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Dites oui aux « mauvaises herbes » avec l’association Cueillir !

D’où est partie l’initiative ?

 

Tout est parti d’une rencontre avec Kristelle Corre, diététicienne. Nous étions toutes les deux interpellées par le fait que la plupart des gens ne connaissaient plus les plantes sauvages et aromatiques et leurs apports, au jardin et dans l’alimentation. Les liens avec les herbes sauvages ou les herbes médicinales sont aujourd’hui en voie de disparition. C’est en partant de ces constats que l’association s’est créée en mars 2013. Elle est aujourd’hui basée sur Lorient, et agit au niveau du territoire.

 

 

Quel est l’objectif de l’association Cueillir ?

 

Notre objectif est de permettre à tout un chacun de se réapproprier les savoirs autour des plantes sauvages, notamment concernant leur utilisation en cuisine ou en remèdes thérapeutiques. Savoir que ces plantes peuvent être utiles permet de « dédramatiser » leur présence, et connaître leur utilisation peut inciter à plus de « respect » pour celles-ci. Nous voulons vraiment initier, partager, et développer les connaissances autour des plantes aromatiques dans le Pays de Lorient.

 

 

Quelles sont vos actions ?

 

Nous organisons des ateliers une fois par mois, à chaque fois autour d’une plante différente : le plantain, l’ortie, la ronce, le sureau… Lors de ces ateliers, il y a toujours une phase « cueillette », suivi d’une étape « recette », où l’on apprend à réaliser un remède ou une tisane, soupe, tarte…et chacun repart avec sa préparation. Nous fournissons également à chaque fois une fiche détaillée sur la plante. L’association participe également à diverses manifestations, comme des salons par exemple. Nous organisons aussi des actions de sensibilisation à destination des scolaires.

Nous allons également éditer un livret, qui sera un guide pédagogique de reconnaissance des plantes sauvages, en format poche, à destination du grand public famillial. Il présentera 12 plantes, considérées comme de « mauvaises herbes » : achilée millefeuille, bourse-à-pasteur, chénopode blanc, fraisier des bois, lierre terrestre, nombril de vénus, ortie, paquerette, pissenlit, plantain lancéolé, pourpier et trèfle des prés. On y retrouvera des recettes de remèdes naturels, ainsi que des recettes de cuisine, à base de ces plantes. Pour l’éditer, nous avons choisi de faire appel au financement participatif, ce qui nous permettra de l’imprimer à 500 exemplaires, et d’en faire le début d’une série de plusieurs volumes.

 

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages

 




La recette. Tartare de plantain

Ingrédients : pour 4 personnes :

– Une cinquantaine de feuilles de plantain ( de préférence les petites feuilles, lancéolé ou corne de cerf)

– ½ citron

– 6 cuil à soupe d’huile d’olive

-40g de graines de tournesol

-sel, poivre, cumin, baies roses

-Mixer tous les ingrédients dans un mixeur électrique. Conserver au frais.

-Servir sur des tartines grillées, des rondelles de radis noir ou de navets. Bon appétit!

(Vous pouvez faire tremper les graines dans l’eau tiède pendant deux heures si votre mixeur est un peu faible)

Le plantain est riche en calcium, en potassium, en zinc, en vitamines A, B1, B2, PP. Il renferme des tanins, du mucilage et des flavonoïdes.

C’est une plante d’une grande réputation médicinale : elle est astringente, adoucissante, antibactérienne et anti-inflammatoire. Elle est fort utile pour lutter contre les affections respiratoires, les gorges irritées, calme les piqûres d’insectes et les coupures.

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Cueillir lance une opération de financement participatif pour la création d’un livre pédagogique consacré aux plantes sauvages. Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages




Du 1 er mars au 31 mai 2019, Fréquence Grenouille sensibilise à la préservation des zones humides

Du 1 er mars au 31 mai 2019, le grand public et les scolaires sont invités à découvrir les zones humides et les batraciens par le biais d’activités variées, dans le cadre de l’opération nationale de sensibilisation à la préservation des zones humides : Fréquence Grenouille.

Les batraciens dépendant de l’eau sont directement impactés par les pollutions, le réchauffement climatique, la destruction des zones humides… Ces dernières ont d’ailleurs disparu des deux tiers en France depuis le début du XIXe siècle, malgré une réglementation très forte dans le domaine. À cause de tout cela, les amphibiens constituent l’un des groupes faunistiques les plus en danger à l’échelle mondiale.

