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Quand les punks virent au vert…

Quels sont les liens, a priori non évidents, entre le mouvement punk et les combats écologiques contemporains ? Eh bien, ils sont nombreux, et l’influence du punk, depuis plus de 40 ans, y est décisive… C’est ce qu’explique Fabien Hein, sociologue à l’Université de Lorraine, dans son livre « Ecopunk », qui vient d’être réédité en version poche, aux éditions du Passager Clandestin.

Si vous préférez vous déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture, que vous êtes adeptes du maraichage en permaculture, que vous luttez contre les « grands projets inutiles et imposés », ou que vous voulez devenir autosuffisant sur votre terrain à la campagne, il y a de grandes chances qu’un.e punk sommeille en vous…En effet, depuis sa naissance, le mouvement punk s’est emparé des questions écologiques, et a irrigué (et irrigue encore) les démarches contestataires et alternatives contemporaines. C’est ce que met en avant Fabien Hein, sociologue à l’Université de Lorraine, dans son ouvrage « Ecopunk », datant de 2017, et qui vient d’être réédité en version poche aux éditions Le Passager Clandestin.

Dans ce livre foisonnant et très référencé, l’auteur, accompagné du traducteur Dom Blake, illustre son propos avec de nombreux exemples de groupes, issus des deux côtés de l’Atlantique. Ainsi, le groupe/collectif anglais Crass, né en 1978, fer de lance du mouvement « anarcho-punk », qui est le premier à avoir un discours à la fois écologiste et insurrectionnel dans les paroles de ses chansons. Mais le groupe va même plus loin : le leader, Penny Rimbaud, a fondé en 1967 (soit 11 ans avant la création de Crass) Dial House, une « maison ouverte » dans une propriété abandonnée de l’Essex. Un espace « autosuffisant », avec notamment un potager, et où sont accueillis les « exilés de la ville ».

Hormis Crass, d’autres groupes vont aussi évoquer dans leur musique diverses thématiques telles que la cause animale et le véganisme, les dégâts de l’industrie automobile, la lutte contre le nucléaire…et vont mettre en avant dans leur style de vie le DIY (Do it yourself), les déplacements à vélo, la vie en communauté… Tout un ensemble d’idées contestataires et aussi d’inventions d’alternatives au système dominant et au libéralisme, qui semble encore influencer les actions et mouvements écologistes d’aujourd’hui. « Tout montre en effet que la contre-culture punk exerce, depuis plus de quarante ans, une influence considérable dans la diffusion des idées et des pratiques, et dans l’effectivité d’une prise de conscience collective en matière politique et écologique », nous dit Fabien Heim. C’est notamment le cas concernant la lutte contre les « grands projets inutiles et leur monde », qui s’inspire selon l’auteur des « dynamiques créés par les collectifs punks depuis les années 90 ». Alors finalement, peut-être bien que « Punk is not dead »!

 

« Ecopunk » de Fabien Hein et Dom Blake, éditions Le Passager Clandestin, 285 pages, 12 euros.




Interpellons les candidats aux élections européennes

En France, 80 % des lois votées sont des transpositions de décisions européennes. En particulier la réglementation européenne influe fortement sur la marchandisation des actions associatives, l’utilisation croissante des appels d’offres au détriment des subventions et largement sur une vision utilitariste de l’action associative, alors que l’essentiel de leur valeur ajoutée est faite de développement humain, de participation à la vie de la cité, de renforcement du lien social et d’épanouissement des personnes.

Il est donc essentiel que les associations s’impliquent dans la campagne des européennes pour poser des questions qui engagent leur avenir.

 

Nous proposons deux outils aux associations afin de leur permettre de questionner les candidats et éventuellement d’agir au niveau européen, en apportant pour ce faire un certain nombre d’éclairages afin de comprendre pourquoi les associations sont concernées par la construction européenne :

 

  • Un bref texte précisant le rôle et fonctionnement du parlement et son élection puis proposant 3 niveaux de questions pouvant être soumis aux candidats : TEXTE CAC et Parlement Européen

 

  • Un fascicule plus complet (en version A5) permettant de préciser en quoi les associations sont concernées par la construction européenne et quelles sont les capacités d’agir des députés européens -en distinguant trois niveaux d’intervention-.
 
