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Une semaine pour découvrir « Brest en Communs »

Tous les deux ans, Brest se met à l’heure des Communs ! Du 13 au 21 octobre se déroule l’édition 2017 de « Brest en Communs ». L’occasion pour les citoyens de découvrir de nombreuses initiatives portées collectivement par des habitants et associations brestoises. Au programme : ateliers, conférence, projections…

29 initiatives dans divers lieux brestois, du 13 au 21 octobre. C’est le programme de « Brest en Communs », un festival coordonné par le service Internet et Expression Multimédia de la ville de Brest, qui a lieu tous les deux ans, et qui met en avant toutes les initiatives en cours sur le territoire brestois. On entend par « communs » des « ressources gérées collectivement par une communauté qui établit des règles et une gouvernance dans le but de les préserver et de les pérenniser ». Parmi les différents « communs », on peut citer les Amaps, les jardins partagés, les logiciels libres, les grainothèques, les boîtes à dons, des outils internet comme Wikipedia ou Open Street Map…Le festival brestois a pour objectif de « montrer la richesse des initiatives portées par les brestoises et brestois autour des communs, à populariser cette notion et à nourrir ensemble la réflexion qui l’entoure », selon la Ville de Brest, qui propose la manifestation.

Au programme donc, des ateliers, des conférences, des projections, des temps d’échange….Ainsi, des rencontres, avec l’association Vivre la Rue, seront organisées durant toute la tenue de l’événement dans la Rue de Saint-Malo, dont le patrimoine citoyen est considéré comme un « commun ». Les 13, 18, 19 et 20 octobre, des ateliers « vélo participatif » seront organisés avec l’association Brest à Pieds ou à Vélo (Bapav). Une « Balade à Recouvrance » à la découverte des communs est programmée le samedi 14 octobre, de même qu’une autre promenade avec les Incroyables Comestibles. Philippe Desbrosses, agriculteur, scientifique et écrivain français, l’un des pionniers de l’agriculture bio en Europe, viendra donner une conférence sur les semences et la biodiversité aux Capucins le lundi 16 octobre. Le samedi 21 octobre aura lieu une journée d’échanges organisée par la Ville de Brest, afin « d’approfondir la question des communs mais aussi et surtout à rassembler les acteurs(trices) des communs brestois et à engager une réflexion autour du thème « De Brest en communs vers un mouvement des communs sur Brest ? ». Sans oublier les ciné-discuts, projection de documentaire, Install Party, ateliers pour découvrir le code, et bien d’autres rendez-vous encore !

Tout le programme est disponible sur http://wiki.a-brest.net/index.php/Brest_en_communs_2017




Une semaine pour découvrir « Brest en Communs »

Tous
les deux ans, Brest se met à l’heure des Communs ! Du 5 au 12
octobre se déroule l’édition 2017 de « Brest en Communs ».
L’occasion pour les citoyens de découvrir de nombreuses initiatives
portées collectivement par des habitants et associations brestoises.
Au programme : ateliers, conférence, projections…

« Brest
en Communs », un festival coordonné par le service Internet et
Expression Multimédia de la ville de Brest, a lieu tous les deux
ans. Il met en avant toutes les initiatives en cours sur le
territoire brestois. On entend par « communs » des
« ressources gérées collectivement par une communauté qui
établit des règles et une gouvernance dans le but de les préserver
et de les pérenniser ». Parmi les différents « communs »,
on peut citer les Amaps, les jardins partagés, les logiciels libres,
les grainothèques, les boîtes à dons, des outils internet comme
Wikipedia ou Open Street Map…Le festival brestois a pour objectif
de « montrer la richesse des initiatives portées par les
brestoises et brestois autour des communs, à populariser cette
notion et à nourrir ensemble la réflexion qui l’entoure »,
selon la Ville de Brest, qui coordonne la manifestation.

Au
programme donc, des ateliers, des conférences, des projections, des
temps d’échange….Ainsi, demain jeudi, l’association Infini propose
une session de découverte gratuite et libre des outils numériques
libres et collaboratifs, de 10h à 12h, au 186 rue Anatole Le Bras.
Le même jour, un « sprint d’écriture », temps
d’écriture collectif dédié à l’élaboration de « l’atlas
des communs », se tiendra au Beaj Café.

Vendredi
et samedi, on pourra découvrir le collectif « Le Maquis »,
au cours de « portes ouvertes »,avec un repas partagé,
des ateliers, une exposition de fanzines, une décoration
participative…Une projection du film « Démocratie(s) »
aura lieu également le samedi.

