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Vannes agglo recrute d’irréductibles réducteurs pour devenir des foyers témoins

Vannes agglo sélectionnera les foyers témoins début octobre. S’en suivront 2 périodes de tests. La première « sans geste » aura lieu du 7 octobre au 10 novembre. Elle permettra d’analyser les gestes des ménages avant l’expérience des foyers témoins. La seconde, « avec gestes », se déroulera du 25 novembre 2013 au 19 janvier 2014.

Entre ces 2 phases, les foyers témoins devront choisir au minimum 4 gestes parmi la quinzaine proposée. Et pour pouvoir les mettre en application durant la seconde phase, ils devront participer à 2 ateliers parmi lesquels « cuisinier malin et cuisiner les restes » avec la présence d’un chef, coaching dans un supermarché pour faire « des achats malins », apprendre à « réparer et relooker un meuble » ou encore adopter un « compostage et jardinage au naturel ».

4 gestes clés à sélectionner

Vannes agglo sélectionnera les foyers témoins début octobre. S’en suivront 2 périodes de tests. La première « sans geste » aura lieu du 7 octobre au 10 novembre. Elle permettra d’analyser les gestes des ménages avant l’expérience des foyers témoins. La seconde, « avec gestes », se déroulera du 25 novembre 2013 au 19 janvier 2014.

Entre ces 2 phases, les foyers témoins devront choisir au minimum 4 gestes parmi la quinzaine proposée. Et pour pouvoir les mettre en application durant la seconde phase, ils devront participer à 2 ateliers parmi lesquels :

· cuisinier malin et cuisiner les restes, avec la participation d’un chef,

· coaching dans un supermarché pour faire « des achats malins »,

· apprendre à réparer soi-même,

· apprendre à faire soi-même des produits ménagers,

· relooker un vieux meuble,

· adopter un compostage et jardinage au naturel.

 

Les résultats de cette expérience seront ensuite présentés en février 2014.

 

Plus d’infos et dossier d’inscription

http://www.eisenia.coop/actualites/vannes-agglo-recrute/

Les personnes qui souhaitent participer à cette expérience peuvent candidater jusqu’au 20 septembre au 02 99 50 07 18 ou vannes(at)eisenia.coop.




Le Manta, mentor des bateaux dépollueurs ?

Dégoûté par la pollution des océans, le grand navigateur Yvan Bourgnon s’est lancé un nouveau défi : nettoyer les mers, sensibiliser et rechercher des alternatives. Il y a deux ans, le skipper a créé l’association The Seacleaners, spécialement dédiée au projet Manta : un bateau dépollueur inédit. Une vingtaine de personnes travaillent aujourd’hui activement pour le créer.

Au départ, c’était la réalisation d’un tour du monde à l’identique de celui de ses six ans. Un rêve de nostalgie qui va ramener Yvan Bourgnon à une réalité brutale.

Connu pour ses courses impressionnantes et ses bateaux performants, le Morbihannais voulait revenir à ses premières virées d’enfance en voiliers, au plus près de la nature. Un voyage qui lui a permis de constater les dégâts de notre consommation. Un choc pour le skipper qui n’imaginait pas qu’une telle pollution soit possible en 30 ans. Tous les ans, ce sont plus de 8 millions de tonnes de déchets qui retrouvent les océans. Ce tour du monde va finalement pousser le skipper à créer l’association The Seacleaners pour réduire la pollution plastique en mer.

 

Un mastodonte original

Un projet que certains ingénieurs, étudiants ou associations du monde entier ont également entrepris. Mais chaque invention a sa particularité. Le bateau dépollueur imaginé à la Trinité-sur-Mer, sera le premier à développer autant de système d’autonomisation à bord. Cette sorte de multicoques gigantesque sera équipé de tapis roulants, aspirateurs de déchets. Il pourrait alors en récolter 250 tonnes et les trier. Avec ses 600 m³ de capacité de stockage, le Manta pourra avancer grâce à ses voiles, éoliennes, panneaux solaires ou même son installation de pyrolyse pour transformer quelques déchets plastiques en carburant, si nécessaire. Sa parfaite autonomie lui permettra donc d’accéder rapidement à des zones polluées. Objectif : couvrir les côtes ou estuaires, principaux lieux de provenance des déchets.

L’invention ne passera pas inaperçue. Aussi grand qu’un terrain de football et haut comme l’arc de triomphe, le projet est gigantesque, à la hauteur de la pollution marine.