La question est aussi de cerner quelles sont les possibilités et les capacités des associations à s’organiser et à agir au niveau européen auprès des institutions (Parlement, Conseil, Commission et Cour de justice).
Comme les institutions européennes demeurent largement méconnues de la plupart de nos concitoyens (tout comme les associations des instances européennes) leur histoire et leur rôle sont ici  rapidemement repris : GUIDE POUR QUESTIONNER LES CANDIDATS AU PARLEMENT EUROPEEN
(Sur notre site Internet la version « pour imprimer » de ce guide est aussi disponible ICI)
 
 
Plus d’infos
 
www.associations-citoyennes.net
 
 



[Défi Familles Zéro Déchet] Adieu couches jetables, bonjour couches lavables !

Et si on passait aux couches lavables ? Plus économiques, plus écologiques, plus respecteuses de la peau…Elles ont bons nombre d’avantages. Il suffit d’un peu d’organisation et le tour est joué, adieu la couche jetable et les montagnes de déchets qui vont avec. Démonstration lors de l’atelier dédié qui s’est déroulé à la Cantine des Sardines dans le cadre du Défi Familles Zéro Déchet.

Pour cet atelier autour des couches lavables, rendez-vous à la Cantine des Sardines. Sarah, l’une des deux patronnes du lieu, nous accueille. Quelques mamans sont déjà là accompagnées de leur bébés, de différents âges. Un papa est également venu avec sa compagne. Tous sont aujourd’hui présents pour avoir des informations sur l’utilisation de ces fameuses couches lavables. Louise, de l’association Graines de Vie, va nous expliquer comment bien les choisir et surtout bien les utiliser. Car après un tour de table, on s’aperçoit que, si certains « aimeraient réussir à passer le cap mais attendent de voir », la plupart des parents présents en ont déjà fait l’expérience. Mais quelques uns ont rencontré quelques soucis, notamment de fuites, d’humidité, ou d’irritation. Néanmoins, pas de panique ! Après une petite période de rodage, tout rentre généralement dans l’ordre !

Louise nous explique tout d’abord de quoi est constituée une couche jetable, pour que l’on se rende bien compte des inconvénients de celle-ci. Certes, elle est bien pratique, on l’utilise et on la jette. Mais il faut savoir qu’elle est constituée de « trois épaisseurs : un premier feuillet de cellulose, un coussin avec des polymères qui absorbent, et un gel absorbant réactif au liquide avec un noyau de cellulose », précise Louise. La couche jetable permet d’absorber beaucoup de liquide, on va avoir alors l’impression que le bébé est au sec, car elle peut contenir 80% de son poids en plus. Mais elle va littéralement « enfermer » l’urine, ce qui va dégager de l’amoniac. Pas idéal pour la peau et la santé de bébé…d’autant plus qu’elle contient également des produits chimiques, comme par exemple des dérivés d’hydrocarbures. Et que dire de la production de déchets…Pour un seul enfant, « les couches jetables représentent l’équivalent de 4,5 arbres, de 25 kilos de plastique obtenus avec 67 kilos de pétrole brut, et plus de 4500 couches qui vont être jetées aux ordures et se décomposer partiellement en plus de 200 (voir 500) ans ! », détaille Louise. Le tout pour un coût moyen de 1650 euros ! Des chiffres qui donnent le tournis…

Les couches lavables quant à elles, nécessitent un investissement d’environ 300 euros. « L’idéal est d’avoir un stock, car on a tendance à en changer plus souvent dans la journée », selon Louise. Une fois cet investissement réalisé, on estime le coup de l’entretien à 200 euros. Si on a encore en tête l’image de nos grand-mères utilisant des langes pour leur progéniture, les couches lavables aujourd’hui ressemblent à des couches lavables mais en tissu, qu’on peut facilement laver en machine (sans les mettre au sèche-linge par contre). Concernant leur composition, elles contiennent un peu de plastique écologique. Et il en existe même en laine ! Pour lutter contre les éventuelles fuites, il suffit juste « de vérifier que rien ne dépasse » selon Louise. Ne générant pas de déchets, elles sont aussi meilleures pour la peau de bébé, car elles évitent une trop grande macération, source d’érythèmes fessiers.