Tout
le programme est disponible sur
http://wiki.a-brest.net/index.php/Initiatives_des_communs




Marinexus : démocratiser les connaissances scientifiques pour mieux gérer l’écosystème marin

« Marinexus est un projet franco-britannique qui a mobilisé pendant 4 ans, scientifiques et acteurs de la médiation scientifique. Le but ? Recueillir des données scientifiques pour mesurer l’impact de l’activité humaine sur l’écosystème marin. Et diffuser ces connaissances aux citoyens, aux décideurs politiques« , explique Gaelle Peneau, coordinatrice du projet Marinexus. Mardi 1er octobre, acteurs de la vie politique, sociale, économique et scientifique se sont réunis autour de trois thèmes : l’observation du milieu marin: quelles attentes pour la gestion des zones littorales et côtières ? Comment la filière d’exploitation des algues peut-elle anticiper les changements globaux ? Et enfin, comment construire un lien entre science et société pour gérer durablement le milieu marin ?

1/3 du budget consacré à la diffusion de connaissances

« Les laboratoires de Plymouth et de Roscoff travaillent sur l’observation et le suivi des paramètres physico-chimiques et biologiques, la dynamique des espèces introduites par les activités humaines dans le milieu marin, et l’adaptation des espèces au changement global causées en grande partie par les activités humaines », explique Marc Cock, coordinateur scientifique du projet Marinexus avant d’ajouter : « le troisième pilier de Marinexus est la diffusion de connaissances, afin de sensibiliser les citoyens à la question de l’impact de l’action de l’homme sur l’écosystème marin ». 1/3 du budget de Marinexus est d’ailleurs consacré à cette perspective.

Les algues sous surveillance…

Selon le dernier rapport du GIEC, ( dont une analyse sera publiée sur notre site dès mardi prochain ndlr), l’impact des activités anthropiques ne font plus de doutes sur le changement climatique. Ainsi, Marc Cock estime qu’ « Aujourd’hui on dispose de prédictions, de modèles qui nous disent qu’on peut s’inquiéter quant à l’avenir des algues exploitées en Bretagne, en particulier les algues brunes. La problématique est la suivante : quelle orientation peut-on donner à cette production ? » La pierre est jetée.

Pour une recherche participative

Autre chose. La diffusion des connaissances, un objectif phare du projet Marinexus, va de pair avec des partenaritas et des collaborations transversales entre la science et différents secteurs de la société. A ce titre, Lionel Larqué vice président de l’association Les Petits Débrouillards, a rappelé que  » 350 000 chercheurs travaillent en France aujourd’hui, ceci n’est encore jamais arrivé dans l’histoire. La masse de connaissance produite chaque année est immense. La médiation scientifique, consiste à diffuser ces connaissances vers des citoyens qui ne savent pas ».
Une démarche éducative, culturelle et sociétale est ainsi mise en place. Pour Lionel Larqué, « le terme « science participative » est réducteur. Il s’agit d’avantage de « recherches participatives », car il s’agit d’un véritable processus d’investigation et de production de nouvelles connaissances: une grande partie des données qui servent à la recherche provient de l’observation des citoyens dans des domaines aussi diverses que l’astronomie, la biologie, la gestion de la biodiversité… les enjeux de captation de données sont tels qu’on a pas les moyens monétaires de les assurer. Le bénévolat citoyen est ainsi mis à contribution ».

Enfin, pour conserver le lien entre scientifiques et décisionnaires, thématique qui suscite parfois l’inquiétude quant à la cohérence des décisions politiques avec les rapports scientifiques, Gaëlle Peneau rassure : « le corps scientifique est en lien permanent avec les décideurs politiques ».

Marinexus en question…

Co-financé par le programme de coopération frontalière Interreg France-Manche-Angleterre du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) de l’Union Européenne, le coût total du projet Marinexus est de 5 millions d’euros, dont la moitié est prise en charge par des fonds européens.

Débuté le 1er Janvier 2010, il s’achèvera le 31 décembre 2013. Les partenaires sont répartis des deux côtés de la Manche : à Roscoff et à Plymouth. Côté Roscovite, la station biologique de Roscoff est pilote, avec ses deux tutelles, le CNRS et l’université Pierre et Marie Curie, la compagnie maritime Britanny Ferries, et le centre de découvertes des algues. Côté Royaume Uni, la Marine Biological Association, le Plymouth Marine Laboratory (PML), et la Sir Alister Hardy Foundation for Ocean Science (SAHFOS) font partie du projet.

