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Un livre qui va vous donner envie de manger des légumes !

« Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ! », c’est le titre d’un nouveau guide paru aux Editions Terre Vivante. Il propose pas moins de 500 recettes, pour se réconcilier avec des légumes parfois oubliés ou mal aimés !

« La variété des légumes que l’on trouve sur les étals des marchés ou dans les jardins mérite que l’on explore la multitude préparations et d’associations culinaires possibles pour les mettre au menu tous les jours ! ». Voilà le mot d’ordre de l’ouvrage « Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ». Ecrit par un groupe d’auteurs (Claude Aubert, pionnier du bio et auteur de nombreux ouvrages sur l’alimentation, Anahid Bacher, maraîchère bio, Marie Chioca, auteur de « je cuisine bio avec les enfants », Côté Jardins, jardin collectif bio lyonnais, Amandine Geers et Olivier Degorce, de l’association What’s For Dinner), il est illustré par Claire Dubois-Montreynaud. Tous proposent ainsi de partir à la découverte de 60 légumes, des plus classiques (tomates, pommes de terre, petits pois) au plus méconnus (radis-rave, scorsonère, pourpier..). Le tout grâce à 500 recettes, dont un bon nombre dédiées aux vegans, et sous formes variées : soupes, tartes, pizza, gratins, purées, poêlées, légumes farcis, salades…Sans oublier les sauces, les condiments, ainsi qu’une rubrique

A noter également, le classement par saison, et les focus sur plusieurs légumes (fève, artichaut, blette, courge…), qui précisent à chaque fois comment choisir, conserver, préparer et cuire le légume.

De quoi préparer au mieux des petits plats originaux à base de légumes, tels que la pizza aux endives, roquefort et noix, la salade d’automne au potimarron cru, le hachis aux panais ou encore les petits chaussons à l’échalote, ortie et chèvre frais, dont les recettes sont expliquées pas à pas !

« Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ! », 349 pages, éditions Terre vivante, 29,99 euros

Pour aller plus loin

http://www.terrevivante.org/

 




L’idée sortie. La Fête des Possibles à Arradon (56)

Anciennement « Fête des Transitions Citoyennes », la Fête des Possibles se déroule du 10 au 26 septembre dans toute la France. En Bretagne aussi, des événements sont organisés. Focus sur celui d’Arradon dans le Morbihan, à côté de Vannes.

Demain samedi, un collectif d’associations organise l’édition 2021 de la Fête des Possible à Arradon. De nombreuses animations sont proposées toute la journée dans le bourg.

On pourra ainsi retrouver à la Salle Saint-Pierre la projection du film « La part des autres », suivi d’un débat, avec l’association Attac. L’après-midi, une conférence « énergie et climat » et une conférence-gesticulée « L’éthique en Toc des T.I.C ou l’absence de moralité de nos sociétés technophiles » seront proposées, toujours dans la même salle.

A l’Agora, on pourra assister à un temps d’échange sur « Territoires zéro chômeurs », suivi d’une démonstration de recyclage de masques chirurgicaux. L’après-midi, place à des discussions sur l’engagement des jeunes dans la lutte contre le dérèglement climatique, sur la réduction des déchets, ou sur la façon dont les citoyens peuvent agir pour préserver la biodiversité. Des ateliers sont également au menu, pour fabriquer du dentifrice, de la lessive ou des bee-wraps.

Sur la place du bourg, on pourra assister le matin à une visite guidée de l’exposition « Eaux côtières : regards à terre », participer à un moment musical avec le lycée Charles-de-Gaule, à un Flashmob avec l’association La Renverse, à un débat mouvant sur le sexisme.

A 18h, rendez-vous pour un apéro partagé en musique, suivi d’un repas avec les Cuisiniers Solidaires.

En parallèle, de nombreuses associations seront présentes avec un stand. On peut citer Youth For Climate, Zero Waste Pays de Vannes, la Fresque du Climat, Bretagne Vivante, la monnaie locale du Pays de Vannes, les Incroyables Comestibles….

Pratique : Entrée libre, buvette, food-truck, paiement en Bizh, la monnaie locale du Pays de Vannes possible.

