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Comment le voyage vous met très vite sur la piste de l’essentiel.

J’accompagne Lorenzo, un camarade liménéen déjà venu en France lors d’un échange interculturel organisé par Animetisse, association bretonne d’éducation populaire. Parallèlement à son travail de traducteur, Lorenzo va profiter de notre présence dans la province de Huamanga pour tenter de me mettre en contact avec une communauté quechua; Tenter je dis bien car on n’entre pas dans la vie des andins comme on débarquerait dans un magasin de souvenirs. Depuis la conquête espagnole, le sens de l’accueil des locaux a été mis à rude épreuve par d’innombrables passages de gringos pas toujours bien intentionnés… Lorenzo se porte donc «garant» de mon intégrité morale dans cet étrange triangle relationnel et nous restons une semaine en zone urbaine avant d’obtenir l’aval des représentants de la communauté pour partir à leur rencontre.

 

Ayacucho, ville au milieu des montagnes.

 

Ayacucho, petite bourgade perchée à 2800 mètres au-dessus du niveau de la mer, je ressens les effets de l’altitude, surtout après 12 heures de bus qui grimpe, tourne sur des virages en épingle, regrimpe…On est loin désormais du rythme énervé de la capital mais un flux constant de passants aux tenues colorées bouillonne dans les rues du centre. Dans un premier temps je m’amuse à compter les clochers pour vérifier si le lieu mérite bien son appellation de ville aux 37 églises. Puis la langueur s’empare de moi, je me laisse alors inspirer par les mamies tranquillement assises sur la place principale et squatte mon bout de banc non sans un certain plaisir de ne rien faire de plus que regarder toute cette vie bouillonner autour de moi. Ce doux flottement de “peinarditude” ne saurait durer et assez vite, je m’anime pour entrer en connexion avec les gens du coin; Aussi je fonce quand Lorenzo m’invite à le suivre dans sa mission de traduction au sein d’une association locale appelée Wawa Kuna Mantaq. Il est chargé d’accompagner un couple de visiteurs allemands venus accorder une subvention à cette structure éducative créée pour venir en aide aux jeunes des quartiers populaires d’Ayacucho.

 

Mamitas tranquilitas sur la plaza de armas.

 

 

Aider la famille au travail de la terre…

 

 

 

…ou gagner sa vie en vendant des empanadas comme Élisabeth.

 

 

Une nation jeune.

Au Pérou , 42% de la population a moins de 18 ans et pourtant les dépenses publiques concernant l’éducation sont les plus basses de tout le continent. La crise économique, le chômage et la pauvreté ont généré une foule de problèmes sociaux, notamment celui du travail infantile. La région d’Ayacucho est l´une des 5 plus pauvres du pays. La majorité des enfants soutenus par la fondation Wawa Kuna Mantaq travaille -parfois dès l’âge de 5 ans- pour aider sa famille; Parmi eux, beaucoup sont aussi victimes de maltraitance et/ou d’abus sexuels…

La directrice de l’association nous embarque dans une visite détaillée du centre et nous rencontrons une cinquantaine de petits qui jouent et courent dans tous les sens, jonglant avec une énergie démente entre les activités dessin, chant ou encore préparation et vente d’une gélatine sur-sucrée rouge fluo qu’on retrouve dans toutes les «bonnes» boulangeries du pays (bonne entre guillemets, ici on oublie la baguette et le croissant frais!).

 

Les femmes et les enfants d’abord!

Le travail de l’association s’articule autour de 2 programmes:

Le 1er, «CasaDeni» (abréviation de casa des niños, ie maison des enfants) est un système de maison ouverte destinée à accueillir des enfants en situation vulnérable de 6 à 18 ans. CasaDeni est un espace de référence pour le développement personnel et l’organisation scolaire ; l’attention est portée sur les problématiques socio-économiques des familles qui bénéficient d’un suivi personnalisé en fonction de leurs difficultés.

