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Le Lieu-Dit, un collectif brestois pour coopérer dans l’ESS !

Dix structures brestoises du domaine de l’économie sociale et solidaire se sont réunies au sein d’un collectif, que coordonne l’Adess du Pays de Brest. Baptisé « Le Lieu-Dit », il vise à développer la coopération, la mutualisation entre les acteurs, notamment autour de l’économie circulaire.

À Brest, les structures œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire s’organisent pour coopérer. Les associations Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), Adess du Pays de Brest, Les Ateliers de Louis, Les Fabriques du Ponant, la recyclerie Un Peu d’R, Court-Circuit, Séma’For, La Pince, Vert Le Jardin et la Coopérative d’Activité et d’Emploi Chrysalide se sont ainsi regroupées au sein d’un collectif baptisé « Le Lieu Dit ». L’objectif ? « Développer la coopération et la mutualisation, la recherche de complémentarité entre ces structures qui partagent des valeurs communes », explique Myriam Blondy, chargée de mission à l’Adess du Pays de Brest. « Tous ces acteurs se connaissent bien, travaillent ensemble depuis quelques années, et mettent en place pour certains des projets par deux ou trois », poursuit-elle. Des actions ponctuelles ont ainsi été organisées: « Déchets d’Oeuvres », expositions et activités ludique autour du recyclage initié par Brest Métropole, recyclerie itinérante avec l’Adess Pays de Brest et Un Peu d’R, une balade en ville avec Bapav et Les Petits Débrouillard…

L’un des piliers sur lequel se base la coopération au sein du collectif est la création d’une dynamique autour de l’économie circulaire. « Plusieurs acteurs travaillent autour de cette thématique, comme par exemple la recyclerie un Peu d’R, La Pince, Vert le Jardin…l’idée est d’arriver à mettre en place un cercle vertueux, qui pourrait être développé, et de faire en sorte que ce qui pourrait être mis au rebut soit perçu comme une ressource, et de faire également mieux avec moins », développe Myriam.

Pour aller plus loin, le collectif Le Lieu-dit, soutenu par Brest Métropole et la Région Bretagne, travaille à la mise en place d’un calendrier commun. Et a également comme objectif de trouver un lieu commun pour mieux mettre en valeur cette énergie collective auprès du public !

Pour aller plus loin

http://adess29.fr/le-collectif-le-lieu-dit/




Climate Chance Agadir. Une 4L branchée

Au sommet Climate Chance d’Agadir, dans l’allée qui mène au centre de conférence, les stands s’alignent, montrant la diversité et la vitalité des initiatives prises par les collectivités territoriales et les ONG marocaines en matière de lutte contre les changements climatiques et leurs effets. C’est intéressant mais bien conventionnel.

Et puis, en haut de l’allée, une surprise ! Une superbe petite voiture qui ressemble à un 4X4 en réduction avec sa silhouette haute sur patte et son arrière un peu tronquée. Malgré tout, ce splendide véhicule rouge pompier, ornée sur le capot de l’étoile chérifienne à 5 branches me paraît familière. La calandre peut-être, rectangulaire avec ses deux phares ronds, comme des yeux ébahis, le capot plat horizontal, le pare-brise étroit et vertical : mais c’est bien sûr, il s’agit d’une 4L, cette bonne vieille petite Renault qui a permis à des millions de gens d’avoir leur première voiture dans les années 60.

Evidemment, cela pique ma curiosité. Que vient faire un R4 à l’arrière rabotée dans un sommet sur le climat ? La réponse m’est apporté avec beaucoup de gentillesse par Jamal Addad, un souriant ingénieur qui se fait un plaisir de m’expliquer, avec fierté que ce véhicule fonctionne à l’électricité, qu’il a été conçu et réalisé par des ingénieurs et élèves ingénieurs de plusieurs écoles du Maroc rassemblés dans une association dont le nom est tout un programme : 4greenID c’est à dire « for green idea ».

