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Un appel à expérimenter des modes de déplacement alternatifs sur le Pays de Morlaix

Comment innover, diversifier et faciliter la mobilité pour tous en Pays de Morlaix ?

C’est la question à laquelle s’attaquent le Pays de Morlaix, l’ADESS (Pôle de l’économie sociale et solidaire), les trois intercommunalités (Haut Léon Communauté, Communauté de Communes du Pays de Landivisiau et Morlaix Communauté) mais aussi des associations dans le cadre du lancement d’un appel à expérimenter des formes de mobilités alternatives sur le Pays de Morlaix. Il s’adresse aux communes, aux entreprises, aux structures publiques et privées et aux habitants du territoire.

D’un point de vue socio-professionnel, les espaces ruraux sont largement concernés par la problématique de la mobilité. Faciliter l’accès à la mobilité, c’est agir en faveur de l’accessibilité à l’emploi, aux services publics mais également aux équipements touristiques. Développer différents mode de mobilité c’est donc un moyen de favoriser le maintien de la population en zones rurales.

L’accès à la mobilité est donc primordiale dans des zones relativement enclavées. C’est pourquoi un appel à expérimenter des dispositifs de déplacement complémentaires à la voiture est désormais lancé. Mais pour inciter à expérimenter des modes de déplacement alternatifs, il faut sensibiliser la population et les acteurs du territoire à de nouveaux outils, notamment dans une dynamique solidaire, d’intérêt collectif.

Expérimenter, tester des modes de déplacement novateurs ou déjà existant c’est une façon concrète et efficace d’ insuffler l’envie de changer ses habitudes au quotidien. En effet, « contrairement aux études qui sont chronophages et coûteuses » explique Bernard Floch, référent cadre de vie au niveau du Pays de Morlaix, l’objectif de ces expérimentations, c’est de tester un projet en l’adaptant si besoin aux spécificités locales. L’idée serait également de coordonner les territoires.

Des modes de déplacement déjà expérimentés ailleurs pourraient être testés sur le territoire, par exemple des trajets de pedibus ou vélo-bus, c’est à dire un mode de déplacement encadré, en groupe, pour aller d’un endroit à un autre (d’un quartier d’habitation à l’école par exemple). Mais aussi, un test d’applications numériques favorisant la mise en relations des particuliers pour covoiturer. Des tests de lieux, comme par exemple les espaces de coworking pour éviter de se déplacer.

Toutes idées sera la bienvenue si elle est réalisable par le réseau de partenaires du Pays de Morlaix.

Pratique

Réunion d’information le 5 juillet 2018, de 18h à 19h à la Maison des Services au Public de St Pol-de-Léon.

Candidature à déposer :

Pour la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau, avant le 13 juillet 2018

Pour Haut-Léon Communauté avant le 3 septembre 2018

Pour Morlaix Communauté au second semestre 2018 (date à préciser ultérieurement).

Les candidatures sont à déclarer au Pays de Morlaix : Par téléphone au 02 98 62 39 57 ; par mail à leader@paysdemorlaix.com ou par courrier à Pays de Morlaix – CCI de Morlaix – CS 27 934 – 29600 Morlaix




Rennes (35). La Nature en Ville : l’association qui veut sauver les arbres de l’avenue Janvier.

Depuis 2015, dans le cadre du projet EuroRennes, la ville de Rennes projette d’abattre les charmes de l’avenue Jean Janvier. Rencontre avec Pascal Branchu, président de l’association La Nature en Ville qui s’oppose à l’abattage de ces arbres et nous explique pourquoi.

Le
projet EuroRennes quel est-il ?

Selon Wikipédia, il s’agit « d’un projet d’urbanisme et un futur quartier d’affaires […] déclaré d’intérêt communautaire en avril 2009 ». Le site internet de l’entreprise Territoires en charge du projet, précise « avec l’arrivée de la ligne à grande vitesse LGV1h25, le nouveau métro B et le développement du trafic TER, le projet EuroRennes doit répondre à la nécessité de renforcer ses capacités d’accueil et de fluidité du hub rennais ». D’ici 2027 il est prévu : 1 400 nouveaux logements, 125 000m2 de bureaux, 9 500m2 d’équipements publics et 30 000m2 de commerces, loisirs et services.

Et
les arbres dans tout ça ?

L’avenue
Janvier est la principale avenue descendant de la gare vers le
centre-ville. Les charmes septuagénaires de cette avenue seraient
abattus en vue d’un aménagement de terrasses et d’un
élargissement des trottoirs pour être remplacés par des
plantations végétales « d’essences et de tailles variées »
précise le panneau de chantier.

