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Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

Brest, Lannion, Vannes, mais aussi Rennes et Saint-Brieuc. Les FabLabs (ou « laboratoires de fabrication » ) essaiment en Bretagne. Depuis quelques mois, des projets naissent, et commencent à faire parler d’eux. Des particuliers, mais aussi des associations, se lancent dans l’aventure. C’est le cas par exemple pour le FabLab de Vannes, porté par l’association Makerspace 56. « L’idée a pris forme suite à la rencontre entre Christophe Augier (président de MakerSpace56) et la technopole de Vannes (VIPE). Christophe cherchait un lieu pour pouvoir partager et échanger sur l’impression 3d, Arduino et le mouvement maker. VIPE nous l’a fourni, et au vu du succès des premières réunions « ouvertes », l’idée de développer un FabLab a germé», explique Nicolas Lebastard, secrétaire de Makerspace 56. Du côté de Brest, une première réunion a eu lieu en 2011, pour aboutir à la création de TyFab, un FabLab associatif de Brest, projet porté aujourd’hui par la Maison du Libre. A Lannion, le projet a été impulsé par Yann Lossouarn, adepte du DIY (« Do It Yourself », ou l’art de faire soi-même, ndlr). « J’ai lancé l’idée de création d’un Lab Fab sur twitter, et nous nous sommes retrouvés à quelques uns pour en discuter. Il y a eu après un effet boule de neige… », souligne celui qui est aujourd’hui président de FabLab Lannion, qui existe depuis un an.

Des « FabLabers » de 15…à 60 ans

Les Fab Labs bretons fédèrent aujourd’hui un public très varié. « Nos réunions hebdomadaires rassemblent des profils très différents  : ingénieurs, professeurs, électricien, passionnés d’informatique, retraités, étudiants, designers….de 15 à plus de 60 ans ! », raconte Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. « Parmi les personnes qui viennent nous voir, il y a essentiellement des particuliers », commente David Bozec, l’un des initiateurs de TyFab à Brest, et par ailleurs trésorier de la Maison du Libre. « Mais nous commençons aussi à intéresser des entrepreneurs, qui viennent par exemple faire du prototypage, ou découvrir des nouvelles technologies », poursuit-il. Car l’objectif des FabLab, c’est avant tout de fabriquer soi-même des objets, et d’apprendre à le faire. « Nous avons en quelque sorte deux types d’activités », détaille Yann Lossouarn. « Les personnes peuvent venir nous voir avec un projet très précis, comme par exemple vouloir créer une variante d’une pièce en plastique pour un vélo. Ou alors, certains viennent avec des projets plus élaborées, mais sans les compétences pour les mener à bien. Un apiculteur amateur par exemple est venu nous voir, car il souhaitait pouvoir concevoir une aide à distance pour la surveillance d’essaimage de ses ruches. Une petite équipe s’est alors formée, pour les parties mécaniques, électroniques et informatiques, car il avait l’idée, et le FabLab les compétences », précise-t-il. Du côté de Brest, un drône destiné aux prises de vues photographiques est en fabrication par exemple.

 

 

Au FabLab Lannion – CC-By-SA

 

Des partenariats avec des associations locales

Ouverture, mais aussi pédagogie, collaboration et innovation sont les maitre-mots des FabLabs. Des travaux en commun avec d’autres associations locales ont ainsi été mis en place. « Nous montons un projet avec l’association des Petits Débrouillards et le FabLab de Télécom Bretagne, dans le cadre de l’appel à projet lancé par le gouvernement sur les FabLabs. Baptisé « Les Fabriques du Ponant », il sera notamment dédié à la médiation scientifique », développe David Bozec. A Lannion, le FabLab est basé au cœur du Lycée Felix Le Dantec, ce qui permet « l’hébergement du FabLab, et l’accès à un certain nombre de machines », se réjouit Yann Lossouarn. « Nous essayons aussi d’aller vers le jeune public », poursuit-il. « Avec l’organisation de stages ou d’ateliers, avec les Petits Débrouillards ».

