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Dans les Côtes d’Armor, la lutte contre la précarité énergétique s’organise

Échanger et partager les expériences entre les collectivités, les associations et les pouvoirs publics autour de la maîtrise de l’énergie. Tels étaient les objectifs de la journée du réseau T3D (territoires en démarche de développement durable) qui s’est déroulée mercredi 4 septembre à Ploufragan (22). Cette journée de réflexion et d’échanges était ponctuée de trente minutes d’ateliers animés par des bailleurs sociaux, (Côtes d’Armor Habitat, Bâtiments et Styles de Bretagne), des associations, (Agences locales de l’énergie du centre Ouest Bretagne et du pays de Saint Brieuc et l’Abieg) ainsi que des services de l’État (DDTM Service Planification, Logement, Urbanisme des Côtes d’Armor) et auxquels collectivités, élus, et associatifs étaient conviés.

Cette journée était l’occasion de faire le point sur la précarité énergétique en Bretagne, au moment où les foyers aux bas revenus sont de plus en plus nombreux. Pour Térèse Jousseaume, responsable du service gestion urbaine et concertation au sein de Côtes d’Armor Habitat, « 1400 logements nécessitent une rénovation thermique sur 250 communes des Côtes d’Armor. La rénovation thermique des bâtiments est en marche à partir du moment où la majorité des locataires d’un bâtiment a donné son aval, car il y aura une incidence sur le loyer qui est fonction de l’état du logement. Or, aujourd’hui, 60 % des locataires avec lesquels nous travaillons bénéficient des aides au logement».

Ne pas négliger les petits trucs simples

Rénovation thermique d’un bâtiment, ou pas, pour lutter contre la précarité énergétique, une pédagogie dans les habitudes d’utilisation des appareils électriques à la maison s’avère parfois nécessaire. Pour se faire, René Cloitre, bénévole à l’association ABIEG 22, (l’association des bénévoles des industries électriques et gazières des Côtes d’Armor), explique : « Nous menons des actions d’information auprès des familles en situation de précarité. Nous en avons accompagné 280 en 2012. De septembre à mai, soit nous nous rendons chez les particuliers, soit nous organisons des réunions dans les quartiers afin de donner des informations essentielles pour prendre conscience de la consommation énergétique d’un foyer. Par exemple, nous expliquons que la température d’une chambre doit être de 16°, 19° dans les pièces à vivre, 21° dans la salle de bains et le taux d’humidité général de la maison doit être de 40 à 60%. Autre chose, saviez-vous qu’un degré supplémentaire dans une maison équivaut à 50 euros dépensés en moyenne par an, en fonction des fournisseurs d’énergie ? ».

Communiquer et informer sans culpabiliser

« Quand on sait que les réfrigérateurs et les congélateurs représentent 30% de la facture d’électricité, tout un tas de gestes sont bons à savoir pour réduire la facture. Nous faisons en sorte que les familles assistent aux réunions organisées, si le bouche-à- oreille fonctionne, ce n’est pas toujours facile de toucher le plus grand nombre. Et l’écoute, l’encouragement et une bonne pédagogie, restent les meilleurs moyens pour que le message passe. » explique Gérard Guyot, autre bénévole à l’ABIEG. Il ajoute : « au terme de nos visites nous offrons un thermomètre aux familles. Cet outil leur donne la possibilité de jauger de leur consommation en temps réel.»
Pour mener à bien ses actions, l’ABIEG signe des conventions de partenariats avec bailleurs, les CCAS, la mission locale, le conseil général…

Rénover pour valoriser son patrimoine…

Si pour certains, la rénovation thermique des bâtiments est une démarche longue et coûteuse, pour d’autres, elle s’avère nécessaire, et pas forcément pour la planète ni pour le portefeuille. « L’argument très développé par les citoyens n’est pas tant rénover pour réduire la facture énergétique, mais rénover pour apporter de la valeur au capital immobilier » explique Pierre Boube, architecte au sein de la SCIC ECLIS, conseil et formation en écoconstruction.

