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Forum des usages coopératifs, en chemin vers la coopération !

Le forum des usages coopératifs et les chemins de la coopération seront symboliquement lancé le mercredi 8 juillet en ligne. Pas de rencontre physique pour cette fois mais une mise en perspective du thème de la convergence des transitions et ses différentes approches. A découvrir ici et rendez-vous le mercredi 8 juillet, 10 h !

A notre grand regret, le contexte sanitaire ne permet pas à la Ville de Brest et ses partenaires d’accueillir physiquement à Brest, début juillet 2020, les participants du forum des usages coopératifs. Un peu de patience nous sera nécessaire pour retrouver la convivialité de ces rencontres.

Dans le contexte de crise covid-19, le thème de la Convergence des transitions est particulièrement d’actualité et porteur de solutions. Pour nourrir la réflexion d’après crise et sans attendre 2021, les organisateurs du forum ont décidé de maintenir le mercredi 8 juillet 2020, un évènement symbolique du forum avec une conférence inaugurale et le lancement des « chemins de la coopération ». Compte tenu du second tour des élections municipales de ce dimanche 28 juin 2020, cette nouvelle perspective sera présentée aux élus nouvellement nommés et devra recevoir leur validation.

Avec les chemins de la coopération, il s’agit de créer une dynamique de coopération et de partage. Dans l’esprit du Forum des usages coopératifs, espace de rencontre, cette proposition vise à relier et mettre en communs initiatives, réflexions autour des thèmes des sessions : convergence des transitions, coopérations ouvertes pour la santé, l’éducation, les lowtech, l’inclusion sociale et numérique, les Fabcities, les circuits courts et l’autonomie alimentaire, le climat et la biodiversité…

Trop souvent éclatés dans nos territoires ou nos réseaux thématiques nous avons besoin d’inventer des formes de coopération ouverte qui contribuent à un monde vivable et désirable pour reprendre les termes de l’appel de Co-construire à Tournai.

Nous proposons d’utiliser pour cela le wiki du Forum qui sera adapté pour accueillir cette écriture ouverte.

Pour lancer cette proposition et les « Chemins de la coopération », une conférence est proposée ce mercredi 8 juillet (10 h) date initiale de la 9e édition du forum des usages coopératifs

Une conférence de Catherine Dufour, la Ville de Science-fiction

Catherine Dufour, auteure de Science-fiction, mais aussi ingénieure informatique, nous fait le plaisir d’une conférence qu’elle tiendra en ligne. Prise de hauteur et grande bouffée d’air garanties sur le thème de « la ville de Science-fiction : de la ville monstre à la ville douce ».

Cette conférence est gratuite et ouverte à toutes et tous.

S’inscrire à la conférence en ligne de Catherine Dufour du 8 juillet

Le 8 juillet sera également l’occasion de vous présenter les « chemins de la coopération » et les thèmes que nous vous proposons d’explorer, d’enrichir tout au long de l’année.

L’action des makers français contre le coronavirus

A 14h, ce 8 juillet, sur le thème « santé ouverte » se tiendra également, une conférence en ligne intitulée : « L’action des makers français contre le coronavirus » avec l’appui du Réseau Français des Fablabs, et de covid-initiatives. En savoir plus

Dans le détail :

En chemin vers… La convergence des Transitions : partage, entraide et coopération

Face aux défis d’un monde en péril, de plus en plus de personnes, de groupes s’organisent pour préparer un futur solidaire et durable. Comment favoriser le croisement des initiatives, développer une culture du partage, de la documentation et de l’entraide. Comment inventer la compostabilité, la permaculture de nos projets et initiatives pour qu’ils vivent au-delà de nous-mêmes. Comment réinventer des usages moins consommateur du numérique ? Comment relier transition écologique, numérique, alimentaire etc …
Mettons-nous en chemin dès le 8 juillet 2020 pour partager, échanger autour de thèmes qui nous donnent envies d’espérer et d’« agir en communs ».

