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L’idée sortie. Les cultures alternatives en fête à Morlaix

Tout commence à 14h. Avec des thématiques aux noms fleuris : l’oignon fait la force, groove patate et mignoned an douar. Chaque thématique est portée par un groupe d’étudiants en BTS gestion et protection de la nature.

Commençons par le groove patate. À 14h donc, et jusqu’à 18h, animation musicale ! Avec accordéon, violon, flûte irlandaise… De 18h à 23h, place aux concerts avec 4 free 2 be et Kanaky Vibes. Ça va groover !

Passons aux amis de la terre (mignoned an douar) qui proposent, de 14h à 18h, des animations autour du potager, de l’artisanat et des ateliers créatifs divers (semis, land-art…).

Enfin, les étudiants de l’oignon fait la force organisent, de 14h à 18h00, des animations et des expos avec différents intervenants comme le Buzuk, EcoBretons… Et de 16h30 à 18h, vous pourrez assister à un ciné-débat.

 

Samedi 30 avril, journée autour des cultures alternatives, au lycée Suscinio de Morlaix. Prix libre, produits locaux, buvette, restauration, produits bio.




Notre-Dame-des-Landes, entre expulsions et droit de plantation

Cyril Bouligand, agriculteur sur la ZAD (Zone d’Aménagement Différée) et membre du collectif Copain 44, nous explique : « Thibault Férié, le réalisateur du film documentaire « Le tarmac est dans le pré » était présent sur la ZAD du mois de novembre 2012 au mois de mai 2013 lorsque s’est déroulée la chaîne humaine ».

Souvenez-vous, c’était le 11 mai dernier : entre 25 000 et 50 000 personnes selon les sources avaient formé une chaîne humaine autour de la ZAD. Cyril Bouligand ajoute : « le réalisateur a pris soin de prendre en considération les témoignages des militants opposés au projet, et de ceux qui le portent. Ce documentaire est très actuel, il reprend les enjeux du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes ».

ZAD : entre expulsions et cultures

A Notre-Dame des Landes, les militants jonglent entre bonnes et mauvaises nouvelles. Si l’expulsion des agriculteurs qui occupent la ferme de Bellevue depuis janvier 2013 est confirmée, et d’autres expulsions menacent toujours, la justice a annulé la requête de la société AGO (Aéroport du Grand Ouest) filiale de Vinci interdisant toute activité agricole sur les 1650 hectares de la ZAD: « le 5 octobre dernier, nous avons mené une opération de semis sur les 24 hectares de terres inoccupées de la zone. Ces terres appartenaient à des agriculteurs partis en retraite. La veille, la société AGO a fait une ordonnance sur requête interdisant toute plantation sur l’ensemble de la ZAD. Les associations de lutte contre le projet d’aéroport ainsi que des paysans qui ont fait valoir leurs droits ont protesté. Résultat : le tribunal a annulé la requête d’AGO et les activités agricoles peuvent reprendre sur la ZAD, y compris sur les 24 hectares de terres inoccupées » indique Cyril Bouligand.

Ce résultat reste néanmoins sous réserve : « les 24 hectares s’étendent sur Notre Dame des Landes et Vignieux de Bretagne. Cette décision de justice qui a donné tord à AGO concerne la culture des sols de Notre Dame des Landes. Quant à l’activité agricole à Vignieux, il faudra attendre le verdict du tribunal le 28 novembre » tempère Cyril Bouligand.

Zone à Défendre : le jeu de société coopératif

De la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes et né un projet de jeu de société créé par des bénévoles et baptisé… Zone à Défendre. Ce jeu de société coopératif et semi-coopératif se joue de 1 à 5 joueurs, à partir de 10 ans. Une partie dure entre 60 et 90 minutes.

