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Retour sur la quatrième Journée de la réserve de biosphère des îles et de la mer d’Iroise à Brest

Le 4 décembre, plus d’une centaine de participants se sont réunis pour la quatrième Journée de la Réserve de Biosphère des Iles et de la Mer d’Iroise. Un rendez-vous durant lequel ont été présentées de nombreuses actions menées conjointement, notamment un projet européen Interreg regroupant quatre réserves de biosphère européennes autour du tourisme durable.

La Réserve de Biosphère des îles et de la Mer d’Iroise est une vaste étendue de 99 149 hectares. Elle a été désignée comme telle par l’Unesco en 1988. Elle comprend 3 îles habitées (Ouessant, Sein et Molène), ainsi que les îlots formant l’archipel de Molène . C’est la seule réserve de biosphère insulaire en France Métropolitaine. «  Les principaux écosystèmes du domaine biogéographique atlantique (insulaires, littoraux et marins) y sont représentés : le milieu marin, l’estran, les falaises avec végétation des côtes atlantiques, les landes, les prairies. », peut-on lire sur le site internet de la réserve. Le rôle d’une telle réserve est aussi de « valoriser le développement économique et social durable de son territoire, tout en préservant la richesse de son patrimoine naturel et culturel et en encourageant la recherche scientifique et l’éducation environnementale. ».

La quatrième journée de la Réserve de Biosphère a été organisée le 4 décembre à Océanopolis à Brest. A l’ordre du jour : la mise en lumière de l’engagement des acteurs locaux, par le biais d’initiatives renforçant les liens entre l’Homme et la nature. Elle a réuni plus d’une centaine de participants, autour de deux tables-rondes, qui ont permis à des acteurs tels que des gestionnaires de réserve, des scientifiques, des particuliers, des étudiants, des associations…d’échanger. Le réseau français MAB (Man and the Biosphère) a notamment été présenté.

Afin de mettre en valeurs des initiatives locales mettant en avant le lien entre l’homme et la nature, des « Trophées de la Réserve de Biosphère » ont été décernés : Le collège des Iles du Ponant à Ouessant, et l’entreprise Terroir d’Iroise à Molène.

Autre sujet abordé lors de cette journée : le tourisme durable. En effet, quatre Réserves de Biosphère reconnues par l’Unesco (North Devon, Brighton and Lewes Downs, Marais Audomarois et Iroise) s’associent dans le cadre d’un projet de développement de tourisme durable innovant, en « s’appuyant sur la préservation et la valorisation des patrimoines naturels et culturels locaux ». en Iroise, le Parc Marin et le Parc Naturel Régional d’Armorique porteront le projet, sur 3 ans, avec des actions telles que la réalisation d’un schéma d’interprétation et d’aménagement sur la Réserve de Biosphère, le développement de nouveaux produits touristiques, la réhabilitation d’outils muséographique comme la Maison de l’environnement à Molène ou l’éco-musée d’Ouessant…

Le soutien des acteurs locaux et la coopération ont ainsi été les maitres-mots de la journée.

Plus d’infos

https://mab-france.org/fr/reserve-de-biosphere/iles-et-de-la-mer-diroise/

 




Avec Zezette, Mélanie créé des culottes récup’ et rigolotes

(Rediff) A Langoat, entre Guingamp et Lannion, Mélanie Quélen fabrique chez elle dans son atelier des culottes rigolotes, dont une gamme menstruelle. Toutes sont réalisés à base de tissu de récup, elle mettent à l’honneur les motifs et les couleurs, et pour certaines sont brodées de citations originales. Pour faire connaître son travail et briser le tabou autour des règles, la « couturière-chiffonnière » souhaite sillonner les bistrots bretons, afin de provoquer les échanges et les rencontres.

