1

La Coop Mob, des jeunes à la recherche des innovations de l’entrepreneuriat Européen

Réunir des jeunes à travers des captations vidéo sur le thème des entreprises européennes actrices de L’Economie Sociale et Solidaire est le projet de COOP MOB, une jeune association au tempérament frondeur. L’association s’ouvre aux agités d’ESS qui voudraient les rejoindre au détour d’une étape européenne, l’appel à candidature n’attend plus que vous.

Le monde de l’entreprise autrement

Chloé Chevalier et Claire Vignaud, deux jeunes morlaisiennes, ont lancé le projet ensemble. Elles souhaitent présenter le monde de l’entreprise sous un nouvel angle, loin des notions de profit, rentabilité et de hiérarchie. Chloé Chevalier, présidente de l’association est en en service civique à l’ADESS pays de Morlaix suite à un parcours universitaire en gestion des entreprises. Déçue à la fin de ses études par la réalité d’un avenir auquel elle n’adhère pas, la jeune femme découvre alors les SCOP (sociétés coopératives et participatives), une forme d’entreprise jamais abordée durant sa scolarité. Elle décide de s’intéresser de plus près aux entreprises coopératives sous toutes ses formes et à leurs initiatives dans l’ESS. Ces entreprises s’impliquent dans une éthique sociale, environnementale et solidaire avec une attention donnée à l’ancrage territorial et selon Coop Mob « chacune d’entre elles est unique car adaptée à sa morphologie régionale et culturelle » . Le concept lui plaît, elle décide aussitôt de vulgariser cette forme de travail fondée sur la collaboration et le partage qu’elle trouve méconnue. Mais comment ? Passionnée de montage vidéo, manipulant le langage de la Gopro, forte de quelques reportages, elle décide de mêler son engagement dans la gestion de projet à sa passion pour la vidéo. L’idée est donc de débusquer à travers l’Europe des initiatives de coopération entrepreneuriales innovantes. Mais il n’est pas question de le faire seule.

Rendez-vous avec Chloé sur les routes : l’appel à candidature est lancé !

Chloé cherche un compagnon de voyage différent sur chacune des escales – pour le moment au nombre de sept : L’Espagne, la Croatie, l’Autriche, la République Tchèque, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège – du projet. Chacun d’entre eux l’accompagnera pour une durée de 10 jours dans une entreprise aux pratiques innovantes du pays de leur choix. Mais il s’agit au préalable d’élaborer la feuille de route, de trouver l’entreprise avec Chloé et de monter un financement participatif  pour compléter les financements déjà obtenus auprès de Morlaix Communauté et du département Finistère.

Sur le terrain le binôme s’infiltrera au cœur de l’entreprise en y prenant part les premiers jours, « une nécessité pour saisir l’entreprise au plus près de la vérité » précise Chloé Chevalier, pour s’attaquer ensuite au reportage par des captations vidéo, des interviews et des prises de son.

Si vous avez entre 18 et 30 ans, que l’Economie Sociale Solidaire vous dit quelque chose, que vous êtes sympa et prêt à l’imprévu des aventures c’est le moment de postuler ! Comment postuler ? Attention les CV bien carrés sont à éviter, amusez vous sous tous les formats. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 mai 2017 minuit à contact.coopmob@gmail.com. A vous de choisir une étape selon vos disponibilités et vos préférences !

La Coop Mob Episode #1

Eco-bretons vous propose de les suivre sur les routes, les chemins de fer et autres chemins terreux. Le premier épisode a eut lieu dans l’est français, dans la région d’Annecy sur une coopérative culinaire du nom d’Osmose. En avant première voici le numéro 1 de Coop Mob :

> Quand à nous, on vous fait partager au plus vite les futures rencontres de Coop Mob dans son périple à travers l’Europe !
Le facebook




Une première journée pour l’éco-parentalité dans le Morbihan

Samedi, futurs et jeunes parents (ainsi que les enfants!) et acteur.rice.s de la parentalité seront à l’honneur à Guidel (56) pour la première Journée de l’Eco-Parentalité. Au programme: stands, ateliers, animations pour les petits…autour du zéro déchet, des produits respectueux de l’environnement et de bébé, des déplacements doux, de l’allaitement…Un événement organisé par TikoAntik, plate-forme de revente et d’achat de matériel de puériculture d’occasion, créé par Séverine Inkerman.

