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A Rennes, ils inventent une mini-caravane éco-responsable

L’entreprise rennaise My Tiny Camp a créé une mini-caravane au look vintage, au poids léger, à la fabrication artisanale en bois et matériaux écologiques.

Après deux mois de confinement, l’appel du grand air se fait sentir pour beaucoup. Et les conditions sanitaires actuelles font qu’il peut être compliqué de garder ses habitudes pour les vacances d’été…d’où le boom actuel des solutions nomades ! Camping-car, fourgons aménagés, tentes…ont le vent en poupe et rencontrent de plus en plus d’adeptes. Or ces solutions itinérantes ne sont pas sans impact sur l’environnement, notamment concernant leurs mode de fabrication (plastique…), leurs poids qui engendre une plus forte consommation de carburant…Mais des solutions plus écologiques existent. C’est le cas par exemple avec les caravanes de My Tiny Camp. La société, basée à Rennes, a été créé par Dominique Caumes, qui a participé à la création de la plateforme communautaire matinyhouse.com, et qui a souhaité au départ autoconstruire sa propre caravane, et Xavier Landoys, spécialiste en métallurgie, menuiserie/charpente et ingénierie des structures, à la tête de ABC Concept Design. Tous deux ont lancé leur société fin 2019.

Les caravanes « Tiny Camp » sont constituées d’un « espace nuit » avec un matelas de 130 x 200, des rangements et un mini-bureau. Le coffre est aménagé en kitchenette, avec un évier amovible, espace réfrigéré, un réchaud à gaz, et des rangements pour la nourriture et les ustensiles de cuisine. D’un coût grand public de 13600 euros TTC et d’un poids de 500 kilos, elles sont en bois et fabriquées à Bédée, à côté de Rennes, de manière artisanale. Le duo a souhaité travailler le plus possible en local. « Nous nous appuyons sur un réseau de prestataires locaux que ce soit pour la découpe numérique qui se fait dans une petite PME près de Chateaubourg, pour la fabrication de la remorque qui se fait à côté de Vitré. Nous nous approvisionnons en matériaux en Bretagne : le bois à Fougères et à Vannes, les isolants à la Mézière, la peinture à Cesson sévigné, l’acier à Rennes, dans l’optique de faire travailler les entreprises bretonnes. », explique ainsi Dominique Caumes. Une attention est portée à l’origine du bois : épicéa origine Europe sans « liant formaldéhyde » dans la mesure du possible, chêne origine France, peuplier de plantations européennes pour le contreplaqué intérieur (non revêtu). Du côté des isolants, le liège, le Métisse (isolant thermique et acoustique fabriqué par Le Relais à partir de coton recyclé, ndlr), ou la laine de bois sont utilisés. Pour la peinture, c’est une peinture à l’eau à faible impact environnemental qui colore les caravanes. Et les déchets sont limités : « Dans les restants de panneaux de bois et d’aluminium, la découpe est optimisée pour faire des remorques de vélo. Et si on démantèle la caravane à sa fin de vie, l’acier de la remorque et l’aluminium du toit peuvent être recyclés  », précise Dominique, qui évoque aussi quelques points restants à améliorer : les mastics et colles utilisés pour l’étanchéité qui ne répondent à leur cahier des charges, et les fenêtres qui ne peuvent pas être en bois pour des raisons liées à la sécurité routière. My Tiny Camp recherche d’ailleurs un fournisseur pour cet élément ! L’appel est lancé!

On peut d’ores et déjà demander un devis pour la caravane (qu’il est possible de personnaliser en rajoutant par exemple des panneaux solaires) sur le site de l’entreprise.

Plus d’infos : https://www.mytinycamp.com

 

 


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La monnaie complémentaire, locale et solidaire d’Ille-et-Vilaine, le Galléco est lancée depuis le 21/09.

Des événements sont organisés par l’Association Galléco sur les trois territoires d’expérimentation : Rennes, le pays de Redon-Bretagne sud et le pays de Fougères.

Des adhérents de BSB – partenaire de cette opération – ont déjà rejoint le mouvement et accepte les réglements en Galléco : Auberge La Maison Neuve, Koantiz, Apple Pie, A.Com, Artisans du Monde 35, Ferme de la Rocheraie, Arplay.