Idem à Vannes, ou des rapprochements avec des lycées et universités ont été opérés. Quid de rapprochements entre FabLabs ? Un hashtag « #bzhlab » permet déjà aux afficionados de se retrouver et de communiquer facilement sur Twitter. « Les FabLabs communiquent et s’organisent en un réseau des FabLabs bretons », confirme Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. L’engouement autour de ces lieux de création et d’innovation semble bien réel dans la région. « La Bretagne n’est pas en retard dans le domaine, nous sommes l’une des régions les mieux placées », affirme David Bozec, de Ty Fab. « Nous avons des visites toutes les semaines ! », se réjouit Nicolas Lebastard. « Il y a une vraie dynamique », commente Yann Loussouarn, du FabLab lannionais, « mais il y a aussi d’autres régions où les FabLabs sont moins nombreux, mais pour certains mieux équipés, et ce depuis plus longtemps ».

Nombreux sont les FabLabs bretons qui attendent désormais les résultats de l’appel à projets lancé par la ministre délégué à l’économie numérique pour pouvoir parfaire leurs équipements et développer leurs activités.

 

 

Qu’est ce qu’un HackerSpace ?

Les HackerSpaces sont des espaces de type « laboratoires communautaires » regroupant des personnes avec des intérêts communs, tournants souvent autour de l’informatique, du logiciel libre, du DIY (Do It Yourself), de la création artistique, des médias alternatifs…En Bretagne, on en trouve à Rennes, Saint-Brieuc et Quimper.

Plus d’infos

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hacklab

 

 

Le libre, l’open source…

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, ma modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

 

 

Plus d’infos:

La page Wikipedia consacrée aux FabLabs, avec une définition

http://makerspace56.org

http://tyfab.fr

http://mdl29.net/

www.lespetitsdebrouillards.org/< /p>

http://fablab-lannion.org

 

 

La carte des FabLabs et HackerSpace bretons

 




A Brest Métropole, on cartographie la mobilité !

Utiliser le numérique pour constituer une base de données sur les équipements et services en terme d’accessibilité au sens large, et de mobilité douce, sur le territoire de Brest Métropole. Tel est l’objectif du projet « Carto-mobilité », mis en place par les associations Tiriad et la Cantine Numérique. La première forme et accompagne les élus, les associations, les réseaux, au travail coopératif et propose de l’accompagnement de projets autour du numérique dans les territoires, ainsi que de la formation aux outils collaboratifs libres, et autour des biens communs numériques. La deuxième est un espace de coworking, espace d’animation, et tiers-lieu brestois. Toutes deux ont ainsi eu l’idée de coopérer et d’utiliser le numérique, pilier de leurs activités, afin de « Travailler à l’accessibilité multi-handicap et la mobilité douce (déplacement à pied, à vélo..) sur Brest Métropole», explique Margot Chrétien, l’une des trois salariés de l’association Tiriad.

L’idée est donc, avec Carto-mobilité, « d’identifier et de relever collectivement sur le terrain tous les éléments existant en matière d’accessibilité et de mobilité : voirie, bancs, escaliers, bâtiments, transports, mais aussi pistes cyclables… », poursuit Margot. Les données sont ensuite entrées sur OpenStreetMap, carte numérique libre, collaborative et disponible sur Internet. « On peut l’enrichir et la modifier de manière collective et citoyenne, et les données n’appartiennent pas à OpenStreetMap. », précise Margaux. Chacun peut donc participer à l’opération. Des sessions de formation à l’utilisation de l’outil sont organisées, ainsi que des « cartoparties », qui réunissent des acteurs d’univers différents : citoyens, acteurs associatifs du monde de l’environnement ou du handicap, agents des administrations…Le projet permet la rencontre d’acteurs d’horizons multiples.

A partir des données, le souhait des initiateurs du projet est d’initier et de favoriser le développement d’applications web et mobile permettant à tous de se repérer et de se déplacer dans l’agglomération brestoise. Une application a ainsi été développée, Lizmobility Breizh, qui permet de mettre en valeur tous les détails du territoire liés à l’accessibilité. Et carto-mobilité intéresse désormais d’autres territoires en France. «L’aspect collaboratif plaît beaucoup, et se mettre aux normes concernant l’accessibilité est un enjeu important pour les collectivités », rappelle Margot. En effet, Dans les années à venir (et non plus 2015, suite à un aménagement de la loi en juillet dernier, ndlr), tous les établissements recevant du public devront être accessibles aux personnes handicapées. D’où l’intérêt d’un tel projet pour mieux prendre en compte la mobilité et les facilités d’accès sur les territoires !