Une conférence en ligne le Mercredi 8 juillet à 10 h

« La ville de science-fiction : de la ville monstre à la ville douce » par Catherine Dufour
La ville apparaît d’abord dans les œuvres de science-fiction comme élément de décor. Mais un décor qui est si présent, si pesant qu’il devient souvent un personnage à part entière, voire le personnage principal de l’intrigue. La ville peut même intervenir sous l’aspect d’une entité vivante, et dévorante.
Si l’on considère que la ville, c’est le visage de l’être humain en collectivité, alors, que faut-il penser de la propension qu’a la science-fiction, surtout cinématographique, à mettre en scène la destruction de la ville ? Tous les blockbusters raffolent des autodafés de buildings, et multiplient à l’envi les images de tours en feu s’abattant sur la tête de fuyards hurlants. Peut-être haïssons-nous ce que nous avons fait de notre collectif.
Outre la destruction de la ville, la science-fiction met volontiers en scène l’absence de ville, notamment dans le genre post-apocalyptique : comment survivre sans la ville ? Hors d’elle, loin d’elle, ou dans ses ruines ?
Heureusement, après tant de scenarii catastrophes, il semble qu’aujourd’hui, notre psyché évolue. En s’éloignant du cyberpunk, la science-fiction actuelle tente de mettre en scène des villes plus douces, des villes réconciliées avec elles-mêmes, et, enfin, à taille humaine.

Catherine Dufour est ingénieure en informatique, chroniqueuse au Monde Diplomatique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Publiée depuis 2001, elle a sorti chez Fayard en 2019 « Ada ou la beauté des nombres », une biographie d’Ada Lovelace, la première programmeuse. Depuis 2016, elle participe à une réflexion plurielle sur la société de demain, Désincarcérer le futur, au sein du collectif d’auteur-es de science-fiction Zanzibar. Son livre de fantasy politique Danse avec les lutins (Ed. L’Atalante) vient de se voir décerner le Grand prix des Imaginales. »

Les thèmes à suivre tout au long de l’année :

  • Lowtech et transitions : solutions, numérique, et technologies soutenables
    Coordination : H.Aubin, Métropole de Rennes – Y.Quere – Ubo Open Factory
  • Fabcities, Villes résilientes : La coopération, l’environnement et l’encapacitation des citoyens
    Coordination : Métropoles de Brest, Nantes Rennes – réseaux des fabcities
  • Circuits courts et autonomie alimentaire
    Coordination : JF Marchandise, Fing
  • Transitions & inclusions sociale et numérique
    Coordination : Elisabeth Le Faucheur, Brest métropole et ville, Géraldine Guérillot, Gis Marsouin
  • Enseigner les transitions et en transition
    Coordination : JM Gilliot, Imt Atlantique, Réseau Prof@brest, les coopératives pédagogiques de Bretagne
  • Vers une santé ouverte : Conférence le 8 juillet après midi (14h) !
    Coordination : Hugues Aubin, Rennes métropole
  • Climat et biodiversité :
    Coordination : Louis Julien de la Bouere

L’objectif des chemins de la coopération est d’alimenter ces thématiques qui apparaissent comme des ressources pour penser l’après-crise.

Des ressources, différents formats

Ces ressources par thème pourront revêtir différents formats :

  • Webinaires, conférences en ligne
  • Fiches initiatives, inspirations, transformations créatives
  • Compte-rendu de rencontres
  • Partage de point de vue, interviews
  • Présentation de stratégies territoriales et/ou de projet
  • Créations littéraires artistiques, films
  • Visites à distance…

Le wiki du forum accueillera l’ensemble des contenus, évènements, un agenda et les modalités de participation/d’accès à l’ensemble des ressources partagées.

Le comité d’organisation du forum des usages coopératifs

Rappel : Du fait des élections municipales du dimanche 28 juin, les chemins de la coopération devront faire l’objet d’une présentation et d’une validation des élus nouvellement nommés.




Vers des festivals « zéro plastique » ?

En
France, des festivals s’engagent vers le zéro plastique. En
Bretagne, ils sont déjà 20 à avoir signé la charte d’engagement
du dispositif Drastic On Plastic.

