 5G qui est en train de se mettre en place et qui
sera lourde de conséquences pour l’environnement mais aussi pour
la santé des êtres vivants, les humains compris. Pour aller plus
loin, on peut aussi tout simplement éviter d’aller sur internet
avec son téléphone (ses fonctions premières étant de téléphoner
et envoyer des messages, et éventuellement de prendre des photos).
Cela limite votre impact environnemental et préserve votre
téléphone. 

  • Activer l’économiseur
    de batterie

Très
efficace et, complété avec une luminosité faible de l’écran,
on peut doubler le temps entre deux rechargements de batterie. Ce
gain d’autonomie dépend aussi de l’usage que vous avez de votre
téléphone. Pour préserver la batterie encore plus longtemps, vous
pouvez éteindre votre téléphone portable la nuit. Les alarmes
seront toujours opérationnelles pour le lendemain et vous n’aurez
pas laissé votre appareil en veille toute la nuit.

  • Désactiver la
    géolocalisation (et l’activer quand c’est nécessaire)

Mieux
vaut prévoir ces itinéraires à l’avance quand c’est possible.
Vous pouvez aussi demander l’aide de passants pour vous guider
plutôt que celle de google map ;).

Marie, salariée :

Faire le ménage dans son pc

Faire
le ménage dans ton PC…je veux bien mais la tâche me semble
complexe. Que dois-je supprimer ? Et si j’avais besoin encore
de ces vieux fichiers de demande de subvention? De ces
anciennes photos pour illustrer un article ? Comment choisir ?
Choisir c’est renoncer dit-on…pas simple ! Mais il faut
bien se rendre à l’évidence : surcharger son ordinateur de
fichiers inutiles ou obsolètes n’a rien de bon, et pour
l’appareil, et pour la planète.

Je
me lance donc, un peu avec appréhension. Commençons par faire le
tour des différents dossiers : il y a effectivement des photos
en double, certaines avec un nom générique de type « DCS_ »
et les mêmes, avec le nom adéquat…hop, poubelle pour toutes
celles qui sont en doublon ! Idem au niveau des dossiers :
suppression de ceux qui sont en double, voir triple (!!)…J’ai de
la chance, l’ordinateur n’est pas encore trop encombré. Quand
je pense à mon ordinateur principal qui a 8 ans, je pense que le
chantier serait titanesque. On va se garder ça pour les tous
derniers jours du confinement !

Puis,
petit tour sur la page de la Communauté Numérique du Pays de
Morlaix, qui propose différentes astuces. Pour l’instant, j’ai
à peu près suivi les solutions préconisées. On peut y lire aussi
que de petits logiciels existent, tels que « Duplicate Cleaner
Free ». Allez, on va l’installer.

En
trois clics, l’installation est faite. Et en trois autres clics,
on peut procéder à l’analyse de son ordinateur (il suffit de
choisir dans quels dossiers on veut chercher). Après quelques
minutes d’analyse, le résultat tombe : impressionnant !
Des centaines de fichiers sont en fait identiques, notamment
des…photos bien sûr ! Un autre clic et direction la
corbeille pour tous ces doublons.

Le site de la Communauté Numérique du Pays de Morlaix renvoie ensuite vers celui de la Cyberbase, sur lequel d’autres tutos sont dispos. Une vidéo est notamment mise en ligne, expliquant par exemple comment supprimer des logiciels en double et ainsi libérer de l’espace plus facilement sur windows 10, qui intègre un outil de nettoyage. Là encore, on peut utiliser l’outil régulièrement !

Pour plus d’infos :

morlaixnumerique.fr

World Clean Up Day




L’idée sortie. Les Galettes du monde à Sainte-Anne-d’Auray

Depuis 2008, le festival Les Galettes du monde met en avant la galette sous toutes ses formes et tous ses goûts. C’est aussi l’occasion de valoriser les cultures du monde entier grâce aux associations culturelles et humanitaires de 25 pays. Concerts, danse, artisanat, conférence et bien sûr cuisine seront au rendez-vous à Sainte-Anne-d’Auray ce week-end.galette-du-monde-compressor

Les 27 et 28 août, Sainte-Anne-d’Auray accueille le festival Les Galettes du monde. Pendant deux jours, les festivaliers pourront découvrir des cultures venues du monde entier. Cette année, les cultures de 25 pays seront représentées. Musique, cuisine, danse, rencontres, artisanat… Il existe de multiples manières de découvrir une autre culture !

Samedi 27 août, les festivités commencent à 16h30. Cuisines du monde et stand d’associations culturelles et humanitaires accompagneront les visiteurs jusqu’au début des concerts, à 19h30. La Polynésie est mise à l’honneur avec le groupe Otéania song qui sera le premier à jouer, avant Féfé et Amadou et Mariam. Dimanche 28 août, rendez-vous dès 11h30, pour assister à des danses et des spectacles venus des cinq continents.