3
recours contentieux engagés.

L’association La Nature en Ville a engagé 3 recours contentieux contre la ville de Rennes pour deux cas similaires à celui de l’avenue Janvier : l’abattage de 35 platanes avenue Fréville et celui de près de 300 arbres avenue Buttes-de-Coësmes. Dans ces trois cas, les délais d’affichage* de deux mois sur site n’auraient pas été respectés malgré le signalement par quatre moyens et le référé en suspension déposé par La Nature en Ville. Selon l’association, le panneau avertissant de l’abattage des arbres de l’avenue Janvier aurait été planté le 18 octobre 2019 alors que 5 charmes auraient été abattus le 21 octobre.

Panneau de chantier avenue Jean Janvier.

L’association demande la remise en état de ces 5 arbres mais ne s’arrête pas là. En invoquant l’article L350-3 du Code de l’Environnement, elle demande le maintien des 25 autres charmes.

En
dehors de cette loi, l’association met en avant l’importance de
ces arbres pour la santé publique.

Notamment
concernant la pollution de l’air.

En effet, d’après des expertises de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), un arbre mature capterait 20kg de particules fines par an.

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), plus de 2 millions de décès prématurés peuvent chaque année être attribués aux effets de la pollution de l’air extérieur dans les villes et de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.

Autre
question de santé publique, celle de la chaleur.

Il a été montré par une chercheuse de l’Université Concordia que « la présence d’un couvert arborescent important en zone urbaine peut abaisser considérablement la température des environs immédiats » et donc permettre de lutter contre les îlots de chaleur. Cet effet anti-chaleur serait optimal dès lors que la couverture végétale en hauteur atteindrait les 40 %, ce qui est le cas de l’avenue Janvier. Avec Hervé Quénol, directeur de recherches au CNRS (Université Rennes 2), Nature en Ville ont réalisés des tests à cet endroit précis comme en témoigne ce reportage de France 3 Bretagne.

Par
ailleurs, l’évapotranspiration, c’est-à-dire la diffusion dans
l’air de l’eau captée par les racines permet de lutter contre la
sécheresse de l’air, sécheresse qui pourrait occasionner des
gènes respiratoires et oculaires.

Outre
l’aménagement du quartier, l’un des arguments avancés en faveur
de la coupe de ces arbres est relatif aux étourneaux. En effet, ces
passereaux sont accusés de nuisances sonores et olfactives… Pour
Pascal Branchu, il s’agit là d’un faux problème. Les étourneaux
sont des oiseaux migrateurs qui par conséquent ne séjournent à
Rennes qu’un mois de l’année. Selon lui, ils seraient d’ailleurs
venus s’installer avenue Janvier et dans le quartier Villejean
suite à la coupe des peupliers d’Italie aux entrées des villes,
entreprise il y a vingt ans. Enfin, l’odeur mise en cause seraient
plus dû aux cadavres d’oiseaux retrouvés pris au piège des
filets installés sur les arbres visant à les empêcher de s’y
installer plutôt qu’à leurs déjections.

L’association La Nature en Ville organise régulièrement des ateliers d’artivisme pour protéger ces arbres.

Une
association forte de propositions.

L’association propose de nombreuses solutions aux problèmes qu’elle met en lumière. Par exemple au sujet des étourneaux, elle préconise la taille douce des arbres ou encore la venue d’un fauconnier car le haut-parleur diffusant le cri du geai (prédateur des étourneaux) n’est qu’une solution temporaire et la vue de rapaces pourrait quant à elle dissuader les passereaux de revenir dans ces arbres. L’association a également invité Thomas Brail, fondateur du GNSA (Groupe National de Surveillance des Arbres), qui en grimpant à un arbre lors d’une manifestation a réussi à monter un groupe de travail avec le ministère de l’Écologie, pour discuter avec plusieurs acteurs et élus du sort des arbres rennais, ces 26 et 27 février derniers.

Nichoir installé lors d’un atelier d’artivisme « J’adopte un arbre » avec le Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA).

Par ailleurs, la Nature en Ville organise de nombreux évènements (à retrouver dans notre agenda !) comme ce samedi dernier l’atelier d’artivisme, la projection à l’Arvor du film d’Énora Boutin sur l’agro-agriculture le 10 mars à 20h15, l’atelier potager avant et après la marche pour le climat du 14 mars « Plante ta patate et sème ta graine. Ou encore le café des possibles tous les lundis à 18h02 au café 1802 rue d’Antrain !