Plus d’infos:

http://www.marinexus.org

www.lespetitsdebrouillards.org

 

 

           




Bretagne Creative, un réseau régional pour les acteurs de l’innovation sociale

En quoi consiste Bretagne Creative ?

Quand on regarde autour de nous sur un territoire, on s’aperçoit que l’innovation sociale est abondante. Que ce soit en matière de développement durable, d’insertion, de solidarité…Il y a énormément de citoyens qui ont envie de rendre service, de faire autrement…Mais ces envies restent souvent locales. Le projet de Brest Creative et de Bretagne Creative est de, premièrement, donner à voir les centaines d’innovations qui existent sur le territoire, de les valoriser. Mais aussi de permettre aux acteurs qui réalisent ces innovations de devenir « experts » de celles-ci, d’aller les présenter ailleurs, de les relier sur un territoire, et aussi de faire passer le message aux responsables politiques et aux collectivités territoriales que ce qui fait bouger le territoire, c’est tout ce mouvement de citoyens impliqués dans d’autres façons de faire.

 

Comment se manifeste ce réseau ?

Nous utilisons une plate-forme qui s’appelle « Imagination for people », sur laquelle nous avons créé un sous-ensemble « Bretagne », sur lequel une centaine d’initiatives sont déjà présentes. L’écriture est libre, avec un format proposé, plus un réseau d’échanges à travers des discussions. Des rencontres physiques sont également organisées sur les territoires.

Bretagne Creative est développé dans toute la région ?

Pour le moment, nous avons démarré sur Brest. Nous présentons Bretagne Creative lors de différentes rencontres. On espère que sur d’autres territoires cette mise en réseau va également se développer. Notre compréhension du champ de l’innovation est très large, il ne s’agit pas seulement de l’économie sociale et solidaire, mais aussi des acteurs du service public qui inventent de nouvelles façons de faire, dans les bibliothèques, dans l’accueil des personnes âgées…On peut y trouver également de nouvelles manières d’enseigner, ou encore des habitants qui se prennent en main et qui organisent du compostage au pied des immeubles ou plantent des légumes sur les pelouses par exemple…C’est vraiment toute l’innovation sociale au sens large qui est concernée, avec l’idée de privilégier l’innovation sociale « ouverte », celle qui partage et qui relie, pas celle qui enferme et se cache.
 

Plus d’infos

imaginationforpeople.org/fr/group/bretagne/




Quelle place pour les femmes dans le monde rural et agricole ?

La possibilité pour une femme de s’intaller en tant qu’agricultrice sans avoir à demander l’autorisation à son mari date de 1964. C’est dire la place réservée aux femmes dans le milieu agricole jusqu’à cette date. Au fil du temps, leur statut et leur rôle a évolué. « Après la guerre, les campagnes ont été vidées de la petite paysannerie. Les hommes sont partis travailler dans les usines, comme ce fut le cas autour de Rennes, à l’usine Citroën par exemple », explique Nicole Le Fur, agricultrice, mère de famille, et engagée dans la vie associative. « Les femmes sont restées à la ferme, et se sont occupées du petit élevage », rappelle-t-elle. Les lois agricoles de 1960-62 ont ensuite orienté l’agriculture vers davantage de productivisme. « Avec l’industrialisation, les femmes ont déserté les laiteries, les hommes sont revenus, notamment grâce aux machines à traite pour les vaches », souligne-t-elle. « On a vu petit à petit un changement de mentalité chez les femmes, qui ont demandé alors des améliorations de confort dans la maison ».

 
Des leviers pour l’installation des femmes en milieu rural identifiés

 

Nicole Le Fur, mariée à un agriculteur, a néanmoins le sentiment d’être considérée encore parfois comme une « femme de ». « Certains ne nous demandent rien, et préfèrent s’adresser au mari, ce qui est un peu énervant, car nous travaillons aussi sur l’exploitation », fait-elle remarquer. « Certaines choses restent encore réservées au femmes d’agriculteurs, comme la comptabilité, le ménage, la préparation des repas…Je voudrais dire aux hommes tout le bonheur qu’ils perdent à ne pas partager les tâches », lance Nicole Le Fur.