Les caractéristiques techniques de cette voiture sont les suivantes : elle est mue par un moteur électrique de 67 chevaux, alimenté par 10 piles Lithium-ion ; son autonomie est de 100 à 130 kilomètres et sa vitesse de pointe est quand même de 120 km/h, ce qui pour un véhicule à vocation plutôt urbaine, est peut-être exagéré. La recharge peut se faire à partir d’une prise classique 220 volts et dans ce cas cela prend 8 heures pour la recharger ou par l’intermédiaire d’une prise ad hoc, celle des voitures électriques et dans ce cas la recharge à 80% peut être assurée en 40 minutes.

Certes le poids des batteries (environ 200 kilos) et surtout leur prix (10.000 euros) constituent encore un handicap mais d’ailleurs pour ces étudiants, il ne s’agit que d’un prototype. Cela illustre d’ailleurs ce que disent les promoteurs du site Paléo-énergétique : les étudiants réinventent souvent les choses mais ceux-ci le font avec modestie. Ils savent bien que les voitures électriques existent depuis les débuts de l’automobile mais peut-être ne savaient-ils pas qu’en 1900, ils se fabriquaient plus de voitures à propulsion électrique que de voiture à moteur thermique. Peut-être ne savent-ils pas non plus qu’à l’époque, une voiture électrique dépassait déjà le 100 à l’heure.

A ce propos, je reste quand même épaté par la performance atteinte par cette 4Lélectrique. La seule fois où j’ai dépassé le 120 à l’heure, c’est à dire que j’ai bloqué le compteur en descente par vent arrière, j’ai coulé une bielle ! Aucun risque ici compte tenu du mode de propulsion mais j’ai été ravi d’apprendre que le principal problème de transmission qu’ils avaient connu, venaient des cardans : les anciens propriétaires de R4 comprendront ce que je veux dire.

Cette voiture serait le premier véhicule électrique marocain et il a déjà participé à des « contests » étudiants en Suisse. Il participera également au premier rallye réservé aux seuls véhicules à propulsion électrique organisé au Maroc , qui partira de Tanger le 11 octobre pour aller à Ouarzazate, soit environ 800 kilomètres de course

Pour en savoir plus

l’association « 4greenID» est joignable sur facebook ou par mail à forgreenid@gmail.com




Comment le voyage vous met très vite sur la piste de l’essentiel.

J’accompagne Lorenzo, un camarade liménéen déjà venu en France lors d’un échange interculturel organisé par Animetisse, association bretonne d’éducation populaire. Parallèlement à son travail de traducteur, Lorenzo va profiter de notre présence dans la province de Huamanga pour tenter de me mettre en contact avec une communauté quechua; Tenter je dis bien car on n’entre pas dans la vie des andins comme on débarquerait dans un magasin de souvenirs. Depuis la conquête espagnole, le sens de l’accueil des locaux a été mis à rude épreuve par d’innombrables passages de gringos pas toujours bien intentionnés… Lorenzo se porte donc «garant» de mon intégrité morale dans cet étrange triangle relationnel et nous restons une semaine en zone urbaine avant d’obtenir l’aval des représentants de la communauté pour partir à leur rencontre.

 

Ayacucho, ville au milieu des montagnes.

 

Ayacucho, petite bourgade perchée à 2800 mètres au-dessus du niveau de la mer, je ressens les effets de l’altitude, surtout après 12 heures de bus qui grimpe, tourne sur des virages en épingle, regrimpe…On est loin désormais du rythme énervé de la capital mais un flux constant de passants aux tenues colorées bouillonne dans les rues du centre. Dans un premier temps je m’amuse à compter les clochers pour vérifier si le lieu mérite bien son appellation de ville aux 37 églises. Puis la langueur s’empare de moi, je me laisse alors inspirer par les mamies tranquillement assises sur la place principale et squatte mon bout de banc non sans un certain plaisir de ne rien faire de plus que regarder toute cette vie bouillonner autour de moi. Ce doux flottement de “peinarditude” ne saurait durer et assez vite, je m’anime pour entrer en connexion avec les gens du coin; Aussi je fonce quand Lorenzo m’invite à le suivre dans sa mission de traduction au sein d’une association locale appelée Wawa Kuna Mantaq. Il est chargé d’accompagner un couple de visiteurs allemands venus accorder une subvention à cette structure éducative créée pour venir en aide aux jeunes des quartiers populaires d’Ayacucho.

 

Mamitas tranquilitas sur la plaza de armas.

