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Se rassembler pour la protection du vivant, qui dit oui?

La Bretagne ouvre la version écolo des journées Européennes de Patrimoine, et pour cause ! Toutes les associations bretonnes de défense de l’environnement seront présentes sur la plage de Grandville dans la baie de Saint-Brieuc, ce dimanche 15 septembre pour la journée du patrimoine naturel et du vivant. Alimentation et santé humaine passent-elles par la protection du patrimoine naturel et de la vie animale ? Quelle économie, quelle agriculture sont-elles possibles sans dégrader le patrimoine naturel ? La destruction du patrimoine naturel est-elle fondée sur l’atteinte aux droits des citoyens ? Voici trois axes sur laquelle la journée se déroulera.

Notre alimentation en question…

Les citoyens seront amenés élaborer une charte contre l’élevage intensif qui sera officialisée le dimanche soir. "Tables rondes, débats, spectacles seront là pour susciter la prise de conscience sur notre mode de consommation d’aujourd’hui" précise André Ollivro, président de l’association Sauvegarde du Penthièvre. A l’heure où la crise porcine plane au dessus de la Bretagne, notamment avec le redressement judiciaire de l’abattoir de porcs GAD, André Ollivro estime que la copie de notre alimentation est justement à revoir car nous mangeons trop de viance et cela entraîne des désagréments pour la santé. A l’époque, nous mangions de la viande qu’une seule fois par semaine. Aujourd’hui nous consommons trop de protéines animales alors que les protéines végétales peuvent aussi bien satisfaire les besoins humains.

Consommer responsable

Durant cette journée, les associations présentes postuleront pour l’hypothèse suivante: la conquête de l’activité humaine passe par la maîtrise de notre consommation, notamment tournée vers des produits locaux issus des circuits courts "et non en mangeant des tomates toutes l’année" estime André Ollivro pour qui "le rôle des associations et des citoyens est de prendre conscience qu’il existe d’autres rapports à la consommation".

Rendez-vous le 15 septembre prochain devant la plage de Granville à Hillion dans la baie de Saint Brieuc pour débattre de ces questions.

Plus d’infos:

http://hillion2013.blogspot.fr/

 

Les algues vertes en question…

La journée du patrimoine naturel et du vivant est aussi l’occasion d’évoquer un sujet qui fâche : les algues vertes. Cette année, elles-auraient diminué sur les côtes bretonnes. Une donnée évidente, pour André Ollivro qui estime qu’on opère de plus en plus tôt dans la saison, à un ramassage des algues. Du coup, les véritables indicateurs ne sont pas sur les plages mais dans le taux de nitrates des rivières et des stocks d’eau de moyenne profondeur.

Autre chose: les algues vertes témoignent d’une pollution évolutive au regard des conditions météorologiques et climatologiques. Les paramètres influents pour expliquer leur présence seraient immensurables.




Notre sélection de livres et de films pour cet été !

Les livres

 

Paru depuis mai aux éditions du Moment, le livre de Sophie Caillat, journaliste à Rue 89, intitulé Comment j’ai sauvé la planète », se lit agréablement. Drôle et bien écrit, il raconte les diverses expériences de Sophie, qui a testé toute une série d’ « écogestes » du quotidien, comme le lombricompost en appartement, faire du vélo en ville, créer ses cosmétiques maison…Un ouvrage qui regorge d’idées à essayer cet été !

Comment j’ai sauvé la planète, de Sophie Caillat, éditions du Moment, 17 euros.

 

Autre livre, qui présente cette fois-ci des initiatives dans le domaine de la consommation collaborative, La vie Share, d’Anne-Sophie Novel. Un ouvrage intéressant, sous forme de « guide » ou de « mode d’emploi » clair et bien écrit. Cependant, il est avant tout destiné aux néophytes, les habitués du covoiturage, du crowfunding ou du troc n’y apprendront en effet pas grand chose de nouveau. Les adresses de site internet mentionnées dans le livre sont cependant intéressantes et certaines méritent vraiment un détour.

La vie Share, mode d’emploi, de Anne-Sophie Novel, éditions Alternatives, 12 euros.