Toute une philosophie

Mais le projet Manta ne s’arrête pas là. En plus d’être écologique, les déchets récupérés seront ensuite transformés en carburant pour les usagers sur la terre ferme. L’association créerait donc une économie circulaire liée à ce carburant “recyclé”. Mais Yvan Bourgnon et son équipe ont bien conscience que le Manta ne suffira pas. “ Un seul bateau ne pourra pas dépolluer la totalité des océans. Il en faudrait au minimum 300 pour avoir un réel impact ”, explique le Community

Manager de Seacleaners , Antoine Rodat. La sensibilisation et l’éducation sont donc des points essentiels de l’association qui met en place des préventions à la pollution plastique dans les classes de collèges et lycées. Pour aller encore plus loin dans la lutte contre les déchets, le projet Manta devrait également favoriser le développement des recherches sur la pollution marine. L’association compte bien faire monter des chercheurs et journalistes à bord pour leur permettre de récolter de nouvelles informations en mer. Antoine Rodat insiste d’ailleurs sur le fait que le projet Manta est développé dans une démarche open data, avec la mise à disposition des plans du bateau pour les gouvernements, ou structures qui souhaiteraient le construire.

Pour l’heure, l’année 2019 devrait permettre de trouver les constructeurs et de réaliser les premières phases de tests. L’embarcation devrait voir le jour en 2023. Les études de faisabilité ont été effectuées mais il reste à réunir les 30 millions d’euros nécessaires à la construction par l’intermédiaire de mécénats ou principalement, par des dons.




Un plaidoyer pour un contre-lobbying citoyen

« Polymorphe, alternant entre opacité maîtrisée et transparence calculée, souvent critiqué pour sa volonté permanente de s’autodéfinir, le lobbying se fait insaisissable pour mieux échapper à toute tentative de régulation contraignante », explique Benjamin Sourice dans son ouvrage. Il étudie alors en détail les mécanismes et méthodes mis en œuvre par les lobbies et lobbyistes : influence des industriels sur la science, sur l’expertise, sur les politiques en France mais aussi au sein de l’Union Européenne…en insistant sur des exemples bien précis de scandales sanitaires : l’affaire du Mediator et le « système Servier », les perturbateurs endocriniens et la législation européenne, l’amiante… pour le lobbying à la française…

 

Pour l’émergence d’un contre-pouvoir citoyen

 

Outre toutes ces analyses et explications, Benjamin Sourice fait également un tour d’horizon des moyens mis en œuvre pour lutter contre les conflits d’intérêts et limiter les actions des lobbies. « Chaque étape de la construction législative est une opportunité de lobbying », déclare-t-il. Des stratégies pour limiter cela sont alors mises en place : encadrement du lobbying aux Etats-Unis, Canada et dans les pays scandinaves, réforme sur la transparence de la vie publique en France, publication des déclarations de patrimoines des élus… Un éclairage est également apporté sur l’outil numérique, avec l’apparition de « l’Open gov » ou encore de « l’Open data », c’est-à-dire l’ouverture des données publiques aux citoyens. Tous ces outils, qu’ils soient législatifs, technologiques ou sociétaux, doivent servir à l’émergence d’un contre-pouvoir citoyen. « Le contre-lobbying ne peut se faire sans l’implication des citoyens déterminés à défendre leurs intérêts dans la reconnaissance de leur savoir et la revendication de leur nécessaire participation ». Pour Benjamin Sourice, le premier geste de résistance aux lobbies « consiste à se réimpliquer individuellement ou collectivement dans la vie politique avec la ferme intention de s’emparer d’une question sociale et de faire reconnaître sa légitimité à parler, à réclamer des comptes et à se faire représenter en toute honnêté ».

 

 

 

 

 

Plus d’infos

http://sciencescitoyennes.org/

 

 
Quelques liens pour prolonger la réflexion

http://www.lobbycratie.fr/2011/06/14/livre-le-lobby-breton-de-clarisse-lucas/

http://www.yvesmichel.org/admin/tous-les-livres/la-societe-civile-le-3e-pouvoir




Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

Brest, Lannion, Vannes, mais aussi Rennes et Saint-Brieuc. Les FabLabs (ou « laboratoires de fabrication » ) essaiment en Bretagne. Depuis quelques mois, des projets naissent, et commencent à faire parler d’eux. Des particuliers, mais aussi des associations, se lancent dans l’aventure. C’est le cas par exemple pour le FabLab de Vannes, porté par l’association Makerspace 56. « L’idée a pris forme suite à la rencontre entre Christophe Augier (président de MakerSpace56) et la technopole de Vannes (VIPE). Christophe cherchait un lieu pour pouvoir partager et échanger sur l’impression 3d, Arduino et le mouvement maker. VIPE nous l’a fourni, et au vu du succès des premières réunions « ouvertes », l’idée de développer un FabLab a germé», explique Nicolas Lebastard, secrétaire de Makerspace 56. Du côté de Brest, une première réunion a eu lieu en 2011, pour aboutir à la création de TyFab, un FabLab associatif de Brest, projet porté aujourd’hui par la Maison du Libre. A Lannion, le projet a été impulsé par Yann Lossouarn, adepte du DIY (« Do It Yourself », ou l’art de faire soi-même, ndlr). « J’ai lancé l’idée de création d’un Lab Fab sur twitter, et nous nous sommes retrouvés à quelques uns pour en discuter. Il y a eu après un effet boule de neige… », souligne celui qui est aujourd’hui président de FabLab Lannion, qui existe depuis un an.