Couverts
en plastiques, barquette de frites, pailles, goodies…en festival,
le plastique à usage unique est encore bien présent. A l’heure où
la planète croule sous les déchets, comment réduire les plastiques
à usage unique dans les événements festifs ? Le dispositif
« Drastic On Plastic » est là pour aider les
organisateurs à réduire et à bannir le plastique de leurs
festivals, « dans une démarche et de mise en commun des
pratiques à l’échelle nationale » . Il est inspiré d’une
initiative anglaise lancée en 2018 par l’AIF (Association Of
Independant Festivals) et la Raw Foundation. Chez nous, c’est le
collectif R2D2 qui porte la démarche. Ce collectif est la réunion
informelle des réseaux régionaux d’accompagnement au
développement durable des événements, dont fait partie pour la
Bretagne Le Collectif des Festivals.

Drastic
On Plastic a été officiellement lancé le 22 janvier à Nantes lors
des Biennales Internationales du Spectacle. 60 festivals français
ont déjà signé la charte d’engagement, dont 20 festivals
bretons : Belle Ile On Air, Les Bordées de Cancale,
DésARTiculé, Don Jigi fest, EMGAV, le Festival photo de la Gacilly,
le Grand Soufflet, Horizons Open Sea, Kann al Loar, Maintenant, le
Motocultor festival, O Jardins Pestaculaires, Panoramas, La P’Art
Belle, les Pieds dans la vase, Quartiers d’été, Temps Fête, les
Trans, Travelling, les Tombées de la nuit.

Le dispositif est ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelque soit leur taille, leur configuration ou les degré d’avancement dans la démarche d’avancement de réduction du plastique. Les organisateurs intéressés doivent contacter la structure membre du réseau R2D2 de leur territoire. Une fois la charte d’engagement signée, un atelier collectif est organisé afin de lancer le travail et pourra bénéficier de retour d’expériences, d’outils…A noter que sur le site internet Drastic On Plastic, on trouve une carte localisant les festivals engagés, ainsi qu’un « guide des festivals zéro plastique » à télécharger.

Plus d’infos sur drastic-on-plastic.fr




Biodiversité : observez et recensez les papillons, escargots et limaces du jardin !

Le
printemps est une saison idéale pour observer le jardin, d’autant
plus en ce moment de confinement. Des programmes de sciences
participatives permettent à chacun d’apporter sa pierre à
l’édifice d’une meilleure connaissance et préservation de la
biodiversité de proximité. C’est le cas notamment pour les
papillons, les escargots, et les limaces !

Il
pleut il mouille, c’est la fête à la grenouille…et aux
escargots ! Ils sont de sortie dans les jardins, accompagnés
des limaces. Les papillons sont là, volant de fleurs en fleurs.
C’est le bon moment de les observer et de les recenser, grâce à
l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins ! Ce programme,
lancé par le Museum d’Histoire Naturelle et Noé, est le premier
programme français de sciences participatives sur la biodiversité.
Il s’inscrit dans le cadre de Vigie Nature, et comprend deux
volets :


Un volet dédié aux papillons, créé en 2006, qu’on connaît
davantage sous le nom de « Observatoire des Papillons des
Jardins »


Le second, consacré aux escargots et aux limaces, intitulié
« Opération escargots » et créé en 2009.

Pour
participer, il suffit de suivre l’un ou l’autre (ou les deux!)
des protocoles :

– Pour les papillons : L’opération se déroule de mars à octobre. Chaque semaine, il faut relever pour chacune des espèces proposées à l’observation le maximum d’individus vus simultanément. Il faut également noter la fréquence d’observation moyenne (une fois par jour, deux fois par semaine…).. Les espèces de papillons à observer ainsi que les fiches de comptage sont disponible ici. Chaque semaine, il faut déposer ses observations sur le site de saisie qui est .

