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Ty Waste, un site internet breton qui facilite la coopération des professionnels

Quand les déchets d’une organisation peuvent devenir les ressources d’une autre…l’entreprise vannetaise Ty Waste met en lien grâce à son site internet des professionnels (entreprises, associations, collectivités) afin de faciliter dons, échanges et ventes, dans le cadre d’une démarche d’économie circulaire.

A l’origine de Ty Waste, on trouve trois amis : Vincent, Romain et Aurélien. « Vincent, qui était ingénieur spécialisé dans le bioplastique, se retrouvait souvent avec du matériel sur les bras, notamment des palettes, et ne savait pas quoi en faire. Pourquoi ne pas en faire bénéficier d’autres organisations, mais comment faire pour qu’elles aient l’information ? », raconte Aurélien. On est en 2018 et ils ont alors l’idée de créer un site qui « serait un peu comme LeBonCoin, mais pour les professionnels ». En 2019 ont lieu les deux premières transactions, dans le domaine de l’évènementiel, qui marqueront le démarrage de l’aventure. « L’entreprise Métro avait des centaines de tabourets en carton, qu’elle ne savaient pas comment utiliser. Le Salon Nautique de Paris les a récupéré. Idem avec de la moquette installée au Palais des Congrès de Lorient, qui a servi pour la course solidaire La Vannetaise.

Avec l’apparition du Covid et la crise sanitaire, les évènements se sont arrêtés. Une période qui a été mise à profit par Ty Waste pour lancer la première version du site internet. « Puis, on a discuté avec Golfe du Morbihan-Vannes Agglomération, et on s’est rendus compte que les collectivités voulaient aussi échanger avec les entreprises et les associations, et développer cette branche de l’économie circulaire qu’on appelle « Ecologie industrielle et territoriale » », précise Aurélien.

Aujourd’hui, grâce au site internet de Ty Waste, les professionnels (Grandes entreprises, TPE-PME, artisans) mais aussi les collectivités et les associations peuvent proposer via des annonces du matériel destiné à la benne, des déchets ou rebuts, qui peuvent devenir une matière première pour une autre organisation. « Il peut y avoir des échanges, de la vente, de la location de machines, des dons », détaille Aurélien. Les annonces sont gratuites. On peut trouver ainsi des chutes textiles en don issues d’un atelier morbihannais, du mobilier d’entreprise (tables, armoires), des planches de coffrage, du broyat de végétaux, des palettes…qui pourront alors trouver une deuxième vie auprès d’une autre organisation. Ty Waste travaille ainsi avec le micro-festival engagé La P’Art Belle à Sarzeau, qui devrait bénéficier de vaisselle pour sa prochaine édition. Sur le site internet, on peut aussi trouver un système de « groupes privés », qui permet aux acteurs d’un même secteur d’activité d’échanger.

Mais le projet de Ty Waste ne se limite pas à un site internet. L’entreprise propose aussi des ateliers « de synergie » pour les collectivités, comme ce fut le cas sur Belle-Ile-En-Mer. « Ce genre d’opération permet de faire se rencontrer les acteurs et de les sensibiliser à l’importance de l’économie circulaire», selon Aurélien, qui aimerait voir Ty Waste dépasser les frontières du Morbihan et travailler à terme dans toute la Bretagne.




« Les jours heureux », un documentaire pour la Résistance, au service de la liberté

La séance a attiré beaucoup de spectateurs, ce mercredi 18 décembre au cinéma La Salamandre de Morlaix, lors de la diffusion du film de Gilles Perret, « Les jours heureux ». Stéphane Perriot, monteur du film était présent aux côtés de Charles Paperon, ancien résistant de la seconde guerre mondiale, sous le régime Vichy pour un ciné-débat devant une salle presque pleine. Et pour cause, ce documentaire qui a déserté les programmes des cinémas à grande distribution, fait son petit bonhomme de chemin entre les salles d’art et essais, et les collèges et universités française. A sa sortie, « Les jours heureux » a même été diffusé à l’Assemblée Nationale, sans suciter de grandes réactions cependant…Et pourtant, les politiques sont souvent au coeur de ce programme du Conseil National de la Résistance. En septembre 2010 Charles Paperon a refusé le diplôme d’ancien combattant volontaire de la Résistance attribué par l’Etat, estimant que le gouvernement démantèle les valeurs du Conseil National de la Résistance.