Le festival des Galettes du monde est né en 2008. Son but initial est de réunir toutes les cultures du monde autour d’un plat emblématique de la Bretagne et consommé, sous différentes formes, partout dans le monde : la galette ! En 2015, 14 000 personnes ont fait le déplacement pour découvrir la galette et les cultures du monde entier.

Plus d’infos

Festival Les Galettes du monde, samedi 27 et dimanche 28 août, à

7€ le samedi, 3€ le dimanche.

www.galettesdumonde.free.fr




L’agro-écologie, une réponse des territoires pour une alimentation locale, saine et de qualité

L’agro-écologie, késako ?

L’agro-écologie peut se définir comme étant un ensemble de pratiques évolutives qui permet de réconcilier l’agronomie et l’écologie. Ce concept est destiné à apporter des réponses concrètes à la « malbouffe », à l’impact environnemental d’une monoculture trop intensive, dans un contexte de gaspillage alimentaire où 50% de la nourriture consommable produite n’atteint pas l’estomac humain.
Cette pratique envisage le sol, l’eau et la vie comme un creuset permettant de cultiver et d’élever au plus près des lieux de consommations. La diversité des cultures permet d’avoir toujours une production en quantité et en qualité, l’agriculteur est impliqué comme entrepreneur de son exploitation, une démarche de ferme ouverte et de circuit court rapprochent l’exploitation agricole du consommateur, et la qualité des sols est préservées par une agriculture qui a besoin de peu ou pas d’intrants et contribue au développement de la qualité organoleptique des sols.
 

Qui sont les principaux maillons de l’agroécologie ?

Les agriculteurs, à la fois maraîchers, éleveurs, céréaliers et souvent commerçants de leur propre production, ont un rôle essentiel à jouer, ce sont eux les pilotes de leur exploitation. Les collectivités territoriales peuvent les aider en instaurant des politiques favorables aux cultures locales et aux petites entreprises.

Et le consommateur ?

Les citoyens, aussi consommateurs et contribuables souvent aidés par des associations comme les nôtres, deviennent « consomm’acteurs » en pouvant vérifier à la fois la qualité de leur alimentation et l’impact sur les territoires.
La distribution, de proximité comme certains supermarchés, mais aussi les restaurateurs redécouvrent les bienfaits de consommer et de vendre des produits issus de l’agro-écologie.
Des initiatives comme Direct et Bon contribuent à mettre en valeur cet ensemble de pratiques.
Toutes et tous sont, à leur manière, impliqué dans cette boucle vertueuse qui permet de développer des pratiques plus respectueuses de l’environnement, qui utilisent les ressources naturelles de manière optimale et pérenne, fournissent des produits locaux, de saisons et plus sains et minimisent l’impact négatif sur les territoires.
Les agriculteurs exploitants ont établi de nouvelles stratégies pour être au plus près des consommateurs à travers l’agro-tourisme, mais également de nouveaux types de distribution directe pour la restauration collective, ou à travers des réseaux de type Amap ou panier paysan. Ces stratégies privilégient les circuits courts de distribution et le contact avec le producteur.

Quid de la place de l’animal et de l’élevage ?

L’élevage est une des composantes fondamentales de l’agro-écologie, et ce depuis l’apparition de celle-ci dès la préhistoire avec la communauté nomade des chasseurs-cueilleurs qui s’est sédentarisée au fil du temps, autour de la polyculture et de l’élevage.
Cette société s’est développée peu à peu, pour connaître une phase de spécialisation durant la période d’après-guerre en France. Bien connue sous le nom de « Révolution Verte », cette spécialisation a vu se développer un modèle unique, autour d’une monoculture intensive d’un côté, d’un élevage perdant progressivement le contact avec le sol de l’autre, et la constitution d’un maillage d’acteurs éloignant le producteur du consommateur, et peu propice à la constitution de filières territoriales de haute qualité. Ce modèle monolithique ne répond aujourd’hui que partiellement aux nouvelles exigences des consommateurs, notamment à la lueur des questions posées d’une part sur l’environnement, d’autre part sur la santé des consommateurs. Il est également de plus en plus contesté en Europe à l’aune de la réforme de la Politique Agricole Commune, qui implique la nécessité pour l’agriculture française de se réinventer vers une production plus qualitative et plus territorialisée.
Car il est désormais possible de produire à coût optimisé, avec une bonne qualité, y compris dans l’élevage porcin. C’est le choix par exemple fait par l’éleveur Thierry Schweitzer : produire localement, élever les porcs sur paille (paille issue des cultures et qui retournera aux champs sous forme de fumier), respecter l’animal (à travers une démarche entreprise avec le CIWF) et transformer lui-même des produits innovants, séduisants et de grande qualité. Ce modèle est rentable, il permet à l’éleveur de vivre de son travail, quasiment sans subvention, et génère beaucoup moins d’azote et autres troubles écologiques.
Ce sont ces pratiques que nous mettons en place, en mode prototype, en Bretagne Nord, avec le soutien de la Banque Populaire et d’autres acteurs structurants comme Fleury Michon.
Green Cross travaille depuis 18 mois avec des éleveurs, vétérinaires et professionnels de la filière pour prototyper sur quelques exploitations en Bretagne Nord (6) un mode d’élevage performant économiquement, minimisant la production d’azote et générant à prix abordable une viande de qualité. Ses lignes directrices sont l’élevage sur paille, une alimentation locale et diversifiée (à hauteur de 60% de la ration), l’épandage de fumiers et non de lisiers, des animaux traités uniquement en curatif. Et ce, autour d’un cahier des charges précis correctement valorisé, et d’un travail de ferme ouverte qui rapproche le producteur de son consommateur.