Rayées, à fleurs, au décor vintage, ou encore brodées…les culottes de Zezette mettent la couleur et les motifs à l’honneur, et ne passent pas inaperçues ! De même que les culottes menstruelles, baptisées « la dernière goutte », que Mélanie Quélen fabrique aussi. C’est dans sa maison avec une vue magnifique sur la campagne, nichée au bord du Jaudy, à Langoat, qu’elle a installée son atelier de couture. Une aventure qui a démarrée après une première carrière professionnelle dans la restauration collective, au sein d’un lycée agricole. Elle décide de changer de vie, et suit l’année dernière une formation en tapisserie, couture et décor à Tréguier. « Mais depuis toute petite, j’aime les tissus. Je les utilisais déjà en tant que doudou », précise la pétillante jeune femme. Elle obtient son CAP de couturière, effectue un stage dans une mercerie de Perros, et commence à confectionner artisanalement des culottes. « Il y avait du tissu absorbant, utilisé notamment pour les alèses des lits à l’hôpital, qui était en stock dans la mercerie et qui ne partait pas. J’ai alors essayé de fabriquer des culottes menstruelles avec. J’ai fait des tests avec un groupe de cinquante copines ». L’essai s’est avéré concluant, et Mélanie a pu créer son entreprise, Zezette, en hommage au fameux personnage du film « Le Père Noël est une ordure ».

Pour ses culottes menstruelles, Mélanie, qui se définit comme « couturière-chiffonnière un peu punk », utilise du tissu qu’elle récupère en brocante, chez Emmaüs, en déchetterie, ou qu’on lui donne. « Ils ont tous une histoire ». Par exemple grâce à des draps anciens à fleurs, elle fabrique des culottes bouffantes, colorées, adaptées à tous les flux. De quoi changer des traditionnelles culottes menstruelles noires ! Une manière pour Mélanie de dédramatiser le sujet des règles, encore bien souvent tabou. Pour en parler, elle souhaite d’ailleurs sillonner les bistrots sur tout le territoire breton. C’est ainsi qu’elle a réalisé sa toute première exposition-vente le 2 avril au bar « Chez Mémé » à Saint-Eloi (22), accompagnée d’un petit d’échange sur le sujet. « Les bars, ce sont des lieux d’échange où il y a du passage, c’est idéal pour en parler de façon moins formelle », déclare Mélanie, par ailleurs très sensible à la précarité menstruelle et à la réduction des déchets. Hormis le troquet de Saint-Eloi, on peut aussi trouver les culottes de Mélanie, chez Madame Monsieur Bonjour, un salon de thé-restaurant-concept store atypique du centre ville de Morlaix. Sinon, on peut également la contacter pour de la vente directe, en attendant de la retrouver au gré de ses futures escales dans les bars bretons !

 

Contact et infos : zezetttttte@gmail.com

A noter que Mélanie propose aussi des « culottes d’apprentissage » pour les plus petit.e.s.




Un tour de l’Atlantique en famille à la voile « zéro déchet »

Antoine, Dorothée et leurs deux enfants souhaitent se lancer dans un projet un peu fou : un tour de l’Atlantique à la voile « Zéro Déchet », avec un départ à l’été 2021. Ils viennent de lancer leur première lettre d’information pour présenter leur démarche et leurs préparatifs. En voici des extraits choisis…

La création du site

Le 3 octobre 2010, on se lance dans la création de notre association. Depuis quelques temps déjà, cette idée nous trotte dans la tête : faire un tour de l’Atlantique à la voile propre ! Après le confinement du printemps 2020, nous avons soif de liberté et d’aventure. Les enfants grandissent, l’idée fait son chemin. En parallèle, nous sommes de plus en plus sensibles à l’économie circulaire et essayons d’améliorer notre mode de consommation : on cuisine plus de légumes, on se lance dans l’utilisation du shampoing solide, on achète les jeux et les vêtements d’occasion… nos premiers pas.

C’est décidé nous allons donner du sens à notre voyage ! Nous réfléchissons au nom, au logo de l’association. Après plusieurs tests, ce sera Ocean Lives Matter (OCLIMA). On décrit dans l’article n°2 l’association ainsi : « Cette association a pour objet de : promouvoir et agir pour la préservation des océans »

Nos moyens d’actions :

1- Sensibilisation & éducation

2- Mise en pratique et promotion du zéro déchet

3- Réalisation de relevés scientifiques

Notre bateau Numérosis

Nous avions plusieurs critères pour notre bateau idéal. Celui-ci devait pouvoir nous accueillir tous les 4. Nous visions 3 cabines minimum. Il faut bien avoir une cabine pour pouvoir recevoir la famille.

Nous voulions aussi un bateau robuste, facilement manoeuvrable en équipage réduit avec un grand cockpit ! Pour le reste, la cuisine en long, en L ou en U a fait l’objet de nombreux débats. Enfin un bateau déjà équipé pour la grande croisière aurait été top.