L’opération nationale Fréquence Grenouille, organisée par les Conservatoires d’espaces naturels et Réserves naturelles de France, est donc l’occasion de sensibiliser à cette destruction et de sensibiliser le public à la nécessité de protéger ces milieux rares. Cette année, près de 5 000 animations sont proposées au niveau national.

Dans le Tregor, le service Espaces naturels de Lannion-Trégors Communauté et le Comité de bassin-versant du Jaudy-Guindy-Bizien ont souhaité participer à Fréquence Grenouille en proposant tout un éventail de sorties pour toute la famille.

Les sorties

Le vendredi 29 mars, sur le sentier des « chemins de l’eau » à Pommerit-Jaudy
RDV 20h à la mairie de Pommerit-Jaudy.
Information : 06 43 00 15 34 maisondulittoral@lannion-tregor.com

Le vendredi 12 avril sur le site de l’étang de Poulloguer
RDV 20h, parking de l’étang de Poulluguer (route de Bégard)
Informations : 06 15 18 16 83 / 02 96 12 11 27 / wardroannatur@gmail.com

Pourquoi « Fréquence Grenouille » ?

Il y a 25 ans, le Conservatoire d’espaces naturels de Champagne-Ardenne invitait le grand public à signaler par téléphone les lieux de migration des amphibiens sur les routes de la région. Un an plus tard, France Culture fait de cet événement un événement national en transformait son émission « Fréquence buissonnière » en « Fréquence Grenouille » durant tout le mois de mars. C’est ensuite la fédération des Conservatoires qui prend le relais et organise cette vaste opération de sensibilisation à la préservation des zones humides.




L’algue, l’or vert de la Bretagne ? Encore faut-il que l’or dure !

A 1 ou 2% d’algues dans la boisson, cela reste quand même anecdotique et de l’aveu même de ces entrepreneurs, si on allait au-delà, cela ne serait pas buvable. En d’autres termes, le produit trop fortement dosé serait dégueulasse. Du coup, on ne voit pas l’intérêt autre que marketing (ça va avec les spa, la thalasso, etc.…)

On aurait pu s’arrêter là si un autre article n’avait pas aussi attiré mon attention : Algues. L’or vert de la Bretagne

 

Ah oui ! C’est vrai, comment aurais-je pu oublier que les algues en Bretagne, c’est aussi les « algues vertes » et que celles-ci sont une vraie malédiction pour le tourisme local et accessoirement aussi pour les riverains. Mais que nenni, grâce au projet ULVANS : « Première mondiale » à Plouénan

L’ulve est peut-être devenue une bénédiction pour la Bretagne. Je dis peut-être car il semblerait que l’usine en question rencontre quelques difficultés à s’approvisionner (un comble !) mais aussi à transformer cette « manne » en produits négociables. Mais soyons indulgent ! Il s’agit d’une « première mondiale » et comme toute expérimentation, elle peut connaître des ratées.

Mais au fait, puisque l’article du Télégramme en date du 15 septembre 2014  fait référence à une manifestation qui s’appelle Breizh Algae Tour (curieux nom, mélange latino-celto-britannique) de quoi s’agit-il. Manifestement il s’agit d’un grand raout universitaro-industriel où on retrouve à la manœuvre une entreprise, OLMIX, dont il était déjà question dans le projet ULVANS Conférences EN DIRECT le 15 Septembre à www.breizhalgae.fr : Les algues et la nutrition : une nouvelle approche de la santé

Mais là c’est du sérieux. On est loin de nos « smoothies à l’iode » de tout à l’heure. On parle de quelque chose de bon pour nous, notre santé ! Voici donc une démarche vertueuse. Voici un produit qui vient de la mer et qui est donc aussi sain que la mer peut être restée saine et qui va contribuer à améliorer la santé de nos contemporains et des générations futures. En quelque sorte, il s’agit là d’une démarche vertueuse, très « développement durable ». C’est sûrement vrai, puisque même les amis de Pierre Rabhi, les « Colibris » en parlent de manière plutôt neutre. Bon pour la santé, bon pour l’économie, mais est-ce bon pour l’environnement ? Voire. En effet, puisque OLMIX est en train de devenir un « géant de la filière des algues » regardons d’un peu près ce qui se passe de leur côté.