 

Comment peut-on définir « l’éco-parentalité » ?

Pour Séverine Inkerman, l’éco-parentalité « regroupe des thèmes et/ou des actions liées à la fois à la parentalité, à l’accueil de l’enfant, et aux transitions écologiques ». Comment produire moins déchets, se déplacer avec un bilan carbone moindre, accéder à une alimentation plus durable, quand on devient parents ? Comment prendre soin de son bébé au quotidien tout en respectant sa santé et sa planète? De nombreux parents se questionnent aujourd’hui sur ces sujets, et peuvent avoir des difficultés à avoir accès à des informations. « Beaucoup vont sur internet, sur les réseaux sociaux, en quête de témoignages directs. Mais les éléments restent encore très dispersées, les démarches existantes sont assez diffuses », explique Séverine.

Quel est l’objectif de la journée ?

La journée « éco-parentalité » a donc pour but de permettre aux parents de s’informer de manière globale, et sur un même lieu, sur la parentalité et les transitions écologiques. « L’idée, c’est de faire réseau, de mieux connaître les possibilité locales d’accompagnement sur ces thèmes », souligne Séverine, qui espère pouvoir faire essaimer l’événement sur d’autres territoires bretons à l’avenir.

Quel est le programme ?

Au menu de cette journée inédite en Bretagne : des ateliers, des stands, des table-rondes, sur des thématiques écologiques très concrètes comme le zéro déchet, les couches lavables, le déplacement avec bébé, la fabrication de matériels Montessori, les produits d’hygiène respectueux de la santé, l’achat de matériel de puériculture de seconde main, la diversification alimentaire… mais pas seulement. « Pour nous,  La transition est aussi sociétale, nous avons donc prévu un atelier consacré à l’égalité et à la lutte contre les stéréotypes de genre », souligne Séverine. Des animations pour les enfants sont également prévues, ainsi qu’un « café des parents », pour que ceux-ci puissent échanger sur les sujets abordés au fil de la journée. Le soir, un ciné-débat est proposé par l’association carhaisienne « Preparons demain », autour du film « Dans l’intimité du lien ».

Pratique :

La journée se déroulera sur le site de l’Ilot Kergaher, à Guidel (56), de 9h30 à 18h

L’entrée est à prix libre

Inscription pour les ateliers : https://www.helloasso.com/associations/tikoantik/evenements/journee-de-l-ecoparentalite

Attention, certains sont déjà complets !

Tout le programme est disponible sur https://tikoantik.com/journee-eco-parentalite/

 

A lire aussi : TikoaAntik veut développer l’achat de matériel reconditionné pour les bébés




Pour lutter contre la chaleur, repeignons nos toits en blanc !

Par cet été caniculaire qui n’en finit pas, il peut être très compliqué de refroidir les logements, cabanons de jardins ou mobil-home…Alors pourquoi ne pas tester la technique du « Cool Roofing » ? Fréquemment utilisée dans les pays chauds, elle consiste à peindre les toits généralement de couleur sombre en blanc. Une entreprise basée dans le Finistère, et baptisée « Cool Roof France » en a fait sa spécialité. En plus des diverses solutions qu’elle propose, elle diffuse gratuitement sur la toile une formule « DIY », à base de bicarbonate de soude et de caséine.

Depuis 2015, Cool Roof France, entreprise basée au Faou dans le Finistère, propose des solutions pour rafraichir les batiments, notamment via le toit, grâce à la technique du « cool roofing ». Il s’agit de peindre ou de créer des toitures blanches, plutôt que noires ou foncées. « Le cool roofing est un concept utilisé depuis des siècles, notamment dans les pays du pourtour méditerranéen et d’Amérique du Sud, habitués aux fortes chaleurs. », peut-on lire sur le site internet de l’entreprise. On estime ainsi qu’un toit blanc emmagasine 10 fois moins de chaleur que si il était de couleur sombre. L’absorption du rayonnement solaire est limité, et la chaleur accumulée dans les bâtiments est donc moindre.