Louise nous explique comment bien utiliser des couches lavables

Outre la présentation de différents modèles de couches lavables, Louise nous a également appris à réaliser facilement un liniment maison.

Voici la recette :

  • 100 ml d’huile d’olive ou de tournesol (éviter les huiles potentiellement allergènes pour les bébés, comme l’huile d’amande douce)

  • 100 ml d’eau de chaux

Préparation (en 4 minutes)

  1. Mesurer 100 ml d’huile, ajouter tranquillement 100 ml d’eau de chaux en fouettant simultanément le mélange jusqu’à ce qu’il soit homogène.

  2. Verser dans un contenant. Optez pour un contenant à pompe ou un tube que vous pouvez presser afin de faciliter l’utilisation lors des changements de couches.

Notez que cette version peut se séparer puisqu’elle ne contient pas d’épaississant. Il Suffit d’agiter le contenant avant l’utilisation pour redonner une homogénéité au liniment. Cette version ne contient pas non plus de conservateur ni d’antioxydant. Pour prolonger la durée de vie, vous pouvez ajouter 5 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse.

Fabrication de liniment maison, simple et rapide à réaliser.

Autre recette : le macérat huileux spécial erythème fessier (Irritations/Excéma)

  • Dans un bocal, hachez les feuilles de plantain ou/et les fleurs de Calendula (Si possible fraiches) et recouvrez d’huile végétale (de préférence olive ou germe de blé).

  • Tassez bien les plantes et ajoutez un objet lourd (un galet par exemple) pour que l’huile recouvre les plantes entièrement.

  • Laissez infuser au soleil (au minimum 3 semaines et jusqu’à 2 mois).

  • Filtrer à l’aide d’une étamine ou d’un tissu fin. Bien presser.

  • Utiliser l’huile pour la fabrication du liniment ou appliquer directement à l’aide d’une lingette lavable sur la région irritée. Ne pas recouvrir de talc, laisser sécher à l’air.

 

 

Et en bonus, une recette de lessive maison pour prendre soin de ses couches lavables :

  • Râpez 50g de savon de Marseille

  • 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude.

  • 1 Litre d’eau

  • 10 gouttes d’huile essentielle (facultatif) de lavande (la meilleure pour les peaux sensibles)

Faire chauffer le litre d’eau et ajouter les copeaux de savon de Marseille. Mélangez doucement jusqu’à la totale dissolution des copeaux dans l’eau.

Laissez tiédir et ajoutez la cuillère à soupe de bicarbonate de soude et les gouttes d’huile essentielle. Laissez refroidir une quinzaine de minutes avant de verser le tout dans un bidon de lessive ou un contenant en verre.

Ajoutez une cuiller à soupe de vinaigre de pomme en adoucissant dans le tambour.

Des kits de couches lavables prêtés par Morlaix Communauté

Morlaix Communauté propose aux familles intéressées le prêt d’un kit d’essai de couches lavables, avec des couches issus de cinq fournisseurs différents (dont deux locaux, Doujan (Morlaix) et Louli Des Bois (Brest), accompagné d’un guide d’utilisation. Après l’essai, si les familles souhaient acquérir des couches lavables, elles peuvent obtenir une subvention pour l’achat.