Pour l’instant, 6475 euros de bénéfices ont été récoltés sur les 5000 euros nécessaires pour la mise en place de ce jeu. Une réussite qui devrait permettre de créer 2000 exemplaire du jeu qui sortira en principe, à la fin de l’année à en croire le site dédié. Quant aux bénéfices, « Ils seront intégralement reversés au ‘comité de soutien aux inculpés anti-aéroport’ ainsi que pour soutenir d’autres Zone à Défendre moins médiatisés » explique le site.
Plus d’infos:

http://fr.ulule.com/zadlejeu/

Plus d’infos:

http://pays-de-la-loire.france3.fr/2013/10/18/notre-dame-des-landes-vendredi-25-octobre-reagissez-en-direct-au-documentaire-exclusif-et-au-debat-sur-france-3-341347.html

http://acipa.free.fr

http://aeroportnddl.fr/

aeroport-grandouest.f

http://www.film-documentaire.fr/__Thibault_F%C3%A9ri%C3%A9.html,auteur,45877,0




Inondations : pourquoi a-t-on cessé de limiter les risques ?

A Morlaix deux phénomènes distincts sont à traiter :

  • l’accroissement continu des débits dus à l’augmentation de surfaces de ruissellement en amont

  • le phénomène climatique se superposant aux grandes marées. En aval

Dès 1974, on savait que le passage sous la ville se faisait mal à cause de travaux ayant encombrés les rivières mais aussi à cause du « trop plein du port » qui freinait l’accès vers la mer.

Depuis 2000 on est sûr, qu’en dehors des grandes marées, le débit des écluses et des vannes associées est insuffisant, parce que inférieur au débit de crues « décennales» des rivières. La dernière crue de Noël 2013, du même type, l’a confirmé.

Et pourtant, l’année dernière les 5 vannes de « réglage du niveau du bassin » ont été changées sans que leur débit soit modifié, ou qu’une vanne ne soit ajoutée. « Pas dans le cahier des charges » m’a-t-on répondu quand j’ai consulté le dossier. Dommage non ?

De même l’assemblée plénière de Morlaix communauté a voté la réparation des écluses « à l’identique », à une écrasante majorité, malgré la protestation de quelques conseillers. L’appel d’offre est en cours sans que le débit des rivières et l’augmentation du niveau des marées ne soient pris en compte. Re-dommage !

D’autant plus que le parlement Européen a voté des sommes colossales pour faire face au phénomène (sauvetage de Venise et des Pays Bas, entre autres).

Le dossier de Morlaix est relativement simple, comparé à ces travaux pharaoniques.

Au moins pour les premières mesures, permettant d’éliminer des inondations comme celles de 2000 et de 2013.

 

Par exemple :

  • augmentation du débit des vannes et ventaux d’écluse

  • augmentation du volume du port par désenvasement maximum (au lieu du « coup de balais de piscine actuel, inopérant et coûteux) pour créer un « tampon de surcote »maximum.

  • Rehaussement du mur aval et, probablement, changement du système de porte (axes horizontaux dans la plupart des nouvelles écluses).

Viendront peut-être ensuite les barrages écrêteurs et décanteurs de vase, en amont…

Encore faut-il présenter un dossier de candidature !

 

NDLR : Michel Marzin propose à toutes les personnes et associations intéressées de participer à la création d’une association de « défense contre les inondations dans le Pays de Morlaix ».  L’association « Morlaix écologie » accepte de servir de support dans l’intervalle pour proposer une première date de réunion. (Adresse mail : « morlaix.écologie@free.fr ».)




2ème plan climat-énergie territorial 2014-18 du Conseil général du Finistère. Beaucoup de bruit pour rien !


Le bilan de la « consultation »rend compte de nombreuses remarques d’associations et de personnes individuelles concernant la centrale de Landivisiau (pages 16,17,18). Nous donnons ci-dessous les réponses du Conseil Général (page 24 du rapport).


III.1.3.2. Les observations relatives au projet de centrale à cycle combiné gaz de
Landivisiau :

De nombreuses contributions ont porté sur le projet de centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau. Huit des vingt contributions reçues portaient sur ce sujet. Ces différentes observations peuvent être regroupées sous les thématiques suivantes :

a) Les contributions :

- L’absence de transparence : la position des collectivités locales est perçue comme peu claire et comme favorable au projet. Certains contributeurs manifestent également des inquiétudes sur d’éventuelles indemnités promises à l’opérateur en cas d’abandon du projet.

- L’annonce de la réalisation de la centrale en 2016  : plusieurs contributions signalent une incohérence à annoncer la mise en service de cette centrale pour l’automne 2016 alors même que l’enquête publique n’a pas encore eu lieu et que les étapes de consultations et d’enquête publique sont des étapes majeures qui peuvent remettre en cause le projet.