Et finalement le dernier critère ou le premier, le budget !

Courant septembre, nous avons visité 3 bateaux dont un RM (le bateau rêvé d’Antoine mais trop cher). Puis nous sommes tombés sur une annonce de Mahé Nautic pour un Sun Odyssey 39i Perofrmance. Exactement ce que nous cherchions. On contacte rapidement le vendeur, 2 jours après Antoine a rendez-vous pour le visiter au Crousty. Il m’appelle « Alors on fait une offre à combien ? »

Nous contactons un expert Mr Emmanuel Jacobé, qu’on recommande fortement ! Quelques réparations nécessaires sont identifiées. Après négociation avec le vendeur, les réparations sont effectuées et le bateau est dispo début décembre.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/OceanLivesMatter/




La Caravane des Transitions de Cohérence pose ses valises à Trémargat

« La Caravane regroupe en son sein des « caravaniers », qui sont des porteurs de projets aboutis, tous s’inscrivant dans la thématique des transitions. Une étape tous les mois et demi est prévue, dans toute la région Bretagne, avec une soirée grand public ouverte à tous. Lors de cette soirée, après une introduction concernant la transition écologique, et la présentation des caravaniers, des ateliers sont organisés, autour de chaque initiative présentée. Chaque participant est invité à assister à trois ateliers de son choix. On est vraiment, avec la Caravane, dans des démarches de « consolidation » d’initiatives et aussi de transmission. », explique Julian Pondaven, directeur du Réseau Cohérence, qui fédère une centaine d’associations bretonnes.

 

A lire, notre interview de présentation de la caravane.

 

 

Les six initiatives présentées :

 

  • L’engagement citoyen pour favoriser l’installation agricole

A Trémargat, une SCI a vu le jour, portée par les habitants. Objectif de cette Société Civile Immobilière : l’achat de terres et de batiments pour installer de jeunes paysans en bio. Le premier projet soutenu est l’installation de deux jeunes agriculteurs bio en vaches allaitantes et transformation de lait de brebis, avec de la vente directe à la ferme.

 

L’atelier de la soirée « caravane des transitions » sera animé par Jennifer, locataire des terres de la SCI, et un des gérants. Ils présenteront le pourquoi et le comment de la création de la SCI puis de l’achat des terres et les projets à venir.

 

A lire, l’article que nous avons consacré à cette initiative : Une SCI pour installer de jeunes agriculteurs à Trémargat

 

 

 

  • Initier une monnaie locale

 

Une monnaie locale est une monnaie complémentaire, papier voire numérique dans certains cas, qui circule entre adhérents (consommateurs et prestataires) sur un territoire donné. Elle a pour but de relocaliser l’économie, et permettre aux utilisateurs de se ré-approprier la monnaie. Concrètement, un utilisateur va échanger alors ses euros en monnaie locale (un euro vaut généralement une unité de monnaie), et ensuite pouvoir aller chez les commerçants prestataires de biens ou services (alimentaire, biens culturels, services, restauration, Biocoop, Amap) , basés sur le territoire, adhérents à une charte et respectant des critères environnementaux, sociaux…  Cela permet alors une relocalisation de l’économie et le développement des circuits courts, car la monnaie circule sur un territoire limité. L’objectif est, pour toutes les monnaies locales, de la faire circuler, et que les prestataires essaient ensuite de trouver des débouchés pour l’utilisation de cette monnaie. L’idéal étant de ne pas reconvertir la monnaie locale en €uros. En France, les premières monnaies locales datent des années 2000, avec l’apparition du Sol, sous forme de carte électronique, lancée dans plusieurs villes de France, dont Carhaix (29). Désormais, elles ont essaimées dans tout l’hexagone, et dans la région bretonne. Galleco, Sardine, Héol, Maillette…les noms varient. Et l’avancée des projets également.

Mona Houssais, de l’Heol, la monnaie locale de Brest, viendra présenter la démarche.

 

A lire, nos articles consacrés aux monnaies locales :

Monnaies locales : quoi de neuf en Bretagne ?

