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KuB’tivez vous. Sélection de janvier.

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci , deux films diffusés en ligne dans le cadre du Mois du Doc 2023. Embarquement pour l’Ile de Sein, et focus sur l’engagement de la jeunesse pour les transitions écologiques !

 

Maël et la révolution, par Céline Thiou (2022-80′)

Maël a 17 ans. Il vit dans la banlieue du Mans, et est élève en formation agricole. Eco-anxieux, il se prépare à un hypothétique effondrement. Il cultive son potager dans un jardin potager, et est apprenti en maraichage, dans une exploitation bio. Maël s’engage aussi dans le mouvement Alternatiba, participe à des manifestations, colle des affiches…

« Maël et la révolution » est le portrait d’un lycéen pas tout à fait comme les autres. Dans sa classe, il détonne parmi ses camarades, aux positions très conservatrices et bien arrêtées sur le monde qui les entoure, la société. Homophobie, xénophobie sont ici légion. Mais Maël, qui refait régulièrement le monde avec ses amis, se préoccupe de l’autre et souhaite une société plus juste, écologique, respectueuse de l’être humain. A l’heure où il faut passer son bac et voter pour la première fois à l’élection présidentielle, l’heure des choix sonne.

Rythmé par des séquences en classes, sur l ‘exploitation maraichère, ou en soirée, le documentaire donne à voir un beau portrait d’une jeunesse qui se cherche et fait face au défi des transitions. Maël, très engagé, fait son bout de chemin, et nous redonne de l’espoir et du souffle.

Pour voir le film :

https://www.kubweb.media/page/mael-et-la-revolution-conscience-politique-jeunesse-celine-thiou/

 

 

Enez, par Emmanuel Piton (2022 – 42′)

A la découverte de l’Ile de Sein, ses habitants, leur relation avec la mer qui menace, du fait du réchauffement climatique et de la montée des eaux, ce petit bout de terre au large du Finistère. Le tout en format argentique 16 mm. En mélangeant images d’archives et prises de vue d’aujourd’hui, Emmanuel Piton nous livre un film original, parfois déroutant, à la fois onirique, fantomatique, poétique et organique. La mer s’y dévoile autant nourricière (avec la pêche) que dévastatrice (marins disparus en mer, effondrement de la digue…). Mais aussi magnifique et puissante, grâce aux superbes images de ce documentaire que nous vous recommandons chaudement.

Pour voir le film :

https://www.kubweb.media/page/enez-ile-sein-montee-eaux-emmanuel-piton/

 

 

Plus d’infos :




Global Gâchis dénonce le gaspillage alimentaire. Et vous ?

« Global Gâchis » est un documentaire réalisé par Olivier Le Mer écrit par Maha Kharrat et Tristram Stuart, sur une idée de Jean-Marie Michel. Il met en lumière à la fois les dérives de la surconsommation de nos sociétés modernes à travers des exemples révoltants de gaspillage alimentaire. Mais aussi des initiatives encourageantes qui luttent contre ces gaspillages. Cette enquête poignante nous explique comment un miliard de tonnes de nourriture produite à l’échelle mondiale finissent à la poubelle. Olivier Lemaire nous amène sur les routes des continents producteurs, de l’Amérique du Sud à l’Asie, en passant par les continents importateurs, l’Amérique du Nord, et l’Europe afin de comprendre pourquoi, alors que 16 millions de personnes dépendent de l’aide alimentaire en France, et qu’un miliard de personnes sont sous-alimentées dans le monde, le gaspillage d’un foyer français par an s’élève pourtant à 400 euros.

