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Vers la fin d’une « sacrée croissance ».

Finie la dénonciation, place à l’action. Dans son nouveau film « Sacrée croissance ! », Marie-Monique Robin choisit de montrer différentes alternatives, de par le monde, pour enrayer la course folle à la croissance et au PIB. Du Brésil au Canada, en passant par le Népal ou l’Allemagne, la journaliste a été promener sa caméra et recueillir les témoignages d’acteurs locaux. Et mettre en lumière différentes initiatives. Du maraichage bio en milieu urbain au Canada ou en Argentine, des énergies renouvelables financées par les citoyens au Danemark, le développement de la micro hydroélectricité au Népal, qui permet d’alimenter tout le pays en « électricité propre », les monnaies locales complémentaires au Brésil ou en Allemagne, avant de finir par un passage au Bhoutan, petit pays d’Asie du Sud où l’on a abandonné le calcul du PIB pour celui du BNB (Bonheur National Brut).

Chaque initiative présentée par Marie-Monique Robin est entrecoupée d’interviews de spécialistes et d’économistes (Jean Gadrey, Tim Jackson…), qui expliquent que le temps de la croissance à tout prix est bel et bien fini, et qu’il est urgent de s’inscrire dans un nouveau paradigme. Rob Hopkins, le cofondateur du mouvement des « villes en transition », témoigne également.

 

Si le documentaire « Sacrée croissance » est particulièrement intéressant et positif, avec de beaux extraits d’interviews, il n’en reste pas moins qu’il sensibilisera davantage les néophytes. Les citoyens déjà engagés dans des alternatives de transition n’y apprendront pas grand chose de neuf. A noter également, l’absence d’expériences françaises : les monnaies locales, les territoires en transition ou encore les énergies renouvelables citoyennes existent pourtant aussi chez nous et auraient mérité également un coup de projecteur.

 

 

 

La bande-annonce du documentaire :

Sacrée Croissance ! (trailer) from M2R Films on Vimeo.

 

 

 

Plus d’infos

http://www.m2rfilms.com/

http://www.arte.tv/sites/fr/robin/




Zones humides : un lancement national et un colloque à Brest.

Depuis 1900, on estime que 64 à 71% des zones humides de la planète ont disparu. En France, c’est 48% des milieux humides qui se sont dégradés entre 2000 et 2010. Ces chiffres montrent le danger qui pèse sur ces milieux, confrontés à l’urbanisation, au développement des infrastructures, à la pollution, ou encore à l’intensification de l’agriculture. Le 2 février, ces milieux sont mis à l’honneur lors de la Journée Mondiale des Zones Humides. Une date qui rappelle la signature de la Convention de Ramsar, le 2 février 1971, un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

En France, où l’on a ratifié le traité en 1986 et où l’on célèbre le 2 février depuis 2001, le lancement national de la Journée Mondiale des Zones Humides a lieu aujourd’hui à Océanopolis à Brest. Cette édition 2016 porte sur la thématique « Les zones humides pour notre avenir : modes de vie durables », suivant deux axes : la place de ces milieux dans les territoires et dans les modes de vies, et le message à faire passer au public. Les services rendus par les zones humides à la société, et la prise de conscience par la jeunesse sont également des questions qui seront abordées.

Dans la continuité de ce lancement se déroulera au même endroit, mercredi 3 et jeudi 4 février, un colloque national, baptisé « Réparer la nature ? L’exemple des milieux humides ». Il permettra à des élus, des techniciens, des acteurs associatifs, des scientifiques, des financeurs, de débattre sur les questions et enjeux engendrés par les opérations de restaurations des milieux humides, et permettra de valoriser des actions réalisées notamment dans le cadre de la mise des Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) et des Schéma Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE).

Les actions et animations vont se prolonger ensuite toute la semaine, avec notamment des événements (sorties, conférences, expositions, ateliers, chantiers…), dans toute la France et en Bretagne. Un concours photo international, destiné aux jeunes de 15 à 24 ans, est même organisé, afin de mettre en image l’idée de l’intérêt des zones humides pour un mode de vie plus durable.

 

Pour connaitre le programme des animations organisées dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides, rendez-vous sur le portail national des zones humides

Pour connaitre le programme de la journée de lancement et du colloque, rendez-vous sur le site du Conseil Général du Finistère

Pour en savoir plus sur la Convention Ramsar : http://www.ramsar.org/fr

A visiter également, le site de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, co-organisatrice du colloque

A voir aussi, le site du Forum des Marais Atlantiques, co-organisateur du colloque  http://www.forum-zones-humides.org/




Participez au défi « Confinés, mais aux aguets ! » et comptez les oiseaux !

Et si on profitait du fait de ne pas pouvoir sortir pour compter les oiseaux chez soi ? C’est le défi lancé par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) !

