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La P’Art Belle, l’autre possible des festivals bretons

Les 3 et 4 septembre, le festival La P’Art Belle investit de nouveau le domaine de Kerlevenan à Sarzeau, sur la presqu’île de Rhuys (56). Cette année, c’est le thème de l’océan qui a été retenu. Petite jauge, artistes « découvertes », ateliers, table-ronde…tout est fait pour faire de l’événement un moment convivial à taille humaine durant lequel on se divertit et on réfléchit sur les transitions écologiques. Présentation avec Louise Robert, fondatrice de ce micro-festival engagé.

Cette année, la thématique du festival est l’océan. Pourquoi ce choix ?

Cela nous a semblé une évidence, dans le sens où l’une des caractéristique de la région Bretagne est d’être entourée par la mer. C’est parfois méconnu, mais les océans sont notre « deuxième poumon », ils nous permettent de respirer sur terre. C’est important de comprendre ce qui s’y passe et comment les protéger, car ils sont nécessaires à notre survie. Avec le festival, nous proposons d’aller à la découverte de l’océan, et que chacun et chacune puisse repartir avec des informations et l’envie de s’engager. L’idée, c’est vraiment d’explorer ce milieu. On retrouve cela par ailleurs via l’affiche, qui met en scène deux personnes qui plongent dans ce qui semble être les abysses…

Comment s’articule le programme sur les deux jours ?

Il y aura des spectacles, des ateliers, des expositions…le tout autour de l’océan.

Le samedi, on pourra ainsi découvrir un conte tout public, « Hector Le Pêcheur », en prélude à une table-ronde sur la pêche responsable, avec un représentant des pêcheurs-ligneurs du Morbihan, Claire Nouvian de l’ONG Bloom, une restauratrice rennaise spécialisée, un représentant de la plateforme Poiscaille qui développe le circuit court autour du poisson…Les enfants de l’école Vert Marine du Hézo viendront aussi présenter ce qu’est une Aire Marine Educative et leur travail autour.

Le dimanche, place au spectacle participatif « La pirate écologique », parrainé par Yann Arthus Bertrand. Une table-ronde évoquera le transport à la voile comme alternative au transport maritime, avec notamment la présence de l’entreprise Grain de Sail, et un autre temps d’échange  aura lieu avec le navigateur Yvan Bourgnon pour évoquer son engagement autour de la protection de l’océan. L’association Escale Bretagne viendra présenter le projet « Strollad Cezembre », un projet qui consiste à former des personnes en situation de handicap pour que celles-ci puissent animer des animations à la découverte du milieu marin. Autre atelier proposé: de la sérigraphie autour du thème de la mer, avec Octopus.

Sans oublier durant tout le week-end une librairie éphémère avec des ouvrages en lien avec le thème du festival, ou encore une exposition photos avec les associations Ar’Images” et “Image sans frontière” (les festivaliers pourront par ailleurs acheter les clichés exposés).

Et bien entendu des concerts : Gaël Faure avec un projet inédit et des invités surprises le samedi, la chanteuse November Ultra, et un spectacle à danser « Les Rendez-vous du Tout Monde ». Le dimanche, le groupe rennais Mermonte se produira, tout comme la chanteuse d’origine grecque Daphné Kritharas. Nous voulons faire découvrir au public des artistes encore peu venus dans le secteur, et sensibles à notre démarche.

Hormis dans la programmation, comment la transition écologique infuse-t-elle dans l’organisation du festival ?

Avec la P’Art Belle, on se propose d’expérimenter, de tester des choses, qui marchent, ou pas. C’est un espace à la fois collectif et créatif. On veut aller de l’avant sur la limitation de notre empreinte écologique en terme d’organisation d’événement. Nous nous sommes vraiment construits sur cette idée de créer un autre type de festival, mais cela ne va pas sans certaines contraintes techniques encore présentes : comment accueillir des groupes ou des projets artistiques dans un cadre prônant la sobriété ? On ne dit pas qu’on a la solution, mais on essaie en tout cas de limiter notre consommation, notamment énergétique, avec l’utilisation par exemple d’enceintes solaires. Il faut beaucoup de sensibilisation et de pédagogie.

Est-ce que tu sens le public davantage réceptif à ce type d’événement ?

