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Une première journée pour l’éco-parentalité dans le Morbihan

Samedi, futurs et jeunes parents (ainsi que les enfants!) et acteur.rice.s de la parentalité seront à l’honneur à Guidel (56) pour la première Journée de l’Eco-Parentalité. Au programme: stands, ateliers, animations pour les petits…autour du zéro déchet, des produits respectueux de l’environnement et de bébé, des déplacements doux, de l’allaitement…Un événement organisé par TikoAntik, plate-forme de revente et d’achat de matériel de puériculture d’occasion, créé par Séverine Inkerman.

 

Comment peut-on définir « l’éco-parentalité » ?

Pour Séverine Inkerman, l’éco-parentalité « regroupe des thèmes et/ou des actions liées à la fois à la parentalité, à l’accueil de l’enfant, et aux transitions écologiques ». Comment produire moins déchets, se déplacer avec un bilan carbone moindre, accéder à une alimentation plus durable, quand on devient parents ? Comment prendre soin de son bébé au quotidien tout en respectant sa santé et sa planète? De nombreux parents se questionnent aujourd’hui sur ces sujets, et peuvent avoir des difficultés à avoir accès à des informations. « Beaucoup vont sur internet, sur les réseaux sociaux, en quête de témoignages directs. Mais les éléments restent encore très dispersées, les démarches existantes sont assez diffuses », explique Séverine.

Quel est l’objectif de la journée ?

La journée « éco-parentalité » a donc pour but de permettre aux parents de s’informer de manière globale, et sur un même lieu, sur la parentalité et les transitions écologiques. « L’idée, c’est de faire réseau, de mieux connaître les possibilité locales d’accompagnement sur ces thèmes », souligne Séverine, qui espère pouvoir faire essaimer l’événement sur d’autres territoires bretons à l’avenir.

Quel est le programme ?

Au menu de cette journée inédite en Bretagne : des ateliers, des stands, des table-rondes, sur des thématiques écologiques très concrètes comme le zéro déchet, les couches lavables, le déplacement avec bébé, la fabrication de matériels Montessori, les produits d’hygiène respectueux de la santé, l’achat de matériel de puériculture de seconde main, la diversification alimentaire… mais pas seulement. « Pour nous,  La transition est aussi sociétale, nous avons donc prévu un atelier consacré à l’égalité et à la lutte contre les stéréotypes de genre », souligne Séverine. Des animations pour les enfants sont également prévues, ainsi qu’un « café des parents », pour que ceux-ci puissent échanger sur les sujets abordés au fil de la journée. Le soir, un ciné-débat est proposé par l’association carhaisienne « Preparons demain », autour du film « Dans l’intimité du lien ».

Pratique :

La journée se déroulera sur le site de l’Ilot Kergaher, à Guidel (56), de 9h30 à 18h

L’entrée est à prix libre

Inscription pour les ateliers : https://www.helloasso.com/associations/tikoantik/evenements/journee-de-l-ecoparentalite

Attention, certains sont déjà complets !

Tout le programme est disponible sur https://tikoantik.com/journee-eco-parentalite/

 

A lire aussi : TikoaAntik veut développer l’achat de matériel reconditionné pour les bébés




La Coop Mob, des jeunes à la recherche des innovations de l’entrepreneuriat Européen

Réunir des jeunes à travers des captations vidéo sur le thème des entreprises européennes actrices de L’Economie Sociale et Solidaire est le projet de COOP MOB, une jeune association au tempérament frondeur. L’association s’ouvre aux agités d’ESS qui voudraient les rejoindre au détour d’une étape européenne, l’appel à candidature n’attend plus que vous.

Le monde de l’entreprise autrement

Chloé Chevalier et Claire Vignaud, deux jeunes morlaisiennes, ont lancé le projet ensemble. Elles souhaitent présenter le monde de l’entreprise sous un nouvel angle, loin des notions de profit, rentabilité et de hiérarchie. Chloé Chevalier, présidente de l’association est en en service civique à l’ADESS pays de Morlaix suite à un parcours universitaire en gestion des entreprises. Déçue à la fin de ses études par la réalité d’un avenir auquel elle n’adhère pas, la jeune femme découvre alors les SCOP (sociétés coopératives et participatives), une forme d’entreprise jamais abordée durant sa scolarité. Elle décide de s’intéresser de plus près aux entreprises coopératives sous toutes ses formes et à leurs initiatives dans l’ESS. Ces entreprises s’impliquent dans une éthique sociale, environnementale et solidaire avec une attention donnée à l’ancrage territorial et selon Coop Mob « chacune d’entre elles est unique car adaptée à sa morphologie régionale et culturelle » . Le concept lui plaît, elle décide aussitôt de vulgariser cette forme de travail fondée sur la collaboration et le partage qu’elle trouve méconnue. Mais comment ? Passionnée de montage vidéo, manipulant le langage de la Gopro, forte de quelques reportages, elle décide de mêler son engagement dans la gestion de projet à sa passion pour la vidéo. L’idée est donc de débusquer à travers l’Europe des initiatives de coopération entrepreneuriales innovantes. Mais il n’est pas question de le faire seule.