- Les rejets de fumée de la centrale : certains contributeurs dont le groupement des agriculteurs biologiques s’inquiètent de l’impact qu’aura le panache de fumée. La durée de fonctionnement évaluée entre 2000 et 6000 heures par an est rappelée et interroge directement la question de l’effet sur les cultures. Le type même d’équipement est contesté car consommateur d’énergie fossile, générateur de gaz à effet de serre et d’un rendement énergétique jugé contestable.

- Le choix technologique : certains contributeurs contestent le fait que la centrale soit moins polluante que les turbines à combustion (Tac) utilisées actuellement. Ils indiquent que la centrale dégagerait entre 3,2 à 56,7 fois plus que les turbines au fioul de Brennilis et de Dirinon réunies. Ils concluent donc que le Finistère augmenterait ainsi ses émissions entre 208 500 tonnes et 895 900 tonnes de CO2/an, soit entre 3 et 13,8 % de CO2 en plus et non en moins.

Sur les questions techniques toujours, le collectif Gaspare est en désaccord avec le fait que les turbines à combustion soient appelées à être arrêtées à l’horizon 2015.

La durée de fonctionnement de la centrale compte-tenu des pics de froid est également contestée. L’utilisation prévue de la centrale est comprise entre 2000 et 6000 heures par an ce qui représente entre 83 et 250 jours par an : ce n’est pas conforme aux pics de froid en Bretagne.

- Le financement du projet : Les contributions sur le sujet portent, d’une part, sur la question de l’affection d’une partie de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) pour le projet et sur le positionnement de ces financements sur de la production et non sur des actions de réduction de la consommation. Ainsi, certains contributeurs contestent le financement public du projet centrale via la CSPE en indiquant que l’opérateur retenu pourrait toucher jusqu’à 40 M€ par an pendant 20 ans. Ils demandent à ce que les conditions d’utilisation de la CSPE soient rappelées dans le texte final du PCET

D’autre part, ces contributions sollicitent l’utilisation des financements publics pour développer des actions de réduction de la consommation et de production d’énergie renouvelable. Ils proposent de redéployer les financements prévus pour ce projet au profit d’investissements dans des politiques volontaristes de réduction des consommations.

Enfin, certaines contributions proposent des nouveaux mécanismes de taxation et de financements (taxation progressive des comportements générateurs de gaz à effet de serre, aide à l’isolation des bâtiments, aide à la production locale et à la recherche d’autonomie d’énergie).

Des contributeurs signalent que des centrales à gaz sont à l’arrêt : la centrale de Montoir de Bretagne est mise sous cocon, la centrale de Toul est à vendre alors qu’elle a été inaugurée en juin 2013. Selon ces contributeurs, ces centrales au gaz ne sont plus rentables.

Les conditions de concertation et le recours à la commission nationale du débat public (CNDP) : des contributeurs sollicitent du conseil général du Finistère une saisine de la commission nationale de débat public (CNDP).

b) Les réponses :

Sans préjuger de l’intérêt de ces contributions, il est nécessaire de rappeler que le Conseil général n’a pas compétence en matière de politique énergétique : l’appel d’offres qui a abouti à retenir le projet de centrale à cycle combiné gaz a été rédigé et piloté par les services de l’Etat.

Le Conseil général n’a pas été consulté dans ce cadre.

Le Conseil général n’a adopté aucun avis sur le projet.

S’agissant de la formulation utilisée dans le 1er document du PCET, le Conseil général prend acte des observations émises quant à l’absence de certitude, à ce stade de la procédure, sur la réalisation effective de la centrale. Les corrections nécessaires seront donc dans les documents définitifs. Dans les phrases concernées, les verbes exprimés au futur seront donc remplacés par les mêmes verbes au conditionnel.

S’agissant des éléments techniques, le Conseil général renvoie les contributeurs vers les documents publiés par l’Etat et la Région dans le cadre du pacte électrique breton.

L’ensemble des données relatives à l’état des lieux y sont présentées.

Enfin, concernant les aspects financiers, le Conseil général rappelle qu’il n’est pas compétent pour agir, tant sur les choix d’affectation de la CSPE que sur les autres financements associés au projet de centrale à Landivisiau.