– Pour les escargots : le comptage s’effectue 3 fois dans l’année, au printemps, à l’été et à l’automne. Il faut utiliser le protocole de « la planche » : on installe une ou plusieurs planches dans son jardin, chacune d’elles devant mesurer entre 30 et 150 cm de côté, et 1,5 cm d’épaisseur. Pour laisser passer les plus grosses espèces, pensez à la (les) surélever légèrement. Disposez la planche au moins 3 semaines avant de commencer l’observation. Il suffit ensuite de télécharger la fiche du protocole ici, et de soulever la planche par beau temps pour compter le nombre d’individus. A la fin de chaque saison, il faut transmettre les données sur le site de saisie (qui n’est pas disponible pour l’instant mais qui reviendra bientôt).

Pour chaque opération, des guides sont disponibles en ligne, permettant d’identifier les différentes espèces.

Toutes
les informations pour participer aux opérations papillons et
escargots sont disponibles sur
http://noe.org/reconnecter/programme/observatoires-de-la-biodiversite-des-jardins/

D’autres
programmes de sciences participatives sont à découvrir sur
https://www.open-sciences-participatives.org/home/




Un tour du monde à la voile et sans déchet

« Nous avons toujours été proches de la mer. On s’intéressait donc à différents projets comme Nomade des mers ou EcoSailing Project, explique Robin, le responsable partenariat du projet. Ils nous ont donné envie de partir à la voile mais on cherchait une ligne rouge, un axe qui donne du sens à notre expédition. On a fini par penser au zéro déchet, qui fédère beaucoup de choses du développement durable : le gaspillage, l’économie circulaire… » Le projet Sailing for change est né !

Les quatre amis commencent à organiser leur tour du monde en mars 2015. Ils se retrouvent chaque semaine pour faire avancer le projet, définir des objectifs. Ils partent aussi à la recherche de partenaires. « On a définit trois types de missions avec nos partenaires. Pour les missions scientifiques, nous allons travailler avec le RIEM pour faire des relevés de planctons, de micro et de macro-déchets. Nous allons aussi, en partenariat avec jcommops, déposer des balises Argos pour étudier la météo et les courants marins. Nous voulons faire un travail pédagogique, avec le collège de Rhuys, l’université Paul Valéry de Montpellier, l’Esat d’Arzon et une maison de retraite, afin de faire de la sensibilisation sur la question des déchets mais aussi pour faire voyager ceux qui ne le peuvent pas. Enfin, sur un aspect plus technique, nous testerons un hydrogénérateur mis au point par Save Marine, des fils de pêche et des contenants en bioplastique, développés par Sea Bird, ainsi qu’une alternative à l’anti-fooling en nano-particule. »

Une web-série et des reportages

D’autres partenariats sont également signés ou en passe de l’être. Les quatre garçons vont ainsi réutiliser les techniques low-tech découvertes par Nomade des mers. Ils bénéficient également du soutien et des conseils de Zéro Waste France.

Leur bateau, appelé Ekolibri, est un GinFizz de 11,6 mètres de long. Actuellement à Martigues, près de Marseille, il sera convoyé en Bretagne à partir de mi-mai. Cette remontée, avec un crochet par les Açores, servira de test. À partir de mi-juillet, Ekolibri rejoindra le chantier du Redo, à Arzon, pour les travaux et l’aménagement. « Nous voulons valoriser à fond la réutilisation de matériel. Nous sommes donc en contact avec des skippers pour récupérer du matériel professionnel. »

Le départ est prévu fin octobre-début novembre. Le tour du monde des aventuriers sans déchet doit durer deux ans. En chemin, ils comptent réaliser une web-série autour de la thématique « Comment vivre sans déchet ? ». Et à chaque escale, ils réaliseront des reportages sur les initiatives en faveur du développement durable.

 

Plus d’infos

www.sailingforchange.com




Marinexus : démocratiser les connaissances scientifiques pour mieux gérer l’écosystème marin

« Marinexus est un projet franco-britannique qui a mobilisé pendant 4 ans, scientifiques et acteurs de la médiation scientifique. Le but ? Recueillir des données scientifiques pour mesurer l’impact de l’activité humaine sur l’écosystème marin. Et diffuser ces connaissances aux citoyens, aux décideurs politiques« , explique Gaelle Peneau, coordinatrice du projet Marinexus. Mardi 1er octobre, acteurs de la vie politique, sociale, économique et scientifique se sont réunis autour de trois thèmes : l’observation du milieu marin: quelles attentes pour la gestion des zones littorales et côtières ? Comment la filière d’exploitation des algues peut-elle anticiper les changements globaux ? Et enfin, comment construire un lien entre science et société pour gérer durablement le milieu marin ?