Rendez-vous avec Chloé sur les routes : l’appel à candidature est lancé !

Chloé cherche un compagnon de voyage différent sur chacune des escales – pour le moment au nombre de sept : L’Espagne, la Croatie, l’Autriche, la République Tchèque, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège – du projet. Chacun d’entre eux l’accompagnera pour une durée de 10 jours dans une entreprise aux pratiques innovantes du pays de leur choix. Mais il s’agit au préalable d’élaborer la feuille de route, de trouver l’entreprise avec Chloé et de monter un financement participatif  pour compléter les financements déjà obtenus auprès de Morlaix Communauté et du département Finistère.

Sur le terrain le binôme s’infiltrera au cœur de l’entreprise en y prenant part les premiers jours, « une nécessité pour saisir l’entreprise au plus près de la vérité » précise Chloé Chevalier, pour s’attaquer ensuite au reportage par des captations vidéo, des interviews et des prises de son.

Si vous avez entre 18 et 30 ans, que l’Economie Sociale Solidaire vous dit quelque chose, que vous êtes sympa et prêt à l’imprévu des aventures c’est le moment de postuler ! Comment postuler ? Attention les CV bien carrés sont à éviter, amusez vous sous tous les formats. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 mai 2017 minuit à contact.coopmob@gmail.com. A vous de choisir une étape selon vos disponibilités et vos préférences !

La Coop Mob Episode #1

Eco-bretons vous propose de les suivre sur les routes, les chemins de fer et autres chemins terreux. Le premier épisode a eut lieu dans l’est français, dans la région d’Annecy sur une coopérative culinaire du nom d’Osmose. En avant première voici le numéro 1 de Coop Mob :

> Quand à nous, on vous fait partager au plus vite les futures rencontres de Coop Mob dans son périple à travers l’Europe !
Le facebook




Du 1 er mars au 31 mai 2019, Fréquence Grenouille sensibilise à la préservation des zones humides

Du 1 er mars au 31 mai 2019, le grand public et les scolaires sont invités à découvrir les zones humides et les batraciens par le biais d’activités variées, dans le cadre de l’opération nationale de sensibilisation à la préservation des zones humides : Fréquence Grenouille.

Les batraciens dépendant de l’eau sont directement impactés par les pollutions, le réchauffement climatique, la destruction des zones humides… Ces dernières ont d’ailleurs disparu des deux tiers en France depuis le début du XIXe siècle, malgré une réglementation très forte dans le domaine. À cause de tout cela, les amphibiens constituent l’un des groupes faunistiques les plus en danger à l’échelle mondiale.

L’opération nationale Fréquence Grenouille, organisée par les Conservatoires d’espaces naturels et Réserves naturelles de France, est donc l’occasion de sensibiliser à cette destruction et de sensibiliser le public à la nécessité de protéger ces milieux rares. Cette année, près de 5 000 animations sont proposées au niveau national.

Dans le Tregor, le service Espaces naturels de Lannion-Trégors Communauté et le Comité de bassin-versant du Jaudy-Guindy-Bizien ont souhaité participer à Fréquence Grenouille en proposant tout un éventail de sorties pour toute la famille.

Les sorties

Le vendredi 29 mars, sur le sentier des « chemins de l’eau » à Pommerit-Jaudy
RDV 20h à la mairie de Pommerit-Jaudy.
Information : 06 43 00 15 34 maisondulittoral@lannion-tregor.com

Le vendredi 12 avril sur le site de l’étang de Poulloguer
RDV 20h, parking de l’étang de Poulluguer (route de Bégard)
Informations : 06 15 18 16 83 / 02 96 12 11 27 / wardroannatur@gmail.com

Pourquoi « Fréquence Grenouille » ?