Le principe est simple : chaque jour, durant la période de confinement, prenez 10 minutes pour observer les oiseaux depuis votre jardin, votre balcon ou votre fenêtre. Attention, il ne faut compter que les oiseaux qui se posent ! Il suffit ensuite d’enregistrer toutes les données sur le site https://www.oiseauxdesjardins.fr/

Un
bilan sera effectué à la fin du confinement.

Un
bon moyen de se préparer à la traditionnelle opération de comptage
des oiseaux qui a lieu chaque année en janvier !

Pour participer au comptage des oiseaux durant le confinement, direction https://www.oiseauxdesjardins.fr/




Et si on passait au « zéro phyto 100% bio » ?

Le film du réalisateur Guillaume Bodin « Zéro Phyto 100 % bio » est actuellement disponible en accès libre sur Youtube, à l’occasion de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, et ce jusqu’au 30 mars . Il met en valeur plusieurs collectivités françaises qui n’ont pas attendu la loi pour se passer de produits phytosanitaires, et part à la rencontre de ceux qui travaillent au développement du bio dans la restauration collective. 

Miramas, Versailles, Grande-Synthe mais aussi Laurénan et Langouët en Bretagne…Ces communes de toutes tailles n’ont pas attendu la loi Labbé interdisant l’utilisation des pesticides dans les espaces publics à partir du 1er janvier 2017 pour se passer des produits phytosanitaires. Elles utilisent au quotidien des techniques de jardinages naturelles. Ce sont ces communes, leurs élus et leurs techniciens qu’a rencontré le réalisateur Guillaume Bodin, pour son  film « Zéro phyto 100% bio », qui succède à « Insecticide mon amour ». Au travers des témoignages et de la mise en lumière des expériences des uns et des autres, il montre que souvent l’adoption de nouvelles pratiques de jardinage permet aussi bien de réaliser des économies, que de préserver la santé des habitants et de réfléchir de façon plus globale à une gestion écologique de la ville.

De même, Guillaume Bodin choisit également de montrer les acteurs qui œuvrent au développement du bio dans la restauration collective, via notamment l’exemple de la commune de Langouët en Bretagne. Le maire, Daniel Cueff, explique que cela fait maintenant 13 ans que la cantine est passée au bio et que finalement « ce n’est pas si compliqué que ça » à mettre en place, même si les temps de préparation peuvent être plus long, et qu’il n’y a « pas de surcoût », voir même « un coût inférieur ».

Tout au long du film, des chiffres éloquents sur les pesticides, le bio, l’agriculture, permettent de bien saisir les enjeux du passage à des pratiques plus naturelles, que ce soit dans l’alimentation ou dans le jardinage. Eclairant, le documentaire nous permet de comprendre que même les communes de petites tailles peuvent être celles qui montrent l’exemple. Un film à retrouver ici en accès libre, jusqu’au 30 mars : https://www.youtube.com/watch?v=q8yx_Vs3OG0&ab_channel=GuillaumeBodin

Pour aller plus loin

http://www.dahu.bio/

 




Ce week-end, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin ! Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux en Bretagne.

« Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période » , peut-on lire sur le site de l’association Bretagne Vivante.

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Un lexique illustré est également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux,

Une fois les oiseaux observés, il faut faire parvenir les observations à Bretagne Vivante pour les habitants de l’Ille-et-Vilaine, du Finistère, du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et au Geoca pour les habitants des Côtes d’Armor, par voie postale ou par internet.

L’an dernier, ce sont plus de 4000 personnes qui ont participé à ce grand comptage, ce qui a permis de recenser 146 739 oiseaux. Les trois espèces qui occupent le haut du tableau sont dans l’ordre le rouge-gorge familier, le merle noir et la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos

https://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins

https://www.geoca.fr/




La Boss, le premier catalogue solidaire des pros

Le défi

Comment aider les entreprises et collectivités à cibler leurs achats de façon responsable ?

 

L’action

La BOSS (www.laboss.fr) est le premier catalogue interactif breton de com-merce interentreprises dédié aux achats responsables des professionnels (acheteurs privés et publics). Multiplicité des réseaux et des labels, offre peu lisible… C’est de ces constats qu’est né le projet avec pour objectif premier de simplifier le travail des acheteurs professionnels.
L’ergonomie très étudiée du site permet une recherche géographique pour cibler ses achats au plus près ainsi qu’une recherche multi-critères par type d’engagement (Environnement, Insertion, …) par univers d’achat (BTP et éner-gies, alimentation), par territoire d’intervention….
Mais la BOSS est plus qu’un catalogue… Ce service offre des garanties aux acheteurs grâce à un comité éthique sélectionnant les fournisseurs sur la base de leurs engagements sociaux, solidaires et environnementaux.

 
Perspectives

L’association BSB souhaite développer un réseau d’affaires interentreprises.
En parallèle, en 2014 sera mis en ligne Monique Solidaire, le site dédié aux achats des particuliers.

 

 

Chiffres clés

  • + de 1 000 produits et services référencés
  • 160 fournisseurs en juin 2013
  • 300 d’ici fin 2013

 

 

Plus d’infos

http://www.laboss.fr/