Et bien justement du côté d’Olmix, on se développe géographiquement. Oh ! Certes, on ne va pas bien loin puisque qu’on quitte la Bretagne pour aller en Vendée : Innovation. Le géant de l’algue Olmix bientôt en Vendée

 

Et ce qu’on lit là n’est peut-être pas fait pour rassurer. En effet que disent les élus vendéens, si ce n’est qu’ils sont prêts à parier sur un développement à grande échelle de cette collecte d’algues rouges. Certes les gisements sont importants mais ils ne sont peut-être pas intarissables. Ce serait contradictoire avec l’idée même de développement durable puisque justement ce modèle ne pourrait pas durer et ce n’est pas une vue de l’esprit. En effet tant qu’à parler d’algues rouges, on pourrait aussi parler d’une autre algue rouge qui a fait et fait encore la fortune d’un pays, le Maroc, mais il convient de rappeler les infortunes de cette algue :

Au Maroc, le combat pour la survie de «l’or rouge» de l’agar-agar

 

Notez bien qu’on en est arrivé là avec des gens qui exploiter les gisements, à la seule force de leurs poumons alors qu’en Vendée on parle de quasi-chalutiers de 27 mètres de long. Il faudra beaucoup de discipline pour éviter de tuer les anses aux algues d’or

Bon alors, me direz-vous ? Que faire ? On ne peut quand même pas laisser passer une telle occasion de mettre sur le marché des produits bons pour la santé humaine et la santé animale.

Vous avez mille fois raisons. Reste donc l’alternative à la cueillette, qui s’appelle la culture. Et oui cultiver des algues comme on cultive du fourrage. Et oui, justement « comme on cultive du fourrage » et c’est là que s’ouvre un nouveau débat sur « quelle aquaculture ? » comme il y a un débat sur « quelle agriculture ? »

Or justement un projet d’aquaculture d’algues a permis récemment de poser la question. Cela se passe sur la côte Sud aux limites du Finistère et du Morbihan. Un collectif s’est mis en place pour s’opposer à ce projet avec surtout des arguments de conflits d’usage comme c’est souvent le cas dès qu’un projet se met en place sur le littoral. http://www.dailymotion.com/video/x21roaq_port-de-doelan-29-400-manifestants-contre-la-culture-d-algues_news

Comme le fait remarquer le seul commentaire sur cette vidéo, les arguments paraissent un peu faibles. Heureusement, des associations dont le sérieux n’est plus à remettre en doute sont intervenues sur ce dossier http://bretagnevivante-quimperle.over-blog.com/article-cultures-d-algues-a-doelan-position-de-bv-et-erb-123900111.html

Ce n’est pas l’activité en elle-même qui est en cause, c’est la taille du projet qui est en cause et son impact possible sur l’environnement immédiat. Ce qui est en cause, c’est l’immaturité, au sens premier du terme, de projets de ce type. Ce qui est en cause, c’est l’absence de vision à long terme.

En d’autres termes qu’il s’agisse de collecte ou de culture, ce qu’il faut éviter, c’est de tuer la poule aux œufs d’or. Pour que la filière prospère, il faut que l’or dure !

Le débat sur les aquacultures en Bretagne ne fait que commencer, mais il faudra le mener vite et bien avant de s’y lancer à grande échelle.




Les Boîtes à vélo, essayez les services en roue libre !

Ils sont livreurs, peintres en bâtiments, plombiers, libraires, crêpiers… Ils sont aussi passionnés de vélo… À Nantes, on ne les présente plus. Le collectif Les Boîtes à vélo est partout !

Au début de l’aventure, il y avait quelques entrepreneurs isolés. À force de se croiser à vélo sur leur lieu de travail (la ville), l’envie de se rassembler émerge peu à peu ! « Nos confrères motorisés nous prenaient souvent pour des ovnis, nous avions trouvé en chacun de nous une écoute attentive à nos problèmes de logistique, de déplacement, d’image ». Aujourd’hui encore, ça reste une grande première en Europe. Et ça attire de plus en plus les collectivités et les pouvoirs publics…

 

« Nous pouvons le faire à vélo, alors pourquoi pas vous ? »

Se rassembler en collectif a permis aux entrepreneurs de constituer une « cellule », à la fois d’écoute, de conseils, d’échanges de bons plans. Lorsqu’on lance son entreprise, autant dire que ça aide d’avoir des copains à côté de soi !