La dictature de la DLC (date limite de consommation)

Du côté des consommateurs, 20 kilos de nourriture sont jetés chaque année par un Français. Et 30% des assiettes servies en cantines scolaires partent à la poubelle… La moitié de ce gaspillage serait lié à un mauvais dosage des quantités. Ne parlons pas de la restauration des établissements de santé : selon le ministère de l’agriculutre, ce sont les hôpitaux qui enregistrent les plus gros chiffres de gaspillage alimentaire. Quant aux supermarchés, ils produiraient en moyenne 560 000 tonnes de déchets alimentaires par an soit, selon les établissements, entre 1500 et 10000 euros de produits alimentaires par semaine. Alors que la date limite de consommation d’un yaourt pourrait être augmentée de 10 jours sans impact sur le consommateur, il n’est pas rare que les supermarchés vident des rayons ces produits 6 jours avant la date limite. Des habitudes motivés par la course à l’offre de produits frais…Et par des règles esthétiques instaurées par la grande distribution. « Tout ce qui ne rentre pas dans la norme, c’est poubelle », explique une maraîchère. La grande distribution institue des règles esthétiques aux produits alimentaires : un concombre qui n’est pas calibré selon des normes, même si il est mangeable, n’est pas commercialisable.

Mieux vaut jetter que donner

Autre chose. Si aucune lois n’interdit de fouiller dans les poubelles, la plupart des grandes surfaces mettent pourtant du bleu de méthylène (et autres produits toxiques) sur les aliments, alors que ceux ci sont encore consommables. Les raisons ? Eviter le vandalisme, et les poursuites en cas d’intoxication alimentaire. Des opération qui permettent aussi de ne pas laisser les clients potentiels se servir gratuitement et éviter une baisse du chiffre d’affaires. Autant faire don de ces denrées à des associations caritatives :un employeur qui fait un don bénéficie d’exonération fiscales. Il déduit 60% de ce don sur son bilan. En France, 10% des invendus seraient donnés à l’aide humanitaire. A l’inverse, laisser des consommateurs se servir dans les poubelles ne rapporte rien…

 

Global Gâchis diffusé à la Salamandre

A l’occasion de la semaine de réduction des déchets, le documentaire « Global Gâchis » sera diffusé mardi 19 novembre à 20h au cinéma de la Salamandre de Morlaix. Juste après la séance, un débat sera organisé avec Monsieur Tarpin, directeur de l’Intermarché de Plourin-Lès-Morlaix, Claude Martel, président de CLCV, et Nicolas Ulrich, en charge des déchets à Morlaix Communauté. Profitez-en, la séance est gratuite.

Plus d’infos:

www.clcv.org

http://www.capatv.com/?p=17695




Une « Vague citoyenne » pour prendre en main la gestion de l’eau

« Vague Citoyenne » est un documentaire de François Guieu, qui suit durant six années le parcours de millitants luttant contre la privatisation de l’eau en région parisienne. Actions « coup-de-poings », rassemblements, manifestations…sont donc au programme. « La ligne directice du film, ce sont ces hommes et femmes qui se battent pour que l’eau soit reconnue comme un bien commun », explique le réalisateur. « Ce qui est mis en lumière, c’est leur combat contre les multinationales qui tentent de s’approprier ce bien commun qu’est l’eau. Certains sont plus dans l’actions, d’autres plus dans les idées, d’autres encore dans la désobéisance civile… », précise-t-il. Un mouvement qui prend de l’essor, selon François Guieu. « De plus en plus de villes retournent actuellement en régie publique ».

Le documentaire permet donc d’aborder la mobilisation des citoyens, et ses effets, sur un pan de la politique de l’eau. Une porte d’entrée idéale pour aborder la consulation publique sur l’eau, lancée par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, et qui se déroule jusqu’au 18 juin. Mais à quoi sert cette consultation ? « Elle permet de donner son avis sur les grandes lignes directrices du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux », explique Bénédicte Compois, du CPIE Pays de Morlaix-Trégor, structure du territoire menant également des actions de sensibilisation autour de cette consultation. Comment alors les citoyens peuvent y participer ? « En remplissant en ligne ou en version papiers le questionnaires. Certes, il peut s’avérer ardu et peu pédagogique. Mais c’est une opportunité pour informer et mieux communiquer sur la gestion de l’eau », argumente Bénédicte. « L’expression de chacun joue le rôle de thermomètre dans le corps social », commente Guy Pennec, maire de Plourin-Les-Morlaix et président du Syndicat Mixte du Trégor. Cela peut être alors un premier pas vers « un contre-pouvoir citoyen qui est de plus en plus actif et a des résultats », comme le constate François Guieu.