C’est encore les prémices, mais on sent qu’il a envie d’avoir une expérience qui soit davantage à taille humaine. A la P’Art Belle, on peut venir en famille, le côté intergénérationnel plaît, de même que la dimension « multiforme ». Aborder une thématique à la fois sociétale et mondiale par le prisme artistique permet de se questionner et de s’interroger, et de revenir chez soi avec des pistes d’actions.

Dans un article publié dans le journal Le Monde du 17 août, le Prodiss (Syndicat National du spectacle et de la variété) évoque, pour septembre « un bilan financier des festivals, et une réflexion sur un modèle économique qui semble « arriver en fin de cycle ». Comment vois-tu la situation ?

On voit que certains « gros » festival sont en difficulté, et doivent arriver à des taux de remplissage de 90 ou 95% pour atteindre l’équilibre, ce qui est énorme. Dans ce cas, un grain de sable peut faire vite dérailler la machine. A l’inverse, sur des petits formats comme le nôtre, l’action citoyenne et bénévole est très importante, c’est aussi compliqué à péréniser… Il faut tester, expérimenter, ouvrir le cadre. Et il faut aussi que les élus soient mobilisés dès aujourd’hui sur la culture, afin d’aider des associations et acteurs qui peuvent être en situation de fragilité.


Pratique :

Le programme est disponible sur le site https://www.lapartbelle.bzh/

Les tarifs : 15 euros la journée, 10 euros tarif réduit, gratuit pour les moins de 10 ans

Offre Duo (deux billets pour une journée) : 25 euros / Offre duo week-end : 45 euros

Opération « Sors tes couverts » : Ramenez vos gobelets et votre vaisselle

Pour venir : à vélo avec 50% de réduction sur la location avec Veloc’Ouest, bus, train ou co-voiturage encouragé.

Restauration et buvette locale

Accès personnes à mobilité réduite

 

 

Retrouvez le portrait de Louise Robert ici : http://www.eco-bretons.info/portrait-de-femme-n8-louise-robert-lexploratrice-de-la-transition/

 

 


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Au fil de l’eau – Préservation du patrimoine lié à l’eau : les lavoirs – Interview audio avec Au Fil du Queffleuth et de la Penzé

L’association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé est basée à Pleyber-Christ, près de Morlaix. Elle existe depuis 1992. Elle propose des animations tous publics à la découverte du patrimoine naturel et culturel du Pays de Morlaix (balades nature et patrimoine, chantiers de bénévoles, ateliers créatifs). Elle s’occupe également de travaux d’entretien et de gestion des sentiers de randonnées, de réhabilitation de zones humides. Elle travaille aussi sur la conception de supports de découverte du patrimoine : expositions, publications, inventaires…Et propose des animations et interventions sur des thèmes liés au développement durable (déchets, jardinage au naturel, énergies renouvelables…). Aline Moulin, éducatrice environnement au sein de l’association, nous parle dans cette interview du projet autour des lavoirs qui est mené par l’association, notamment sur la commune du Cloitre-Saint-Thegonnec.

 

Qualité de l’eau, enjeux écologiques, adaptation au changement climatique, santé publique, sécheresses, risque d’inondation… Les questions de l’eau vous intéressent ?

Répondez en ligne à la consultation du comité de bassin Loire-Bretagne et de l’État, et participez à la définition de la stratégie pour l’eau et les inondations. La consultation est ouverte du 2e novembre 2018 au 2 mai 2019 sur le site www.prenons-soin-de-leau.fr.




Des cours pour tous les goûts avec les Moocs

Moocs (Massive Online Open Courses) ou Clot (Cours en ligne ouvert à tous) en français. Derrière ces acronymes un peu particuliers se cache une réalité simple : des cours, ouverts à tous, gratuits (en général), disponibles sur internet, interactifs et collaboratifs. Les premiers Moocs ont été initiés par les grandes universités américaines (Standfort, MIT…) à la fin des années 2000. De fil en aiguille, c’est ainsi plus de 80% des établissements outre-atlantique qui proposent aujourd’hui des cours en ligne. La France commence à se lancer aussi dans l’aventure, avec notamment la mise en place en 2013 de la plate-forme Fun (France Université Numérique), lancée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, regroupant des Moocs issus d’universités ou grandes écoles françaises ou francophones.