Selon Jean-Claude Balbot, paysan et secrétaire général de la fédération nationale des Civam, la situation tend à évoluer. « Il y a actuellement 32% de femmes installées en actvités de transformation. On voit arriver beaucoup de gens qui veulent s’installer en milieu rural pour créer une activité, et cela en dehors de toute histoire familiale liée à ce milieu. Parmi eux, la moitié sont des femmes », souligne-t-il . « On commence à identifier les leviers pour développer cela », précise-t-il. « En agriculture, les femmes peuvent avoir la chance de prendre leur place », estime Nicole Le Fur, « Mais cela n’est pas pour autant gagné d’avance ». Plus largement, la question de l’installation en milieu rural est aussi au cœur du débat. « Il faut que les politiques publiques donnent les moyen de venir vivre et créer son activité dans ces territoires », conclut Jean-Claude Balbot.

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://eso.cnrs.fr/spip.php?article371

« Femmes du milieu rural : entrepreneuses et créatrices d’activité », reccueil édité par l’association WECF (Women in Europe for a Common Future)




Oiseaux mazoutés : La LPO appelle à la mobilisation

La Ligue de Protection des Oiseaux, avec le soutien de l’Agence des aires marines protégées, dresse un nouveau bilan avec des chiffres toujours aussi éloquents.
Du pays Basque au Finistère sud on arrive bientôt à 30 000 échouages. Parmi les espèces les plus touchées : le Macareux moine (12 229 individus), le Guillemot de troïl (5 443 individus) et le Pingouin torda (376 individus). Près de 3 900 oiseaux ont été dénombrés en Loire-Atlantique, 4 557 en Vendée, 6 174 en Charente-Maritime et 3 651 en Aquitaine.
Pour les oiseaux acheminés dans les centres de sauvegarde UFCS, le 24 février 2014 , on en note 2 784 accueillis, des Côtes-d’Armor au Pays Basque.* « Une récente réunion de cellule de crise va permettre de récupérer des bilans dans d’autres de départements » selon Nicolas Gendre, ornithologue à la LPO. Ces bilans établis chaque semaine permettent de réactualiser le bilan national du nombre de cadavres.
Les échouages sont donc essentiellement basés sur la Côte Atlantique, mais l’appel est lancé au niveau européen. Les premiers chiffres que la LPO reçoit proviennent notamment d’Angleterre : 2 578 oiseaux morts. La presse anglophone reprend ces informations de façon régulière. Pour l’Espagne et le Portugal, il faudra encore un peu de patience pour être informé.

 

Un manque de nourriture
 

Malgré de réelles justifications, l’étendue du phénomène laisse perplexe et beaucoup de questions restent en suspend pour la LPO. « C’est le manque de nourriture qui explique essentiellement ces chiffres extravagants » à en croire Nicolas Gendre. La plupart des oiseaux trouvés étaient très amaigris de part leur difficulté à trouver la nourriture nécessaire pour survivre. L’effort qui est leur est demandé dans une houle violente s’avère majoritairement mortel. En effet, leurs plumes engorgées d’eau de mer ne leur permettent pas de maintenir leur température corporelle assez haute pour. Malgré la résistance continue de ceux qui ne font « que » s’échouer, le risque d’hypothermie les mène également à s’éteindre.
L’interrogation subsiste en ce qui concerne des traces de mazout qui ont été observées sur certains individus échoués. Des bateaux qui sortent en mer pendant la tempête pour dégazer pourraient en être à l’origine.

 
Comment agir ?

La récupération et l’acheminement des oiseaux encore vivants vers les centres de sauvegarde les plus proches est donc prioritaire. Comment faire pour participer à cette mobilisation, ? Il suffit d’examiner une partie de littoral et d’y recenser les oiseaux échoués, tout en prenant des photos d’oiseaux mazoutés est nécessaire. Ils peuvent être porteur d’organismes pathogènes, il est donc très important d’utiliser une paire de gants jetables lors d’un contact. Prochaine étape, le marquage des cadavres à l’aide d’une ficelle à la patte, pour finalement informatiser les données.
Pour cela : il vous faut saisir vos données sur « Faune Bretagne », un site qui permet de rassembler et diffuser des données faunistiques sur la région. À l’aide de votre adresse e-mail et de la création d’un mot de passe, vous pouvez vous identifier. Il n’y a plus qu’à marquer le comptage des espèces trouvées. Si les oiseaux sont porteurs de bague métallique autour de la patte, cela signifie qu’ils appartiennent au Centre Ornithologique « British Trust for Ornithology » de Londres.

Un appel est donc lancé à la mobilisation le week-end prochain sur tout le littoral.

 

 

Plus d’infos

www.lpo.fr/