Plus d’infos sur la page Facebook de l’événement




Transition énergétique : les îles bretonnes toujours en action

Le 8 septembre, l’association des Iles du Ponant et ses partenaires se sont retrouvés sur l’île de Ouessant pour faire un bilan de leurs avancées en matière de transition énergétique. Un projet de grande ampleur, qui porte à la fois sur les réductions d’émissions de Co2, les économies d’énergies, mais aussi la production d’énergies renouvelables à base de ressources locales (mer, vent, soleil).

« Accélérer la transition énergétique pour tendre vers l’autonomie ». Voilà l’objectif affiché des îles bretonnes, regroupées au sein de l’association des Iles du Ponant (AIP). En compagnie de leurs partenaires institutionnels (Etat, Ademe, Région Bretagne, Département du Finistère, Syndicat Départemental d’Energie et d’Equipement du Finistère, Syndicat Départemental d’Energie des Côtes-d’Armor) et techniques (EDF, Sabella, Enedis), elles ont présenté vendredi 8 septembre un bilan de leurs actions et les perspectives pour les années à venir. En effet, l’AIP a été lauréate en 2015 de l’appel à projet « Boucle Énergétique Locale » lancé par la Région Bretagne pour les îles de Sein, Molène et Ouessant. Et en 2016, lauréate de l’appel à projet national « Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte » (TEPCV), pour ces mêmes îles, ainsi que celles du Morbihan et Bréhat. Certaines îles sont interconnectées au réseau continental. D’autres ne le sont pas (Ouessant, Molène, Sein et les Glénans), et doivent donc produire leur électricité seule. A Ouessant par exemple, celle ci est produite avec une centrale au fioul. Ce qui engendre fatalement des émissions de CO2, qui sont 9 à 10 fois plus élevées que sur le continent !

Ces îles non-interconnectées veulent justement aboutir à l’horizon 2030 à une décarbonisation, et une consommation d’énergies renouvelables proche des 100%. Cela passe notamment (comme pour les îles interconnectées d’ailleurs) par différentes actions, telles que la réduction des consommations énergétiques, la production d’énergie via des ressources locales « propres » (mer, vent, soleil…), la mise en place de système de stockage et de pilotage pour mieux gérer la production et la consommation, et la sensibilisation des habitants. C’est ainsi que sur la période 2017-2018, 13418 ampoules ont été distribuées aux usagers de toutes les îles de Bretagne, pour remplacer les ampoules traditionnelles. L’éclairage public a été renouvelé (installation de Led) sur Ouessant, Groix, Belle-Ile, l’ile d’Arz, l’île aux Moines, Bréhat et Molène. Des installations photovoltaïques ont été placées aussi sur la gare maritime et la caserne des pompiers à Sein, et à Belle-Ile (bâtiments communaux et abattoir).

Et des résultats sont déjà là. Ainsi, les 5 îles du Finistère ont dépassé les objectifs fixés par la convention TEPCV : sur Sein, Molène, Ouessant, les Glénans et Batz, le programme a déjà permis une économie potentielle de 2100 MW/h par an, pour un objectif de 429 MW/H. La réduction d’émission de Co2 est estimée à 1690 tonnes par an, pour un objectif de 285 tonnes. Et la production d’énergie à partir de ressources locales renouvelables n’est pas en reste : 230 MW/h, pour un objectif de 12MW/H sur un an. Sur les trois îles du Finistère non-interconnectées (Sein, Ouessant, Molène), on a même multiplié par deux les résultats en terme d’économie d’énergie par rapports aux objectifs fixés dans la convention Boucle Locale Energétique. A noter aussi, une économie de consommation de fioul : 637 m3, ainsi qu’une réduction de 25% des émissions de Co2 par rapport à 2014.

Du côté du Morbihan et de l’île de Bréhat, les résultats sont moins probants. Concernant les économies d’énergie, l’objectif TEPCV est encore loin d’être atteint, avec seulement 250 MW/H (pour un objectif de 562). Les émissions de Co2 pour ces îles sont encore importantes, avec une économie réalisée de 26 tonnes, alors que l’objectif est de 61 tonnes. Par contre, les objectifs ont été atteints et même largement dépassés en terme de production d’énergie renouvelable locale, avec 108 Mw/h par an (alors que l’objectif était de 60). Des opérations de rénovation de bâtiments communaux vont intervenir prochainement sur ces îles, ce qui devrait permettre de respecter les engagements concernant les économies d’énergie et les émissions de Co2.