Une dizaine sont actuellement ouverts aux inscriptions, dans des domaines très variés : criminologie, sciences politiques, informatique, gestion…A noter également, quelques Moocs consacrés au développement durable, comme le mooc « économie circulaire et innovation », ou encore celui intitulé « des rivières et des hommes », qui s’intéresse à la préservation durable de la ressource eau. Des universités et écoles bretonnes développent également leur Moocs. C’est le cas de Telecom Bretagne par exemple, qui propose un cours d’introduction au réseaux de téléphonie mobile, qui vient de débuter. Il est possible également désormais d’apprendre le breton en ligne, grâce au mooc proposé par Edubreizh.

 

Des avantages, mais aussi des limites

 

Les Moocs peuvent s’avérer être une solution pour compléter sa formation professionnelle, ses connaissances, ou tout simplement pour assouvir une passion. Accessibles gratuitement, ils permettent l’accès au plus grand nombre, le numérique facilitant cette possibilité. Chacun peut suivre à son rythme les cours qui restent en ligne pendant toute la durée de la formation. Des cours qui sont dispensés sous forme de vidéos, avec des quizz afin de tester ses connaissances. Des forums sont également créés, afin que les étudiants communiquent entre eux, ainsi qu’avec les professeurs.

Un système bien pratique, mais qui inquiète certains acteurs du monde de l’éducation. Un collectif anti-Mooc a même vu le jour. En cause : la peur de voir les cours sur le web prendre le pas sur les cours « traditionnels ». Quid du métier d’enseignant ? Les élèves ne deviendront-ils à terme que des présences derrière des écrans, parfois situés à l’autre bout du monde ? Toutes ces questions agitent le monde de l’éducation. D’autant plus que les moocs, qui peuvent délivrer une certification en fin de cursus, connaissent un fort taux d’abandon et d’échec : ils frôlent les 80% dans certains cours…A noter également, le nombre d’heures de travail nécessaire chaque semaine. Ils sont généralement indiqués au moment de l’inscription, et peuvent varier entre une ou plusieurs, suivant les cours choisis, qui nécessitent aussi parfois un niveau pré-requis (en informatique par exemple). Autant de paramètres à prendre en compte avant de s’inscrire !

 

 

Pour en savoir plus

https://www.france-universite-numerique-mooc.fr

http://mooc-francophone.com/

http://www.liberation.fr/societe/2013/12/26/mooc-une-etape-vers-la-privatisation-des-cours_969050

http://blog.educpros.fr/matthieu-cisel/

 

 




Le safran, une culture inédite et haut de gamme « made in Morbihan »

A 33 ans, Jean-Vincent Le Berre est le premier safranier à s’être installé en Morbihan. Il y a 4 ans, fraîchement diplômé d’agronomie et spécialisé en agriculture biologique, il trouve des terres parfaitement exposées à Guégon, près de Brocéliande (une parcelle de 3000 m2 orientée plein sud, à 150 m d’altitude). La Bretagne sud est selon lui idéale pour « de ne pas dénaturer la plante et la cultiver dans un contexte qui est le même qu’en Iran, au Maroc au pied des montagnes ou dans la Mancha en Espagne : un climat tempéré composé d’étés chauds et de printemps et automnes pluvieux ».

Production bio

Planté au mois de juillet, le bulbe de « crocus savitus » offre une fleur entre fin septembre et mi-novembre, à une période où les températures nocturnes sont basses mais où la chaleur en journée peut atteindre plus de 15 °C.

Une amplitude thermique essentielle pour produire du safran.

Mais pour que ce petit trésor de la nature offre des stigmates rouges de bonne qualité, Jean-Vincent Le Berre n’imagine pas travailler autrement qu’en mode biologique. « On est sur un produit du terroir, qui se vend autour de 30 000 € le kilo. Un prix qui découle de sa rareté et surtout de son mode de production, qui n’est à aucun moment mécanisable ». La récolte des fleurs se fait à la main, fleurs fermées pour protéger les stigmates de la poussière, du soleil et de l’humidité… Une technique marocaine qui réduit le volume de production mais offre un produit extrêmement fin et de qualité supérieure.

Fournisseur des épiceries Roellinger.