Il y a 25 ans, le Conservatoire d’espaces naturels de Champagne-Ardenne invitait le grand public à signaler par téléphone les lieux de migration des amphibiens sur les routes de la région. Un an plus tard, France Culture fait de cet événement un événement national en transformait son émission « Fréquence buissonnière » en « Fréquence Grenouille » durant tout le mois de mars. C’est ensuite la fédération des Conservatoires qui prend le relais et organise cette vaste opération de sensibilisation à la préservation des zones humides.




Les Boîtes à vélo, essayez les services en roue libre !

Ils sont livreurs, peintres en bâtiments, plombiers, libraires, crêpiers… Ils sont aussi passionnés de vélo… À Nantes, on ne les présente plus. Le collectif Les Boîtes à vélo est partout !

Au début de l’aventure, il y avait quelques entrepreneurs isolés. À force de se croiser à vélo sur leur lieu de travail (la ville), l’envie de se rassembler émerge peu à peu ! « Nos confrères motorisés nous prenaient souvent pour des ovnis, nous avions trouvé en chacun de nous une écoute attentive à nos problèmes de logistique, de déplacement, d’image ». Aujourd’hui encore, ça reste une grande première en Europe. Et ça attire de plus en plus les collectivités et les pouvoirs publics…

 

« Nous pouvons le faire à vélo, alors pourquoi pas vous ? »

Se rassembler en collectif a permis aux entrepreneurs de constituer une « cellule », à la fois d’écoute, de conseils, d’échanges de bons plans. Lorsqu’on lance son entreprise, autant dire que ça aide d’avoir des copains à côté de soi !

Créer le collectif Les Boîtes à vélo a également permis de constituer une entité forte, visible dans la ville (et bien au-delà !). Avant de rassembler, les entrepreneurs peinaient à se faire un peu de communication… Aujourd’hui, ce sont les journalistes et les chaines de télévision qui viennent les voir ! Le collectif est reconnu comme un acteur de changement, qui innove dans le développement des déplacements doux en milieu urbain.

Au-delà des pouvoirs publics, la constitution de ce collectif permet à chacun d’accroître sa notoriété, tout en mutualisant et en complétant les offres proposées auprès des professionnels et particuliers.

À Nantes, c’est une source d’inspiration pour nombre d’entrepreneurs individuels. Ils sont d’ailleurs nombreux à rejoindre le groupe. De 4 il y a tout juste deux ans, ils sont aujourd’hui 23… Et ça ne fait que commencer !

 

L’innovation, au cœur du collectif

Il faut les voir ces vélos ! À deux ou trois roues, cargos ou à carrioles, pouvant transporter jusqu’à 300 kg pour certains, ils sont « bricolés mains » et adaptés à l’activité de chacun. Un des derniers créé peut contenir 80 litres d’eau et laver des vitres à plus de 6 mètres, là où les véhicules motorisés ne peuvent accéder.

Chronovélo, un des membres du collectif, cherche d’ailleurs des fonds via un financement participatif pour la construction de vélos pouvant transporter 400 kg à la force des mollets ! (Si vous voulez les aider, rendez-vous sur leur page : fr.ulule.com/400kg-avelo/)

 

Et ensuite, on fait quoi ?

« Inutile de préciser les avantages, tout le monde sait aujourd’hui que le vélo a un bienfait certain pour l’environnement ! », précise Elie Minguet, peintre sur roulettes.

Aujourd’hui, ils réfléchissent avec Nantes Métropole pour voir plus loin… Et suivre l’exemple de certaines villes européennes (comme Berlin ou Bruxelles), qui aménagent des plateformes de stockage de marchandises aux abords du centre-ville. Après les camions, les vélos transporteurs parcourent les derniers kilomètres à travers les rues étroites du centre. Moins de nuisances sonores, moins de pollution et moins d’embouteillages sont les clés d’une ville agréable à vivre !

 

Pour en savoir plus :

https://lesboitesavelo.wordpress.com/

 




La recette. Tartare de plantain

Ingrédients : pour 4 personnes :

– Une cinquantaine de feuilles de plantain ( de préférence les petites feuilles, lancéolé ou corne de cerf)

– ½ citron

– 6 cuil à soupe d’huile d’olive

-40g de graines de tournesol

-sel, poivre, cumin, baies roses

-Mixer tous les ingrédients dans un mixeur électrique. Conserver au frais.