 

 

 

 

Visionnez la bande-annonce du film « Vague Citoyenne »

 

 

Plus d’infos

www.vaguecitoyenne.org

 

Pour répondre au questionnaire sur la consultation du public sur l’eau, et avoir plus d’informations, rendez-vous sur le site http://www.prenons-soin-de-leau.fr/

 

A lire aussi

http://blog.mondediplo.net/2015-06-13-Le-lobby-de-l-eau-histoire-d-une-mainmise-inique

 

 

 




A Moisdon-la-Rivière (44), la maison autonome donne des idées…

Ils ont choisi l’autonomie énergétique il y a 17 ans. Pour y parvenir, Brigitte et Patrick Baronnet ont installé 6 m2 de photopiles sur le toit de leur maison à Moisdon-la-Rivière (44). Et une éolienne de 4m60 de diamètre qui culmine à 18m de haut dans leur jardin. A cela s’ajoutent des récupérateurs d’eau de pluie, des ouvertures au sud, des isolants naturels, un banc thermique…Une bonne dose d’ingéniosité et une réelle prise en main de leur consommation. « Nous consommons environ 1,3 kw/h d’énergie par personne et par jour. Il faut prendre conscience de ce que signifie un watt et aller régulièrement voir le compteur avec ses enfants » explique Patrick Baronnet, fier d’avoir « coupé le cordon ombilical avec EDF ». Il en va de même pour l’eau qui sert uniquement à l’alimentation, la douche et au lavage des vêtements. « Les toilettes sèches, pour certains, c’est une corvée. Pour nous, c’est un plaisir parce que ça a du sens » affirme Patrick. Et pour l’alimentation, outre les légumes sortis tout droit de la terre du jardin enrichie au compost, les Baronnet s’approvisionnent chez les producteurs bio du coin. « Changer son alimentation, c’est le premier acte politique que l’on puisse faire » note Patrick.

3 E, 3 piliers

Ce couple, devenu célèbre pour son engagement environnemental, poursuit la visite de sa maison dite des « 3 E ». Qu’est ce que c’est ? « Écologique, économique, entr’aide. C’est une maison où l’on retrouve les trois piliers du développement durable, en somme. Paille, laine de mouton, terre crue, chanvre, énergie solaire…les ressources locales sont immenses. Le coût énergétique est faible si il y a une proximité : le projet est cohérent  lorsqu’on prend en compte les ressources qu’il y a autour. Il faut créer du sens, une harmonie, une localisation de l’économie et ainsi repenser l’aménagement du territoire » estime Patrick avant de lâcher : « Faire son jardin, sa maison, être autonome est un acte hautement politique. Plus on travaille, plus on consomme, et plus on a besoin d’argent. L’autonomie passe par le changement de soi ». Des mots qui raisonnent dans les esprits des 30 visiteurs. « C’est facile à dire ! » dénoncent certains, regards tantôt admiratifs, tantôt curieux, envers ce Patrick Baronnet pour qui tout semble si simple. Il rétorque :« l’autonomie, par définition n’existe pas. Elle n’est pas possible, c’est une question de degrés, de nuances. On est dépendant de l’air, de l’eau, de la lumière, de la nourriture. L’homme n’est pas libre, mais libérable. Lorsqu’on a compris cela, l’environnement fait intrinsèquement partie de nous mêmes. Reste à choisir ses dépendances ».