Afin de permettre à un maximum de citoyens et citoyennes de refroidir leurs habitations en ces temps de canicule continue , notamment tous ceux et celles qui sont en situation de précarité énergétique et vivent dans des logements mal isolés, l’entreprise a décidé de créer la communauté des « Cool Makers », et de diffuser gratuitement une recette de « Cool Roof DIY ». Une formule que l’entreprise décrit comme « Low Tech », et qui nécessite des ingrédients facilement disponibles dans le commerce : du bicarbonate de soude, de la caséine, de la poudre de marbre, un fouet, un saladier, une balance, un seau, et de l’eau. « Applicable aussi simplement qu’une peinture classique, la solution CoolRoof DIY est économique : environ 3€TTC/m2, pour un grammage appliqué de 900g/m2. De plus, la formule ne contient pas de polluant : aucun des ingrédients ne présente de risque pour la santé des individus ou l’environnement », explique Cool Roof France sur son site internet, qui invite à utiliser le Cool Roof DIY sur des toits plats. L’effet est éphémère : on peut nettoyer son toit après l’été, avec une brosse et de l’eau ou un nettoyeur à haute pression (ou tout simplement attendre le retour de la pluie!).

 

Pour télécharger gratuitement un kit comprenant la recette, des conseils d’application et un tableau de calcul des dosages selon la superficie du toit, direction la page https://www.coolroof-france.com/fr/nos-actions-solidaires/coolroof-diy/#formulaire

Pour rejoindre le groupe des « Cool Makers » sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/coolmakers

Pour découvrir la recette en vidéo : https://youtu.be/gyegc4KxOdQ

 

 


Eco-Bretons vous propose une information gratuite. Pour pouvoir continuer à le faire, nous avons besoin de vos contributions ! Chaque don, même tout petit, compte. Et en plus, c’est déductible de vos impôts, Eco-Bretons étant une association reconnue d’intérêt général !

 

Propulsé par HelloAsso



Un financement participatif pour des livraisons de produits frais et locaux à domicile

L’entreprise 21km, qui collecte des produits locaux et en majorité bios chez des producteurs du Pays de Rennes et de la Côte d’Emeraude pour les livrer ensuite sur ce même secteur à domicile, lance une campagne de financement participatif, afin de développer ses tournées et mieux s’équiper.

21 km, c’est le nom d’un service de livraison de produits locaux, créé par Nicolas Fruh il y a maintenant deux ans, juste avant le premier confinement. La première tournée a d’ailleurs été réalisée lors de ce moment particulier. Le fonctionnement est simple : l’entreprise récupère directement des fruits, légumes, laitages, jus de fruits, galettes, viandes, plats cuisinés…chez les producteurs locaux, et les livre ensuite aux clients, sur une zone de 21 kilomètres autour de Rennes et sur la côte d’Emeraude. L’objectif : limiter les déplacements pour les consommateurs, les mutualiser pour faire baisser le bilan carbone, tout en apportant un service logistique aux producteurs. « Aujourd’hui, ils sont au nombre de 80 dans le réseau, ce qui nous permet de proposer une gamme de plus de 500 références », précise Nicolas. « Des produits locaux, pour la grande majorité bio : 90% des fruits et légumes et 100% du pain par exemple ». 110 foyers, une vingtaine d’entreprises, de restaurateurs et de crêches sont ainsi livrés chaque semaine, les mercredi et jeudi, par la structure, qui compte désormais six salarié.e.s

Déjà soutenu par trois clubs Cigales, 21km veut aussi impliquer les consommateurs dans son développement. Un financement participatif a été lancé, via la plateforme spécialisée Miimosa. Objectif : atteindre entre 8000 et 15000€ pour réaliser les investissements nécessaires au développement de la tournée, pour faciliter le travail de l’équipe sur le terrain et améliorer les outils logistiques et numériques pour continuer à étoffer le réseau des producteurs. « On aimerait proposer notamment des produis de la mer, et il nous faudrait pour cela de nouveaux outils », confie Nicolas. Avis aux personnes intéressées, il reste encore 24 jours pour apporter sa pierre à l’édifice !

 

Plus d’infos

https://21km.fr/

https://miimosa.com/fr/projects/21km-pour-une-alimentation-locale-et-humaine

 


Pssst…nous avons besoin de vous !