 

Pour toute information complémentaire :

Association Galléco
Maison de l’économie sociale et solidaire
15 rue Martenot 35000 Rennes
T. 02 99 63 87 24
galleco35@gmail.com

 

Découvrez le galleco en vidéo grâce à un film réalisé par le Conseil Général d’Ille-et-Vialine.




Comment un groupe d’étudiants s’organise pour contourner le confinement et poursuivre leur projet de communication

Les
démarches employées par le gouvernement pour lutter contre la
propagation du virus Coronavirus (Covi-19) ont entrainé la fermeture
des établissements scolaires et l’annulation de
plusieurs projets étudiants.

Dans
le cadre de leur formation en BTS Gestion et Protection de la Nature
au lycée Suscinio de Morlaix, Clarisse, Lucie, Malo et Thomas
avaient prévu d’organiser un événement intitulé « La
faune sauvage s’invite en ville
 ». Le but était de
renseigner sur la diversité des espèces animales que l’on peut
rencontrer à Morlaix et de réaliser différents types d’abris
pour la faune, à installer chez sois.

Cet
événement prévu
le
samedi 4 avril au Square Daumesnil de Morlaix est désormais annulé
mais les étudiants poursuivent leur projet sur les réseaux sociaux
grâce à une page sur Facebook
(https://www.facebook.com/La-Faune-Sauvage-sinvite-en-Ville-114488703520179/)

Des
publications régulières sont effectuées. Il y a la rubrique “1
jour / 1 espèce”, des défis, des idées et des conseils, de
nombreux petits jeux pour les enfants… Les étudiants préparent
aussi des tutoriels “construire des nichoirs à oiseaux” et
repostent des vidéos et articles intéressants pour connaître et
aider les animaux sans sortir de chez soi. De
quoi s’occuper pendant les longues journées de confinement.

Vous
avez sûrement déjà eu l’occasion d’observer des oiseaux dans
les rues de Morlaix ou des papillons et des insectes dans les
jardinières fleuries. C’est parce que nos villes abritent bien
plus d’animaux qu’on ne l’imagine ! Malheureusement,
toutes ces espèces sont fragiles. On voit très souvent des
hérissons ou des amphibiens écrasés sur les routes, les oiseaux
sont souvent tués par nos chats et les chauves souris sont éblouies
par l’éclairage nocturne…

Mais
ceci est loin d’être une fatalité ! Il est possible de créer
des abris, pour accueillir chez soi ces animaux mignons et souvent
très utiles pour le jardin.

D’ailleurs,
de nombreux animaux semblent bénéficier du calme qui règne dans
les villes depuis le début du confinement. La nature devrait donc
tirer profit de cette situation. C’est un point positif, n’est
pas ?

Les étudiants morlaisiens ont bien compris que rester chez soi, c’est non seulement protéger les autres, mais également mettre un terme plus rapidement au Coronavirus. Ils vous encouragent d’ailleurs à faire de même.

Renseignements :

Page FB : La Faune Sauvage s’invite en Ville

Mail
: pic.nature.morlaix@gmail.com




Ce week-end, partez à la découverte des chauve-souris

Ce week-end, c’est la 24ème édition de la Nuit Internationale de la Chauve-Souris. L’occasion de découvrir cet animal nocturne encore mystérieux et méconnu. Des balades nocturnes sont notamment organisées en Bretagne pour partir à sa découverte.

Depuis plus de 20 ans, la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères organise la Nuit Internationale de la Chauve-Souris, afin de « faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères », peut-on lire sur le site de l’événement. Cette année, les 29 et 30 août sont dédiés à ce petit animal nocturne, encore trop peu connu. L’espèce mise à l’honneur cette année est la Barbastelle d’Europe, chauve-souris de taille moyenne qu’on peut rencontrer dans toute l’Europe, mais dont la population est en déclin.

Partout sur le territoire français sont ainsi proposées diverses animations : rencontre avec des spécialistes, sorties nocturnes, conférences, expositions, ateliers…le tout gratuitement et ouvert à tous.

En Bretagne, quelques événements sont programmés pour ce week-end, mais aussi sur les jours suivants, car les animations sont programmées en France métropolitaine jusqu’au 20 septembre, et jusqu’à la mi-octobre dans les Dom-Tom ! D’autres ont lieu dès demain, comme c’est le cas par exemple dans le Finistère au Domaine de Menez Meur à Henvec, où une soirée spéciale d’observation est organisée avec le Parc Régional d’Armorique.

