1

Les associations s’engagent dans la transition – L’APEA de l’école Pierre Douguet à Dinéault (29)

(Plume citoyenne) Engagé dans une démarche de transition, l’association des parents d’élèves et amis de l’école Pierre Douguet, située à Dinéault dans le finistère nous raconte ses actions.
Ses membres ont décidé de changer la manière d’organiser leurs événements et leurs achats, notamment en nouant des partenariats avec les producteurs et commerçants des environs…

« Les associations s’engagent dans la transition » un projet porté par le réseau COHERENCE.

Vous avez pris des engagements et vous souhaitez le faire savoir ?  dites le sur le site www.breizhcop.bzh




La Boss, le premier catalogue solidaire des pros

Le défi

Comment aider les entreprises et collectivités à cibler leurs achats de façon responsable ?

 

L’action

La BOSS (www.laboss.fr) est le premier catalogue interactif breton de com-merce interentreprises dédié aux achats responsables des professionnels (acheteurs privés et publics). Multiplicité des réseaux et des labels, offre peu lisible… C’est de ces constats qu’est né le projet avec pour objectif premier de simplifier le travail des acheteurs professionnels.
L’ergonomie très étudiée du site permet une recherche géographique pour cibler ses achats au plus près ainsi qu’une recherche multi-critères par type d’engagement (Environnement, Insertion, …) par univers d’achat (BTP et éner-gies, alimentation), par territoire d’intervention….
Mais la BOSS est plus qu’un catalogue… Ce service offre des garanties aux acheteurs grâce à un comité éthique sélectionnant les fournisseurs sur la base de leurs engagements sociaux, solidaires et environnementaux.

 
Perspectives

L’association BSB souhaite développer un réseau d’affaires interentreprises.
En parallèle, en 2014 sera mis en ligne Monique Solidaire, le site dédié aux achats des particuliers.

 

 

Chiffres clés

  • + de 1 000 produits et services référencés
  • 160 fournisseurs en juin 2013
  • 300 d’ici fin 2013

 

 

Plus d’infos

http://www.laboss.fr/




Pesticides : une semaine pour s’en passer et découvrir des alternatives

La France, avec 62700 tonnes de produits utilisés, est le premier pays européen utilisateur de pesticides, et le troisième au monde. 90% des pesticides utilisés le sont dans le domaine de l’agriculture, et 10% concernent les particuliers ou les collectivités locales. Le plan Ecophyto de réduction des pesticides a, quant à lui, vu ses objectifs revus en janvier par le ministre de l’agriculture : une réduction de 20% de l’usage de pesticides à l’horizon 2020 et de 50% d’ici 2025 (l’objectif de 2018 a été abandonné). Ces chiffres montrent bien l’ampleur du phénomène en France, alors que démarre la Semaine pour l’Utilisation des Pesticides, qui a lieu du 20 au 30 mars, et qui en est aujourd’hui à sa dixième édition. Objectif de l’opération, cordonnée par l’association Génération Futures, et à laquelle participent une quarantaine de partenaires : «  informer sur l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement », « promouvoir les alternatives aux pesticides » et « fédérer un réseau d’acteurs et mobiliser un large public ».

 

De nombreux événements sont ainsi organisés dans le pays, et aussi en Bretagne : Conférences, débats, ateliers de jardinage au naturel, marchés bio, visites d’exploitations, expositions…Pour les 10 ans, un Tour de France des alternatives aux pesticides a été mis en place, avec 10 événements phares. En Bretagne, le Tour fera étape le 27 mars à Quimper (29), ville où l’association Eau et Rivières de Bretagne organise une conférence autour des arrêtés pris par les préfets bretons stipulant l’interdiction de l’utilisation des pesticides à moins d’un mètre des fossés et cours d’eau. Elle organise également une opération « j’aime mes fossés au naturel », dans toute la Bretagne du 20 au 27 mars. Les citoyens sont invités à aller planter des panneaux vantant les 10 ans de ces arrêtés préfectoraux. Parmi les autres événements organisés sur le territoire breton (une trentaine au total), on peut citer : une bourse aux plantes avec démonstration de matériels de désherbage alternatif à Lannion (22) le 29 mars de 10h à 12h, une porte-ouverte aux Jardins Solidaires de Morlaix (29) le dimanche 29 de 10 h à 17 h, avec troc et vide-jardin, visite des jardins, ateliers, animations familiales… ; une sortie autour des « mauvaises herbes » dans la ville de Brest (29) le 24 mars ; une Conférence « Polluants Chimiques danger ! Retrouvons le goût en cultivant sans ajouts » le vendredi 20 mars à 19h à Rennes avec Gilles-Eric Seralini ; une exposition « la vie des abeilles » du 17 au 28 mars à la médiathèque Le Pré Carré à Kervignac ; une soirée-débat autour du film « la ligne de partage des eaux » au CinéRoch à Guéméné-Sur-Scorff le jeudi 26 mars à 20h…