Créer un réseau adapté…

Autre acteur de la maîtrise de l’énergie sur le territoire : l’agence locale de l’énergie (ALE), du Pays de Saint-Brieuc. Elle participe à la mise en place du dispositif Virvo’lt ma maison*. Objectifs ? Rénover des bâtiments et maîtriser l’énergie consommée. « Pour mettre en place un réseau adapté à ces projets, nous communiquons sur des formations liées à ces thématiques afin que les artisans y participent et obtiennent un label de compétence en éco-construction. Pour ce faire, nous sommes en lien avec la CAPEB, la chambre des métiers… Le nombre d’artisans possédant ces labels ont été multipliés par deux», explique Thomas Laporte, directeur de l’ALE. Un réseau est ainsi créé entre les banques, les entreprises, et les bureaux d’études. Les artisans labellisés y trouvent leur compte, les banques sont mieux informées et plus ouvertes aux prêts. « Le projet "Virvolt ma maison" creuse petit à petit son chemin. Il y a une inertie au démarrage avec le montage des travaux et les délais de chacun , mais les citoyens ont la volonté de s’informer».

Quant aux espaces info-énergie du Pays de Saint-Brieuc attachés à l’agence, ils ont créé 1500 contacts supplémentaires depuis mars 2013, dont 350 dossiers éligibles au programme Vir’volt ma maison, et 40 dossiers en cours de montage.

…Et miser sur l’accompagnement

« La réglementation thermique des bâtiments évolue. Le besoin d’anticiper est primordial. La RT 2020 doit mobiliser ces réseaux de formateurs, il faut donc aider les entreprises, les artisans, à s’adapter à ces nouvelles réglementations », explique Didier Bazin, chef de Service de la Prospective, de l’Evaluation et du Développement durable au conseil général des Côtes d’Armor. Il ajoute : « Des journées comme celle-ci permettent l’échange de bonne pratiques, elles font avancer les choses, l’existence même du réseau T3D nous autorise à penser que l’on peut échanger, construire ensemble, et c’est bien à partir de ces démarches que l’on veut enclencher un développement durable. Il n’est pas question de profiter de solutions clés en main, mais de construire nous mêmes, à travers ces échanges d’expériences, et en faveur d’un meilleur avenir pour l’humain ».

 

*Quel est l’objectif de l’opération Vir’-Volt ?

L’Ademe et la Région Bretagne ont souhaité expérimenter une opération pilote de Maîtrise de la Demande d’Electricité, sur une durée et un territoire restreints. C’est le Pays de Saint Brieuc qui a été choisi. Durant 2 ans (2008-2010 : phase test), des actions expérimentales ont été menées dans une large gamme de secteurs (logement
, tertiaire, collectivités, industries…), afin d’inciter à la réalisation de travaux de MDE.

Ces actions seront évaluées (économies réalisées, coût, difficultés et freins et rencontrés…). Les plus pertinentes d’entre elles seront ensuite dupliquées sur le territoire pendant 3 ans (2010-2013 : phase de déploiement). Sur cinq ans, les objectifs de l’opération sur le Pays de Saint Brieuc sont de réduire :

• les consommations de 6% (78 GWh/an)
• la demande en pointe de 10% (20 MW)

Plus d’infos:

https://sites.google.com/site/alesaintbrieuc/Accueil

www.cotesdarmorhabitat.com

www.virvoltmamaison.fr

 




Comme une envie pressante de toilettes sèches

(Rediff) A l’heure… caniculaire où l’eau – beaucoup trop polluée et gaspillée (100 millions de m3 d’eau potable sont consommés annuellement rien que pour les WC) – fait l’objet de restrictions qui touchent déjà chaque année un tiers du territoire et devront sans doute bientôt s’imposer à tous les étages, où les prix des fruits et légumes, parmi d’autres produits alimentaires, plombent le panier ménager, il n’est pas anodin de plonger notre nez dans un endroit qui jouit encore hélas d’une trop fâcheuse réputation, pour de mauvaises raisons alors qu’il recèle de véritables trésors, tant économique qu’écologique: je veux parler du petit coin, lorsqu’il se fait toilette(s) sèche(s). Ces dernières permettent en effet de réduire substanciellement sa consommation d’eau potable en préservant la ressource et de fournir à son potager un excellent compost.

Bien que s’étant démocratisées ces dernières années auprès de certaines catégories de populations, grâce à leur usage dans des festivals de musique, ainsi qu’à leur promotion par des associations, autoconstructeurs et professionnels de l’habitat écologique, les toilettes sèches peinent hélas encore à conquérir largement les foyers, tant individuels que collectifs.