La créativité est liée au bonheur

Il sait parler Patrick. Et il en a vu de toutes les couleurs, sur les plateaux télé, quand une journaliste le prenait pour un marginal. « Les 14 et 15 juin 1997, nous avons organisé un éco-festival à la maison. C’était l’un des premiers en France. Nous prévoyions de recevoir qu’une centaine de personnes. Et finalement plus de 5 000 individus ont franchi le pas de notre jardin. Un marginal fédère-t-il autant de monde autour de lui ? Autre chose, 80% des ressources de notre planète sont consommées par 20% des êtres humains. Alors que 20% des hommes consomment 80% des ressources naturelles. J’ai fait le choix de consommer comme les 80% d’êtres humains. Aujourd’hui, je vous pose à nouveau la question : est-ce moi, le marginal ? »

Une aventure vers l’autonomie…

La visite se poursuit dans un zome, une construction qui porte le nom d’une forme géométrique composée de losanges. Chez les Baronnet, le zome est constitué de 12 côtés, entièrement construits à partir de matériaux naturels, et peut accueillir plusieurs dizaines de personnes. Et le débat reprend. Économie, éducation, créativité, politique…Cela pourrait durer des heures, tant chacun a des questions à poser. Mais il est déjà temps de s’en retourner. Alors, avant de partir, certains emportent un ou plusieurs livres ou DVD signés des Baronnet, histoire de faire partager cette belle aventure pour l’autonomie, avec ceux qui souhaitent se lancer. Et puis, comme Greg Bradel disait, « on est puissant si on en a la conviction ».

 

Quelques conseils de Patrick et Brigitte…

-Quel est le secret de l’éolien ? Il faut qu’elle se mette en route avec un vent faible. Lors de votre achat, demandez sa courbe de puissance en fonction du vent : l’éolienne doit être sensible à la moindre brise. Si elle commence à émettre de la puissance à partir de 6 km/h de vent, c’est bien !

-Pour stocker l’énergie, les batteries sont essentielles. Pourquoi ne pas opter pour les batteries solaires ? Elles ont une espérance de vie de 35 à 40 ans.

-Adapter sa maison aux standards permet de réduire les coûts des matériaux…

-Faites capter la lumière du soleil par des briques de terre crue : elles diffusent la chaleur accumulée lorsque la température baisse.

-Pour purifier l’eau, n’hésitez pas à utiliser la pouzzolane, une pierre volcanique.

-Si vous désirez créer un banc thermique, incorporez des bouteilles de verre et une plaque de schiste noire pour attirer et conserver la chaleur.

 
Plus d’infos:

http://www.heol2.org/

http://www.nature-et-culture.org/




Les associations s’engagent dans la transition – L’APEA de l’école Pierre Douguet à Dinéault (29)

(Plume citoyenne) Engagé dans une démarche de transition, l’association des parents d’élèves et amis de l’école Pierre Douguet, située à Dinéault dans le finistère nous raconte ses actions.
Ses membres ont décidé de changer la manière d’organiser leurs événements et leurs achats, notamment en nouant des partenariats avec les producteurs et commerçants des environs…

« Les associations s’engagent dans la transition » un projet porté par le réseau COHERENCE.

Vous avez pris des engagements et vous souhaitez le faire savoir ?  dites le sur le site www.breizhcop.bzh




Sur la Vilaine, Taranis et Enercoop misent aussi sur la petite hydroélectricité

Quel objectif se donne le réseau Taranis concernant le développement de la petite hydroélectricité?

Lisa Croyère : Taranis est un réseau de porteurs de projets citoyens d’énergies renouvelables : éoliens, photovoltaiques, bois-énergies. Et pour l’instant, un projet micro-hydroélectrique est en cours. Il s’agit d’une installation de production énergétique (d’une puissance inférieure à 10 000 kW, ndlr), transformant l’énergie hydraulique d’un cours d’eau en énergie électrique. Le réseau Taranis a pour objectif de réunir ces porteurs de projets autour de groupes de travail afin qu’ils puissent réfléchir ensemble à différentes questions juridiques par exemple, ou encore comment mobiliser au niveau local, quelle démarche financière…

Lors de la journée Innov’Deiz, vous avez particulièrement évoqué la micro-hydroélectricité. Pour quelle raison ?

Cette année, un groupe de travail s’est réuni trois fois autour du projet micro-hydroélectrique du Moulin de Boël (35). C’est un projet concret mais qui s’essouffle un peu car les démarches en amont sont très longues, les approches juridiques sont complexes, notamment en ce qui concerne le droit à l’eau. Des études d’impact environnementales sont également assez poussées : il faut étudier l’impact des installation sur les poissons migrateurs, sur les cours d’eau…Le moindre impact est pris en compte. En étant à la fois complexe mais concret, ce projet nous semblait particulièrement intéressant et pertinent à évoquer lors de la journée Innov’Deiz, à Rennes.