Le 2ème programme, « CetPro » (ie centre de formation technique) se concentre sur les jeunes adultes en situation de risque et a pour finalité l’insertion professionnelle. CetPro leur propose différents apprentissages en fonction de leurs aptitudes et aspirations: entre autres, boulangerie-pâtisserie, couture et secrétariat.

Le centre (mais aussi le reste du pays) compte de nombreuses filles-mères célibataires. Elles disposent d’une cellule de soutien matériel et socio-psychologique pour élever leurs petits dans les meilleures conditions et avoir le temps d’exercer une activité professionnelle. Nous rendrons visite à l’une d’entre elles qui après avoir suivi le programme couture de Cetpro a ouvert son propre atelier de confection textile en ville. Bel exemple de réussite…

Le personnel de Wawakunamantaq est essentiellement constitué de femmes, psychologues, professeurs ou assistantes sociales. J’assiste à une réunion où elles débattent avec la directrice de l’organisation, une femme vive, juste et directe qui coordonne les discussions d’une main de maitre: les idées fusent dans une cohésion parfaite entre ces personnes qui s’investissent sans limite pour améliorer les perspective d’avenir de «la relève» d’Ayacucho. Ces 12 dernières années, le centre a accueilli près de 2400 bénéficiaires.

Activité danse au centre Wawa Kuna.

 

 

 

On entend souvent dire que les projets éducatifs «bidons» sont légions dans le monde associatif et que les fonds ont fâcheusement tendance à se perdre en cours de route…Mais pour que la critique soit constructive, il convient de ne pas éluder ce panel d’acteurs qui fournissent un effort inouïe pour l’éducation et l’épanouissement des nouvelles générations.

 

L’éducation: Fondement d’une société en bonne santé.

Laisser un gamin rêver, rire de tout, s’émerve
iller d’un rien; Éveiller sa curiosité et lui laisser la possibilité de se révéler en valorisant ses talents…Un point de départ assez simple pour monter le plan de sauvetage d’une société sur le déclin. Cette société prise dans un malaise global, qui s’interdit de penser en poésie, qui n’encourage pas la jeunesse à trouver la sagesse tout en gardant son grain de folie…Garder son âme d’enfant, et si c’était ça le défi!

Les enfants, «wawa» en quechua, sont comme les jeunes pousses que le jardinier arrose soigneusement pour les voir grandir et donner de bons fruits à la prochaine récolte.

En observant ce joyeux petit monde s’agiter dans la cour du centre Wawa kuna mantaq, un quelque chose de bien vivant scande en mon for intérieur: l’imagination, le jeu, l’innocence au pouvoir!

Et un grand bravo à tous les projets solidaires à qui est attribuée la lourde tâche d’assurer notre avenir en matière de nourriture spirituelle!

 

 Panneaux crées lors d’un atelier sur le droit des femmes et des enfants.

 




Et si on cuisinait les plantes sauvages ?

Ortie, bourrache, salicorne, pissenlit dent de lion, menthe sauvage…mais aussi les moins connues nombril de vénus, pimprenelle, tamier, silène…Toutes ces plantes, et d’autres encore, sont mises en lumière dans l’ouvrage d’Amandine Geers et Olivier Degorce, baptisé « Je cuisine les plantes sauvages », et disponible aux éditions Terre Vivante. En 143 pages, les deux auteurs, animateurs de l’association « What’s For Dinner » qui propose des ateliers de cuisine, font découvrir au lecteur pas moins de 24 plantes à cueillir dans la nature. Pour chacune, on trouve une description accompagnée de photos, ainsi qu’un récapitulatif des vertus pour la santé, des dates de récolte, et des mises en garde éventuelles.

Mais ce n’est pas tout : on trouve également 50 recettes de plats sucrés et salés, à réaliser avec les plantes présentées. Les plats plus « classiques » (gougères à la bourrache, galettes roulées au pesto d’orties, croque-monsieur à la consoude et à la mimolette) rivalisent avec d’autres plus originaux (seiche au nombril de vénus, câpres de bouton de mauve…). Le tout avec des photos grand format.