Faut-il que nous bouleversions notre alimentation ?

Bouleverser, certainement pas ? La transition vers l’agro-écologie sera progressive, et elle permet aussi de retrouver le plaisir du goût. Nous le voyons bien avec notre accompagnement du prototypage d’une production porcine agro-écologique en Bretagne, les restaurateurs accomplissent des prouesses, et le consommateur redécouvre les saveurs, à moindre coût.
C’est l’occasion pour chacun de se faire plaisir, et également d’entamer comme il le souhaite une démarche du type « manger mieux, manger moins ». Par exemple en redécouvrant des morceaux auparavant délaissés (qui donnent charcuterie et pâtés de qualité), en ayant des textures retrouvées, en mangeant des poissons plus petits et non menacés issus de la pêche côtière de proximité…l’occasion aussi de se faire plaisir et de manger ce que l’on achète. Aujourd’hui 40% de la nourriture produite n’est jamais consommée. Plus on achète une nourriture saine et qui fait plaisir, plus on retrouve le plaisir de la préparer soi-même (et nous travaillons régulièrement avec des cuisiniers sur des festivals pour montrer à quel point c’est facile), plus la nourriture est effectivement consommée. C’est intéressant et pour la qualité de vie du consommateur, et pour son porte-monnaie, et pour le producteur. Une belle démarche efficace en temps de crise.


Nicolas Imbert, directeur de Green Cross France et Territoires




« La démocratie alimentaire » au cœur d’un projet du Civam29

Le Civam 29, antenne finistérienne du mouvement national Civam (Centre d’Initatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu Rural), mène de nombreuses actions autour de l’agriculture, des circuits-courts, ou encore des initiatives en milieu rural qui font « bouger » les campagnes. L’associaion travaille actuellement sur un projet autour de la question de la « démocratie alimentaire », dans lequel il s’agit notamment de créer des liens entre le milieu agricole et les centres sociaux. Elle présentait cette action lors des Assises Départementales de l’Alimentation qui se sont déroulées au Conseil Départemental du Finistère il y a quelques jours.

Le Civam (Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) du Finistère est une association , affiliée au mouvement national Civam, qui mène de nombreuses actions autour notamment de l’agriculture durable, les énergies renouvelables, les circuits-courts, l’installation et la création d’activités en milieu rural. Elle participe actuellement à un nouveau projet, financé par le Ministère de l’agriculture et piloté par le réseau national Civam, autour de la démocratie alimentaire. « Il s’agit de travailler autour de la question suivante : comment avoir le choix de manger ce avec quoi l’on se nourrit ? », explique Isaure Saulay, animatrice au Civam 29. « Il est important pour cela de connaître son « territoire alimentaire », et de se poser les bonnes questions, afin d’arriver à faire un choix soi-même », poursuit-elle.

Le Civam 29 travaille dans cette optique avec « Le Cabas des Champs ». Basé dans le quartier de Keredern à Brest, c’est un groupement d’achat solidaire et participatif qui a pour objectif de proposer des produits locaux à des produits abordables pour les habitants. Il a été créé par des bénévoles du Centre social « Les amarres » de Keredern et de l’association CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie, ndlr). « Nous avons ainsi organisé des soirées-débats au centre social », précise Isaure. Une visite a été également organisée dans une ferme à Guillers, afin de présenter ce que sont les circuits courts, et en quoi consiste la rémunération des paysans aujourd’hui. « L’idée est qu’il y ait un véritable échange entre les usagers du centre social et le Civam, qu’il y un véritable échange entre ces deux mondes qui ne se connaissent pas », conclut Isaure.