 

La dimension philosophique de la Résistance

 

« Les jours heureux » relate les faits de résistance entre mai 1943 et mars 1944. Sur le territoire français encore occupé, seize hommes de différentes origines politiques et syndicalistes issus de nombreux mouvements de résistance vont changer le visage de la France. Ils rédigent dans la clandestinité le programme du Conseil National de la Résistance, pilier -fragile- sur lequel notre société repose encore aujourd’hui. « Il y a un fait d’armes, mais on oublie souvent la dimension philosophique de cette Résistance. Ce programme utopique est devenu réalité à la résistance. Il comprenait deux volets : un plan d’action immédiat pour se libérer de l’occupation et s’affranchir du pouvoir politique en place, et un programme politique concret à appliquer dès l’après-guerre » explique Charles Paperon.

 

S’indigner, oser et agir

 

De son côté, Charles Paperon souligne « Stéphane Hessel nous invite à nous indigner (le dernier ouvrage de Stéphane Hessel est un plaidoyer pour la lutte contre l’injustice intitulé Indignez-vous ndlr). C’est une bonne chose, mais il faut aller plus loin : il faut oser et agir ». Oui, mais comment faire, interroge un spectateur dans la salle ? Nous avons aujourd’hui, des syndicats, nous pouvons créer des associations, signer des pétitions, manifester. Cela devrait être simple, mais ça ne l’est pas. Pendant la guerre, l’ennemi était bien visible. Aujourd’hui, il est invisible : la finance se cache. Il ajoute : c’est dans votre vie de tous les jours que la Résistance doit être menée. Nous sommes les patrons de nos politiques, c’est à nous de les surveiller, ils sont payés avec notre argent.

 

50 minutes de ce documentaire coproduit par France 3 a été diffusé sur la chaîne nationale au printemps. Une fois sa carrière au cinéma achevée, « Les jours heureux «  devrait être diffusé de nouveau sur France 3 en version intégrale, et pourquoi pas sur ARTE. En attendant, il est encore à l’affiche au cinéma de La Salamandre de Morlaix aujourd’hui à 17h. Une occasion d’inviter amis et enfants, car après tout, c’est pour eux que s’organise la Résistance.

Plus d’infos:

Que devons-nous à la Résistance?

http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm

« Les jours heureux », la Bande annonce :

http://lesjoursheureux.net/




La Minette, la culotte menstruelle imaginée en Bretagne

Les culottes menstruelles ont le vent en poupe depuis quelques années. On en trouve notamment en vente directe, dans les magasins bio ou épicerie en vrac par exemple, mais aussi sur internet. C’est sur la toile (pour le moment) qu’on peut acheter La Minette, une culotte imaginée par Maëlla et Teddy, deux jeunes morbihannais, et fabriquée en France.

« Le projet est né en 2018, lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande, à l’occasion de la lecture d’un article sur le chox toxique, qui nous a interpellé », explique Maëlla, à l’origine de la Minette avec Teddy. Tous deux prennent alors des renseignements sur les alternatives aux tampons et serviettes jetables, et découvrent le concept de culotte menstruelle.