Plus d’infos

http://www.morlaix-communaute.bzh/Reduire-trier-les-dechets/Comment-reduire-mes-dechets/Utiliser-des-couches-lavables

Focus sur…La Cantine des Sardines

La Cantine des Sardines, située Place des Jacobins à Morlaix, est un café-resto-boutique qui fonctionne en Scop. Créée par Sarah et Dina, la Cantine est un lieu atypique, où l’on peut manger (des bagels, soupes, salades à base de produits frais et locaux en circuits courts), mais aussi prendre un café, y travailler, ou encore venir avec ses enfants, puisqu’un espace leur est spécialement dédié. L’endroit est également une vitrine pour les céateurs du territoire qui peuvent y proposer leurs créations. Et la Cantine des Sardines accepte le piement en monnaie locale, le Buzuk !

A lire, l’article sur nous avions consacré à la Cantine des Sardines avant son ouverture : Les Sardines ouvrent leur Cantine à Morlaix




Seeds of Resilience : un jeu vidéo de stratégie écolo crée par deux Morbihannais

Deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, ont récemment mis au point un jeu vidéo de stratégie dont le but est de gouverner une île de manière durable. Un jeu écolo qui sort de l’ordinaire ! 

Au Moyen-âge, un groupe fait naufrage sur une île déserte… Pour s’en sortir, ils vont devoir construire de quoi créer une nouvelle société. Ce scénario, c’est celui de Seeds of Resilience et ce qui le différencie des autres jeux de stratégie, c’est sa dimension écologique !

En effet, ce jeu pensé et produit par deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, est basé sur le développement durable. Le but est d’expérimenter l’impact d’une société humaine sur un environnement sensible. Faire attention à l’écosystème est primordial puisque, par exemple, si le joueur pêche toujours au même endroit, il y aura de moins en moins de poissons dans la zone.

Depuis cet été, une version bêta est disponible en ligne. En avril 2019, une version définitive sera disponible. En attendant, le jeu à déjà séduit plus de 500 joueurs américains, russes et français.




Kokozenn, les vêtements engagés pour les océans à Trébeurden (22)

Créée par Valentin Renon et Marion Creignou, la marque Kokozenn propose des vêtements en textile 100% recyclés. Le duo recycle également les déchets marins qu’ils ramassent sur les plages en bracelets, grâce à des machines fabriquées par leur soin en matériaux de récupération.

C’est à Trébeurden, au bord de mer, dans les Côtes-d’Armor, qu’est ancré désormais l’atelier de Kokozenn La marque de vêtements écologique et engagée a d’abord pris naissance au Relecq-Kerhuon, près de Brest, en 2018, sur une idée de Valentin Renon. « J’avais passé 10 ans dans la Marine Nationale, et j’avais envie de changer de voie et de créer une marque qui soit tournée vers l’océan » explique-t-il. Le projet Kokozenn (qui signifie « cocotier » en breton) est alors lancé, et Marion Creignou, compagne de Valentin, rejoint l’aventure de la marque de vêtements « surfwear ».

Au départ, les premiers t-shirts et sweats sont réalisés en coton bio certifié GOTS, provenant du Bangladesh. « On avait un fournisseur dans le Gard qui gérait toute la fabrication », précise le couple. De fil en aiguille, ils décident d’aller plus loin dans la démarche en proposant des vêtements fabriqués à base de textile à 100% recyclés, plus conformes à leur idée de départ. Après un an de recherche, ils découvrent une fibre espagnole, composée « pour moitié de coton recyclé, et pour moitié de PET (le plastique des bouteilles) recyclé », détaille Valentin. Le tissage et la fabrication des vêtements est réalisé au Portugal, et l’impression des logo dans l’atelier de Trébeurden. Afin de pouvoir lancer cette gamme, un financement participatif a été lancé, qui a permis de récolter plus de 29 000 euros pour 700 pré-commandes !