Hormis le bilan, les perspectives pour les mois et années à venir ont été également évoquée. L’un des gros projet est le projet « Phares » sur Ouessant (Progressive Hybrid Architecture for Renewable Energy Solutions in islands). Ce « modèle énergétique hybride » est actuellement en développement sur l’île, et comprend des volets hydrolien, éolien, photovoltaïque et de capacité de stockage. Ce projet prévoit notamment la construction et le raccordement au réseau électrique de l’île de deux hydroliennes Sabella D12 de 1000 Kw chacune. Début octobre, une première hydrolienne D10, de plus faible puissance doit être immergée et raccordée au réseau, et ce durant 3 ans. Rendez-vous en 2021 pour le bilan de cette opération, et l’installation des deux hydroliennes D12 pour cette fois une durée de 20 ans.




Les jeunes Bretons se mobilisent pour le climat

Ce vendredi, lycéens et étudiants sont invités à faire grève et à se rassembler pour le climat. De nombreuses mobilisations sont prévues en Bretagne.

Ce vendredi15 mars, les jeunes se mobilisent pour le climat dans le monde entier. Inspirés par Greta Thunberg, lycéenne suédoise qui fait grève tous les vendredis devant le parlement de son pays pour réclamer une action concrète pour le climat venant des pouvoirs publics, ils organisent de nombreux rassemblements dans une centaine de pays (Belgique, Canada, Australie, Italie…) et en France. Petit à petit, la mobilisation prend de l’ampleur. C’est ainsi que plus de 200 manifestations sont d’ores et déjà programmées dans l’hexagone pour ce vendredi, dont beaucoup sont initiés par les antennes locales du mouvement #youthforclimate.

En Bretagne, les jeunes se mobilisent dans plusieurs villes. A Brest, les collectif « Youth for Climate » et « Les citoyens du climat » invitent à se rassembler à partir de 13h30 Place de Strasbourg. A Morlaix, les étudiants de BTS Gestion et Protection de la Nature de Suscinio invitent à se rassembler devant la mairie de Morlaix à 14h. Dans un communiqué, ils expliquent leurs motivations « En France, loin d’agir à la hauteur des promesses émises pour contrer le changement climatique, nos émissions de CO2 ne cessent d’augmenter : L’accord de Paris, qui prône une diminution de 27 % des émissions pour 2028, est loin d’être respecté. Cela ne semble pas inquiéter notre gouvernement, malgré les marches pour le climat qui ont lieu depuis l’automne dernier ou encore « l’affaire du siècle ». La jeunesse française commence donc, elle aussi, à se mobiliser ; de nombreux étudiants et lycéens ont déjà prévu de se rassembler partout en France. Ce type d’événement sera renouvelé tant que les politiques ne mettront pas en place de véritables actions. »

A Rennes, rassemblement aussi, ainsi qu’à Lannion, Vannes, Pont-Labbé, Saint-Nazaire, Nantes, Redon, Pontivy, Saint-Brieuc…

Les jeunes sont invités à poursuivre leur mouvement samedi, jour où des « marches pour le climat » sont également prévues, comme par exemple à Landivisiau (29), lieu où doit s’ériger la fameuse Centrale à Gaz.

La carte des rassemblements est disponible ici : https://ilestencoretemps.fr/youthforclimate/




World Clean Up Day : samedi, on fait la chasse aux déchets !

Ce samedi, on fait la chasse aux déchets sauvages ! A l’occasion du World Clean Up Day, des millions de citoyens se mobilisent dans 150 pays pour nettoyer la nature. En Bretagne, de nombreuses opérations de ramassages sont organisées.