Le concept de « La Minette » nait alors : une culotte avec « l’impact le plus faible possible sur l’environnement » version « marinière », qui symbolise la Bretagne. Imaginée dans la région, la Minette est fabriquée en France. Le fil de coton, certifié GOTS, est importé de Turquie, et le tissage est réalisé dans les Hauts-de-France. « Nos tissus sont labellisé GOTS et Oeko-Tex », souligne Maëlla. La culotte comporte 4 couches : une couche en coton, un coeur absorbant en micro-éponge de fibre d’eucalyptus, du PUL (matière imperméable) et autre couche formée de 95 % de coton et 5 % élasthanne. Elle peut se porter « 12 heures, en fonction du flux », peut-on lire sur le site internet de la marque.

Pour le démarrage de l’activité, un financement participatif avait été lancé sur le site Okpal. Et en un mois et demi, près de 3000 culottes ont été pré-commandées. Elle devraient être livrées avant la fin du mois. On peut toujours en commander sur le site internet de La Minette. Pour le moment, un seul modèle est disponible, avec une taille allant du 34 au 52, mais la gamme devrait s’enrichir, avec d’autres formats et plusieurs niveaux d’absorption. Et des contacts ont d’ores et déjà été pris avec certains magasins bios, qui pourraient distribuer la Minette bientôt.

Plus d’infos

https://laminette-lingerie.com/



Un projet européen autour de l’alimentation durable avec Al’Terre Breizh

L’association Al’Terre Breizh, basée à Quimper, travaille depuis quelques années autour de l’alimentation durable. Elle a décidé d’aller plus loin en lançant un projet européen, en compagnie de deux organismes anglais. Baptisé « Coo-L Food », il vise à réduire l’empreinte carbne liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et de consommation, grâce notamment à un outil qui permet de prendre des engagements et d’en mesurer l’impact.

Le 21 juin, 70 personnes se sont réunies à l’invitation de l’association Al’Terre Breizh à Quimper, autour d’un « banquet zéro gaspi ». C »est l’une des activités de la structure : travailler à partir d’invendus, afin de proposer des recettes colorées et originales, le tout sans viande. L’occasion également pour l’association de présenter le projet « Coo-L Food ». Un projet européen, mené avec deux organismes anglais, qui travaillent autour de l’alimentation durable et de la réduction de l’empreinte carbone : Cornwall Food Foundation, et Pect. Car l’objectif du projet est de « réduire son empreinte carbone liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et à de choix de consommation plus respectueux de la nature et de la santé », explique Audrey, chargée de mission chez Al’Terre Breizh.

Le projet a démarré dès 2015, avec la mise en place d’outils pédagogiques autour de l’alimentation. En 2016, l’association créé le « compteur gourmand », outil qui permet de chiffrer les « petits » changements de comportement alimentaires : l’utilisateur choisi sur quoi s’engager dans son foyer durant un an parmi 3 propositions : lutter contre le gaspillage de pain, combattre le gachis de yaourts périmés, manger un certain nombre de repas sans viande ni poisson par semaine.

C’est cet outil qui va être développé de façon plus ambitieuse grâce au projet Coo-L-Food, qui bénéficie du soutien du fonds européen Interreg France-Angleterre. « Le projet se construit autour de trois grands axes sur deux ans », détaille Audrey. « On va ainsi travailler sur un nouvelle version du « compteur gourmand », qui comprendra 10 engagements : manger bio, local, de saison, à base de produits vendus en vrac, préparés maison, préparation à l’avance, manger davantage de cru… ». Le deuxième axe va se concentrer sur le suivi des participants, qui sera quasi-automatisé : chacun enverra les résultats de son « défi », ce qui « permettra de calculer de façon réelle les gains au niveau de l’empreinte carbone », d’après Audrey.Un groupe de 10 familles sera suivi également en France, de même qu’un groupe de 10 familles en Angleterre, comme ce qui se fait pour les « Défis Familles à Alimentation Positive » ou le « Défi Familles Zéro Déchet » à Morlaix. Enfin, le troisième axe de travail consistera au déploiement de l’outil, pour qu’il soit « le facilement réplicable, à moindre coût, pour d’autres associations », selon Audrey. L’idée est alors de former d’autres structures à l’utilisation de l’outil pour en faire des « ambassadeurs ». Seize structures françaises et anglaises devraient être de la partie. Et pour clôturer le projet, un « challenge » inter-Manche devrait être organisé, avfin de montrer que tous ensemble par de petits gestes il est possible de faire baisser l’empreinte carbone liée à son alimentation. Bon pour la planète, mais aussi pour la santé et le porte-monnaie, car changer de comportement permet également des économies !