Sur les modalités de concertation, le Conseil général est intervenu auprès des services de l’Etat pour que la population locale et finistérienne soit le plus largement possible associée aux étapes du projet. Il a notamment demandé au Préfet la création d’une Commission Locale de d’Information et de Suivi. En revanche, le Conseil général ne peut influer sur la décision de la Commission Nationale du Débat Public.


Notre commentaire :

Le Conseil général n’a adopté aucun avis sur le projet ?

N’est-ce pas son président qui déclarait en avril 2011 au sujet d’une centrale électrique à gaz dans le Finistère : « Cette centrale d’appoint se justifie, parce que les deux autres options n
e seront pas opérationnelles immédiatement. Et parce que les énergies renouvelables sont intermittentes. Elles ne vont pas produire au moment où nous en aurons besoin. Et nous ne sommes pas encore très équipés pour stocker l’énergie. C’est un tout cohérent »
.

N’est-ce pas lui qui confirmait, en février 2012, qu’il était favorable à une centrale électrique à gaz dans le Finistère mais « Qu’il aurait préféré Brennilis »  ?

Si, donc, le Conseil Général du Finistère et son Président n’ont rien à dire au sujet de la Centrale à Gaz de Landivisiau, qu’il se taisent vraiment et surtout qu’ils ne prétendent pas avoir élaboré un véritable « plan climat-énergie » pour le Finistère.

http://seaus.free.fr/




Vieilles Charrues : le paiement dématérialisé fait polémique

Pas content, le collectif « Faut pas pousser, Monts d’Arrée ». La raison ? Le nouveau système de paiement dématérialisé mis en place au festival des Vieilles Charrues. Baptisé « Moneiz », il consiste en une puce NFC (procédé qui permet la transmission de données chiffrées et sécurisées sans contact entre deux terminaux mobiles, ndlr) intégrée à un bracelet et porté par le festivalier, qu’il aura crédité en argent afin de pouvoir l’utiliser pour consommer sur le site. Le collectif, constitué entre autre d’éleveurs, s’élève contre le puçage des animaux (brebis et moutons) qui leur est imposé « Nous refusons dans cette obligation, un modèle de gestion industriel de nos troupeaux, qui nous définit, non plus comme des éleveurs et éleveuses, mais comme des gestionnaires de minerai viande. La puce électronique deviendrait pour les bureaucrates de la traçabilité, la seule garante de la sécurité alimentaire. Nous défendons à l’inverse un attachement à nos fermes, à notre manière d’être au quotidien avec nos animaux, à ce que nous produisons, et au lien que nous entretenons avec les personnes qui achètent ces produits », expliquent-ils dans la lettre. Et font un parallèle entre cette situation, et le système Moneiz. « Nous refusons tout simplement d’être encore une fois considérés comme de vulgaires cobayes lors de ce festival, qui représente un enjeu majeur pour les fabricants de puces qui espérent voir l’usage du bracelet avec puce RFID se généraliser à l’ensemble de ce genre d’évènements », affirment-ils.

Embarquer les festivaliers dans lère du « web 2.0 »

Du côté des Vieilles Charrues, on explique le passage au paiement dématérialisé par plusieurs raisons : « Nous voulions proposer une nouvelle expérience aux festivaliers, plus ludique, les embarquer avec nous dans l’ère du web 2.0 et faire en sorte qu’ils passent moins de temps dans les files d’attente et profite davantage des concerts », explique Jérôme Tréhorel, directeur du festival. Autre argument : la sécurité. « Moneiz permet au festivalier de sécuriser son séjour sur l’événement : plus d’argent liquide en circulation, plus de perte de billets ou de cartes bancaires », poursuit le directeur. Et enfin, « moins de stress et de pénibilité pour les bénévoles qui servent au bar ou à la restauration, plus besoin de compter la monnaie de par et d’autres ». Mais pourquoi avoir choisi de rendre le système « obligatoire » pour tous, pour une première année, et ne pas l’avoir limité à une expérimentation ? « On a déjà lancé il y a quelques années les cartes prépayées en « zone backstage ». Mais on s’est rendu compte que lorsque les deux systèmes (monnaie et paiement électronique) coexistent, cela ne marche pas, le changement de pratique ne se faisant pas », argumente Jérôme Tréhorel.