 

OpenStreetMap : Qu’est ce que c’est?

OpenStreetMap est un projet international né en 2004, qui a pour objectif de créer une carte libre du monde. Chacun peut voir, réutiliser, modifier, améliorer les cartes existantes. Les données peuvent êtrz également réexploitées pour d’autres applications sur les territoires. Elle fonctionne sous licence « Open Data Commons Open Database Licence »

Plus d’infos sur OpenStreetMap : http://openstreetmap.fr/

 

 
Plus d’infos

www.tiriad.org/carto-mobilite

http://lizpoi.3liz.com/breizh/index.php/lizpoi/map/?tree_id=3

 

 

 

 




Raspberry Pi , le nano ordinateur classe éco

Le Raspberry assure les fonctions d’un ordinateur de bureau: navigation internet, bureautique… Mais est aussi très efficace dans le domaine de la domotique et de la robotique, et notamment autours de secteurs numériques nouveaux tels que l’impression 3D. Son caractère résolument open source invite les utilisateurs de la plate forme à coopérer avec les concepteurs afin d’améliorer ses performances au cours des versions. Petit bémol toutefois, il semble que le prochain modèle soit utilisable sous windows 10, ce qui n’est pas très proche de cette fameuse démarche open source pronée par ses créateurs.

 

Accessible et économe en énergie

 

La véritable force écologique de cet ordinateur minuscule réside dans sa conception. L’alimentation se fait par le biais d’un chargeur de smartphone, ce qui fait qu’il consomme deux fois moins d’énergie qu’un ordinateur portable et presque huit fois moins qu’un ordinateur de bureau. De plus, sa conception est relativement simple et facile à mettre en oeuvre, ce qui fait de lui un outil d’inovation sociale fort, car son accessibilité pourrait bien permettre à des publics n’ayant pas pu aborder ce domaine l’accès à internet et aux nouvelles technologies.

 

En tout cas, les spécifications techniques du dernier modèle sont proches de l’ordinateur portable bureautique classique. 1 Go de RAM, sortie HDMI, quatre ports USB, un port jack et un port micro SD. Il faut acheter l’ordinateur seul ou en pack, ce qui permet d’acheter unmoniteur, un clavier et une souris en même temps. Les prix varient entre 40 et 70 euros selon les sites:

 

https://www.raspberrypi.org/

 

http://www.materiel.net/micro-pc-raspberry-pi/raspberry-pi-2-type-b-112984.html




Emploi mutualisé : Le Geai 29 prend son envol

Le Groupement d’Employeurs
Geai 29 est né il y a maintenant deux ans, adossé aux trois Points
d’Accueil à la Vie Associative (Pava) que sont le Resam sur le
Pays de Morlaix, Sema’For sur le Pays de Brest, et L’Espace
Associatif de Quimper-Cornouaille. Il met à disposition des
associations non fiscalisées qui y adhèrent les salarié.e.s qu’il
emploie. Explications.

Mettre à disposition pour ses associations adhérentes les salarié.e.s qu’il emploie, et accompagner les associations dans la gestion de leur ressources humaines. Voilà les deux objectifs du Geai 29, le Groupement d’Employeurs Associatif Intersectoriel en Finistère. Il est né il y a maintenant deux ans, de la volonté et du travail de l’Espace Associatif Quimper Cornouaille, du Resam (Morlaix), et de Sema’For (Brest). « En tant que Point d’Accueil à la Vie Associative, nous étions souvent sollicités, chacun sur nos territoires, par des associations qui avaient des demandes en soutien administratif, ou comptabilité », explique Karine Vaillant, chargée de mission « Mutualisation de l’emploi » au Resam. En 2015, une étude sur les l’emploi au sein des associations du Finistère a été menée, mettant alors en évidence leur besoin en temps partiel, un besoin de compétences, tout en ayant comme spécificité le portage de la fonction employeur par des dirigeants bénévoles. C’est pour répondre à ces problématiques que le Geai 29 a été mis sur pied, à destination des associations non fiscalisées, et de tous secteurs d’activité.