Découvrez les buffets anti-gaspi d’Al’Terre Breizh en vidéo :

Buffets zéro-gaspi d’Al’Terre Breizh from Penn Ar Web on Vimeo.




La recette. Les cookies zéro déchet

(Plume
Citoyenne) Parce qu’on se retrouve tous à un moment donné avec un
tas de pains secs et qu’on ne sait pas quoi en faire. 

Et
si ce pain rassis vous servait à faire de délicieux cookies ? 

Bien
sûr vous pouvez aussi le passer au four et les transformer en
croûtons pour les soupes d’hiver. 

Mais aujourd’hui, je vous propose une version sucré pour un goûter Zéro Déchet. 

Recette
des COOKIES ZÉRO DÉCHET :

INGRÉDIENTS : 

125
Gr de Farine 

125
Gr de pain Sec mixé et réduit en poudre

2
cuillère à café de Bicarbonate de Soude (qualité alimentaire
impérative)

100
gr de Flocons d’avoine

200
gr de Sucre (j’utilise le Rapadura)

200G
gr de pépites de chocolat

125
gr de Beurre Doux mou

1
oeuf

Préparation : 

Faire
donner le beurre.

Mixer
le pain sec jusqu’à obtention d’une poudre/farine.

L’idéal
est de faire moitié farine, moitié pain sec, mais vous pouvez aussi
mettre 100% de pain sec. 

Autre
possibilité : utiliser l’okara (poudre d’amande après avoir fait
son lait d’amande) pour compléter le pain rassis.

Versez
farine, pain sec, bicarbonate et mélangez. Puis rajoutez les flocons
d’avoine et le sucre. Mélangez. Rajoutez le beurre et l’oeuf et
mélangez. Le meilleur pour la fin, versez les pépites de chocolat.
et mélnagez. Ensuite formez des boules et les écrasez sur la plaque
de cuisson. Les mettre au four 15-20 minutes à 180°C

Et
voilà c’est prêt ! 

Le
saviez-vous ? il existe aujourd’hui du papier sulfurisé compostable
en vente dans les Biocoop. 

Le
pain rassis peut être utilisé de nombreuses manières pour : 


Faire de la chapelure
– Parmesan Végétal (pour les Vegan)

Remplacer la Farine 
– Crumble 
– Croûtons 


Pains perdus

Et vous comment utilisez-vous votre pain dur ? 

Laëtitia CRNKOVIC de Zéro Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Cohérence recrute un.e chargé.e de mission « porc durable »

Missions :

  • Animer
    et coordonner les groupes d’éleveurs de Porc sur paille
  • Conseils,
    échanges et visites d’exploitation porcines sur les bassins
    versants,
  • Contribution
    au développement de la commercialisation de la filière « Porc
    Authentique » auprès des bouchers du Pays de Morlaix
    www.porc-authentique.com

Profil :

  • Bac
    + 4/5 minimum – formation agricole
  • Sens
    de la communication et de la pédagogie
  • Bonne
    connaissance de l’Agriculture Durable et si possible des
    techniques d’élevages de porc sur litière.
  • Expérience
    et/ou connaissance du fonctionnement des bassins versants et des
    structures syndicales d’animation des bassins versants.
     

Conditions :

CDD
de 3 mois à partir du 15 septembre 2019

Poste
basé à Plérin (22) – Rémunération : 2000 € brut

Candidature
(CV + lettre de motivation en version numérique) a adressé à
contact@reseau-coherence.org
avant le 8 septembre 2019

Renseignement :
06.73.21.06.66