1/3 du budget consacré à la diffusion de connaissances

« Les laboratoires de Plymouth et de Roscoff travaillent sur l’observation et le suivi des paramètres physico-chimiques et biologiques, la dynamique des espèces introduites par les activités humaines dans le milieu marin, et l’adaptation des espèces au changement global causées en grande partie par les activités humaines », explique Marc Cock, coordinateur scientifique du projet Marinexus avant d’ajouter : « le troisième pilier de Marinexus est la diffusion de connaissances, afin de sensibiliser les citoyens à la question de l’impact de l’action de l’homme sur l’écosystème marin ». 1/3 du budget de Marinexus est d’ailleurs consacré à cette perspective.

Les algues sous surveillance…

Selon le dernier rapport du GIEC, ( dont une analyse sera publiée sur notre site dès mardi prochain ndlr), l’impact des activités anthropiques ne font plus de doutes sur le changement climatique. Ainsi, Marc Cock estime qu’ « Aujourd’hui on dispose de prédictions, de modèles qui nous disent qu’on peut s’inquiéter quant à l’avenir des algues exploitées en Bretagne, en particulier les algues brunes. La problématique est la suivante : quelle orientation peut-on donner à cette production ? » La pierre est jetée.

Pour une recherche participative

Autre chose. La diffusion des connaissances, un objectif phare du projet Marinexus, va de pair avec des partenaritas et des collaborations transversales entre la science et différents secteurs de la société. A ce titre, Lionel Larqué vice président de l’association Les Petits Débrouillards, a rappelé que  » 350 000 chercheurs travaillent en France aujourd’hui, ceci n’est encore jamais arrivé dans l’histoire. La masse de connaissance produite chaque année est immense. La médiation scientifique, consiste à diffuser ces connaissances vers des citoyens qui ne savent pas ».
Une démarche éducative, culturelle et sociétale est ainsi mise en place. Pour Lionel Larqué, « le terme « science participative » est réducteur. Il s’agit d’avantage de « recherches participatives », car il s’agit d’un véritable processus d’investigation et de production de nouvelles connaissances: une grande partie des données qui servent à la recherche provient de l’observation des citoyens dans des domaines aussi diverses que l’astronomie, la biologie, la gestion de la biodiversité… les enjeux de captation de données sont tels qu’on a pas les moyens monétaires de les assurer. Le bénévolat citoyen est ainsi mis à contribution ».

Enfin, pour conserver le lien entre scientifiques et décisionnaires, thématique qui suscite parfois l’inquiétude quant à la cohérence des décisions politiques avec les rapports scientifiques, Gaëlle Peneau rassure : « le corps scientifique est en lien permanent avec les décideurs politiques ».

Marinexus en question…

Co-financé par le programme de coopération frontalière Interreg France-Manche-Angleterre du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) de l’Union Européenne, le coût total du projet Marinexus est de 5 millions d’euros, dont la moitié est prise en charge par des fonds européens.

Débuté le 1er Janvier 2010, il s’achèvera le 31 décembre 2013. Les partenaires sont répartis des deux côtés de la Manche : à Roscoff et à Plymouth. Côté Roscovite, la station biologique de Roscoff est pilote, avec ses deux tutelles, le CNRS et l’université Pierre et Marie Curie, la compagnie maritime Britanny Ferries, et le centre de découvertes des algues. Côté Royaume Uni, la Marine Biological Association, le Plymouth Marine Laboratory (PML), et la Sir Alister Hardy Foundation for Ocean Science (SAHFOS) font partie du projet.

Plus d’infos:

http://www.marinexus.org

www.lespetitsdebrouillards.org

 

 

           




Notre sélection de livres et films pour Noël

Arbres remarquables, un patrimoine à découvrir

 

L’ouvrage « Arbres remarquables en Bretagne » est paru aux éditions Biotope, dans la collection « Cahiers naturalistes de Bretagne » éditée par le Conseil Régional. Fruit d’une démarche participative menée par des associations, des collectivités et des citoyens, il présente un patrimoine naturel riche de 390 sujets, agrémenté de jolies photos.