 

Bien présenté et agréable à lire, avec d’intéressantes illustrations, le livre « Je cuisine les plantes sauvages » ravira les amateurs de botanique ainsi que ceux de cuisine facile, rapide et économique. Il trouvera facilement sa place dans la cuisine, grâce à son format carré.

 

 

Je cuisine les plantes sauvages, Amandine Geers et Olivier Degorce, éditions Terre Vivante, 143 pages, 12 euros.




Quelle place pour les femmes dans le monde rural et agricole ?

La possibilité pour une femme de s’intaller en tant qu’agricultrice sans avoir à demander l’autorisation à son mari date de 1964. C’est dire la place réservée aux femmes dans le milieu agricole jusqu’à cette date. Au fil du temps, leur statut et leur rôle a évolué. « Après la guerre, les campagnes ont été vidées de la petite paysannerie. Les hommes sont partis travailler dans les usines, comme ce fut le cas autour de Rennes, à l’usine Citroën par exemple », explique Nicole Le Fur, agricultrice, mère de famille, et engagée dans la vie associative. « Les femmes sont restées à la ferme, et se sont occupées du petit élevage », rappelle-t-elle. Les lois agricoles de 1960-62 ont ensuite orienté l’agriculture vers davantage de productivisme. « Avec l’industrialisation, les femmes ont déserté les laiteries, les hommes sont revenus, notamment grâce aux machines à traite pour les vaches », souligne-t-elle. « On a vu petit à petit un changement de mentalité chez les femmes, qui ont demandé alors des améliorations de confort dans la maison ».

 
Des leviers pour l’installation des femmes en milieu rural identifiés

 

Nicole Le Fur, mariée à un agriculteur, a néanmoins le sentiment d’être considérée encore parfois comme une « femme de ». « Certains ne nous demandent rien, et préfèrent s’adresser au mari, ce qui est un peu énervant, car nous travaillons aussi sur l’exploitation », fait-elle remarquer. « Certaines choses restent encore réservées au femmes d’agriculteurs, comme la comptabilité, le ménage, la préparation des repas…Je voudrais dire aux hommes tout le bonheur qu’ils perdent à ne pas partager les tâches », lance Nicole Le Fur.

Selon Jean-Claude Balbot, paysan et secrétaire général de la fédération nationale des Civam, la situation tend à évoluer. « Il y a actuellement 32% de femmes installées en actvités de transformation. On voit arriver beaucoup de gens qui veulent s’installer en milieu rural pour créer une activité, et cela en dehors de toute histoire familiale liée à ce milieu. Parmi eux, la moitié sont des femmes », souligne-t-il . « On commence à identifier les leviers pour développer cela », précise-t-il. « En agriculture, les femmes peuvent avoir la chance de prendre leur place », estime Nicole Le Fur, « Mais cela n’est pas pour autant gagné d’avance ». Plus largement, la question de l’installation en milieu rural est aussi au cœur du débat. « Il faut que les politiques publiques donnent les moyen de venir vivre et créer son activité dans ces territoires », conclut Jean-Claude Balbot.

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://eso.cnrs.fr/spip.php?article371

« Femmes du milieu rural : entrepreneuses et créatrices d’activité », reccueil édité par l’association WECF (Women in Europe for a Common Future)




Bretagne Creative, un réseau régional pour les acteurs de l’innovation sociale

En quoi consiste Bretagne Creative ?

Quand on regarde autour de nous sur un territoire, on s’aperçoit que l’innovation sociale est abondante. Que ce soit en matière de développement durable, d’insertion, de solidarité…Il y a énormément de citoyens qui ont envie de rendre service, de faire autrement…Mais ces envies restent souvent locales. Le projet de Brest Creative et de Bretagne Creative est de, premièrement, donner à voir les centaines d’innovations qui existent sur le territoire, de les valoriser. Mais aussi de permettre aux acteurs qui réalisent ces innovations de devenir « experts » de celles-ci, d’aller les présenter ailleurs, de les relier sur un territoire, et aussi de faire passer le message aux responsables politiques et aux collectivités territoriales que ce qui fait bouger le territoire, c’est tout ce mouvement de citoyens impliqués dans d’autres façons de faire.