Quelle puissance d’énergie peut-on produire avec un système de petite hydroélectricté ?

La capacité de production des installations varie en fonction des plusieurs critères: le débit, la hauteur brute, des composantes… En moyenne, cette production est de 640 kw/h. En comparaison, un lave-linge consomme 2kw/h. A l’année, après 7000 heures de production, cela représente 2100 mw/h environ. A noter que 40% du temps de fonctionnement d’une centrale micro-hydroélectrique est en pleine puissance. Quant au prix de revente à ERDF, le tarif varie de 6,25 à 11,23 centimes du kw/h et la durée des contrats est d’en moyenne 20 ans. A titre de comparaison, la revente de l’énergie l’éolienne est de 8,2 centimes kw/h.

Le projet de Gwilen Elektric vise à développer des projets de micro-hydroélectricté sur les bords de la Vilaine. Ce fleuve est-il propice au développement de ces installations?

Nicolas Debray : Oui, car tous les sites de la Vilaine sont équipés d’un seuil. C’est à dire des différences de hauteur, des marches qui ont été construites il y a des années. La Vilaine est d’ailleurs quasiment faite en escaliers et elle possède beaucoup d’écluses. A chaque fois qu’on a un seuil, nous avons la possibilité de créer un système hydroélectrique. L’idée est de profiter de ces aménagements pour les développer. C’est un aménagement très vieux mais la plupart du temps, il suffit d’installer des turbines. Pour l’instant sur la Vilaine, 6 lieux sont identifiés entre Messac et Rennes comme étant susceptibles d’accueillir ces installations, mais un seul espace est pour l’instant initié, il s’agit du Moulin de Boël, à Bruz (35) dans le cadre du projet de Gwilen Elecktric.

Où en est-on dans l’avancée de ce projet au Moulin de Boël ?

Un collectif s’est créé avec des riverains, des collectifs et des associations. Ils se réunissent pour le moment au cours de réunions informelles.

Quelle est la capacité énergétique des petits projets hydroélectriques ?

Grosso modo, ces systèmes permettent la consommation de 20 à 50 foyers. En production d’énergie, c’est l’équivalent d’un parc photovoltaïque d’une centaine de mètres carrés. Mais du point de vue de la mise au point, des études d’impact, l’installation d’un système hydroélectrique s’apparente davantage aux projets éoliens.

L’énergie hydroélectrique est-elle propre ?

L’énergie propre n’existe pas : pour développer des systèmes hydroélectriques, il faut des turbines, des installations en béton qui ne sont pas sans impact sur l’environnement. En revanche, c’est une énergie produite en continu et qui ne nécessite pas de carburants fossiles. C’est une énergie renouvelable basée sur l’exploitation de flux naturels d’énergie. Tout en prenant en compte les contraintes écologiques, il faut se concentrer pour trouver des solutions au développement de ces projets. La politique d’aujourd’hui est de rendre tout compliqué par des études longues. En tant que promoteurs et défenseurs des projets micro-hydroélectriques, nous souhaitons identifier les cours d’eau qui rendent possible le développement de ces systèmes. En Bretagne, il est temps que la région se positionne favorablement au développement des projets citoyens d’énergies renouvelables.

Qu’est-ce qu’une petite centrale hydroélectrique (PCH) ? par l’ADEME :

Une PCH se définit comme une installation de production énergétique, d’une puissance inférieure à 10 000 kW, transformant l’énergie hydraulique d’un cours d’eau en énergie électrique.

Les deux facteurs essentiels de la récupération d’énergie disponible sont la hauteur de chute et le débit d’eau, qui dépendent du site et qui doivent faire l’objet d’études préalables pour déterminer le projet d’aménagement.

Plus d’infos:

www.eolien-citoyen.fr/accueiltaranis.html

http://www.enercoop-bretagne.fr/?page_id=456