Vous pouvez consulter ces événements (et bien d’autres !) sur le site et la page Facebook de l’association La Nature en Ville.

* Références légales avancées par La Nature en Ville :




Monnaie locale. Ça bouge au Buzuk !

En
ce début 2020, ça bouge pour le Buzuk, la monnaie locale
complémentaire et citoyenne du Pays de Morlaix ! Hormis
l’arrivée de la monnaie numérique prévu pour le deuxième
semestre, l’association a recruté son premier salarié, épaulé
par un service civique. Elle vient également de mettre en place le
« 3 % associatif », un système de parrainage qui
permet de soutenir le tissu associatif du territoire via la monnaie
locale. Explications.

Lancée en 2016, la monnaie locale complémentaire et citoyenne « Le Buzuk » s’utilise sur le Pays de Morlaix (Léon, Trégor, Monts d’Arrée), sous la forme de billets de 1, 2, 5, 10 et 20 Buzuks. Un Buzuk vaut un Euro. Les utilisateurs (qui sont obligatoirement des adhérents) peuvent échanger leurs Euros en Buzuks dans des « comptoirs de changes » répartis un peu partout sur le territoire, mais aussi sur les stands Buzuk sur les marchés ou lors d’événement. Une fois des Buzuks en poche, le citoyen peut alors procéder à ses achats dans des prestataires du réseau.

Après 4 ans de circulation, le bilan de la monnaie locale est positif, selon Jean-Yves Quiviger, trésorier de l’association « Depuis 2016, le nombre de prestataires acceptant le Buzuk a été multiplié par 2. Actuellement, le réseau est constitué de 140 professionnels ». On y trouve de tout : du boulanger au cordonnier, en passant par l’ostéopathe, le salon du thé, le coiffeur, le centre équestre ou encore le festival de musique. « On estime aussi que 700 familles ont déjà utilisé au moins une fois le Buzuk », complète Jean-Yves.

Un réseau en pleine évolution, qui, soutenu notamment par le fonds européen Leader, la Région Bretagne, et Morlaix Communauté, a procédé à l’embauche d’un premier salarié. Iwan Le Clec’h est ainsi venu depuis décembre renforcer l’équipe, composée auparavant uniquement de bénévoles. « Je suis chargé notamment de développer le réseau de prestataires sur le secteur sud », explique-t-il. Il est épaulé par Simon Guyot, en service civique.

Autre nouveauté pour la monnaie locale : le « 3 % associatif ». Un système qui permet de soutenir les associations du territoire. Le principe est simple : les adhérents ont la possibilité de parrainer une association du territoire (elle aussi adhérente au Buzuk). Si 20 parrains sont comptabilisés, l’association recevra 3 % des Buzuks échangés par an par les parrains. Exemple : si un utilisateur échange 100 euros, il recevra 100 Buzuks. Ses 100 Euros seront placés à la coop financière de la Nef pour soutenir des projets solidaires, il pourra dépenser ses 100 Buzuks chez les prestataires du réseau, et l’association qu’il parraine recevra alors 3 Buzuks. Ainsi, si une association a 20 parrains qui échangent 150 Euros par mois en Buzuks, elle recevra sur une année plus de 1080 Buzuks, qu’elle pourra dépenser dans le réseau. Ce parrainage, inspiré par ce qui fait dans le Pays Basque avec la monnaie locale l’Eusko, est financé par la commission de 4 % que les prestataires paient si ils convertissent leurs Buzuks en Euros. « L’objectif, avec le 3 %, est aussi de voir le nombre de particuliers adhérents au Buzuk augmenter, élargir le cercle des convaincus, grâce à l’implication des associations », précisent Jean-Yves, Iwan et Simon.

Des nouveaux adhérents qui seront peut-être également tentés par la monnaie numérique, qui devrait faire son apparition au second semestre. Elle fonctionnera de façon similaire au sans contact, grâce à une application sécurisée. Des tests seront réalisés prochainement.

En
attendant, l’équipe du Buzuk espère pouvoir développer l’usage
de la monnaie locale auprès des collectivités, comme c’est déjà
le cas dans d’autres villes, comme à Bayonne par exemple, ou à
Brest, où l’on peut payer son ticket de téléphérique en Héol,
la monnaie locale du secteur !




Breizh Wash. Une lessive écolo qui permet l’arrosage du jardin !