-Servir sur des tartines grillées, des rondelles de radis noir ou de navets. Bon appétit!

(Vous pouvez faire tremper les graines dans l’eau tiède pendant deux heures si votre mixeur est un peu faible)

Le plantain est riche en calcium, en potassium, en zinc, en vitamines A, B1, B2, PP. Il renferme des tanins, du mucilage et des flavonoïdes.

C’est une plante d’une grande réputation médicinale : elle est astringente, adoucissante, antibactérienne et anti-inflammatoire. Elle est fort utile pour lutter contre les affections respiratoires, les gorges irritées, calme les piqûres d’insectes et les coupures.

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Cueillir lance une opération de financement participatif pour la création d’un livre pédagogique consacré aux plantes sauvages. Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages




Efecto Pedal, pédalez pour regarder!

À partir d’une idée originale de proposer la diffusion sur grand écran et en plein air de films et documentaires nationaux, l’entreprise a développé des projets de cinéma itinérant en Uruguay et en Amérique du Sud. Et depuis quelques mois, ils proposent aux spectateurs de pédaler pour générer l’électricité nécessaire au fonctionnement des installations. C’est un succès continental ! Et un exemple d’entreprise 100 % socialement responsable.

 

 

– Bonjour Diego, est-ce que tu pourrais te présenter et nous en dire un peu plus sur Efecto Coral et le projet Efecto Cine?

 

Je m’appelle Diego, j’ai 34 ans et une formation en communication audiovisuelle en Uruguay. Lors de mes premières expériences professionnelles, j’ai eu l’occasion de participer à des tournages de films documentaires et de longs métrages. Puis j’ai intégré une entreprise audiovisuelle (Coral Cine) en tant que producteur. Il y a trois ans, j’ai pris la direction de l’un des projets de l’entreprise, Efecto Cine.

 

– Efecto Cine, qu’est ce que c’est ?

 

Ce projet consiste à diffuser des documentaires et des films en Uruguay sur des thèmes variés. Il faut savoir qu’il n’existe pas de tradition du cinéma ici. Les gens n’ont pas l’habitude d’y aller et les salles sont dans un état vétuste. C’est aussi un pays très centralisé sur sa capitale, Montevideo. Avec notre première tournée, « La Matinale », nous avons pris le parti d’apporter dans tout le pays un cinéma de haute qualité et gratuit. Il nous a fallu intégrer la donnée du transport : lors d’une tournée, on remballe le matériel tous les soirs dans une camionnette pour le ressortir le lendemain. Il nous a fallu recruter une équipe compétente et dynamique. Et bien sûr, trouver des moyens financiers. La tournée a été primée meilleur projet Latino Américain durant 2 années consécutives. Efecto Cine s’est renforcé de ce succès et a aujourd’hui une proposition de 80 films.

 

Efecto Cine c’est du cinéma en plein air. Nous installons un écran gonflable, un son digital, et projetons. Mais au-delà de ça, c’est un moment collectif unique. Nous voyons le cinéma comme un agent de sociabilisation, et comme un moyen d’inciter les gens à se penser en société. Comme tous les arts, le cinéma a le pouvoir de faire réfléchir et débattre. Le cinéma uruguayen a proposé plusieurs films et documentaires ces dernières années sur des sujets compliqués pour le pays, qui abordent la dictature notamment. Nous permettons donc à la population de les voir, découvrir son passé et de s’approprier son territoire et son histoire. Certains des spectateurs touchés n’avaient jamais été au cinéma, alors que des films avaient été tournés dans leur village. Grâce aux films projetés, nous abordons des sujets comme la gestion des déchets, de l’eau, le droit des femmes, les transports doux, etc. Un des objectifs du projet est de faire participer les gens. Nous voulons qu’ils se sentent en confiance pour qu’ils puissent donner leur avis.

 

Diego Parodi, directeur de Effecto Pedal

 

 

– Et quand est né Efecto Pedal ?