 

 

Aider la famille au travail de la terre…

 

 

 

…ou gagner sa vie en vendant des empanadas comme Élisabeth.

 

 

Une nation jeune.

Au Pérou , 42% de la population a moins de 18 ans et pourtant les dépenses publiques concernant l’éducation sont les plus basses de tout le continent. La crise économique, le chômage et la pauvreté ont généré une foule de problèmes sociaux, notamment celui du travail infantile. La région d’Ayacucho est l´une des 5 plus pauvres du pays. La majorité des enfants soutenus par la fondation Wawa Kuna Mantaq travaille -parfois dès l’âge de 5 ans- pour aider sa famille; Parmi eux, beaucoup sont aussi victimes de maltraitance et/ou d’abus sexuels…

La directrice de l’association nous embarque dans une visite détaillée du centre et nous rencontrons une cinquantaine de petits qui jouent et courent dans tous les sens, jonglant avec une énergie démente entre les activités dessin, chant ou encore préparation et vente d’une gélatine sur-sucrée rouge fluo qu’on retrouve dans toutes les «bonnes» boulangeries du pays (bonne entre guillemets, ici on oublie la baguette et le croissant frais!).

 

Les femmes et les enfants d’abord!

Le travail de l’association s’articule autour de 2 programmes:

Le 1er, «CasaDeni» (abréviation de casa des niños, ie maison des enfants) est un système de maison ouverte destinée à accueillir des enfants en situation vulnérable de 6 à 18 ans. CasaDeni est un espace de référence pour le développement personnel et l’organisation scolaire ; l’attention est portée sur les problématiques socio-économiques des familles qui bénéficient d’un suivi personnalisé en fonction de leurs difficultés.

Le 2ème programme, « CetPro » (ie centre de formation technique) se concentre sur les jeunes adultes en situation de risque et a pour finalité l’insertion professionnelle. CetPro leur propose différents apprentissages en fonction de leurs aptitudes et aspirations: entre autres, boulangerie-pâtisserie, couture et secrétariat.

Le centre (mais aussi le reste du pays) compte de nombreuses filles-mères célibataires. Elles disposent d’une cellule de soutien matériel et socio-psychologique pour élever leurs petits dans les meilleures conditions et avoir le temps d’exercer une activité professionnelle. Nous rendrons visite à l’une d’entre elles qui après avoir suivi le programme couture de Cetpro a ouvert son propre atelier de confection textile en ville. Bel exemple de réussite…

Le personnel de Wawakunamantaq est essentiellement constitué de femmes, psychologues, professeurs ou assistantes sociales. J’assiste à une réunion où elles débattent avec la directrice de l’organisation, une femme vive, juste et directe qui coordonne les discussions d’une main de maitre: les idées fusent dans une cohésion parfaite entre ces personnes qui s’investissent sans limite pour améliorer les perspective d’avenir de «la relève» d’Ayacucho. Ces 12 dernières années, le centre a accueilli près de 2400 bénéficiaires.

Activité danse au centre Wawa Kuna.

 

 

 

On entend souvent dire que les projets éducatifs «bidons» sont légions dans le monde associatif et que les fonds ont fâcheusement tendance à se perdre en cours de route…Mais pour que la critique soit constructive, il convient de ne pas éluder ce panel d’acteurs qui fournissent un effort inouïe pour l’éducation et l’épanouissement des nouvelles générations.

 

L’éducation: Fondement d’une société en bonne santé.

Laisser un gamin rêver, rire de tout, s’émerve
iller d’un rien; Éveiller sa curiosité et lui laisser la possibilité de se révéler en valorisant ses talents…Un point de départ assez simple pour monter le plan de sauvetage d’une société sur le déclin. Cette société prise dans un malaise global, qui s’interdit de penser en poésie, qui n’encourage pas la jeunesse à trouver la sagesse tout en gardant son grain de folie…Garder son âme d’enfant, et si c’était ça le défi!

Les enfants, «wawa» en quechua, sont comme les jeunes pousses que le jardinier arrose soigneusement pour les voir grandir et donner de bons fruits à la prochaine récolte.

En observant ce joyeux petit monde s’agiter dans la cour du centre Wawa kuna mantaq, un quelque chose de bien vivant scande en mon for intérieur: l’imagination, le jeu, l’innocence au pouvoir!