 

Comment se manifeste ce réseau ?

Nous utilisons une plate-forme qui s’appelle « Imagination for people », sur laquelle nous avons créé un sous-ensemble « Bretagne », sur lequel une centaine d’initiatives sont déjà présentes. L’écriture est libre, avec un format proposé, plus un réseau d’échanges à travers des discussions. Des rencontres physiques sont également organisées sur les territoires.

Bretagne Creative est développé dans toute la région ?

Pour le moment, nous avons démarré sur Brest. Nous présentons Bretagne Creative lors de différentes rencontres. On espère que sur d’autres territoires cette mise en réseau va également se développer. Notre compréhension du champ de l’innovation est très large, il ne s’agit pas seulement de l’économie sociale et solidaire, mais aussi des acteurs du service public qui inventent de nouvelles façons de faire, dans les bibliothèques, dans l’accueil des personnes âgées…On peut y trouver également de nouvelles manières d’enseigner, ou encore des habitants qui se prennent en main et qui organisent du compostage au pied des immeubles ou plantent des légumes sur les pelouses par exemple…C’est vraiment toute l’innovation sociale au sens large qui est concernée, avec l’idée de privilégier l’innovation sociale « ouverte », celle qui partage et qui relie, pas celle qui enferme et se cache.
 

Plus d’infos

imaginationforpeople.org/fr/group/bretagne/




Climate Chance Agadir. Une 4L branchée

Au sommet Climate Chance d’Agadir, dans l’allée qui mène au centre de conférence, les stands s’alignent, montrant la diversité et la vitalité des initiatives prises par les collectivités territoriales et les ONG marocaines en matière de lutte contre les changements climatiques et leurs effets. C’est intéressant mais bien conventionnel.

Et puis, en haut de l’allée, une surprise ! Une superbe petite voiture qui ressemble à un 4X4 en réduction avec sa silhouette haute sur patte et son arrière un peu tronquée. Malgré tout, ce splendide véhicule rouge pompier, ornée sur le capot de l’étoile chérifienne à 5 branches me paraît familière. La calandre peut-être, rectangulaire avec ses deux phares ronds, comme des yeux ébahis, le capot plat horizontal, le pare-brise étroit et vertical : mais c’est bien sûr, il s’agit d’une 4L, cette bonne vieille petite Renault qui a permis à des millions de gens d’avoir leur première voiture dans les années 60.

Evidemment, cela pique ma curiosité. Que vient faire un R4 à l’arrière rabotée dans un sommet sur le climat ? La réponse m’est apporté avec beaucoup de gentillesse par Jamal Addad, un souriant ingénieur qui se fait un plaisir de m’expliquer, avec fierté que ce véhicule fonctionne à l’électricité, qu’il a été conçu et réalisé par des ingénieurs et élèves ingénieurs de plusieurs écoles du Maroc rassemblés dans une association dont le nom est tout un programme : 4greenID c’est à dire « for green idea ».

Les caractéristiques techniques de cette voiture sont les suivantes : elle est mue par un moteur électrique de 67 chevaux, alimenté par 10 piles Lithium-ion ; son autonomie est de 100 à 130 kilomètres et sa vitesse de pointe est quand même de 120 km/h, ce qui pour un véhicule à vocation plutôt urbaine, est peut-être exagéré. La recharge peut se faire à partir d’une prise classique 220 volts et dans ce cas cela prend 8 heures pour la recharger ou par l’intermédiaire d’une prise ad hoc, celle des voitures électriques et dans ce cas la recharge à 80% peut être assurée en 40 minutes.