 

Revolution Village, un manifeste est quant à lui un ouvrage disponible en version numérique sur internet. Un essai qui entreprend de faire retrouver à chacun « son village ». « Regardez autour de vous. Écoutez. Partout, des hommes et des femmes refusent cette fatalité. Et ce ne sont ni des héros, ni des saints, ni des célébrités. On ne les voit jamais à la télévision, ni dans les journaux. Ils ne sont pas non plus spécialement brillants, intelligents ou courageux. Ils sont comme vous et moi. Vous en connaissez certainement. Ces hommes et ces femmes, ce sont des villageois. Laissez-moi vous en présenter quelques-uns… Parce qu’ils refusent d’être les spectateurs d’un monde qui ne leur appartiendrait plus. Ils veulent en redevenir les acteurs. Alors ils agissent », explique l’auteur. Tout un programme…

Revolution Village à télécharger ici

 

Deux autres essais ont également retenu notre attention. Tout d’abord, Vers une civilisation de convivialité, de Marc Humbert. D’après l’auteur, une civilisation de la convivialité est un art de vivre ensemble, une interaction générale entre les forces multiples, et non une volonté de maîtriser les autres. Exit donc, la course à l’excellence technique et au profit économique.

Vers une civilisation de convivialité, de Marc Humbert, éditions Goater, 10 euros.

 

 

Dans un autre style, à ne pas manquer également, « Hold-up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe ». C’est le dernier ouvrage de José Bové, député européen, rédigé depuis les coulisses du Parlement. Conflits d’intérêts, puissance des lobbies, stratégie politique opaque…un témoignage saisissant.

Hold up à Bruxelles, de José Bové, éditions la Découverte, 17 euros.

 

Et pourquoi ne pas profiter des congés d’été pour initier à la langue gallèse ? Le tout premier imagier en gallo est paru aux éditions bretonnes « Le Temps ». Destiné aux petits comme aux grands, il présente pas moins de 650 mots de la vie courante, classés par thème, et illustrés. Un outil pédagogique intéressant pour la transmission  et l’apprentissage de la langue gallèse. qui fait partie des « langues d’oil », et est parlé dans toute une partie de la Bretagne, à l’Est d’une ligne allant de Saint-Brieuc à Vannes. A noter également, la présence de jeux et devinettes tout au long du livre !

L’imagier du gallo, d’Anne-Marie Pelhate, illustré par Nolwenn Thos, 64 pages, Le Temps Editeur.

 

 

Les films

 

A 24 ans, Anaïs Kerhoas souhaite s’installer seule en tant que cultivatrice de plantes aromatiques et médicinales. Elle a fait parler d’elle après le « buzz » du documentaire de 46 minutes « Anaïs s’en-va-t’en guerre » de Marion Gervais, dans lequel est décrit un parcours de combattante, mais aussi le portrait d’une jeune bretonne à la volonté de fer. Animée par une forte volonté d’agir, elle va d’abord vivre en caravane, sur des terres où il n’y a ni maison, ni eau, ni électricité. Un documentaire qui été vu été 420 000 fois en deux mois sur internet, et qui est encore disponible ici et ici.

 

A ne pas rater non plus, la sélection de cours-métrages du festival « Amateurs nés » qui a eu lieu à Elven (56) au mois d’avril, et dont nous avions déjà parlé. Particularité des films sélectionnés : avoir été réalisé par des amateurs, n’utiliser aucun élément soumis à copyright, et mettre en avant « l’aventure humaine » qui se cache derrière la réalisation. A visionner ici !

 




Cartes et chiffres-clés de l’environnement en Bretagne : le réchauffement climatique se fait sentir

L’Observatoire de l’Environnement en Bretagne publie ses « cartes et chiffres-clé » pour 2018. Une quatrième édition distribuée gratuitement dans les bibliothèques, mairie, collèges, lycées, établissements d’enseignement agricole du territoire. Parmi les constatations de l’ouvrage : le réchauffement climatique, de plus en plus perceptible en Bretagne.

Le 20 décembre, Patrick Seac’h, président de l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne (OEB) et Thierry Burlot, vice-président du Conseil Régional de Bretagne, chargé de l’environnement, de l’eau, de la biodiversité et du climat, et administrateur de l’OEB, ont présenté l’ouvrage « L’environnement en Bretagne – Cartes et chiffres clés 2018 ». Un document édité à 8000 exemplaires, et diffusé gratuitement dans les bibliothèques, mairies et établissements scolaires du territoire.