Héol, nouvelle monnaie solidaire sur Brest

Un nom pour la monnaie locale de Morlaix

 

 

 

  • Utiliser des logiciels libres

 

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, la modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

L’Oasis de Pen An Hoat, lieu de sensibilisation aux pratiques agro-écologiques basé à Kergrist-Mouëlou, viendra parler des logiciels libres.

 

A lire, notre article consacré aux logiciels libres, et notre article sur les FabLabs :

J’ai changé de…système d’exploitation

Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

 

 

 

  • Le Baromètre du développement durable des communes

 

Le baromètre du développement durable est un outil mis en place par le réseau Cohérence depuis 2008. Cet outil a pour objectif de permettre aux communes de se situer dans leur prise en compte du développement durable et solidaire au regard d’une centaine de questions.

 

A lire, nos article sur le baromètre du développement durable des communes :

Appel à contribution pour co-construire un baromètre du développement durable pour les intercommunalités

A Saint-Malo, Horizons Solidaires démocratise le développement durable

 

 

  • L’agenda 21 du citoyen

 

Afin d’encourager et d’inciter tout un chacun à modifier ses pratiques et ses comportements susceptibles de répondre aux enjeux du développement durable et solidaire, l’association Nature et Culture et le réseau Cohérence se sont engagés depuis 2010 dans un projet visant à décliner la démarche d’agenda 21 à l’échelle du citoyen ou d’un foyer. 

 

A lire, un article sur le site dédié à l’Agenda 21 du citoyen, accompagné d’une vidéo de présentation de l’agenda 21 du citoyen :

Un réseau social pour le développement durable

 

 

  • Impliquer des habitants dans un chantier communal participatif

 

Ces chantiers impliquent des habitants bénévoles de tous âges, autour de projets communs et partagés.

Pour certaines petites communes, ils constituent un moyen indispensable pour réaliser des projets parfois coûteux, comme ce fut le cas par exemple à Trémargat pour l’aménagement du bourg. Le réseau Bruded, réseau de communes bretonnes engagées dans un développement durable et solidaire, fera bénéficier les participants à la soirée de retours d’expériences et de conseils, et de points de vigilance à respecter.

 

A lire, un article sur la commune de Trémargat : Trémargat, laboratoire d’alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Kokozenn, les vêtements engagés pour les océans à Trébeurden (22)

Créée par Valentin Renon et Marion Creignou, la marque Kokozenn propose des vêtements en textile 100% recyclés. Le duo recycle également les déchets marins qu’ils ramassent sur les plages en bracelets, grâce à des machines fabriquées par leur soin en matériaux de récupération.

C’est à Trébeurden, au bord de mer, dans les Côtes-d’Armor, qu’est ancré désormais l’atelier de Kokozenn La marque de vêtements écologique et engagée a d’abord pris naissance au Relecq-Kerhuon, près de Brest, en 2018, sur une idée de Valentin Renon. « J’avais passé 10 ans dans la Marine Nationale, et j’avais envie de changer de voie et de créer une marque qui soit tournée vers l’océan » explique-t-il. Le projet Kokozenn (qui signifie « cocotier » en breton) est alors lancé, et Marion Creignou, compagne de Valentin, rejoint l’aventure de la marque de vêtements « surfwear ».

Au départ, les premiers t-shirts et sweats sont réalisés en coton bio certifié GOTS, provenant du Bangladesh. « On avait un fournisseur dans le Gard qui gérait toute la fabrication », précise le couple. De fil en aiguille, ils décident d’aller plus loin dans la démarche en proposant des vêtements fabriqués à base de textile à 100% recyclés, plus conformes à leur idée de départ. Après un an de recherche, ils découvrent une fibre espagnole, composée « pour moitié de coton recyclé, et pour moitié de PET (le plastique des bouteilles) recyclé », détaille Valentin. Le tissage et la fabrication des vêtements est réalisé au Portugal, et l’impression des logo dans l’atelier de Trébeurden. Afin de pouvoir lancer cette gamme, un financement participatif a été lancé, qui a permis de récolter plus de 29 000 euros pour 700 pré-commandes !