Son concept séduit de plus en plus le grand public ! Guillaume Ropars est l’inventeur de la lessive Breizh Wash. Sa particularité ? Elle se compose à 100 % d’ingrédients naturels. Et autre avantage indéniable, l’eau qui ressort de la machine à laver peut être récupérée pour arroser fleurs et légumes ou nettoyer sols et terrasses.
Les tests sont formels : elle présente 0 % d’écotoxicité ! Cette lessive, vendue par pot de 1 kg soit 50 lavages, est commercialisée dans toute la Bretagne.
Aujourd’hui, Breizh Wash produit 300 tonnes chaque année. Et l’entreprise basée à Plumaudan (22) ne compte pas s’arrêter là. Elle vient d’élaborer une lessive pédiatrique adaptée aux enfants de 0 à 3 ans. Et prévoit de sortir prochainement des produits d’entretien pour la maison comme un déboucheur de canalisation écolo…. 
Une interview audio de notre partenaire Radio Nord Bretagne.




Les éoliennes du Parc éolien citoyen de Béganne sont arrivées !

Le chantier de construction des 4 éoliennes du parc éolien citoyen de Béganne dans le Morbihan (Bretagne Sud, dans le Pays de Redon), commencé en mai 2013, a repris le 21mars 2014 avec l’arrivée des premiers convois exceptionnels des éléments des éoliennes. Les 4 éoliennes vont être montées en «  juste à temps » en fonction des conditions météorologiques. Après une phase de tests, il couvrira à partir de l’été 2014, les besoins en électricité d’environ 8 000 foyers (hors chauffage) soit l’équivalent de la consommation des habitants du canton.

L’originalité de ce projet tient au fait qu’il est porté et financé majoritairement par les habitants du territoire. Une première en France !

À l’heure où les conclusions du débat national sur la transition énergétique prennent une plus forte implication citoyenne, les habitants du Pays de Redon traduisent concrètement leur engagement à travers ce projet éolien.

La société Begawatts a été créée pour gérer l’exploitation du parc éolien. Elle fonctionne sur un principe coopératif, avec une gouvernance répartie en plusieurs collèges regroupant des citoyens, des acteurs de l’économie sociale et solidaire, et une société d’investissement dans les énergies renouvelables initiée par la région Bretagne. Au total, plus de 1 000 personnes sont impliquées dans l’investissement du parc éolien. Pour Jean-Paul Garric, Président de Bégawatts, « les particuliers du territoire réalisent au travers de leur investissement un acte citoyen qui s’inscrit dans une démarche participative. »

Si cette démarche est largement répandue chez plusieurs de nos voisins européens, elle est encore marginale en France.

Depuis 10 ans, l’association éoliennes en Pays de Vilaine, à l’origine du projet, contribue à faire émerger ce modèle basé sur :

– Le recours aux énergies renouvelables ;

– L’appropriation de la question énergétique par les citoyens ;

– La maîtrise locale de l’énergie productrice de richesse locale ;

– Des actions en faveur des économies d’énergie.

La fin de la construction du parc éolien va s’échelonner sur trois mois et se terminer vers fin Juin. C’est la concrétisation tant attendue par les citoyens qui ont participé à l’élaboration et à la mise en place de ce projet depuis 10 ans. Un projet à haute portée symbolique, car il est la preuve par l’exemple que l’éolien citoyen a toute sa place dans la transition énergétique.




Eplucher et danser pour des alternatives au gaspillage alimentaire !

Le mouvement Disco-soupe

Inspiré des « Schnippel Disko » créées par Slow Food en Allemagne et des banquets géants lancés par Tristram Stuart (auteur du livre “Waste, Uncovering the Global Food Scandal”, et fondateur de Feeding the 500), le mouvement Disco Soupe a démarré à Paris en mars 2012. Depuis, il a fait des adeptes et essaimé sur les quatre continents !

Ces soupes géantes, réalisées, dégustées en musique, et confectionnées à partir de légumes mis au rebut permettent d’interroger le système et les pratiques liées à notre alimentation. A l’origine de cette initiative, un constat : 1/3 des aliments sont gaspillés tout au long de la chaîne alimentaire, soit 1,3 milliard de tonnes de denrées alimentaires par an.

Par la convivialité, le cuisiner ensemble, la multiplication des expérimentations dans l’espace public, cette communauté construit un nouveau modèle de sensibilisation résolument joyeux et positif.

 

Une vidéo sur les Disco-Soupes :

 

 

 

 

Et Al’Terre Breizh dans tout ça ?