La boutique en ligne de Kokozenn (capture d’écran)

Des déchets marins valorisés

En parallèle de leur ligne de vêtements, Valentin et Marion s’engagent dans la protection des océans, en mettant en place un partenariat, dès les débuts du projet, avec l’association Surfrider Foundation, et en lui reversant une partie de leur chiffre d’affaire. Rapidement ils organisent également des opérations de ramassage de déchets sur les plages. Ils ont alors un déclic, lorsqu’ils apprennent, au détour d’une émission du journaliste Hugo Clément, qu’il est difficile de savoir où part tout ce plastique par la suite. En effet, il est souvent revendu dans des pays étrangers, comme par exemple en Malaisie. Ils décident alors de monter leur propre filière de recyclage, et créent leur propres machines, afin de valoriser ces déchets marin, « Les machines ont elle même été créée à partir de matériaux de récupération, grâce à des plans en open source », souligne Valentin. Des bracelets, à base de cordage notamment, voient ainsi le jour en 2019.

On peut retrouver ces bracelets et les vêtements de Kokozenn sur internet, ainsi que dans une boutique de créateurs sur Vannes. Le duo propose aussi une gourde isotherme, afin de remplacer au quotidien l’usage des bouteilles plastiques. Et envisage de lancer prochainement une nouvelle opération de financement participatif afin de compléter la gamme textile par un article typiquement breton : la marinière. Toujours en tissu recyclé !

Plus d’infos : https://www.kokozenn.com/




Mady & Co : une maison de l’alimentation durable bientôt à Hennebont (56)

Le projet Mady And Co avance doucement mais sûrement sur le Pays de Lorient. A Hennebont, une Maison de l’Alimentation durable devrait voir le jour dans le quartier prioritaire de Kerihouais. Les habitants sont invités à participer et à donner leurs avis et envies jusqu’au 17 décembre.

Lors du premier confinement, nous vous avions parlé du projet Mady & Co, système alternatif alimentaire sur le Pays de Lorient, créé par Hélène Bourguignon. Elle est partie du constat, en accompagnant des porteurs de projets dans l’alimentaire, que beaucoup voulaient s’approvisionner en local, mais se heurtaient à des difficultés logistiques, et que des porteurs de projets étaient confrontés à des difficultés financières, notamment de mobilisation de prêts bancaires. Elle décide alors de lancer un projet permettant la mise en place d’une logistique de proximité, et la création de lieux permettant aux entrepreneurs de sécuriser leurs parcours professionnels et de lancer leur activité. Mady & Co était né.

L’idée, avec Mady & Co, est de « développer des espaces modulables, pour la production, la transformation et la commercialisation », explique Hélène Bourguignon. « C’est en fait un laboratoire pour les transitions écologiques et sociales, afin de bâtir un système alimentaire durable sur le Pays de Lorient », précise-t-elle, avec pour enjeu à terme la création d’une SCIC de territoire. Un autre axe du projet est la création d’outils, afin de développer la logistique de proximité, grâce au numérique et aux outils collaboratifs. Un travail est ainsi mené autour de la création d’une plateforme de commandes et de livraisons. Mady & Co entend bien aussi favoriser l’insertion sociale et professionnelle dans les métiers de l’agriculture et de l’alimentation, grâce à la formation « de pairs à pairs » dans des espaces-tests. Le dernier axe de développement réside dans l’éducation à une alimentation plus durable, grâce notamment à l’organisation de conférences, ateliers, campagne d’affichage…

A Hennebont à côté de Lorient, le projet prend forme dans le quartier prioritaire de Kerihouais. L’association Mady & Co doit reprendre l’activité de la superette, appelée à devenir une « maison de l’alimentation durable ». Jusqu’au 17 décembre, les habitants sont invités à participer à l’opération « Je construis ma Mady ». « L’idée est de demander aux habitants ce qu’ils souhaitent trouver dans cet espace », précise Hélène. Un grand support mural est disponible, dans la superette toujours en activité, afin de récolter les idées des uns et des autres. Une « MadyMobile » va aussi déambuler dans le quartier et sur les marchés, afin d’être au plus près des habitants. La restitution de toutes les contributions collectées devraient se faire au printemps 2021, ainsi que le lancement du programme autour de l’alimentation.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/madynco.fr/