Concrètement, comment cela fonctionne ? Les associations sont d’abord accueillies au sein des PAVA (Points d’Accueils à la Vie Associative), pour faire le point sur leurs besoins, et déterminer quel outil il vaut mieux utiliser en terme de partage d’emploi : Geai, mais aussi prestations, mise à disposition… « L’idée, c’est vraiment de répondre aux besoins des structure, de les orienter selon leurs besoin et leur spécificité », commente Karine Vaillant. Si l’association est orientée vers le Geai, un point est réalisé sur le profil de poste, les compétences recherchées, le volume horaire…Une fois que tout est validé, l’association adhère au Groupement d’Employeurs. Celui-ci propose alors la mise à disposition d’un.e de ses salarié.e.s, ou créé un nouveau poste si besoin. L’association accueille le/la salarié.e, dont la prise de poste est accompagnée par le Geai, qui facture la structure mensuellement pour la mise à disposition du/de la salarié.e, sur la base du coût horaire du poste, majoré d’une contribution au fonctionnement du groupement.

Un système qui a des avantages
aussi bien pour les associations, que pour les salarié.es.. Pour les
associations, les formalités administrative liées à l’embauche
sont prises en charge par le Groupement d’Employeurs, qui
accompagne aussi sur la fonction employeur. Pour les salarié.e.s, la
possibilité d’accéder à un emploi à temps plein ou à temps
partiel choisi, avoir un employeur et des fiches de paies uniques,
évoluer dans un cadre sécurisé.

C’est ainsi que neuf contrats ont été signés depuis la création du Geai, dont quelque CDD. « L’objectif, c’est d’atteindre 20 Equivalent Temps Plein (ETP) dans 3 ans », affirme Karine Vaillant. Seize associations adhèrent déjà au dispositif, sur les trois territoires couverts. Sur le Pays de Morlaix, l’Adess, ou Le Buzuk (la monnaie locale, ndlr), ont recours actuellement au Groupement d’Employeur. Le signe que la mutualisation de l’emploi se développe petit à petit dans le secteur associatif finistérien !




Devenir plus écolo grâce à une application ? C’est possible avec WAG

WAG, mais qu’est ce que c’est encore que cet acronyme ? WAG, pour We Act for Good, est une application lancée par l’ONG WWF (World Wide Fund for Nature), en partenariat avec l’ADEME (l’Agence pour la maîtrise de l’environnement), La Poste et la Maif. Le concept est assez simple, et en même temps assez poussé : agir au quotidien pour la planète. 

L’application WAG met le citoyen au cœur de l’action. Par des gestes simples, chacun peut changer son quotidien pour être plus responsable et limiter le réchauffement climatique.

On le sait, si l’on ne fait rien, si l’on ne change aucune de nos mauvaises habitudes, la température de la planète ne cessera d’augmenter considérablement. La WWF a donc eu la bonne idée de placer le citoyen au centre de l’action pour inverser la tendance. Le but de cette application n’est pas de culpabiliser l’utilisateur en pointant le doigt sur ce qui ne va pas, mais, au contraire, d’appuyer sur les bonnes actions, d’encourager chacun à faire des efforts, même les plus petits.

C’est pourquoi les gestes écologiques sont présentés sous forme de défis, dans plusieurs catégories : « Bien manger », « Vers le Zéro Déchet », « Se déplacer », « Optimiser l’énergie », « Do It Yourself » et « Spécial Noël ». Chacune de ces catégories contient des sous-catégories. Par exemple, pour celle du « Bien Manger », on retrouvera « Manger local », « Choisir les bons produits », « Le gaspi c’est fini », « En cuisine », « Consommer moins et mieux choisir sa viande », « Les conseils au restaurant », « Manger de saison ».

Une application ludique… et pratique

Le « but du jeu » est donc de choisir des défis à réaliser, ou de cocher ceux déjà fait. En fonction de cela, l’utilisateur reçoit un certain nombre de points, qui lui permettent de gravir des niveaux. Des badges sont également décernés. Pour aider le citoyen à réaliser les défis, des astuces, des conseils et des tutoriels sont mis en ligne. Afin que l’utilisateur n’agisse pas sans en comprendre l’intérêt, une explication est présente.

Sur l’application, la catégorie « Événements » est alimentée par les utilisateurs. « Atelier DIY », « Atelier couture zéro-déchet », « Café citoyen », « Clean Walk », « Repair Café », autant de bonnes raisons de se réunir pour agir ensemble.