Des « FabLabers » de 15…à 60 ans

Les Fab Labs bretons fédèrent aujourd’hui un public très varié. « Nos réunions hebdomadaires rassemblent des profils très différents  : ingénieurs, professeurs, électricien, passionnés d’informatique, retraités, étudiants, designers….de 15 à plus de 60 ans ! », raconte Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. « Parmi les personnes qui viennent nous voir, il y a essentiellement des particuliers », commente David Bozec, l’un des initiateurs de TyFab à Brest, et par ailleurs trésorier de la Maison du Libre. « Mais nous commençons aussi à intéresser des entrepreneurs, qui viennent par exemple faire du prototypage, ou découvrir des nouvelles technologies », poursuit-il. Car l’objectif des FabLab, c’est avant tout de fabriquer soi-même des objets, et d’apprendre à le faire. « Nous avons en quelque sorte deux types d’activités », détaille Yann Lossouarn. « Les personnes peuvent venir nous voir avec un projet très précis, comme par exemple vouloir créer une variante d’une pièce en plastique pour un vélo. Ou alors, certains viennent avec des projets plus élaborées, mais sans les compétences pour les mener à bien. Un apiculteur amateur par exemple est venu nous voir, car il souhaitait pouvoir concevoir une aide à distance pour la surveillance d’essaimage de ses ruches. Une petite équipe s’est alors formée, pour les parties mécaniques, électroniques et informatiques, car il avait l’idée, et le FabLab les compétences », précise-t-il. Du côté de Brest, un drône destiné aux prises de vues photographiques est en fabrication par exemple.

 

 

Au FabLab Lannion – CC-By-SA

 

Des partenariats avec des associations locales

Ouverture, mais aussi pédagogie, collaboration et innovation sont les maitre-mots des FabLabs. Des travaux en commun avec d’autres associations locales ont ainsi été mis en place. « Nous montons un projet avec l’association des Petits Débrouillards et le FabLab de Télécom Bretagne, dans le cadre de l’appel à projet lancé par le gouvernement sur les FabLabs. Baptisé « Les Fabriques du Ponant », il sera notamment dédié à la médiation scientifique », développe David Bozec. A Lannion, le FabLab est basé au cœur du Lycée Felix Le Dantec, ce qui permet « l’hébergement du FabLab, et l’accès à un certain nombre de machines », se réjouit Yann Lossouarn. « Nous essayons aussi d’aller vers le jeune public », poursuit-il. « Avec l’organisation de stages ou d’ateliers, avec les Petits Débrouillards ».

Idem à Vannes, ou des rapprochements avec des lycées et universités ont été opérés. Quid de rapprochements entre FabLabs ? Un hashtag « #bzhlab » permet déjà aux afficionados de se retrouver et de communiquer facilement sur Twitter. « Les FabLabs communiquent et s’organisent en un réseau des FabLabs bretons », confirme Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. L’engouement autour de ces lieux de création et d’innovation semble bien réel dans la région. « La Bretagne n’est pas en retard dans le domaine, nous sommes l’une des régions les mieux placées », affirme David Bozec, de Ty Fab. « Nous avons des visites toutes les semaines ! », se réjouit Nicolas Lebastard. « Il y a une vraie dynamique », commente Yann Loussouarn, du FabLab lannionais, « mais il y a aussi d’autres régions où les FabLabs sont moins nombreux, mais pour certains mieux équipés, et ce depuis plus longtemps ».

Nombreux sont les FabLabs bretons qui attendent désormais les résultats de l’appel à projets lancé par la ministre délégué à l’économie numérique pour pouvoir parfaire leurs équipements et développer leurs activités.

 

 

Qu’est ce qu’un HackerSpace ?

Les HackerSpaces sont des espaces de type « laboratoires communautaires » regroupant des personnes avec des intérêts communs, tournants souvent autour de l’informatique, du logiciel libre, du DIY (Do It Yourself), de la création artistique, des médias alternatifs…En Bretagne, on en trouve à Rennes, Saint-Brieuc et Quimper.