Et si vous souhaitez vraiment en savoir plus sur ces demoiselles de la nuit, rendez-vous à la Maison de la Chauve-Souris. Elle est basée à Kernascléden, dans le Morbihan, commune où l’une des plus importantes colonies de Grands Rhinolophes a été repérée dans les combles de l’église. Ouverte toute l’année, elle permet de découvrir la vie étonnante de ces petits animaux nocturnes, et notamment la colonie de Grands Rhinolophes de l’église, grâce à des caméras infrarouges ! Tout l’été, elle propose des « nuits de la chauve-souris » les mardis et vendredis (réservations obligatoires)

Pour prendre connaissance du programme de la Nuit Internationale de la Chauve-Souris : https://www.nuitdelachauvesouris.com/

Et pour apprendre plus, notamment sur le Grand Rhinolophe, visionnez le film de Tanguy Stoecklé, « Une vie de Grand Rhinolophe « , disponible actuellement en libre accès sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=tNpSfanm1io&vl=fr




Saint-Brieuc (22): Les biologies imaginaires de Maud Boulet.

Rencontre avec Maud Boulet invitée de la deuxième édition de Verdoyons !, cycle d’ateliers, d’expositions et de conférences proposés par le service culturel, les bibliothèques et la mission développement durable de l’université Rennes 2 sur le thème de l’écologie et de notre rapport à l’environnement.

Maud Boulet n’est pas une militante chevronnée de la cause écologiste, et pourtant (pourtant !), en voyant ses travaux on ne peut s’empêcher de le penser… C’est en fait avec cette invitation à Verdoyons ! qu’elle a pris conscience de l’interprétation qu’on pouvait donner de ses dessins.

Les travaux de Maud Boulet sont très souvent reliés au vivant. En effet, avec sa série Human Botany par un développement du détail, comme au microscope, Maud Boulet nous plonge dans des efflorescences entre anatomie et botanique rappelant tantôt les planches Deyrolles tantôt les coraux de Max Ernst ou les déploiements organiques de Fred Deux. Elle explore d’autres supports, les cartes maritimes qui redessinées laissent apparaître des veines.

« Les Indices », c’est le titre d’une série exposée pour la première fois. Il s’agit d’objets naturels tels de petits rondins de bouleau ou des feuilles mortes peints, à l’encre puis dessinés au bic. Une diversité de supports et de techniques caractérise le travail de Maud Boulet. Elle a par exemple expérimenté le dessins sur gâches, c’est-à-dire le papier non utilisé lors de l’impression des journaux, support qui évoque « l’information éphémère, l’idée que nous prenions des nouvelles de la nature et du vivant sans mot » ou encore sur des cartes maritimes. Si elle travaille principalement au stylo à bille et au crayon, elle s’essaye depuis peu à la peinture à l’huile dont la transparence lui rappelle celle de la peau. A l’inverse de l’acrylique qui requiert, comme notre époque, d’aller vite, la peinture à l’huile, utilisée par les peintres classiques flamands ou italiens, demande plus de temps. Non vernis, les Indices sont des œuvres amenées à évoluer comme des matières organiques.

La méthode qu’a développée Maud Boulet pour les « Tâches dessinées » consistant à laisser couler et imbiber l’encre puis à en dessiner les contours pose la question des limites et du hasard dans la construction des dessins. Maud Boulet s’est rendue compte qu’elle ne produisait que des formes fermées mais vivantes. En effet, les formes se circonscrivent et s’épuisent toutes seules à la manière des tâches d’encres qui se délimitent elles-mêmes et tracent leurs propres limites. Cette interrogation sur le contour et son développement dans l’espace, est au cœur du travail de Maud Boulet qui se concentre sur l’environnant qui est par nature limité.

Le dessin haptique.

Atteinte d’une malformation de la rétine, Maud Boulet travaille beaucoup sur l’haptique. Si nous connaissons tous l’adjectif accolé au sens de la vue, celui qui correspond à celui du toucher est beaucoup moins répandu. L’haptique désigne donc le sens du toucher. Et quand on regarde les dessins de Maud Boulet on peut avoir envie de les toucher et de se laisser guider par ces lignes sinueuses qui semblent se mouvoir et se déployer en toute indépendance.