Il est le fruit d’un travail concerté de l’OEB avec une quarantaine de référents scientifiques et techniques exerçant dans des structures privées ou publiques du territoire : Ademe, Agence de L’Eau Loire-Bretagne, Agrocampus Ouest, Agence Régionale de Santé, Région Bretagne, Drac Bretagne, Dreal Bretagne…

Parmi les enseignements qu’on peut tirer des différentes cartographies et chiffres de l’ouvrage, quelques constats s’imposent.

Le réchauffement climatique en Bretagne est bel et bien là et se fait d’ores et déjà sentir. En effet, la température s’est élevée en moyenne de 0,2 à 0,3 degrés par décennie entre 1959 et 2009 sur le territoire. Le niveau de la mer a également augmenté, notamment à Brest, de 25 centimètres, depuis 1900.

La biodiversité bretonne est également menacée : 333 espèces sont actuellement menacées, ce qui représente 21% des espèces évaluées.

Des chiffres évocateurs qui ne manqueront pas d’alimenter les débats lors de la Breizh Cop qui se poursuit, et dont la prochaine étape en 2019 est la phase de recueil des engagements.

Pour plus d’info

L’ouvrage de 90 pages et disponible gratuitement en téléchargement : http://www.bretagne-environnement.org/Media/Documentation/Bibliographies/L-environnement-en-Bretagne-Cartes-et-chiffres-cles-2018

Il sera disponible prochainement en version web interactive et accessible aux smartphones




Communiqué. Les Breton.ne.s appelé.e.s à se prononcer sur le grand Schéma Régional d’Aménagement du territoire : Ira-t-on vers une Transition Ecologique et Solidaire ?

Communiqué de FBNE (Fédération Bretagne Nature Environnement) et du Réseau Cohérence

La Bretagne n’échappe pas au grand défi d’une transition écologique et solidaire. Pour y répondre, le Conseil Régional échafaude un Grand Schéma Régional (SRADDET), qui pourrait transformer l’aménagement du territoire, vers un modèle plus résilient, en cohérence avec les richesses, les spécificités et les exigences d’une région où il fait bon vivre. Si la perspective fait rêver, sa mise en oeuvre est bien plus timorée. Alors que l’exécutif régional appelait de ses voeux à des ruptures, bien que négociées, une levée de bouclier a conduit à rendre le document peu contraignant et donc de fait, peu efficient.

Indignez-vous d’un Sraddet a minima !

Nous appelons à une forte mobilisation des acteurs de la société civile pour agir et réagir face au rendezvous manqué que constitue le futur Schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) de la Bretagne. Ce document soumis actuellement à enquête publique jusqu’au 18 septembre a été progressivement vidé de son contenu lors de la consultation des élus des territoires (métropoles et inter-communalités), alors qu’il devait accélérer l’évolution des modes d’aménagement et d’urbanisme des territoires, de développement des modalités de transports, de maitrise de l’énergie, de gestion des déchets, de protection de la biodiversité, de qualité de l’air, de lutte contre le changement climatique. En effet, le document présenté aujourd’hui est vidé de toute mesure prescriptive, c’est-à-dire qu’il n’impose rien aux communautés de communes et d’agglomération ou sinon dans un futur trop lointain. Encore un coup d’épée dans l’eau – Cette version du SRADDET ne permettra pas de mettre en oeuvre dès aujourd’hui les transitions nécessaires pour enrayer l’effondrement de la biodiversité et le changement climatique. A ce titre, les conclusions de l’Autorité environnementale (lien) et la réponse de la préfète de Bretagne (lien) rejoignent l’avis exprimé par nos associations au CESER (lien).

