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Le Vhélio, le vélo solidaire et solaire à fabriquer soi-même !

(Rediff) Connaissez-vous le Vhélio ? Ce « véhicule intermédiaire » entre le vélo cargo et la voiture électrique, peut transporter des passagers et des marchandises, et supporte 200 kilos. Et on peut construire le « Vhélio’tech » soi-même, grâce à la documentation en ligne fournie par l’association Vélo Solaire pour Tous. Un projet à la fois collaboratif et low tech, qu’a testé la semaine dernière une petite équipe de bricoleurs et bricoleuses de Pontivy, lors d’un atelier.

Solide, solaire et solidaire, tels sont les maitres-mots du Vhélio. A mi chemin entre le vélo cargo et la voiture électrique, ce « véhicule intermédiaire » supporte une charge de 200 kilos, peut transporter plusieurs passagers et des bagages, et est entièrement modulable. Il fonctionne avec une assistance électrique, alimentée par des panneaux solaires situés sur le dessus. Ce drôle d’engin est disponible dans deux gammes : le Vhélioriginal, qui sera à acheter. Et le Vhéliotech, qui lui, est à fabriquer soi-même.

C’est sur ce dernier que s’est penchée une petite bande de bricoleuses et bricoleurs, à Pontivy. Catherine, Adrien, Gaëtan, Julien et Marie-Ange, accompagné.e.s d’autres participant.e.s de passage, se sont donnés rendez-vous dans un grand hangar. Ensemble, ils ont passés une semaine à monter deux « Vhélio’tech », grâce notamment à toute la documentation fournie gratuitement sur internet par l’association « Vélo solaire pour tous ». Celle-ci développe ce projet qui se veut collaboratif et open source, dans l’esprit des low techs. « L’idée, c’est que chacun.e puisse, n’importe où dans le monde, construire son Vhélio, sans outillage spécifique », expliquent Adrien et Gaëtan, qui sont membre de l’association. « C’est un peu comme si on jouait aux Mecanos ! C’est assez simple pour qu’un enfant de 14 ans puisse le faire ». « En plus, faire le montage, ça donne confiance en soi », fait remarquer Catherine.

 

Véhicule polyvalent et génératrice ambulante

Avec ses roues de 20 pouces et ses 2,7 mètres de longueur, le vhélio peut transporter également des marchandises. « Il est optimisé pour mettre des cagettes standards », précisent Adrien et Gaëtan. On peut circuler également sur les pistes cyclables. « En terme juridique, c’est un vélo, même si il a trois roues ». Particulièrement adapté aux transports péri-urbains ou ruraux, accessible aux personnes à mobilité réduite, on peut l’utiliser au quotidien, que ce soit pour emmener les enfants à l’école ou faire des courses. Et il peut aussi se transformer en génératrice ambulante, qui permet de recharger des appareils électroniques. « On peut par exemple y brancher un vidéoprojecteur », sourit Adrien. On pourrait ainsi imaginer créer avec le Vhélio un café ambulant, ou une librairie itinérante…Le tout pour cinq fois moins cher que « les moyens de transports démocratisés actuellement », souligne l’association Vélo Solaire pour Tous.

Avec l’essor du DIY et des low techs, l’engin intéresse déjà une communauté de plusieurs centaines de citoyen.ne.s. L’Ademe a aussi récompensé le Vhélio dans le cadre de son « eXtrème Défi », qui visait à développer des véhicules entre la voiture et le vélo, qui soient à la fois «  économiques, écologiques, réparables, recyclables et produits localement ». De quoi permettre au Vhélio de déployer ses ailes et de donner naissance à d’autres ateliers de fabrication de Vhélio en Bretagne ! Affaire à suivre…

 

Plus d’infos :

https://vhelio.org/vheliotech/

 

Une petite vidéo pour tout comprendre sur la philosophie du projet :

 




Le Manta, mentor des bateaux dépollueurs ?

Dégoûté par la pollution des océans, le grand navigateur Yvan Bourgnon s’est lancé un nouveau défi : nettoyer les mers, sensibiliser et rechercher des alternatives. Il y a deux ans, le skipper a créé l’association The Seacleaners, spécialement dédiée au projet Manta : un bateau dépollueur inédit. Une vingtaine de personnes travaillent aujourd’hui activement pour le créer.

Au départ, c’était la réalisation d’un tour du monde à l’identique de celui de ses six ans. Un rêve de nostalgie qui va ramener Yvan Bourgnon à une réalité brutale.

Connu pour ses courses impressionnantes et ses bateaux performants, le Morbihannais voulait revenir à ses premières virées d’enfance en voiliers, au plus près de la nature. Un voyage qui lui a permis de constater les dégâts de notre consommation. Un choc pour le skipper qui n’imaginait pas qu’une telle pollution soit possible en 30 ans. Tous les ans, ce sont plus de 8 millions de tonnes de déchets qui retrouvent les océans. Ce tour du monde va finalement pousser le skipper à créer l’association The Seacleaners pour réduire la pollution plastique en mer.