Né en 2008 en Estonie grâce au mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up Day » se répand peu à peu dans le monde entier. Cette année, ce sont 150 pays qui participe à l’évènement, qui se veut être la plus grande opération citoyenne environnementale jamais réalisée dans le monde. En France, c’est l’association World Clean Up Day, basée à Lille, qui porte l’organisation de l’opération au niveau national. Son objectif : rassembler ce week-end un minimum de 3,5 millions de citoyens pour nettoyer et collecter les déchets encore trop présents dans la nature ! Citoyens, associations, entreprises, collectivités, écoles…Tout le monde est invité à participer à l’un des 1120 événements locaux recensés.

La Bretagne est également mobilisée sur le sujet. Des associations locales et des participants organisent des opérations, notamment sur le littoral. Des ramassages sont ainsi organisés au Conquet (29), à Kerlouan (29), à Pléneuf-Val-André (22), Plévenon (22), Cherrueix (35), Saint-Malo (35), Larmor-Plage (56), sur l’Ile-Aux-Moines (56), Batz-Sur-Mer (44). L’intérieur des terres n’est pas pour autant oublié : plusieurs rassemblement pour ramasser les déchets sont ainsi mis en place sur Rennes.

A Sarzeau, sur la presqu’ile de Rhuys, le World Clean Up Day donne lieu à une après-midi spéciale avec l’association La Pepiterre. Ainsi, plusieurs ramassages auront lieu sur la commune à partir de 13h30, notamment une collecte de mégots dans le bourg. A 15h, les participants sont invités à se rassembler dans les locaux de l’association, afin de procéder au tri des déchets, d’échanger sur l’opération, de participer à un « troc de fringues », à des activités artistiques autour de la récupération…Et à 17h, une rencontre aura lieu avec l’équipage de Sailing For Change, qui revient tout juste d’un tour du monde Zéro Déchets !

Pour en savoir plus et consulter le programme des ramassages près de chez vous, rendez-vous sur le site https://worldcleanupday.fr/




L’idée sortie. Le festival Zic, art et botanique à l’arboretum de Huelgoat

Le vendredi 9 et samedi 10 août, l’arboretum des Arbres du Monde de Huelgoat propose un événement festif et familial, autour des arts, de la musique et de la découverte de la botanique. Au programme : concerts, expo, spectacles et visites guidées pour découvrir ce site de 22 hectares dédié à la biodiversité végétale mondiale.

L’arboretum
des Arbres du Monde à Huelgoat s’étend sur 22 hectares, et est
entièrement dédié à la biodiversité végétale mondiale. On peut
y voir pas moins de 3600 espèces d’arbres et arbustes originaires
des quatre continents, dont des collections d’érables, chênes,
saules, rosiers botaniques…et un verger de pommiers de variétés
anciennes.

Le
9 et 10 août,
pour sa
quatrième
édition,
le parc accueille l’événement « Zic, Arts et Botanique ».
Au programme vendredi 9
et samedi 10
août: expositions, visites, animations, concerts…Les festivités
démarreront dès vendredi à 20h
avec le concert de Yildiz (Musique turque),
suivi de MAZ
(trad/jazz/électro
québécois ), La
petite Gaëlle (chansons/rock’n’roll) et
Pavan
Takin (Musique
des Balkans)
qui
viendra clôturer la soirée.

Le samedi rendez-vous dès 14h. Un jeu de piste musical spécialement créé pour l’événement est proposé pour les enfants de 6 à 11 ans à 15h, ainsi qu’une visite guidée de l’arboretum, ouvert à tous. A 16h30, place au Bric & Brac de la compagnie l’Hémisphère de l’Ouest avec leur spectacle mêlant humour et art du cirque. Puis, place aux concerts avec Nüdak (pop noise du monde), ODEIA (musique du monde), Gosseyn (jazz/rock/balkan/psyché), Delgado Jones and the brotherhood (folk-rock) et Caretta pipoca (musique du Brésil et d’Amérique latine).

A noter : Le site reste en visite libre tout le week-end avec 2 itinéraires fléchés. L’entrée, qui est à prix libre, donne accès au parc, aux expositions, aux animations et concerts. Sur place, des produits locaux et de préférence bio à la buvette et la restauration (crêpes) seront proposés.

Plus d’infos sur la page Facebook de l’événement