« Notre public n’est pas du bétail! »

Il existe aussi un autre avantage à l’instauration d’un tel système de paiement électronique : la possibilité de bénéficier d’informations sur la consommation des festivaliers. « Moneiz va nous permettre d’identifier la présence de pics de festivaliers sur les stands, et donc d’être mieux organisés, notamment en terme de gestion des stocks », commente le directeur du festival. « On aura des données globales par points de vente, qui nous permettront par exemple de déterminer quel produit en restauration est plus vendu qu’un autre. Cela nous donnera la possibilité de nous adapter encore plus à notre public », développe Jérôme Tréhorel. Quid alors des données personnelles ? C’est l’une des questions du collectif « Faut pas pousser, Monts d’Arrée » qui s’interroge dans sa lettre : « Reste encore la situation de la surveillance, chaque festivalier sera donc potentiellement étudié par le prisme de sa consommation sur le site. On ne peut pas dire si ces données serviront à détecter le potentiel conducteur en état d’ivresse, ou la personne ayant un compte trop bien crédité pour ses revenus. Mais le fonctionnement d’une puce repose sur l’émission d’informations qui pourront être lues par les détenteurs de terminaux adéquats (comme en seront équipés les bars et autres boutiques du festival), comment peut-on être certain que cela servira juste de moyen de paiement ? ». «  Le système a été validé par la Cnil. Et il n’y aura aucun traitement, aucune analyse, aucune ventes de données personnelles », affirme de son côté le directeur qui estime par ailleurs la lettre du collectif des Monts d’Arrées « un peu caricaturale. Qu’on n’adhère pas, je peux comprendre. Mais il ne faut pas mettre sur le même plan agriculture et culture. Notre public n’est pas du bétail ! ».Quand à la question du « piratage » des données, la société qui a développé le système, Weezevent, se veut rassurante à ce sujet : « Il n’y a aucun risque », affirme ainsi Edouard Depeyre, responsable marketing de la firme.

Sécurité, praticité, simplicité…des arguments qui font que le système devrait encore perdurer dans les prochaines années. « On peut imaginer que le bracelet sera « connecté » et pourra servir de billets d’accès au festival, et permettra de vivre de nouvelles expériences, en se connectant à des bornes par exemple », prédit Jérôme Tréhorel. Surement pas de quoi rassurer le Collectif des Monts d’Arrées qui en appelle aux festivaliers en conclusion de sa missive : « il reste toujours la possibilité de vendre son billet, ou si vous tenez vraiment à voir un concert, il existe bien des moyens de ne pas avoir à consommer sur le site »

 

 

Pour en savoir plus sur le puçage des troupeaux :

http://contrelepucage.free.fr/

le film « Mouton 2.0 » : http://www.mouton-lefilm.fr/

 

Pour en savoir plus sur le système Moneiz :

https://www.vieillescharrues.asso.fr/2015/moneiz

 

 

 

 

 




La recette. Pesto d’ortie aux graines de tournesol

Prix de la recette: 2, 50 euros

 

Ingrédients – pour 1 pot de confiture :

 

  • 20 cL d’huile d’olive ou de tournesol bio 1ère pression a froid

  • Une dizaine de têtes d’ortie fraîchement cueillies

  • 3 c. à c. de graines de tournesol

  • 1,5 c. à c. de parmesan râpé

  • Une pincé de sel et poivre

 

Préparation :

 

Cueillir des têtes d’orties dans un lieu éloigné des routes et des zones de traitements.

Blanchir les feuilles 5 secondes dans de l’eau bouillante puis les refroidir rapidement dans l’eau très froide. Bien les presser pour les égoutter.

Mettre les feuilles dans un mixer avec l’huile, les graines de tournesol grillées, le parmesan et le sel. Mixer et ajouter un peu d’huile si besoin.

 

Le truc du chef : Les graines de tournesol grillées remplacent les pignons de pin qui sont beaucoup plus chers. Vous pouvez également mettre des amandes ou des noisettes. L’ortie peut quant à elle être remplacée par de la roquette, du basilic, de la coriandre…

 

A boire avec :

Une limonade aux fleurs de sureau

 

 

Plus d’infos

Restaurant Too Ti Bon

Au 10, rue de keriavily

22300 Lannion

02 96 14 65 72

http://tootibon.blog.free.fr