Réagissons, le monde d’après c’est maintenant !

en répondant massivement à l’enquête publique :

en signant massivement la pétition proposée par nos organisations jusqu’au vote du SRADDET en décembre pour exiger un cadre d’action qui embarque tous les territoires bretons vers un avenir soutenable et solidaire.

https://fbne.bzh/petition/sraddet/

– Plus d’information sur le site de la FBNE (https://fbne.bzh/sraddet/)

Aller plus loin : notre avis et nos propositions sur le SRADDET




Un scénario « Zero Waste » pour une société zéro déchets-zéro gaspi

« Le Scénario Zero Waste 2.0 » vient de paraître en ce début janvier aux éditions Rue de l’Echiquier. Résultat du travail de l’association Zéro Waste France, il fait suite au premier scénario, enrichi de solutions pour passer à l’action de façon collective.

Zero Waste France est une association dont l’ambition est de fournir une information indépendante et de décrypter les enjeux environnementaux, sanitaires et écologiques liés à la gestion des déchets, tout en étant également force de proposition. Après un premier ouvrage « Le scénario Zero Waste », qui s’est vendu à 7000 exemplaires depuis sa parution en novembre 2014, l’association vient de faire paraître aux Editions de l’Echiquier un nouveau livre : « Le scénario Zero Waste 2.0 ». Préfacé par Philippe Bihouix, ingénieur, il s’agit d’une version enrichie d’une boite à outils, et qui a pour objectif «  de donner un panorama complet du mouvement Zero Waste », et d’apporter des clés pour « passer à l’action à tous les niveaux ».

Le scénario « Zero Waste » propose ainsi la réalisation d’économie en matière de traitement des déchets, la création d’emplois locaux dans les domaines de la collecte, de la réparation du réemploi ; la préservation des ressources naturelles et la réalisation d’économies d’énergie ; et enfin la réduction des pollutions liées au traitement des déchets. Tout ceci grâce notamment à l’application de ce que le mouvement appelle « Les 3 R » : réduire, réutiliser, recycler. Eco-conception, combat contre l’obsolescence programmée, développement de l’économie circulaire, allongement de la durée de vie et de l’usage des biens…sont aussi au programme.

Le livre donne également des informations pour aller plus loin dans la réflexion et agir : inventaire non exhaustif d’actions à entreprendre dans votre quartier, votre ville, votre région, gestes clés pour démarrer une démarche zéro déchets, conseils pour mobiliser les acteurs du territoire, liste des sites internet sur le zéro déchets…

Facile à lire et riche en d’informations utiles, l’ouvrage « Le scénario Zero Waste 2.0 » permet d’aller plus loin que le seul scénario, et donne des pistes de réflexion mais aussi d’actions pour entrer de façon collective dans une démarche « Zero Déchets ».

Le Scénario Zero Waste 2.0 / On passe à l’action! , Editions Rue de l’Echiquier, 160 pages, 10 euros.




Planter des arbres pour la biodiversité !

Que fait ici une bande d’enfants au milieu d’un champ, un mercredi après-midi ? Les enfants du Centre de Loisirs de Saint-Pabu se sont rendus jusqu’au champ de Mathieu Stephan, agriculteur biologique à Lampaul-Ploudalmézeau, pour planter des arbres.Cette sortie n’est qu’une des activités du projet « 1, 2, 3 Bocage ! », lancé il y a plus d’un an par l’association Le Petit caillou, de Lampaul- Ploudalmézeau, dans le Bas Léon.

Le Petit caillou, une jeune association

Le Petit caillou est une jeune association créée en avril 2009 dont le but est de « favoriser les actions d’éducation à l’environnement en direction de tous les types de publics, ainsi que toute initiative visant à créer du lien entre les personnes ou entre celles-ci et le territoire. »
Elle travaille sur le terrain dans les environs de la commune de Lampaul-Ploudalmézeau et souhaite mener à bien des projets concrets, sur le terrain, en lien avec le territoire. « 1, 2, 3 Bocage ! » est l’un d’entre eux.

Ce projet a été conçu en septembre 2011, avec plusieurs objectifs. En premier lieu, expliquer et faire prendre conscience de l’importance des talus et des haies pour les cultures et pour protéger la biodiversité. En second lieu, permettre aux citoyens de prendre part à la vie du pays et de collaborer sur un même thème, dans un même objectif. Et enfin, enrichir la biologie d’une région en plantant des arbres et en reconstruisant des talus. « Lampaul-Ploudalmézeau a été une des premières communes du département à remembrer les champs », explique Céline Chardin, à la tête de l’association Le Petit caillou, « et depuis, on a compris l’intérêt des haies et des talus, ne serait-ce que pour l’infiltration des pluies dans le sol. » En détruisant ce patrimoine, on produit des effets directs et indirects sur la qualité de l’eau, mais aussi de l’air et de la terre. Pour mener à bien ce projet, ils travaillent notamment de concert avec une autre association locale, L’Estran nature.