L’association Al’Terre Breizh accompagne, sur la Bretagne, les transitions vers des modes de vie plus durables, plus joyeux, plus sereins et propose régulièrement des événements en co-construction avec les territoires !

En 2013, nous avons expérimenté la première Disco-Soupe de Cornouaille et son forum de la Terre à l’Assiette, avec Quimper Communauté.

Nous avons eu envie de renouveler l’expérience en travaillant plus en profondeur les outils de sensibilisation et la mobilisation citoyenne.

 

Dès 2014, nous avons défini les contours du projet :

* organiser 3 disco-soupes en Cornouaille en co-construction avec des acteurs locaux ;

* organiser au sein de chacune un forum associatif autour des alternatives au gaspillage et pour une meilleure alimentation ;

* élaborer des outils de communication sur l’empreinte écologique du gaspillage et les mettre ensuite en open source à disposition de l’ensemble de la communauté disco-soupe.

 

Depuis le printemps 2015, l’équipe des 3 salariées et plus d’une vingtaine de bénévoles travaillent sur le projet. Logistique, élaboration d’outils autour des alternatives au gaspillage alimentaire (jeux gourmands, mur des engagements, empreinte écologique) com et animation, rien n’est laissé au hasard ! Tout le monde apporte sa contribution et ses idées : improvisation théâtrale, déguisement, musique, récupération des légumes, hygiène, matériel…

Le projet est aussi l’occasion de vivre et faire vivre les principes de coopération et de bienveillance, qui sont des fondamentaux de l’association.

 

Trois dates, trois lieux, trois ambiances différentes

Pendant le festival Breizh Transitions, en septembre, nos partenaires Quimper Communauté et Quimper Événements ont souhaité apporter, avec la Disco Soupe, une touche joyeuse et un peu décalée. Les visiteurs du salon et les exposants ont profité de cette sensibilisation gourmande et animée, pour déguster 240 litres de soupes…

La deuxième Disco-Soupe a eu lieu le 28 novembre pendant la « Faites de la Récup », journée de fête organisée en partenariat avec Concarneau Cornouaille Agglomération, la MJC de Trégunc, la CLCV, le centre socio-culturel la Balise, le Centre Social de Rosporden et d’autres partenaires locaux. Plus de 400 kg de légumes, fruits et pains sauvés du rebut ! Une vraie réussite : 850 visiteurs sont venus éplucher des légumes et préparer des brochettes de fruits, danser, déguster les soupes, choisir des objets sur la bourse gratuite, apprendre à faire leurs produits ménagers ou à cuisiner les restes, tout en profitant des concerts et matchs d’impro…

 

 

 

La prochaine et dernière disco-soupe de l’année se déroule samedi 19 décembre, à l’Arthémuse de Briec à partir de 16h30. Une disco-soupe solidaire de Noël, organisée avec et pour les personnes en situation d’exclusion, en partenariat avec le Centre communal d’action sociale, la Communauté de communes du Pays Glazik, et de nombreuses associations locales. Ouverte à tous, la fête propose une bourse aux jouets, un espace multi-jeux pour les enfants, un stand zéro déchets (démarche Béa Johnson), des ateliers récup, un coin détente et lecture, une buvette… et la Maxi DISCO-SOUPE avec son forum de la Terre à l’Assiette !!! Du jardin aux ateliers pluche, cuisine, dégustation, en passant par des jeux et recettes gourmandes, joyeuses et goûteuses. Miam !

Coming soon, pour partager la vidéo d’annonce sur la Disco-Soupe sur Briec, c’est ici :

Pour inviter vos ami-e-s à l’événement sur facebook : c’est ici

 

 

Un crowdfunfing, pour quoi faire ?

« Parce que les recettes de soupes ça se discute, la discute ça s
‘organise, l’organisation ça prend du temps et le temps, c’est de l’argent ». Pour boucler le budget de l’événement – et financer le travail de l’équipe, qui prépare le projet depuis 6 mois – l’oignon fait la force ! Al’Terre Breizh organise un financement participatif ou crowdfunding… Ainsi la disco-soupe solidaire,
est solidaire aussi, puisqu’elle permet à chacun de soutenir le projet selon son envie, ses possibilités… et même de loin !

Certaines des contreparties proposées peuvent même faire de belles idées de cadeaux pour vos proches 🙂
Une expérimentation de financement original et participatif pour l’association, très implantée en Cornouaille et qui rayonne sur plusieurs départements.

Pour participer à la campagne de financement participatif : c’est ici