 

Un mastodonte original

Un projet que certains ingénieurs, étudiants ou associations du monde entier ont également entrepris. Mais chaque invention a sa particularité. Le bateau dépollueur imaginé à la Trinité-sur-Mer, sera le premier à développer autant de système d’autonomisation à bord. Cette sorte de multicoques gigantesque sera équipé de tapis roulants, aspirateurs de déchets. Il pourrait alors en récolter 250 tonnes et les trier. Avec ses 600 m³ de capacité de stockage, le Manta pourra avancer grâce à ses voiles, éoliennes, panneaux solaires ou même son installation de pyrolyse pour transformer quelques déchets plastiques en carburant, si nécessaire. Sa parfaite autonomie lui permettra donc d’accéder rapidement à des zones polluées. Objectif : couvrir les côtes ou estuaires, principaux lieux de provenance des déchets.

L’invention ne passera pas inaperçue. Aussi grand qu’un terrain de football et haut comme l’arc de triomphe, le projet est gigantesque, à la hauteur de la pollution marine.

Toute une philosophie

Mais le projet Manta ne s’arrête pas là. En plus d’être écologique, les déchets récupérés seront ensuite transformés en carburant pour les usagers sur la terre ferme. L’association créerait donc une économie circulaire liée à ce carburant “recyclé”. Mais Yvan Bourgnon et son équipe ont bien conscience que le Manta ne suffira pas. “ Un seul bateau ne pourra pas dépolluer la totalité des océans. Il en faudrait au minimum 300 pour avoir un réel impact ”, explique le Community

Manager de Seacleaners , Antoine Rodat. La sensibilisation et l’éducation sont donc des points essentiels de l’association qui met en place des préventions à la pollution plastique dans les classes de collèges et lycées. Pour aller encore plus loin dans la lutte contre les déchets, le projet Manta devrait également favoriser le développement des recherches sur la pollution marine. L’association compte bien faire monter des chercheurs et journalistes à bord pour leur permettre de récolter de nouvelles informations en mer. Antoine Rodat insiste d’ailleurs sur le fait que le projet Manta est développé dans une démarche open data, avec la mise à disposition des plans du bateau pour les gouvernements, ou structures qui souhaiteraient le construire.

Pour l’heure, l’année 2019 devrait permettre de trouver les constructeurs et de réaliser les premières phases de tests. L’embarcation devrait voir le jour en 2023. Les études de faisabilité ont été effectuées mais il reste à réunir les 30 millions d’euros nécessaires à la construction par l’intermédiaire de mécénats ou principalement, par des dons.




Hoali, l’appli qui nettoie les océans et sort les poubelles

Une application pour savoir quand sortir les poubelles. Une application pour savoir comment recycler. Mais aussi une application pour inciter à ramasser les déchets. Hoali, c’est tout ça à la fois ! Et c’est une innovation briochine.

Une nouvelle application va bientôt vous faciliter la vie ! Hoali, c’est son nom, veut aider les gens à trier leurs déchets. Elle sera d’abord déployée sur le territoire de Kerval, le syndicat de valorisation des déchets de l’Est des Côtes-d’Armor. « Dès la semaine prochaine, Hoali sera disponible sur le territoire de Kerval. Et d’ici deux mois, on pourra l’utiliser dans toutes les grosses villes bretonnes », précise Alexandre Solucolu, l’un des quatre fondateurs de l’appli.

Concrètement, Hoali contient des bases de données qui aident les utilisateurs à connaître les consignes de tri dans la commune où ils se trouvent. « Les consignes peuvent varier d’une commune à l’autre, et il est facile de se tromper en faisant le tri. Grâce à Hoali, vous n’avez plus ce souci », soutient Alexandre Solucolu. De plus, une alerte prévient les utilisateurs lorsqu’il faut sortir les poubelles. Ainsi, plus de risque de voir les poubelles s’accumuler !

Être un outil de référence

Installé à Saint-Brieuc, au sein de l’incubateur Open Bay, la start-up Hoali travaille avec les collectivités locales. « Grâce à nous, la communication des collectivités est facilitée. Si une consigne de tri ou un jour de collecte change, tous les utilisateurs de l’appli du secteur reçoivent une notification », détaille Alexandre Solucolu, révélant ainsi le modèle économique de la start-up : « Nous voulons être un outil de référence et que les collectivités nous paient pour ce travail d’information ».