Et c’est cela également qui fait la force de l’application, c’est le collectif. Bien que chacun soit derrière son smartphone, WAG permet de ne pas se sentir seul à vouloir changer les choses. Lorsque l’utilisateur choisit de relever un défi, l’application indique combien de personne le fait également.

Participative, l’application permet à tout un chacun d’ajouter un tuto ou des bonnes adresses, vérifiés ensuite par des bénévoles à la WWF. Une carte interactive est enrichie grâce aux utilisateurs. Elle recense les lieux éco-responsables, comme des épiceries vrac ou des restaurants biologiques.

Ce qui fait revenir l’utilisateur chaque jour ?

Les différents niveaux donnent envie de s’améliorer au fur et à mesure et de cumuler de plus en plus de points. Bien loin d’être dans la culpabilisation, l’application est ludique, et les gestes peuvent être simples, comme difficiles. Les novices en la matière pourront donc y trouver leur compte, tout comme les experts. Chaque jour, à 12h45, l’application propose un quizz sur divers sujets, comme « Qu’est-ce qu’un objet DIY ? ». Ensuite, l’utilisateur peut aller encore plus loin grâce aux explications et tutos mis à sa disposition.




L’idée sortie. Les 48 heures de l’agriculture urbaine

Depuis 2016, l’Association Française des Professionnels de l’Agriculture Urbaine organise le « Festival des 48 heures de l’Agriculture Urbaine ». L’occasion de découvrir durant deux jours de nombreuses initiatives qui ont pris racine dans les villes. Pour cette édition 2023, qui se déroule les 29 et 30 avril, de nombreux événements partout en France. En Bretagne, les villes de Quimper, Rennes et Nantes sont mobilisées.

Produire des légumes, des fruits, des herbes…en ville : voilà comment on peut définir « l’agriculture urbaine ». Cultiver sur les toits, dans des bacs en pleine rues, sur les balcons, dans des jardins potagers partagés…les possibilités sont nombreuses, et le mouvement ne cesse de prendre de l’ampleur. La FAO (Food and Agriculture Organization, une instance de l’ONU) a d’ailleurs mis en place un « agenda alimentaire urbain », dont l’objectif est de « d’améliorer le développement durable, la sécurité alimentaire et la nutrition dans les zones urbaines et périurbaines, ainsi que dans les zones rurales qui leur sont proches ».

En France, depuis 2016, le Festival des 48 heures de l’agriculture urbaine permet de mettre celle-ci en lumière et de la faire découvrir au plus grand nombre.

Pour cette édition 2023, qui se déroule les 29 et 30 avril, de nombreux événements sont organisés un peu partout sur le territoire national. En Bretagne, les villes de Quimper, Nantes et Rennes sont mobilisées.

Au programme : des ateliers de découverte, des séances de dégustation, des visites de ferme, des balades, des marchés…

Sur Quimper, les événements sont proposés par les associations et collectifs Kempermaculture, l’Espace Associatif, Al’Terre Breizh, la Brouette de Kerivoal, la Pépinière Indigène, les Maraichers de la Coudraie, la MPT de Penhars, Fridays For Future, la Ferme du Braden, les Vignes du Braden et le Secours Catholique. On pourra ainsi découvrir les jardins familiaux du Braden, participer à un atelier de fabrication de conserves de légumes en lacto-fermentation, créer des marionnettes à base de matériel recyclé, visiter le jardin solidaire du Secours Catholique…

A Rennes, les 48 heures sont coordonnées par l’association Les Cols Verts. Au menu : un marché » festif de produits locaux à la Basse Cour, une visite de la ferme de Quincé à Beauregard, une transhumance dans le quartier du Blosne, un ciné-débat autour du film « La Belle Ville »…

Du côté de Nantes, ce sont près de 80 événements qui sont organisés sur la métropole. Samedi 29, une « végéparade » sera ainsi mise en place dans la ville, avec des animations dès 14h. Un « village des 48h » se tiendra tout le week end avec l’Agronaute, avec un village des initiatives, des tables-rondes, des ateliers, des ventes de plantes…Et à Vertou, on pourra participer à une « balade botanique » à la découverte des plantes sauvages comestibles.

 

 

Tout le programme détaillé des 48 heures de l’agriculture urbaine est disponible sur le site https://www.les48h.com