Arbres remarquables en Bretagne, un patrimoine à découvrir, M.Jézégou, Collection Les Cahiers Naturalistes de Bretagne, Maison de la Consommation et de l’Environnement (ccordination), Biotope Editions, 192 pages, 19 euros.

A lire, notre article Un livre pour Les « arbres remarquables » de Bretagne

 

 

 

 

L’Atlas des mammifères de Bretagne

 

Le Groupe Mammalogique de Bretagne (GMB) vient de publier, aux éditions bretonnes Locus Solus, un Atlas des Mammifères de la région. L’ouvrage, le premier du genre sur le territoire breton, fruit d’un travail collaboratif, recense pas moins de 70 espèces.

Atlas des mammifères de Bretagne, éditions Locus Solus, 312 pages, 29 euros.

A lire, notre article Mammifères bretons : un premier atlas régional

 

 

 

 

50 activités nature avec les enfants

 

Les éditions Terre Vivante ont publiées un tout nouveau guide intitulé « 50 activités nature avec les enfants ». Il présente une sélection de recettes, jeux natures et activités manuelles à réaliser facilement avec les plus jeunes.

50 activités nature avec les enfants, éditions Terre Vivante,117 pages, 14 euros.

A lire, notre article Un guide pour des activités nature à faire avec les enfants

 

 

 

 

Je cuisine les plantes sauvages

 

Besoin de nouveauté en cuisine ? Le guide Terre Vivante « Je cuisine les plantes sauvages » propose 50 recettes originales pour accompagner la cueillettes de pas moins de 26 plantes.

En 143 pages, les deux auteurs, animateurs de l’association « What’s For Dinner » qui propose des ateliers de cuisine, font découvrir au lecteur pas moins de 24 plantes à cueillir dans la nature.

Je cuisine les plantes sauvages, Amandine Geers et Olivier Degorce, éditions Terre Vivante, 143 pages, 12 euros.

A lire, notre article Et si on cuisinait les plantes sauvages ?

 

 

Histoire de l’écologie en Bretagne

 

Tudi Kernalegenn, est chercheur, doctorant en sciences politiques, enseignant et journaliste. Après « Drapeaux Rouges et Gwenn Ha du » et « Luttes écologistes dans le Finistère », il a publié un nouvel ouvrage aux éditions Goater, « Histoire de l’Ecologie en Bretagne », préfacé par le président de France Nature Environnement, Denez L’Hostis. Un livre dans lequel il dresse un panorama historique des luttes écologiques régionales.

Histoire de l’écologie en Bretagne, Tudi Kernalegenn, Éditions Goater, 184 pages, 14 euros.

A lire, notre article Une histoire de l’écologie en Bretagne

 

 

Iles et îlots de Bretagne

 

Et si on allait visiter les îles bretonnes ? Grâce au nouvel ouvrage de François de Beaulieu et Hervé Ronné, baptisé « Iles et îlots de Bretagne », ces lieux à la fois sauvages et pour certains facilement accessibles n’auront plus aucun secret !

« Iles et îlots de Bretagne », François De Beaulieu et Hervé Ronné, éditions Glénat, 191 pages, 19,99 euros.

A lire, notre article A la découverte des îles et îlots de Bretagne

 

 

 

Fleurs sauvages en Bretagne

 

Un ouvrage est paru aux éditions bretonnes Locus Solus, autour de la flore de la région. Baptisé « Fleurs sauvages en Bretagne – Du printemps à l’été », il propose de partir à la découverte de 65 fleurs présentes dans les Monts d’Arrée. Les deux auteurs, Hervé Guirriec et Jean-Yves Kerhoas, respectivement passionnés de légendes et férus de photographie et botanique, ont choisi de localiser leurs observations sur un territoire qu’ils affectionnent tous deux particulièrement.