Plus d’infos

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hacklab

 

 

Le libre, l’open source…

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, ma modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

 

 

Plus d’infos:

La page Wikipedia consacrée aux FabLabs, avec une définition

http://makerspace56.org

http://tyfab.fr

http://mdl29.net/

www.lespetitsdebrouillards.org/< /p>

http://fablab-lannion.org

 

 

La carte des FabLabs et HackerSpace bretons

 




Raspberry Pi , le nano ordinateur classe éco

Le Raspberry assure les fonctions d’un ordinateur de bureau: navigation internet, bureautique… Mais est aussi très efficace dans le domaine de la domotique et de la robotique, et notamment autours de secteurs numériques nouveaux tels que l’impression 3D. Son caractère résolument open source invite les utilisateurs de la plate forme à coopérer avec les concepteurs afin d’améliorer ses performances au cours des versions. Petit bémol toutefois, il semble que le prochain modèle soit utilisable sous windows 10, ce qui n’est pas très proche de cette fameuse démarche open source pronée par ses créateurs.

 

Accessible et économe en énergie

 

La véritable force écologique de cet ordinateur minuscule réside dans sa conception. L’alimentation se fait par le biais d’un chargeur de smartphone, ce qui fait qu’il consomme deux fois moins d’énergie qu’un ordinateur portable et presque huit fois moins qu’un ordinateur de bureau. De plus, sa conception est relativement simple et facile à mettre en oeuvre, ce qui fait de lui un outil d’inovation sociale fort, car son accessibilité pourrait bien permettre à des publics n’ayant pas pu aborder ce domaine l’accès à internet et aux nouvelles technologies.

 

En tout cas, les spécifications techniques du dernier modèle sont proches de l’ordinateur portable bureautique classique. 1 Go de RAM, sortie HDMI, quatre ports USB, un port jack et un port micro SD. Il faut acheter l’ordinateur seul ou en pack, ce qui permet d’acheter unmoniteur, un clavier et une souris en même temps. Les prix varient entre 40 et 70 euros selon les sites:

 

https://www.raspberrypi.org/

 

http://www.materiel.net/micro-pc-raspberry-pi/raspberry-pi-2-type-b-112984.html




Une application pour aider les habitants de Nantes à mieux trier

Depuis 2015, l’association «Mieux trier à Nantes » a lancé une application mobile et un site internet répertoriant toutes les informations sur le tri à Nantes Métropole mais également les coordonnées des structures de réemploi. En développant son logiciel libre de droits, l’association ambitionne de le répliquer partout en France.


Ce déchet est-il
recyclable ? La déchetterie la plus proche de chez moi est-elle
ouverte ? Où se situent les conteneurs de verre à proximité ?
Quels sont les jours de collecte des déchets?

Le tri et les consignes de tri peuvent engendrer de nombreux questionnements pour les particuliers. En effet, même si la prévention sur le tri et les consignes de tri est importante à l’échelle nationale, les informations qui y sont données restent souvent bien trop générale et peu adapté aux consignes propres à chaque localité. Pour aider les habitants de Nantes Métropole à y voir plus clair, l’association « Mieux trier à Nantes » a lancé en 2015 une application Android et IPhone pour tablettes et téléphones ainsi qu’un site internet.

Grâce à des données en open data, c’est-à-dire dont l’accès et l’usage sont laissés libres aux usagers, l’application ainsi que le site internet a pu grandement se développer jusqu’à répertorier des cartes interactives dont certaines dénombrant près de 1200 points de repère dans la Métropole de Nantes. Emplacements des déchetteries, horaires et jours de collecte, lieux de distribution des sacs bleus (une spécificité nantaise) et jaunes, coordonnées précises des lieux de dépôt et des structures de réemploi, toutes les informations sur le tri y sont présentes pour favoriser le recyclage et le réemploi. Un grand avantage pour les utilisateurs est que l’application n’a pas besoin d’Internet. De plus, l’application ne mesure que 7,5 Mo.

Créée par une équipe de bénévoles, « Mieux trier à Nantes » s’est développé après une participation au concours Open Data de la ville de Nantes « Rendez-moi la ville + facile » en 2012 où le projet avait été présenté. Après une première version bêta et plusieurs années de développement, l’association a récemment lancé une carte interactive qui recense les magasins de produits d’occasions tenus par les associations ou des friperies et les boîtes à dons et cherche des bénévoles pour les aider à les répertorier. Après une deuxième application spécifique aux consignes de tri de Montpellier, « Mieux trier à Nantes » souhaite que leur logiciel libre de droits se réplique partout ailleurs en France.

Liens utiles :

  • L’application Android – voir l’application sur Play Store
  • L’application Windows Phone – voir l’application sur Windows Store
  • Le site Internet qui donne les mêmes infos que les applications – voir le site