Nous sommes un webmédia associatif, basé à Morlaix qui met en avant les actrices et les acteurs des transitions écologiques nécessitant évidemment des transitions sociales, culturelles et solidaires dans nos territoires de Bretagne. Outre, notre site d’information, alimenté par notre journaliste-salariée et par des plumes citoyennes bénévoles, nous menons ponctuellement des actions de sensibilisation aux transitions et de formation aux médias citoyens avec des interventions auprès d’associations et d’établissements scolaires.
Pour tout cela, nous avons le soutien de collectivités territoriales et de l’Etat. Percevoir de l’argent public pour nos activités d’intérêt général fait sens pour nous.
Pour autant, votre participation citoyenne nous est essentielle. Si vous appréciez nos articles, vous pouvez contribuer au fonctionnement de l’association et au maintien de l’accès gratuit au site en cliquant ici pour faire un don : https://www.helloasso.com/associations/eco-bretons/formulaires/2/widget
Vous pouvez également faire un don par chèque, à l’ordre de l’association Eco-Bretons, et envoyer le tout à : Eco-Bretons, 52 Route de Garlan – Kerozar, 29600 Morlaix
D’avance merci ! 

 




Perma G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes

Produire en permaculture sur une toute petite surface, sur d’anciennes friches appartenant à la Ville de Rennes dans le quartier de la Prevalaye, c’est le pari de Mickaël Hardy avec sa micro-ferme intensive « Perma G’Rennes ». Préservation de la biodiversité, sobriété et création de lien social sont au cœur de projet qui relie la campagne et le milieu urbain.

Mickaël Hardy est installé depuis juin 2016 sur le site de la Prévalaye, à Rennes. Il s’est lancé dans un projet encore peu courant sur le territoire breton : une micro-ferme intensive maraîchère en permaculture, en milieu urbain, sur des terres appartenant à la Ville de Rennes. « Il y avait une dynamique très ancienne ici, avec des petites fermes d’un ou deux hectares. Elle se poursuit aujourd’hui avec une envie d’installer des projets agricoles innovants, avec l’association Les Ami-e-s de la Prévalaye et la Ville », explique le maraîcher. C’est ainsi qu’il s’est installé sur un système très petit, d’un demi-hectare, avec l’objectif de produire autant qu’en agriculture bio sur une surface de un ou deux hectares. « On a quatre fois plus de rendement au mètre carré qu’un maraîcher classique », précise Mickaël. « On va par exemple serrer davantage les cultures sur les parcelles, on peut planter jusqu’à sept espèces par planches, en association. Et on ne passe pas le tracteur ! ». Le tout en utilisant les principes de la permaculture. Tout a été réfléchi et créé sur la micro-ferme pour parvenir à la création de micro-écosystèmes et à une interaction entre les différentes espèces. « J’ai tout d’abord travaillé sur le design permaculturel, et sur la reproduction du maillage du bocage et des talus. On est ici sur un bocage très précieux, un paysage riche, traditionnel, qu’il faut préserver », commente le maraîcher.

Des semences paysannes en production

Les premières mises en culture datent ainsi de mars 2017. Les premières récoltes (salades, radis…) ont pu avoir lieu en juin. Et les ventes ont démarré fin juillet, notamment sur le marché du Mail François Mitterand à Rennes. Mickaël Hardy fournit également des groupements d’achats et trois Ruches Qui Dit Oui.

La micro-ferme a également pour vocation la production de semences paysannes, notamment pour un semencier. Une cinquantaine de variétés sont ainsi produites. « Des variétés paysannes, libres, anciennes, non hybrides et sauvegardées par le fait qu’elles aient été cultivées par des paysans dans des petites parcelles », souligne Mickaël, pour qui les aspects « transmission » et « lien social » sont également très importants. La ferme est ouverte et accessible au public. Et depuis trois semaines, des cours de permaculture ont démarré sur la ferme. « Il y a une vraie demande. Les cours se déroulent ici en petits groupes, une fois par semaine. Cela permet de voir et vivre ce qui se passe sur une année en système permaculturel, en ayant une vision sur toutes les saisons», développe Mickael, qui veut aussi montrer via sa micro-ferme que la permaculture est « un système viable ». « On arrive à avoir une production en totale autonomie. On est dans la sobriété, et en plus on peut créer de l’emploi sur une petite surface. L’objectif, c’est de vivre à trois sur la ferme dans les prochaines années », confie-t-il.