Fleurs sauvages de Bretagne, du printemps à l’été, Hervé Guirriec et Jean-Yves Kerhoas, éditions Locus Solus, 143 pages, 12,90 euros.

A lire, notre article Un livre pour tout savoir des fleurs sauvages

 

 

Tout est possible mais rien n’est sûr

 

Ses études terminées, Vétille entame sa vie d’adulte pleine de volonté et d’énergie, cherchant à concilier sa passion, son travail et son désir de sauver la planète. La bande dessinée de Lucile G
omez pointe avec beaucoup d’humour les réalités auxquelles est confrontée la jeune génération, tout en l’appelant à ne pas se résigner et à vivre ses rêves.

Tout est possible mais rien n’est sûr, Lucile Gomez, Editions Delcourt / Mirages, 192 pages, 22,95€.

A lire notre article Tout est possible mais rien n’est sûr

 

 

La poule coucou de Rennes, patrimoine vivant de la Bretagne

 

L’Ecomusée de Rennes, avec les Presses Universitaires de Rennes, a édité un ouvrage autour de la poule « Coucou de Rennes », race locale emblématique du bassin rennais. Ecrit par François De Beaulieu, naturaliste, il propose un panorama complet de l’histoire de cette variété de poule, inscrite au registre des volailles françaises depuis maintenant 100 ans.

« La poule Coucou de Rennes – patrimoine vivant de la Bretagne », de François de Beaulieu, photographies d’Hervé Ronné, éditions Presses Universitaires de Rennes, 128 pages, 18 euros.

A lire notre article Il faut sauver la poule Coucou de Rennes !

 

 

Explique-moi le climat

 

2015 est l’année dédiée au climat. L’occasion de mettre en avant un ouvrage édité aux éditions Nane, en partenariat avec l’Unesco, et à destination du jeune public : « Explique-moi le climat ». Un livre qui se veut pédagogique, et dans lequel ils pourront retrouver explications et anecdotes sur ce sujet d’actualité brûlante parfois complexe.

« Explique-moi le climat« , rédigé par l’Unesco, Nane Editions, 48 pages, 9 euros.

A lire notre article Un livre pour expliquer le climat aux plus jeunes

 

 

« Ils changent le monde ! », 1001 initiatives de transitions écologique

 

Changer le monde en faisant émerger les initiatives citoyennes et en relocalisant l’économie, c’est l’idée que soutient Rob Hopkins, initiateur du mouvement de la Transition, dans son dernier ouvrage « Ils changent le monde! », publié aux éditions du Seuil en octobre dernier. Un voyage dans le monde des transitions, au travers de nombreux exemples d’initiatives citoyennes accompagnés d’une réflexion très accessible sur les crises actuelles.

Ils changent le monde! 1001 initiatives de transition écologique, Rob Hopkins, Editions du Seuil, 198 pages, 14 euros.

A lire, notre article Rob Hopkins « Ils changent le monde! 1001 initiatives de transition écologique »

 

 

Les films

 

Discount

 

« Discount est un film qui raconte l’histoire d’une poignée d’employés d’un hard-discount qui, sur le point de se faire licencier, décident de monter une « épicerie sociale » alternative pour y vendre des produits destinés à être jetés. Une comédie sociale, à la fois grave et joyeuse, qui sort de l’ordinaire et aborde des sujets du quotidien.

Discount, de Louis-Julien Petit, avec Olivier Barthelemy, Corinne Masiero, Pascal Demolon…DVD disponible à partir de 9,99 euros.

Voir notre article Discount : Un film « solidaire ! »

 

 

 

 

 

 

En quête de sens

 

Réalisé par Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière, produit par l’association Kamea Meah, le film « En quête de sens » raconte le voyage initiatique de deux amis d’enfance partis questionner la marche du monde actuel. Ils vont rencontrer durant ce périple des personnages tels que Vandana Shiva, Hervé Kempf ou Pierre Rabhi, qui vont les amener à remettre en question leurs certitudes.

En quête de sens, de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière, Kamea Meah productions, 20 euros.

http://enquetedesens-lefilm.com/produit/dvd-en-quete-de-sens/

A lire notre article Un film pour partir « en quête de sens »