Certes le poids des batteries (environ 200 kilos) et surtout leur prix (10.000 euros) constituent encore un handicap mais d’ailleurs pour ces étudiants, il ne s’agit que d’un prototype. Cela illustre d’ailleurs ce que disent les promoteurs du site Paléo-énergétique : les étudiants réinventent souvent les choses mais ceux-ci le font avec modestie. Ils savent bien que les voitures électriques existent depuis les débuts de l’automobile mais peut-être ne savaient-ils pas qu’en 1900, ils se fabriquaient plus de voitures à propulsion électrique que de voiture à moteur thermique. Peut-être ne savent-ils pas non plus qu’à l’époque, une voiture électrique dépassait déjà le 100 à l’heure.

A ce propos, je reste quand même épaté par la performance atteinte par cette 4Lélectrique. La seule fois où j’ai dépassé le 120 à l’heure, c’est à dire que j’ai bloqué le compteur en descente par vent arrière, j’ai coulé une bielle ! Aucun risque ici compte tenu du mode de propulsion mais j’ai été ravi d’apprendre que le principal problème de transmission qu’ils avaient connu, venaient des cardans : les anciens propriétaires de R4 comprendront ce que je veux dire.

Cette voiture serait le premier véhicule électrique marocain et il a déjà participé à des « contests » étudiants en Suisse. Il participera également au premier rallye réservé aux seuls véhicules à propulsion électrique organisé au Maroc , qui partira de Tanger le 11 octobre pour aller à Ouarzazate, soit environ 800 kilomètres de course

Pour en savoir plus

l’association « 4greenID» est joignable sur facebook ou par mail à forgreenid@gmail.com




Le Lieu-Dit, un collectif brestois pour coopérer dans l’ESS !

Dix structures brestoises du domaine de l’économie sociale et solidaire se sont réunies au sein d’un collectif, que coordonne l’Adess du Pays de Brest. Baptisé « Le Lieu-Dit », il vise à développer la coopération, la mutualisation entre les acteurs, notamment autour de l’économie circulaire.

À Brest, les structures œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire s’organisent pour coopérer. Les associations Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), Adess du Pays de Brest, Les Ateliers de Louis, Les Fabriques du Ponant, la recyclerie Un Peu d’R, Court-Circuit, Séma’For, La Pince, Vert Le Jardin et la Coopérative d’Activité et d’Emploi Chrysalide se sont ainsi regroupées au sein d’un collectif baptisé « Le Lieu Dit ». L’objectif ? « Développer la coopération et la mutualisation, la recherche de complémentarité entre ces structures qui partagent des valeurs communes », explique Myriam Blondy, chargée de mission à l’Adess du Pays de Brest. « Tous ces acteurs se connaissent bien, travaillent ensemble depuis quelques années, et mettent en place pour certains des projets par deux ou trois », poursuit-elle. Des actions ponctuelles ont ainsi été organisées: « Déchets d’Oeuvres », expositions et activités ludique autour du recyclage initié par Brest Métropole, recyclerie itinérante avec l’Adess Pays de Brest et Un Peu d’R, une balade en ville avec Bapav et Les Petits Débrouillard…

L’un des piliers sur lequel se base la coopération au sein du collectif est la création d’une dynamique autour de l’économie circulaire. « Plusieurs acteurs travaillent autour de cette thématique, comme par exemple la recyclerie un Peu d’R, La Pince, Vert le Jardin…l’idée est d’arriver à mettre en place un cercle vertueux, qui pourrait être développé, et de faire en sorte que ce qui pourrait être mis au rebut soit perçu comme une ressource, et de faire également mieux avec moins », développe Myriam.

Pour aller plus loin, le collectif Le Lieu-dit, soutenu par Brest Métropole et la Région Bretagne, travaille à la mise en place d’un calendrier commun. Et a également comme objectif de trouver un lieu commun pour mieux mettre en valeur cette énergie collective auprès du public !

Pour aller plus loin

http://adess29.fr/le-collectif-le-lieu-dit/