Créer le collectif Les Boîtes à vélo a également permis de constituer une entité forte, visible dans la ville (et bien au-delà !). Avant de rassembler, les entrepreneurs peinaient à se faire un peu de communication… Aujourd’hui, ce sont les journalistes et les chaines de télévision qui viennent les voir ! Le collectif est reconnu comme un acteur de changement, qui innove dans le développement des déplacements doux en milieu urbain.

Au-delà des pouvoirs publics, la constitution de ce collectif permet à chacun d’accroître sa notoriété, tout en mutualisant et en complétant les offres proposées auprès des professionnels et particuliers.

À Nantes, c’est une source d’inspiration pour nombre d’entrepreneurs individuels. Ils sont d’ailleurs nombreux à rejoindre le groupe. De 4 il y a tout juste deux ans, ils sont aujourd’hui 23… Et ça ne fait que commencer !

 

L’innovation, au cœur du collectif

Il faut les voir ces vélos ! À deux ou trois roues, cargos ou à carrioles, pouvant transporter jusqu’à 300 kg pour certains, ils sont « bricolés mains » et adaptés à l’activité de chacun. Un des derniers créé peut contenir 80 litres d’eau et laver des vitres à plus de 6 mètres, là où les véhicules motorisés ne peuvent accéder.

Chronovélo, un des membres du collectif, cherche d’ailleurs des fonds via un financement participatif pour la construction de vélos pouvant transporter 400 kg à la force des mollets ! (Si vous voulez les aider, rendez-vous sur leur page : fr.ulule.com/400kg-avelo/)

 

Et ensuite, on fait quoi ?

« Inutile de préciser les avantages, tout le monde sait aujourd’hui que le vélo a un bienfait certain pour l’environnement ! », précise Elie Minguet, peintre sur roulettes.

Aujourd’hui, ils réfléchissent avec Nantes Métropole pour voir plus loin… Et suivre l’exemple de certaines villes européennes (comme Berlin ou Bruxelles), qui aménagent des plateformes de stockage de marchandises aux abords du centre-ville. Après les camions, les vélos transporteurs parcourent les derniers kilomètres à travers les rues étroites du centre. Moins de nuisances sonores, moins de pollution et moins d’embouteillages sont les clés d’une ville agréable à vivre !

 

Pour en savoir plus :

https://lesboitesavelo.wordpress.com/

 




La recette. Le cake froid aux orties

Pour 4 personnes

 

Ingrédients

-100g de farine de riz

-1 briquette de crème de soja

-2 œufs

-4 poignées de jeunes pousses d’orties fraîches

-1 oignon blanc

-8 tomates séchées

-sel

-poivre

-cumin

-muscade

 

Préparation

-Bien laver les feuilles d’orties

-Hacher l’oignon

-Hacher les orties dans un petit mixeur

-Mélanger la farine, les œufs, du sel, les épices

-Ajouter la crème de soja et homogénéiser

-Couper les tomates séchées en lamelles

-Mélanger la pâte avec les feuilles d’orties et les tomates séchées

-Verser le tout dans un moule à cake huilé

-Enfourner pendant 40 minutes à 180°C (TH6)

-Démouler et laisser complètement refroidir.

 

Il se déguste froid en tranche ou en dés. Bon appétit!

 

 

Un concours photo autour des « mauvaises herbes »

« Cueillir » lance un concours photos, jusqu’au 30 Août. Pour cela il suffit de photographier votre mauvaise herbe préférée, et de l’envoyer avant la date butoir. Un album sera créé le 1er septembre sur Facebook, et les 3 photos qui auront remportées le plus de « likes » verront leurs auteurs récompensés (1er prix : le livret pédagogique, qui sortira aux alentours du 25 juillet).

Plus d’infos sur le page Facebook de Cueillir : https://www.facebook.com/pages/Association-Cueillir/452291938180007?fref=ts

 

 

Plus d’infos et autres recettes sur http://asso.cueillir.over-blog.com/