 

Il s’agit d’un moyen de diffuser Efecto Cine. Tout est né d’un mélange entre la curiosité et le sentiment de responsabilité. Je suis très préoccupé par le sentiment d’amélioration du bien-être social et environnemental en Uruguay. Il y a de plus en plus de voiture et il me semble qu’il faut résister avant d’en arriver au « tout-voiture ». Je suis préoccupé par le fait qu’ici, à Montevideo qui est une petite capitale (1,5 million d’habitants), les gens prennent spontanément leur voiture pour faire une course qu’ils pourraient faire à pied. En plus de se préoccuper de savoir où la garer, s’ils ne vont pas se la faire voler, ou avoir un accident, ils perdent le contact avec des choses simples, comme l’air pur, le soleil, le fait de croiser un voisin dans la rue. Je ne veux pas juger les gens, mais les pousser à réfléchir. J’aime bien l’image du vent de face qui est nécessaire à l’avion au moment de son atterrissage ; je souhaite que l’on soit ce contre-courant nécessaire au développement de la société.

 

Plusieurs initiatives m’ont interpellé, comme celle d’un groupe de rock mexicain qui ont organisé une tournée de 8000 km à vélo, en transportant leur matériel et en invitant le public à pédaler pour générer l’énergie nécessaire à leurs concerts. Ou encore Electric Pedals, cette entreprise anglaise qui utilise des vélos pour faire fonctionner toutes sortes d’installations électriques. Apres avoir rencontré le directeur de cette entreprise, je lui ai dit qu’on aimerait générer l’électricité suffisante pour nos projections. Il fallait aussi que les vélos soient accessibles à n’importe quelle personne : enfants, adultes, et même personnes âgées. Nous avons donc calculé le nombre de vélos nécessaires pour que cela fonctionne, la durée de pédalage et nous avons lancé Efecto Pedal, avec 10 vélos, 10 emplacements pour ceux qui viennent avec leur vélo, et 1 système de pédales manuelles.

Nous sommes devenus les premiers du continent à faire une tournée de cinéma avec cet équipement.

 

– Est-ce que ça a marché, cette idée de faire pédaler des personnes pendant qu’elles regardent un film ?

 

C’était notre grand doute. Et finalement, les gens se sont vraiment pris au jeu. Dès que nous commençons à installer le matériel, les gens n’attendent pas que l’écran soit en place et demandent à monter sur les vélos, même si nous leur expliquons que nous ne pouvons pas stocker l’énergie. Quand le film commence, tout s’autogère avec une grande fluidité. Les volontaires montent sur les vélos, pédalent, et quand ils en ont assez ils descendent et passent le relais à ceux qui attendent derrière. On a installé un voyant lumineux qui leur indique s’ils produisent assez d’énergie ou non. Les gens qui pédalent ne voient en général pas passer le temps. Et quand le film s’arrêtent, ils sont applaudis par les spectateurs, et s’auto-applaudissent car c’est une vraie fierté pour eux d’avoir participé.

 

Avec Efecto Pedal, les gens passent un bon moment, ils voient un spectacle gratuit en compagnie de leurs voisins. C’est quand même mieux que de rester enfermé chez soi !

 

– En quoi Efecto Pedal est une entreprise éco-responsable ?

 

Tout d’abord, depuis un an, nous plantons des arbres. Nous nous disions que c’était bien de produire notre propre énergie, mais que nous ne pouvions pas se dire écologiquement neutres car nous générions de la pollution en faisant nos déplacements en camionnette. Nous avons donc décidé de comptabiliser notre impact carbone – qui est de 12-13 tonnes de CO2 émis pour une tournée en Uruguay – et de planter des arbres pour compenser cette pollution. De plus, avant chaque projection, une personnalité locale responsable de la question e
nvironnementale fait un discours et s’engage à planter un arbre.

 

 

– Quels sont les développements futurs et nouveaux projets que vous prévoyez de réaliser ?

 

Nous avons des projets plein nos tiroirs ! Depuis peu, nous avons commencé à projeter dans d’autres pays. Nous rentrons des Etats-Unis, où nous avons montré le film « Bikes versus Cars » devant 500 personnes au festival du Film et de la Musique d’Austin, au Texas. Imaginez, dans la capitale du pétrole, nous avons fait pédaler des spectateurs ! Et s’ils ne pédalaient pas, l’écran s’écroulait.

 

Nous avons aussi été au Chili le mois dernier, et nous prévoyons d’aller en Argentine, en Équateur et en Colombie. Nous aimerions montrer les mêmes films dans tous ces pays, pour créer un lien entre eux. Et nous continuerons aussi à promouvoir le vélo. Même si nous devons aller dans le mur avec le pétrole, faisons au moins ensemble un tour à vélo avant !

 

 

Pour en savoir plus sur Efecto Cine :

 

https://www.youtube.com/watch?v=Wn5TVJq-BmY

 

http://www.efectocine.com