Comme Giuseppe Penone, dont la réflexion l’inspire, Maud Boulet travaille sur les rapports homme/nature, ce qui nous ramène encore une fois à la question de la temporalité. Pour elle, « la nature crée la perfection mais l’homme la dérègle ».

Comment, alors, faire face à l’imperfectibilité de l’homme ?

« Au regard d’une pensée humaine, nous dirions que c’est
injuste. Mais la justice n’existe pas dans le vivant. Le beau, le juste, le
moral, le méchant et tous ces concepts sont terriblement humains. La nature n’a
aucune préoccupation commune avec l’homme. Elle vit simplement. C’est un
réconfort pour l’imparfait qui cherche justice, car il n’y a de justice que dans
la tête des hommes. Ainsi s’installe le paradoxe de mon dessin. Entre question
humaine et forme vivante. Entre la recherche de réponse dans la fabrication et
l’acceptation dans la contemplation. » – Maud Boulet à propos des Indices, dans un texte du 22 novembre
2016 sur le défaut.

Une autre particularité de son travail réside dans les
dimensions de ses œuvres. Elles sont en effet pour la plupart de petites
tailles. Des dimensions inhabituelles par rapport aux œuvres d’art contemporaines,
tentées par le spectaculaire, qui peuvent induire une autre manière de les
regarder, peut-être, en prenant plus le temps de s’y perdre.

Après Rennes 2, l’exposition se prolonge au Campus Mazier, à Saint-Brieuc, jusqu’au 25 février.

Vous pouvez également découvrir son travail sur son site internet https://maudboulet.wixsite.com/dessincontemporain, sur sa chaîne Youtube https://www.youtube.com/playlist?list=WL, ou sur ses réseaux sociaux.

Une interview réalisée en partenariat avec Noctambule Média http://noctambule.info.




Pour des vacances insolites, direction le Jardin Mod Kozh

Installés à Pont-Melvez (22), près de Guingamp, Gwendoline et Jimmy louent, à la semaine, un chalet au beau milieu de leur ferme. « Le chalet en bois peut accueillir quatre personnes, plus deux dans un lit d’appoint. Nous visons une clientèle familiale, avec des enfants, qui vient pour découvrir la ferme », détaille Gwendoline.

Sur leur ferme, Gwendoline et Jimmy consacrent 1 hectare au maraîchage. Ils produisent aussi de la viande de cabri, des œufs, de la confiture, des conserves et des sorbets. « Nous ouvrons souvent la ferme au public, pour des portes ouvertes, de la cueillette à la ferme ou pour des tables paysannes. Proposer un hébergement, c’est dans la continuité de ce que nous faisons », souligne Gwendoline.

Ceux qui viennent ici pour les vacances sont totalement immergés dans la vie de la ferme. Le chalet donne sur le champ des chèvres et les visiteurs peuvent observer, voire participer, à la vie de la ferme.

 

Toilettes sèches et phytoépuration

C’est la première année que Gwendoline et Jimmy proposent ce type d’hébergement qui rencontre, pour l’instant, un franc succès : « Nous n’avons pas pu répondre aux demandes de juillet car le chalet n’était pas terminé mais nous avons des réservations jusqu’au 20 août ». Si cette tendance se confirme, le couple envisage de construire d’autres hébergements : « Nous faisons la construction nous-même même si ça prend beaucoup de temps. Nous pensons à construire d’autres chalets mais plus petits ». Le chalet est équipé de toilettes sèches et le traitement des eaux grises se fait grâce à la phytoépuration.

Pendant l’été, la location se fait uniquement à la semaine, au tarif de 350€. « Le linge de lit est compris, précise Gwendoline. À partir de septembre, il sera possible de réserver pour deux jours. » Dans le chalet, une cuisine et de la vaisselle permettent aux vacanciers de faire à manger. « Nous proposons des paniers avec les produits de la ferme », ajoute Gwendoline.

De nombreuses activités sont possibles autour du Jardin Mod Kozh : musées, école de pêche, aquarium d’eau douce, activités natures, fêtes locales… Enfin Gwendoline et Jimmy organisent leurs portes ouvertes de l’été le dimanche 7 août. De quoi donner un air de vacances à votre week-end !

 

Plus d’infos :

www.vacancesalafermejardinmodkozh.e-monsite.com

www.jardinmodkozh.com