Préservation de la biodiversité, autonomie alimentaire, création d’emploi et réduction des déchets, lien social, transmission…Perma G’Rennes semble montrer qu’un autre type d’agriculture, en milieu urbain et sur de très petites surfaces, est possible et pourrait se développer. « L’idée, avec ce projet, c’est aussi de montrer qu’on peut le faire, qu’il faut oser s’installer. Les débouchés sont là, la clientèle est à côté. Il faut y aller petit à petit », affirme Mickaël. La Ville de Rennes compte d’ailleurs soutenir d’autres projets d’installations de ce type, dans d’autres quartiers. De quoi donner des idées aux autres communes bretonnes, même aux plus petites, espère le maraîcher de la Prévalaye !

Pour les contacter : 

Page facebookhttps://www.facebook.com/PERMA-GRennes-1901570253403567/

Mail : perma.g.rennes@gmail.com




La recyclerie de Péaule, menacée de fermeture, appelle aux dons

A Péaule dans le Sud Morbihan, une recyclerie s’est installée depuis le printemps 2020. Outre son activité de réemploi des objets du quotidien, elle est aussi un lieu créateur de lien social et intergénérationnel, grâce à sa quinzaine de bénévoles et à sa salariée. Mais elle est aujourd’hui menacée, car le bail de location du bâtiment qu’elle occupe n’a pas été reconduit. Afin d’acheter les locaux, la recyclerie lance un appel aux dons.

Péaule, bourg rural du sud Morbihan, et ses 2700 habitant.e.s. Depuis juin 2020, un nouveau commerce y a fait son apparition : une recyclerie. Elle s’est installée dans un local inoccupé depuis 35 ans, un ancien hotel-restaurant, loué à un particulier. « Avec nos 150 mètres carrés, nous sommes la plus petite en taille du réseau des recycleries bretonnes », explique Hélène Binot, directrice de l’association qui gère la boutique. Petite en superficie, mais grande en dynamisme. Avec son équipe d’une quinzaine de bénévoles agés de 13 à 72 ans et sa salariée, la recyclerie péaulaise, en plus de ses deux boutiques en ligne, organise des ventes à thèmes toutes les semaines, et des animations tous les mois. Des permanences de réparation de bijoux sont également organisées. « L’association a pour but de désengorger les bennes, de remettre en circulation les objets encore utilisables mais également de transmettre les savoirs, de faire revivre les anciennes coutumes et valoriser le petit patrimoine Français mais surtout de faire en sorte que la petite histoire qui a constitué la grande Histoire ne soit pas oubliée, en revalorisant des objets exclusivement issus de don de particuliers. Depuis début 2022, ce sont une tonne d’objets par mois qui ont été ainsi détournés des poubelles et remis en circulation », souligne Hélène. La recyclerie veut être également un lieu créateur de lien social, entre les différentes générations. C’est ainsi qu’un livre, « Si Péaule m’était contée », a été écrit par Hélène et Christian Drillot, suite aux souvenirs et histoires de vie racontés par les visiteurs et visiteuses de la boutique, venant déposer des objets ou simplement discuter.

Mais la structure est aujourd’hui fragilisée. En effet, le bail de location n’a pas été renouvelé par le propriétaire, et le lieu sera mis en vente. Ce qui fait que l’association doit soit déménager, soit acquérir le bâtiment. Une collecte a alors été mis en place sur le site HelloAsso, afin de recueillir des dons, qui serviront à constituer un capital, dans l’optique de souscrire un prêt pour pouvoir acheter le local, donc le prix s’élève à 120 000 euros. « Il reste 200 jours pour relever le défi », signale Hélène, qui peut d’ores et déjà compter sur le soutien des habitant.e.s, qui souhaitent que la boutique reste en centre bourg et continue à lui apporter son dynamisme.

Pour participer à la cagnotte, rendez-vous sur HelloAsso (paiement sécurisé) : https://www.helloasso.com/associations/la-recyclerie-peaulaise/collectes/une-boutique-pour-la-recyclerie-peaulaise

Pour en savoir plus sur la recyclerie et ses activités : https://www.facebook.com/larecycleriepeaulaise