Et un grand bravo à tous les projets solidaires à qui est attribuée la lourde tâche d’assurer notre avenir en matière de nourriture spirituelle!

 

 Panneaux crées lors d’un atelier sur le droit des femmes et des enfants.

 




Oiseaux mazoutés : La LPO appelle à la mobilisation !

La Ligue de Protection des Oiseaux, avec le soutien de l’Agence des aires marines protégées, dresse un nouveau bilan avec des chiffres toujours aussi éloquents.
Du pays Basque au Finistère sud on arrive bientôt à 30 000 échouages. Parmi les espèces les plus touchées : le Macareux moine (12 229 individus), le Guillemot de troïl (5 443 individus) et le Pingouin torda (376 individus). Près de 3 900 oiseaux ont été dénombrés en Loire-Atlantique, 4 557 en Vendée, 6 174 en Charente-Maritime et 3 651 en Aquitaine.
Pour les oiseaux acheminés dans les centres de sauvegarde UFCS, le 24 février 2014 , on en note 2 784 accueillis, des Côtes-d’Armor au Pays Basque.* « Une récente réunion de cellule de crise va permettre de récupérer des bilans dans d’autres de départements » selon Nicolas Gendre, ornithologue à la LPO. Ces bilans établis chaque semaine permettent de réactualiser le bilan national du nombre de cadavres.
Les échouages sont donc essentiellement basés sur la Côte Atlantique, mais l’appel est lancé au niveau européen. Les premiers chiffres que la LPO reçoit proviennent notamment d’Angleterre : 2 578 oiseaux morts. La presse anglophone reprend ces informations de façon régulière. Pour l’Espagne et le Portugal, il faudra encore un peu de patience pour être informé.

 

Un manque de nourriture
 

Malgré de réelles justifications, l’étendue du phénomène laisse perplexe et beaucoup de questions restent en suspend pour la LPO. « C’est le manque de nourriture qui explique essentiellement ces chiffres extravagants » à en croire Nicolas Gendre. La plupart des oiseaux trouvés étaient très amaigris de part leur difficulté à trouver la nourriture nécessaire pour survivre. L’effort qui est leur est demandé dans une houle violente s’avère majoritairement mortel. En effet, leurs plumes engorgées d’eau de mer ne leur permettent pas de maintenir leur température corporelle assez haute pour. Malgré la résistance continue de ceux qui ne font « que » s’échouer, le risque d’hypothermie les mène également à s’éteindre.
L’interrogation subsiste en ce qui concerne des traces de mazout qui ont été observées sur certains individus échoués. Des bateaux qui sortent en mer pendant la tempête pour dégazer pourraient en être à l’origine.

 

Comment agir ?

La récupération et l’acheminement des oiseaux encore vivants vers les centres de sauvegarde les plus proches est donc prioritaire. Comment faire pour participer à cette mobilisation, ? Il suffit d’examiner une partie de littoral et d’y recenser les oiseaux échoués, tout en prenant des photos d’oiseaux mazoutés est nécessaire. Ils peuvent être porteur d’organismes pathogènes, il est donc très important d’utiliser une paire de gants jetables lors d’un contact. Prochaine étape, le marquage des cadavres à l’aide d’une ficelle à la patte, pour finalement informatiser les données.
Pour cela : il vous faut saisir vos données sur « Faune Bretagne », un site qui permet de rassembler et diffuser des données faunistiques sur la région. À l’aide de votre adresse e-mail et de la création d’un mot de passe, vous pouvez vous identifier. Il n’y a plus qu’à marquer le comptage des espèces trouvées. Si les oiseaux sont porteurs de bague métallique autour de la patte, cela signifie qu’ils appartiennent au Centre Ornithologique « British Trust for Ornithology » de Londres.

Un appel est donc lancé à la mobilisation le week-end prochain sur tout le littoral.

 

*Dans les centres de sauvegarde de l’UFCS (Union française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage – http://uncs.chez.com/) – et celui d’Audenge géré par la LPO Aquitaine des Côtes-d’Armor au Pays Basque.
 




Un livre qui va vous donner envie de manger des légumes !

« Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ! », c’est le titre d’un nouveau guide paru aux Editions Terre Vivante. Il propose pas moins de 500 recettes, pour se réconcilier avec des légumes parfois oubliés ou mal aimés !

« La variété des légumes que l’on trouve sur les étals des marchés ou dans les jardins mérite que l’on explore la multitude préparations et d’associations culinaires possibles pour les mettre au menu tous les jours ! ». Voilà le mot d’ordre de l’ouvrage « Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ». Ecrit par un groupe d’auteurs (Claude Aubert, pionnier du bio et auteur de nombreux ouvrages sur l’alimentation, Anahid Bacher, maraîchère bio, Marie Chioca, auteur de « je cuisine bio avec les enfants », Côté Jardins, jardin collectif bio lyonnais, Amandine Geers et Olivier Degorce, de l’association What’s For Dinner), il est illustré par Claire Dubois-Montreynaud. Tous proposent ainsi de partir à la découverte de 60 légumes, des plus classiques (tomates, pommes de terre, petits pois) au plus méconnus (radis-rave, scorsonère, pourpier..). Le tout grâce à 500 recettes, dont un bon nombre dédiées aux vegans, et sous formes variées : soupes, tartes, pizza, gratins, purées, poêlées, légumes farcis, salades…Sans oublier les sauces, les condiments, ainsi qu’une rubrique

A noter également, le classement par saison, et les focus sur plusieurs légumes (fève, artichaut, blette, courge…), qui précisent à chaque fois comment choisir, conserver, préparer et cuire le légume.

De quoi préparer au mieux des petits plats originaux à base de légumes, tels que la pizza aux endives, roquefort et noix, la salade d’automne au potimarron cru, le hachis aux panais ou encore les petits chaussons à l’échalote, ortie et chèvre frais, dont les recettes sont expliquées pas à pas !

« Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ! », 349 pages, éditions Terre vivante, 29,99 euros

Pour aller plus loin

http://www.terrevivante.org/

 




World Clean Up Day : samedi, on fait la chasse aux déchets !

Ce samedi, on fait la chasse aux déchets sauvages ! A l’occasion du World Clean Up Day, des millions de citoyens se mobilisent dans 150 pays pour nettoyer la nature. En Bretagne, de nombreuses opérations de ramassages sont organisées.

Né en 2008 en Estonie grâce au mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up Day » se répand peu à peu dans le monde entier. Cette année, ce sont 150 pays qui participe à l’évènement, qui se veut être la plus grande opération citoyenne environnementale jamais réalisée dans le monde. En France, c’est l’association World Clean Up Day, basée à Lille, qui porte l’organisation de l’opération au niveau national. Son objectif : rassembler ce week-end un minimum de 3,5 millions de citoyens pour nettoyer et collecter les déchets encore trop présents dans la nature ! Citoyens, associations, entreprises, collectivités, écoles…Tout le monde est invité à participer à l’un des 1120 événements locaux recensés.

La Bretagne est également mobilisée sur le sujet. Des associations locales et des participants organisent des opérations, notamment sur le littoral. Des ramassages sont ainsi organisés au Conquet (29), à Kerlouan (29), à Pléneuf-Val-André (22), Plévenon (22), Cherrueix (35), Saint-Malo (35), Larmor-Plage (56), sur l’Ile-Aux-Moines (56), Batz-Sur-Mer (44). L’intérieur des terres n’est pas pour autant oublié : plusieurs rassemblement pour ramasser les déchets sont ainsi mis en place sur Rennes.

A Sarzeau, sur la presqu’ile de Rhuys, le World Clean Up Day donne lieu à une après-midi spéciale avec l’association La Pepiterre. Ainsi, plusieurs ramassages auront lieu sur la commune à partir de 13h30, notamment une collecte de mégots dans le bourg. A 15h, les participants sont invités à se rassembler dans les locaux de l’association, afin de procéder au tri des déchets, d’échanger sur l’opération, de participer à un « troc de fringues », à des activités artistiques autour de la récupération…Et à 17h, une rencontre aura lieu avec l’équipage de Sailing For Change, qui revient tout juste d’un tour du monde Zéro Déchets !

Pour en savoir plus et consulter le programme des ramassages près de chez vous, rendez-vous sur le site https://worldcleanupday.fr/