En plus de ce travail d’information, Hoali veut inciter les gens à ramasser les déchets qu’ils croisent dans la nature : « Chaque année, il y a 8 millions de tonnes de déchets qui sont jetés dans la nature, et particulièrement dans les océans. Ça représente un camion-benne par minute ! Mais il suffirait que chaque humain ramasse 3 grammes de déchet par jour pour que le problème soit résolu ».

Des poubelles et des challenges

Les créateurs de l’application se sont rendu compte qu’il était parfois difficile de trouver une poubelle à proximité lorsqu’on ramasse un déchet. Ils ont donc eu l’idée de cartographier les poubelles publiques : « Nous avons déjà 270 000 poubelles enregistrées partout en France ! » Pour alimenter leur carte, ils intègrent des bases de données existantes mais font également appel à leurs utilisateurs pour indiquer l’emplacement des poubelles non cartographiées.

D’ici l’été, et toujours pour inciter les gens à ramasser les déchets, l’application proposera des challenges à ses utilisateurs : « Quand on ramassera un déchet, on l’enregistrera sur l’appli. Il sera ensuite possible de comptabiliser ses déchets. On travaille actuellement avec des magasins pour offrir des bons d’achat à partir d’une certaine quantité de déchets collectés ».

Les deux volets de cette application – nettoyer et informer – permettront d’atteindre les objectifs de ses créateurs, « moins produire et mieux trier », et ainsi rendre le monde plus propre.

Pour aller plus loin

www.hoali.org




Vers des festivals « zéro plastique » ?

En
France, des festivals s’engagent vers le zéro plastique. En
Bretagne, ils sont déjà 20 à avoir signé la charte d’engagement
du dispositif Drastic On Plastic.

Couverts
en plastiques, barquette de frites, pailles, goodies…en festival,
le plastique à usage unique est encore bien présent. A l’heure où
la planète croule sous les déchets, comment réduire les plastiques
à usage unique dans les événements festifs ? Le dispositif
« Drastic On Plastic » est là pour aider les
organisateurs à réduire et à bannir le plastique de leurs
festivals, « dans une démarche et de mise en commun des
pratiques à l’échelle nationale » . Il est inspiré d’une
initiative anglaise lancée en 2018 par l’AIF (Association Of
Independant Festivals) et la Raw Foundation. Chez nous, c’est le
collectif R2D2 qui porte la démarche. Ce collectif est la réunion
informelle des réseaux régionaux d’accompagnement au
développement durable des événements, dont fait partie pour la
Bretagne Le Collectif des Festivals.

Drastic
On Plastic a été officiellement lancé le 22 janvier à Nantes lors
des Biennales Internationales du Spectacle. 60 festivals français
ont déjà signé la charte d’engagement, dont 20 festivals
bretons : Belle Ile On Air, Les Bordées de Cancale,
DésARTiculé, Don Jigi fest, EMGAV, le Festival photo de la Gacilly,
le Grand Soufflet, Horizons Open Sea, Kann al Loar, Maintenant, le
Motocultor festival, O Jardins Pestaculaires, Panoramas, La P’Art
Belle, les Pieds dans la vase, Quartiers d’été, Temps Fête, les
Trans, Travelling, les Tombées de la nuit.

Le dispositif est ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelque soit leur taille, leur configuration ou les degré d’avancement dans la démarche d’avancement de réduction du plastique. Les organisateurs intéressés doivent contacter la structure membre du réseau R2D2 de leur territoire. Une fois la charte d’engagement signée, un atelier collectif est organisé afin de lancer le travail et pourra bénéficier de retour d’expériences, d’outils…A noter que sur le site internet Drastic On Plastic, on trouve une carte localisant les festivals engagés, ainsi qu’un « guide des festivals zéro plastique » à télécharger.

Plus d’infos sur drastic-on-plastic.fr




Biodiversité : observez et recensez les papillons, escargots et limaces du jardin !

Le
printemps est une saison idéale pour observer le jardin, d’autant
plus en ce moment de confinement. Des programmes de sciences
participatives permettent à chacun d’apporter sa pierre à
l’édifice d’une meilleure connaissance et préservation de la
biodiversité de proximité. C’est le cas notamment pour les
papillons, les escargots, et les limaces !

Il
pleut il mouille, c’est la fête à la grenouille…et aux
escargots ! Ils sont de sortie dans les jardins, accompagnés
des limaces. Les papillons sont là, volant de fleurs en fleurs.
C’est le bon moment de les observer et de les recenser, grâce à
l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins ! Ce programme,
lancé par le Museum d’Histoire Naturelle et Noé, est le premier
programme français de sciences participatives sur la biodiversité.
Il s’inscrit dans le cadre de Vigie Nature, et comprend deux
volets :


Un volet dédié aux papillons, créé en 2006, qu’on connaît
davantage sous le nom de « Observatoire des Papillons des
Jardins »


Le second, consacré aux escargots et aux limaces, intitulié
« Opération escargots » et créé en 2009.