L’idée sortie. Les Rencontres Ornithologiques Bretonnes

Samedi 2 et dimanche 3 décembre se déroulent à Saint-Lunaire les sixièmes Rencontres de l’Ornithologie. A l’initiative du Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologiques des Côtes d’Armor) et de Bretagne Vivante, elles vont réunir pendant deux jours passionnés et spécialistes des oiseaux bretons. L’événement est gratuit et ouvert au public.

Et de six ! C’est demain et dimanche qu’a lieu la sixième édition des Rencontres Ornithologiques Bretonnes. Comme chaque année, les spécialistes et passionnés d’oiseaux venus de Bretagne et d’ailleurs se réunissent le premier week-end de décembre. Et pour cette édition 2017, c’est à Saint-Lunaire, non loin de Saint-Malo, que se déroule l’événement, organisé par le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologiques des Côtes d’Armor) et Bretagne Vivante, en partenariat avec la Région Bretagne, l’Observatoire Régional des Oiseaux Marins en Bretagne, la commune de Saint-Lunaire et Escale Bretagne.

Au programme : des conférences et des visites guidées et commentées. Le samedi, dès 13h, on pourra ainsi en apprendre plus sur le projet d’Observatoire Régional de l’Avifaune (Ora), avec Bretagne Vivante et le Geoca. Des temps d’échanges sont également consacrés ce même jour aux oiseaux bretons sur « liste rouge » (grand corbeau, courlis cendré nicheur…).

Le dimanche matin, deux balades ornithologiques sont proposées, sur les bords de Rance à Saint-Suliac, ou dans la baie de Lancieux. L’après-midi, suite des conférences avec des focus sur les suivis de site ou d’espèces à long terme, l’écologie des oiseaux en Bretagne…jusqu’à la conclusion de cette édition 2017 des rencontres qui aura lieu à 17h15.

L’événement est gratuit et ouvert à tous. Il est néanmoins conseillé pour des questions d’organisation de s’inscrire sur le site de l’association Bretagne vivante.

Plus d’infos

http://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Rencontres-d-Ornithologie-Bretonne-les-2-et-3-decembre-prochains-a-Saint-Lunaire-35




Une petite maison autonome « qui roule et qui flotte » en projet à Morlaix

Les morlaisiens Christiane Lellig et Charles Vergnolle veulent créer un « véhicule-maison autonome », qui soit habitable et transportable aussi bien sur l’eau que sur terre, à base de matériaux provenant du territoire, recyclés, issus du réemploi et/ou biosourcés. Afin de fédérer les habitants, particuliers et professionnels, autour de ce projet original, ils organisent un temps d’échange et de présentation ce samedi à la Virgule à Morlaix.

TI-MX, c’est le nom de code donné au projet original de deux morlaisiens, Charles Vergnolle et Christiane Lellig : une « petite maison qui roule et qui flotte en Pays de Morlaix ». L’artiste et la spécialiste de la filière bois sont tombés d’accord au cours d’une discussion pour essayer de travailler autour de la « rénovation régénératrice » et trouver une réponse à différentes enjeux, comme la préservation de l’environnement, le réchauffement climatique et la montée des eaux, l’autonomie énergétique, le réemploi, l’habitat…tout en « rassemblant les habitants du territoire, les savoir-faire locaux, les professionnels », détaille le duo. Ils souhaitent ainsi imaginer un « véhicule-maison autonome correspondant aux besoins de demain », qui soit « désignée et construite entièrement en matériaux de recyclage, réemploi, ou biosourcés du territoire ». « L’idée, c’est de partir de l’endroit où l’on vit, de se dire que c’est ça notre contrainte : voir ce qu’il y a, et ce qu’on peut faire », assure Charles. « On veut proposer aux habitants une expérience bas carbone, et voir comment arriver à fabriquer des objets du quotidien sans impact ». Avec Christiane, ils ont déjà quelques idées pour la construction : réutilisation de coques de bateaux, fabrication à base de carton, de lin…place aux innovations, et à l’imagination.

Charles et Christiane voient aussi dans ce projet l’occasion d’amorcer une grande démarche « d’intelligence collective ». « Quels sont les besoins ici ? Est ce qu’il y a d’autres idées ? Comment on fait ? Est ce qu’on peut rassembler des membres de la communauté, professionnels et particuliers pour en discuter ? » sont autant de questions qui seront abordées dans le processus de création du projet, qui sera présenté ce samedi à la Virgule, le tiers-lieu à vocation culturelle de la Rue de Paris à Morlaix, de 15h à 16h.

 

Pratique : rendez-vous à 15h, à la Virgule, rue de Paris à Morlaix.

Inscriptions : lavirgule@villedemorlaix.org

Tél. 02 98 19 19 09

 

Notre précédent article consacré à Charles Vergnolle : http://www.eco-bretons.info/jessaye-de-recycler-un-maximum-portrait-de-charles-vergnolle-un-artiste-morlaisien-dans-lair-du-temps/