Les plus grands chefs français ne s’y sont pas trompés, l’ancien chef triplement étoilé Olivier Roellinger en tête. Ce safran « made in Morbihan » est vendu dans ses épiceries de Bricourt et sur les plus grandes tables étoilées du Morbihan : le Petit Hôtel du Grand Large (*) à Portivy, Le Boudoir à Vannes, L’Auberge à Sainte-Anne d’Auray, chez des producteurs locaux de produits fins et les traiteurs haut de gamme (L’Anthurium, à Theix)…

30 € le gramme.

Le Safran de Bretagne® est vendu millésimé, c’est-à-dire par année de récolte. L’idéal étant de le consommer dans les 12 mois pour qu’il conserve toutes ses propriétés : une couleur vive, une saveur à la fois piquante et doucement amère, et une puissance inégalée (0,1 g suffit à épicer 1 litre de lait pour un dessert ou 1 kg de fruit pour des confitures). Pour Olivier Roellinger, le Safran de Bretagne® se caractérise par un goût « légèrement iodé », associé à une intensité et une longueur en bouche que certains aiment à comparer aux grands crus de vin.

Le Safran de Bretagne® est commercialisé sur le site www.safran-de-bretagne.fr sous forme de pistils (tube de 0,1 g à 4 €, de 0,3 g à 12 €, pot de 0,5 g à 15 € et de 1 g à 30 €). Produit unique de grande qualité, la production 2013 est en partie déjà réservée…

 

Safran de Bretagne est membre du réseau "Kalon Douar " en Morbihan

Le terme "Kalon Douar" est un néologisme, qui signifie en breton «amoureux de sa terre». «KALON» veut dire «cœur» et «DOUAR», «terre».

L’objectif de cette opération menée par le Comité Départemental du Tourisme du Morbihan depuis 2008 est d’inciter les entreprises morbihannaises à être de plus en plus acteurs de leur département. Etre KALON DOUAR, c’est un état d’esprit ; un partage de valeurs communes telles que la transmission d’un patrimoine de vie aux générations futures.

Le réseau, qui compte à ce jour 115 adhérents (entreprises, associations, comités d’entreprises, institutions…) souhaite contribuer à la valorisation de son territoire, de sa culture et de toutes ses richesses auprès de ses clients, salariés ou adhérents. L’appartenance à ce réseau est d’affirmer un attachement partagé au Morbihan.

Plus d’infos

www.kalondouar.com

 




Les CIGALES fêtent leurs 40 ans et vont à la rencontre du public

Connaissez-vous les CIGALES ? Ces Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale et de l’Épargne Solidaire sont nés il y a 40 ans. Ils permettent le financement de projets de l’économie sociale et solidaire, grâce à l’épargne des citoyen.ne.s regroupé.e.s au sein d’un club. En Bretagne, on compte 27 CIGALES, regroupant environ 350 citoyen.ne.s cigalier.e.s investisseur.e.s . Pour se faire connaître davantage, des réunions sont organisées en ce moment dans différentes villes bretonnes, notamment à Rennes ce lundi 16 octobre et à Morlaix mardi 17 octobre.

Les CIGALES s’activent en Bretagne !…On ne parle pas de l’insecte du Sud de la France, mais des Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locales de l’Epargne Solidaire. Ils sont nés en 1983 en France (le mouvement fête ses 40 ans cette année) et regroupent des citoyen.ne.s désireux/ses de financer des projets locaux en économie sociale et solidaire et développement durable, sur une durée de cinq ans. Par groupe de 5 à 20 personnes, en indivision volontaire, ils mettent en commun une partie de leur épargne personnelle. Dans la région, les CIGALES sont fédérées au sein d’une association, qui regroupe actuellement 27 clubs, « soit environ 350 citoyen.ne.s cigalier.e.s investisseur.e.s. En 2022, environ 60 000€ ont été ainsi investis en Bretagne », explique Marine Bargain, chargée de mission développement en Bretagne Ouest pour l’association des CIGALES de Bretagne. « Chaque club a son fonctionnement, elles sont autonomes », poursuit-elle.