Tout le programme en Bretagne est disponible sur le site d’Eau et Rivières de Bretagne, sur le site de la Semaine des Alternatives aux Pesticides, et retrouvez également des événements dans l’agenda sur notre site !

 

 

 

La journée mondiale de l’eau

Dimanche 22 mars, c’est la journée mondiale de l’eau. L’évenement, institué chaque année par l’ONU, se déroule autour d’un thème différent chaque année. Pour cette édition 2015, c’est la thématique « l’eau et le développement durable » qui a été retenue.

A l’occasion de cette journée, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne a lancé la diffusion dans les écoles, collèges et lycée, une affiche de sensibilisation baptisée « il y a de la vie dans l’eau », issue d’un concours lancé en septembre auprès des scolaires. L’opération sera renouvelée en 2016.

A noter également que la consultation publique sur l’eau, les inondations et les milieux marins se poursuit jusqu’au 18 juin 2015. Le public est invité à y participer en consultant la page : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage/sdage_2016_2021/consultation_2014_2015

Plus d’infos sur le site de l’Agence Loire-Bretagne : http://www.eau-loire-bretagne.fr

 

 

 

 




Et si on passait au « zéro phyto 100% bio » ?

Le film du réalisateur Guillaume Bodin « Zéro Phyto 100 % bio » est actuellement disponible en accès libre sur Youtube, à l’occasion de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, et ce jusqu’au 30 mars . Il met en valeur plusieurs collectivités françaises qui n’ont pas attendu la loi pour se passer de produits phytosanitaires, et part à la rencontre de ceux qui travaillent au développement du bio dans la restauration collective. 

Miramas, Versailles, Grande-Synthe mais aussi Laurénan et Langouët en Bretagne…Ces communes de toutes tailles n’ont pas attendu la loi Labbé interdisant l’utilisation des pesticides dans les espaces publics à partir du 1er janvier 2017 pour se passer des produits phytosanitaires. Elles utilisent au quotidien des techniques de jardinages naturelles. Ce sont ces communes, leurs élus et leurs techniciens qu’a rencontré le réalisateur Guillaume Bodin, pour son  film « Zéro phyto 100% bio », qui succède à « Insecticide mon amour ». Au travers des témoignages et de la mise en lumière des expériences des uns et des autres, il montre que souvent l’adoption de nouvelles pratiques de jardinage permet aussi bien de réaliser des économies, que de préserver la santé des habitants et de réfléchir de façon plus globale à une gestion écologique de la ville.

De même, Guillaume Bodin choisit également de montrer les acteurs qui œuvrent au développement du bio dans la restauration collective, via notamment l’exemple de la commune de Langouët en Bretagne. Le maire, Daniel Cueff, explique que cela fait maintenant 13 ans que la cantine est passée au bio et que finalement « ce n’est pas si compliqué que ça » à mettre en place, même si les temps de préparation peuvent être plus long, et qu’il n’y a « pas de surcoût », voir même « un coût inférieur ».

Tout au long du film, des chiffres éloquents sur les pesticides, le bio, l’agriculture, permettent de bien saisir les enjeux du passage à des pratiques plus naturelles, que ce soit dans l’alimentation ou dans le jardinage. Eclairant, le documentaire nous permet de comprendre que même les communes de petites tailles peuvent être celles qui montrent l’exemple. Un film à retrouver ici en accès libre, jusqu’au 30 mars : https://www.youtube.com/watch?v=q8yx_Vs3OG0&ab_channel=GuillaumeBodin

Pour aller plus loin

http://www.dahu.bio/

 




Ce week-end, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin ! Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux en Bretagne.

« Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période » , peut-on lire sur le site de l’association Bretagne Vivante.

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Un lexique illustré est également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux,

Une fois les oiseaux observés, il faut faire parvenir les observations à Bretagne Vivante pour les habitants de l’Ille-et-Vilaine, du Finistère, du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et au Geoca pour les habitants des Côtes d’Armor, par voie postale ou par internet.

L’an dernier, ce sont plus de 4000 personnes qui ont participé à ce grand comptage, ce qui a permis de recenser 146 739 oiseaux. Les trois espèces qui occupent le haut du tableau sont dans l’ordre le rouge-gorge familier, le merle noir et la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos

https://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins

https://www.geoca.fr/




A Saint-Ganton (35), une école écologique et une démarche participative

A Saint-Ganton, dans le Pays de Redon, les 425 habitants bénéficient aujourd’hui d’une école primaire et maternelle neuve et fonctionnelle, après avoir connu une longue période sans cet équipement. « Il n’y avait plus d’école sur la commune depuis 1978 » explique Gilles Belleil, adjoint au maire. C’est dès 2007 que les parents se mobilisent pour l’ouverture d’une école. Du fait de l’augmentation de la démographie dans le secteur, le rectorat donne alors son accord. En 2011, le terrain est acquis par la municipalité. Des commissions sont alors créees au sein de l’association des parents d’élèves, et planchent sur la thématique des bâtiments, des transports, de la cantine et de la garderie. Ces groupes de travail impliquent également d’autres acteurs : élus, habitants, institutrices…car le projet se veut collaboratif. Et orienté « développement durable ».

Avec l’aide du Réseau Bruded, réseau de communes rurales bretonnes engagées dans le développement durable, les acteurs du projet de Saint-Ganton découvrent la construction d’autres écoles en Bretagne et Loire-Atlantique réalisées avec des matériaux écologiques, telle la terre crue, ou intégrant des systèmes de récupération d’eau de pluie. Toutes ces visites serviront à définir le cahier des charges pour la construction de l’école de Saint-Ganton, qui comprendra également une salle faisant office de bibliothèque municipale.

 

De la terre crue pour les cloisons

 

En Octobre 2011, les travaux démarrent alors, en vue d’une ouverture à la rentrée 2012, avec une démarche écologique. Confort et bien-être des élèves, préservation du cadre de vie, utilisation de matériaux sains, intégration dans le site, accessibilité sont notamment les mots d’ordre du chantier. Isolation en ouate de cellulose, plafond en dalles de laine de bois, chaudière bois, linoléum naturel, récupération d’eau de pluie…  « Il y a une vraie volonté d’être performant énergétiquement », souligne François Massiot, conseiller en énergie partagée sur le Pays de Redon, qui a participé au projet. L’une des caractéristique de l’école est l’utilisation de la terre crue pour la construction de cloisons. « De la terre issue des 3000 mètres cubes décaissés lors du terrassement pour les travaux de l’école », précise Gilles Belleil. Des parents d’élèves bénévoles ont fabriqué, outre un mur avec des pierres locales, la moitié des briques de terre, qui ont été posées par des salariés du chantier d’insertion voisin de l’association Nature et Mégalithes, basée à Saint-Just, accompagnés par un artisan local. Car le projet de Saint-Ganton comporte également une forte dimension sociale. C’est la Medefi de Redon (Maison de l’Emploi, du Développement, de la Formation et de l’Insertion) qui a travaillé sur cet aspect, au travers notamment la rédaction des clauses sociales pour le marché public, qui a laissé la possibilité, via la signature d’une convention, de travailler avec le chantier d’insertion de Saint-Just. Dans le même esprit, des meubles ont été également obtenus à l’aide de la recyclerie voisine. D’un bout à l’autre, le projet de l’école de Saint-Ganton s’est inscrit dans un échange avec l’ensemble des acteurs du territoire !

 

Une des cloisons réalisée en terre crue © MEG

 

 
Plus d’infos

http://www.ecole-stganton.ac-rennes.fr/

http://www.bruded.org/ecole-de-saint-ganton-35-un-projet-mobilisateur.html