Pour
participer, il suffit de suivre l’un ou l’autre (ou les deux!)
des protocoles :

– Pour les papillons : L’opération se déroule de mars à octobre. Chaque semaine, il faut relever pour chacune des espèces proposées à l’observation le maximum d’individus vus simultanément. Il faut également noter la fréquence d’observation moyenne (une fois par jour, deux fois par semaine…).. Les espèces de papillons à observer ainsi que les fiches de comptage sont disponible ici. Chaque semaine, il faut déposer ses observations sur le site de saisie qui est .

– Pour les escargots : le comptage s’effectue 3 fois dans l’année, au printemps, à l’été et à l’automne. Il faut utiliser le protocole de « la planche » : on installe une ou plusieurs planches dans son jardin, chacune d’elles devant mesurer entre 30 et 150 cm de côté, et 1,5 cm d’épaisseur. Pour laisser passer les plus grosses espèces, pensez à la (les) surélever légèrement. Disposez la planche au moins 3 semaines avant de commencer l’observation. Il suffit ensuite de télécharger la fiche du protocole ici, et de soulever la planche par beau temps pour compter le nombre d’individus. A la fin de chaque saison, il faut transmettre les données sur le site de saisie (qui n’est pas disponible pour l’instant mais qui reviendra bientôt).

Pour chaque opération, des guides sont disponibles en ligne, permettant d’identifier les différentes espèces.

Toutes
les informations pour participer aux opérations papillons et
escargots sont disponibles sur
http://noe.org/reconnecter/programme/observatoires-de-la-biodiversite-des-jardins/

D’autres
programmes de sciences participatives sont à découvrir sur
https://www.open-sciences-participatives.org/home/




Du 2 au 4 juillet : Forum ouvert des usages coopératifs à Brest

Après l’édition 2022 sur le thème de la convergence des transitions, voici le Forum ouvert 2024 sur le thème des « pas de côté », un temps de rencontre au croisement des usages du numérique et de la coopération ouverte, qui se déroulera à l’Université de Bretagne Occidentale, en centre-ville de Brest.

Les pas de côté

Dans une société où les transitions sont une urgence, celles-ci sont encore peu prises en compte dans les faits.
Nos quotidiens professionnels ou associatifs ne sont pas souvent propices à agir à la hauteur des enjeux et nous amènent à faire des « pas de côté », nous conduisant vers une transformation personnelle de sa manière d’être au monde.
S’autoriser un espace pour agir autrement, définir des objectifs à nos missions en phase avec nos aspirations, s’impliquer dans une coopération ouverte, en partage, au-delà du simple « faire avec ».
C’est ce croisement des transformations des personnes, des missions, des structures que ce Forum propose d’éclairer.

Le programme

Mardi 2 juillet : Accueil et off

Le temps « off » du mardi 2 juillet après-midi permet aux personnes déjà arrivées sur Brest de se rencontrer, d’échanger, de travailler sur des sujets de leur choix avec un apéritif partagé en fin de journée. Apportez vos spécialités !

Tout au long des 2 jours des stands vous accueillent.


Mercredi 3 juillet

Matinée

  • 8h30 Accueil
  • 9h « Pimp ta vibe ! » par Yann Le Beguec
  • 9h15 Conférence gesticulée « Comment les GAFAM m’ont rendu sourd et aveugle ! » par Gatien Bataille
  • 10h15 Pause café
  • 10h30 Forum Ouvert (première partie), animé par Audrey Auriault et Marie-Hélène Pillot : place à vos questions et à vos envies d’échange autour des pas de côté

Buffet déjeunatoire à 12h30

Offert par la ville de Brest et les partenaires du Forum

Après-midi


Jeudi 4 juillet

Matinée

Buffet déjeunatoire à 12h30

Offert par la ville de Brest et les partenaires du Forum

Après midi


La participation aux rencontres est gratuite, mais pour favoriser la coopération, nous vous invitons à partager une ou plusieurs initiatives.

  • La page explicative qui a permis de mettre en place le collectif et le cadre de préparation.
  • Le Forum 2024 est lui-même un pas de côté à plusieurs égards.

Au plaisir de vous y rencontrer !
Le collectif de préparation du Forum ouvert 2024

Cette manifestation est organisée par : https://forum-usages-cooperatifs.net

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Avec le soutien de

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Co-organisée en partenariat avec

Association Climate Change Lab, Association des Jardinier·e·s du Nous, Association LabFab, Association Le Lieu-Dit, Association YesWiki, Collectif Animacoop, le CRIE de Mouscron, Jean-Michel Cornu ()spécialiste de la coopération et de l’intelligence collective), La Gare – Centre d’art et de design, Mégalis Bretagne – Syndicat mixte de coopération territoriale, Rennes Métropole & Ville de Rennes, Tempoco,…