Sensibiliser et communiquer sur la richesse du bocage

Maintenant qu’un constat partagé existe sur les erreurs du remembrement l’association Le Petit caillou veut revenir sur le terrain pour refaire ce qui a été détruit, en travaillant avec des acteurs variés.
Tout au long de l’année passée, un ensemble de travaux ont été faits pour faire naître des échanges sur ce thème et pour prendre le chemin des actions concrètes. Pour débuter, c’est une promenade nature qui a été organisée dans la vallée du Frout, entre Lampaul et Ploudalmézeau, pour expliquer d’une manière ludique l’intérêt d’avoir des arbres et des talus sur le territoire. « Cela a été une belle réussite », dit Claude Colin, responsable de l’association L’Estran nature, « car nous avons réuni 30 personnes pendant deux heures le long des chemins. »
Et les mois suivants, d’autres événements se sont déroulés, en plus des promenades. Et
comme l’association Le Petit caillou travaille régulièrement avec des écoles, des ateliers
spécifiques ont étés organisés dans le cadre du projet « 1, 2, 3 Bocage ! ».
Au début de l’année 2012, l’association a organisé une projection du film documentaire La magie des haies, produit par Sébastien Bradu et Marie-Odile Laulanie, à la Salle Communale du Foyer Rural à Lampaul-Ploudalmézeau. Dans ce film on part à la rencontre, à travers la France, de personnes qui travaillent sur la problématique des haies, que ce soit en les étudiant ou en les protégeant, en replantant le bocage… Au long de ce reportage, on comprend combien les haies sont importantes pour la biodiversité, les champs, les animaux ou encore les nappes phréatiques.

Ce projet a également été l’occasion de parler de la faune sauvage des bois et des bocages, notamment an accueillant l’exposition Arroudenn (« Le passage des animaux », en breton), réalisée par le Centre Forêt-Bocage de la Chapelle- Neuve (22), durant deux semaines.
Cette exposition bilingue, en plus de présenter 8 animaux caractéristiques des bois, permet également de découvrir leur silhouette et leurs traces relevées dans la nature. La seconde semaine, l‘exposition a été mise en place dans l’école de Kéribin, à Ploudalmézeau.

Aller au-delà de la sensibilisation : planter des arbres !

Puisque le but du projet « 1, 2, 3 Bocage ! » est d’aboutir à des réalisations concrètes,
plusieurs séances de plantations d’arbres ont été organisées, en particulier avec des enfants.
La première fois, ce sont des enfants des moyenne et grande sections de l’école maternelle de Ploudalmézeau qui sont intervenus pour la plantation de châtaigners. Une autre fois, ce sont les enfants du Centre de Loisirs de Saint-Pabu qui ont planté une dizaine d’aulnes sur les terres de l’agriculteur biologique, Mathieu Stéphan.
Alors que le projet « 1, 2, 3 Bocage ! » touche à sa fin, l’association va éditer un livret pour permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre la réflexion sur les arbres, les talus et le bocage. « Nous avons travaillé avec les enfants du CM1 de Kéribin afin de sélectionner 8 sortes d’arbres que l’on trouve fréquemment dans notre région » dit Céline Chardin, avant de poursuivre « et pour l’élaboration du livret, nous avons collaboré avec des professionnels afin qu’il soit beau et facile à utiliser ».
Comme l’imagination de Céline Chardin et de l’association Le Petit caillou est féconde,
d’autres projets ne tarderont probablement pas à être initiés. Est-ce que l’un d’entre eux sera l’écho d’une autre chanson de Gweltaz Adeux ? Et sera-t-on, par exemple, à l’écoute du birvilh an dour (« le bouillonnement de l’eau ») dans le Bas Léon ?

Plus d’infos

Association Le Petit caillou : http://lepetitcaillou.infini.fr/


Pour accéder à la version bretonne, cliquez ici

 

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