Un club CIGALES a une durée de vie de 10 ans : au bout de 5 ans, quand le ou les projets sont financés, les cinq années suivantes sont consacrées à de la gestion. C’est durant cette période que les porteur.euse.s remboursent le prêt que les membres du club leur ont octroyé. « Souvent, le fait qu’un club finance un projet va servir de levier pour obtenir d’autres financements, notamment bancaire », précise Marine. De nombreuses entreprises ont ainsi bénéficié de l’épargne citoyenne bretonne : La Volumerie, agence-atelier de scénographie qui réutilise des anciennes expositions pour créer de nouveaux aménagements à Broons (22), le Baranoux, café-épicerie-lieu culturel de proximité constitué en Scic à Saint-Senoux (35), Comme un Etabli, l’atelier collaboratif de Rennes, l’éco-lieu Demain en Main à Locoal-Mendon (56), la Grange aux Livres, librairie coopérative à Augan (56)…

Pour mieux se faire connaître, auprès du grand public mais aussi de ceux et celles qui ont des projets dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, les CIGALES de Bretagne organisent en ce moment des réunions dans toute la région.

On pourra ainsi les retrouver le 16 octobre à Rennes, à l’Espace Anne de Bretagne rue Martenot, le 17 octobre à Morlaix au 2D en compagnie de l’Adess, et le 26 Octobre à Vannes, au bâtiment du Prisme-PIBS. D’autres rendez-vous sont prévus cet automne, à Lannion, Pontivy, Dinan, Redon…dont certains dans le cadre du mois de l’ESS.

Les CIGALES participeront aussi au Tour de Bretagne de la Finance Solidaire les 9 novembre à Rennes, 14 novembre à Brest, 15 novembre à Saint-Brieuc et 16 novembre à Lorient.

 

Plus d’infos

https://www.cigales-bretagne.org

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L’idée sortie. Un forum sur l’agriculture et l’alimentation à Brest

Demain se déroule à Brest un forum avec trois tables-rondes autour de la thématique « Se nourrir, à quels prix ? ». Il est organisé par le collectif du même nom, formé d’associations environnementalistes bretonnes, dont Bretagne Vivante et Eau et Rivières de Bretagne.

Le Collectif « Se nourrir à quel prix » est formé des associations AEPI, AE2D, APPCL, Bretagne Vivante, CLCV, Eau et Rivières de Bretagne et Que Choisir.Avec le soutien de l’Université de Bretagne Occidentale, il propose samedi 27 janvier un forum, à la Faculté Ségalen de Brest, autour de la thématique « Se nourrir, à quels prix ? ». « La qualité de l’alimentation et du cadre de vie est devenue une préoccupation majeure pour la population Celle-ci s’inquiète de plus en plus d’un modèle agro-industriel productiviste qui s’éloigne de l’agriculture paysanne, tourne le dos aux consommateurs et aux citoyens, et contribue à l’appauvrissement des terres et à la dévitalisation des zones rurales. Face à ce modèle dominateur, une autre agriculture cherche à se développer, plus humaine, plus proche des citoyens et de la nature, plus qualitative et créatrice d’emplois », explique le collectif, qui a pour objectif avec ce temps fort de provoquer sur le territoire breton le même type de débat ayant lieu durant les Etats Généraux de l’Alimentation, organisés au niveau national.

Au programme de ce forum, trois tables rondes. La première traitera du modèle agricole breton dominant. La seconde des conséquences pour le territoire et ceux qui y vivent. Et la troisième visera à dégager quelques solutions possibles pour l’agriculture bretonne.

Des paysans engagés, des agronomes, des scientifiques, des économistes ou encore des médecins seront présents : Cécile Calveirole, ingénieure agricole, pilote du réseau agriculture de France Nature Environnement et membre du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese), Yvon Cras, agriculteur, membre de la confédération paysanne ; Jean-Claude Balbot, agriculteur, représentant le Civam ; Philippe Le Goffe, économiste à AgroCampus Ouest ; Pierre Bellec, économiste ; Jacques Caplat, agronome et ethnologue, réprésentant Agir pour l’Environnement ; Pierre Aurousseau, scientifique, spécialistes des nitrates et des algues vertes à AgroCampus Ouest ; Gaël Durand, scientifique ; Jean-Michel Jedraszak, médecin ; Gilles Huet, d’Eau et Rivières de Bretagne.

L’entrée est gratuite. Un déjeuner bio sera proposé, au prix de 10 euros, pour lequel il est nécessaire de pré-inscrire.

Plus d’infos

https://www.facebook.com/senourriraquelsprix/

http://www.eau-et-rivieres.org/forum-se-nourrir-a-quels-prix