La boutique en ligne de Kokozenn (capture d’écran)

Des déchets marins valorisés

En parallèle de leur ligne de vêtements, Valentin et Marion s’engagent dans la protection des océans, en mettant en place un partenariat, dès les débuts du projet, avec l’association Surfrider Foundation, et en lui reversant une partie de leur chiffre d’affaire. Rapidement ils organisent également des opérations de ramassage de déchets sur les plages. Ils ont alors un déclic, lorsqu’ils apprennent, au détour d’une émission du journaliste Hugo Clément, qu’il est difficile de savoir où part tout ce plastique par la suite. En effet, il est souvent revendu dans des pays étrangers, comme par exemple en Malaisie. Ils décident alors de monter leur propre filière de recyclage, et créent leur propres machines, afin de valoriser ces déchets marin, « Les machines ont elle même été créée à partir de matériaux de récupération, grâce à des plans en open source », souligne Valentin. Des bracelets, à base de cordage notamment, voient ainsi le jour en 2019.

On peut retrouver ces bracelets et les vêtements de Kokozenn sur internet, ainsi que dans une boutique de créateurs sur Vannes. Le duo propose aussi une gourde isotherme, afin de remplacer au quotidien l’usage des bouteilles plastiques. Et envisage de lancer prochainement une nouvelle opération de financement participatif afin de compléter la gamme textile par un article typiquement breton : la marinière. Toujours en tissu recyclé !

Plus d’infos : https://www.kokozenn.com/




Le Collège citoyen de France, l’ENA du terrain, recherche futurs élèves de tous horizons en Bretagne

Le Collège Citoyen de France rêve de former les responsables publics de demain pour proposer une nouvelle approche de la politique et accompagner les personnes engagées de tous milieux. Comment ?

En allant à la rencontre d’’acteurs et d’actrices engagées, sur le terrain, et en leur offrant une formation d’exception, gratuite, pour accélérer leurs projets.

Pas de raison qu’il n’y ait que Paris ou les classes aisées qui profite des meilleurs intervenants : on peut être à la Pointe (du Raz) et changer le monde.

 

Un programme de haut vol

Le programme dure 5 mois et alterne deux weekends en présentiel et des masterclass en visio chaque semaine sur des sujets variés autour des institutions : la santé, les finances, la culture, la gestion des crises, les préfectures, les mairies, la transition alimentaire, la prise de parole en public…

Les moments de rencontre physique sont l’occasion de travailler en collaboration pour améliorer les projets de chaque élève, mais également de s’enrichir d’interventions de témoignages : François Hollande, la directrice de l’agence bio Laure Verdeau, Xavier Poux, chercheur agronome ou encore la présidente de la commission des transports du parlement européen Karima Delli,: de nombreuses personnalités viennent partager leur expérience aux élèves.

Les élèves ont également une formation d’une demi-journée aux transitions et à la décarbonation, organisée par l’Atelier 2tonnes, comprenant simulation d’empreinte carbone, actions individuelles et collectives pour atténuer l’impact sur le climat.

Des anciens élèves ravis de leur expérience

J’ai eu l’occasion par exemple de proposer des pistes d’amélioration pour le renouveau démocratique à Olivier Véran, de part mon expérience d’élue locale. Nous avons notamment parlé de l’importance de rendre accessible le rôle d’élu local pour favoriser la diversité de profils, qui seront potentiellement ensuite amené à prendre des responsabilités nationales, pour une meilleure représentativité des Francais.es.” précise Morgane BRAESCU ANDRIEU, ancienne élève du Collège citoyen de France.

Parmi les alumni, on retrouve à la fois des élus, comme Claire DESMARES, Secrétaire Nationale Adjointe d’EELV et conseillère régionale bretonne, des entrepreneurs comme Nicolas SABATIER, co-fontateur de Team For The Planet, ou encore des présidentes d’associations telle que Clélia COMPAS qui accompagne les réfugiés ukrainiens en Pologne, des activistes comme Elliot LEPERS, Stacy ALGRAIN, Féris BARKAT…

Vous avez un projet ? Venez les rencontrer !

Mardi 17 octobre, le Collège inaugure la 1ère étape de son grand casting citoyen en Bretagne.

📍 RDV de 18h30 à 20h30, dans l’espace économique du stade du Roudourou de l’EAG, rue du Manoir 22200 Guingamp.

L’équipe du Collège et ses alumni seront sur place pour témoigner et répondre aux questions des candidats potentiels à cette formation gratuite de 5 mois, compatible avec une vie professionnelle.

Pour participer à cet événement gratuit, il suffit de vous inscrire via ce lien : https://tally.so/r/3y4YN6