Il sera aisé aux lectrices et lecteurs en proie à la curiosité de trouver sur internet et en librairies des informations et ouvrages, tant généraux que pratiques sur les bienfaits et la simplicité d’usage des toilettes sèches (voir nos liens en fin d’article). Leur installation sollicite autant la créativité que la stimulation hormonale de récompense d’avoir franchi – modestement mais sûrement – une étape non négligeable dans le parcours des « petits » gestes de sauvetage d’une planète à rendre encore vivable.

Et pour lever les dernières réticences, huit foyers finistériens entre Morlaix, Plouigneau, Plougasnou et Plouégat-Guerrand, ont bien volontiers accepté de livrer leurs expériences – anciennes ou récentes – réflexions, conseils sur l’installation et l’usage de toilettes sèches, au travers desquels l’entraide n’est pas un vain mot. Confirmant ainsi la valeur de ce proverbe africain qui dit : « C’est dans le besoin que l’on reconnaît ses amis ».

Quand et pourquoi l’envie d’en installer vous a-t-elle pris.e?

Martine : C’était en 1999, après plusieurs actions militantes pour la ressource en eau dans le nord du Finistère avec l’association S-EAU-S. Il fallait être cohérents, les déjections humaines dans l’eau potable commençaient à nous culpabiliser. Et puis passer notre temps à cacher et ignorer tout ce qui fait déchets …

Hubert : Je suis passé aux toilettes sèches en 2008 suite au conseil d’un ami écolo (Charles Frère) qui me disait que j’allais y gagner en cohérence et que ça allait me faire un bien fou. C’était vrai, en recyclant nos déjections par un compostage, on se réinscrit dans le cycle de la nature, on enrichit le milieu au lieu de l’appauvrir et le polluer, ce qui réjouit un écolo.

Charlotte : En 2009 lors d’un emménagement en location dans une maison à la campagne, pour raisons écologiques. La présence du jardin nous permettait de composter (avant nous étions en appart, donc pas possible). Puis en 2010 pour un projet en totale autonomie (ni eau ni élec du réseau). Et encore en 2012 dans une maison sans fosse septique (on n’a pas eu à en faire une du coup, c’est accepté par le spanc, on a juste un bac dégraissant pour les eaux grises). En fait, on ne se pose même plus la question !

Gilles et Valérie : Ca faisait partie de notre pack de base  » habitons une maison écologique », donc nous avons des toilettes sèches depuis une dizaine d’années…. Des toilettes sèches, c’est beaucoup moins d’eau, une phyto-épuration facilitée…. bref, c’était une évidence !

Clémentine et Guillaume : Il y a 14 ans,  à l’arrivée dans notre maison en bois avec du terrain pour pouvoir faire du compost.

Grégoire et Véronique : Nous avons des toilettes sèches depuis 12 ans environ, depuis que nous habitons dans notre maison… cela nous paraît une évidence : on ne gâche pas l’eau potable ! Les toilettes sèches c’est sans odeur ( à part la bonne odeur des copeaux!), sans bruit, sans fuite et sans plombier…. et puis gérer toutes les sortes de caca que nous générons comme êtres humains (caca(s) économique, écologique, émotionnel, psychologique, spirituel et bien sûr physiologique!), on se lance ce pari fou tous les jours !

Laurence : C’était il y a deux ans. Cela faisait longtemps que je souhaitais installer des toilettes sèches sur lesquelles je m’étais documentée de longue date, n’y voyant que des avantages : écologiques, économiques, esthétiques. Et puis j’ai toujours beaucoup aimé découvrir les toilettes sèches des potes ou encore celles sur des événements festifs ! Mais ayant été de nombreuses années en location, ce n’était pas envisageable. Comme je vis maintenant dans une maison de famille, c’est devenu enfin possible. Cela dit, il m’a fallu quelques années pour enfin passer à l’acte.

Véronique : J’avais prévu d’avoir des toilettes sèches chez moi lors de la construction de ma maison en bois pour ne pas gaspiller cette ressource précieuse qu’est l’eau et pour recycler mes déchets au potager en plus du compost  !!! Je suis passée à l’action suite au premier confinement, après avoir vu l’effet du compost de toilettes sèches sèches de ma voisine dans le potager.

Auto-construites ou non (comment, avec qui…) ?

Martine : Oui autoconstruites en lieu et place du bidet en céramique à l’intérieur de la maison.

Hubert: autoconstruites évidemment pour un menuisier ! Et puis aussi parce que cela est tout à fait simple : pas de pelleteuse, pas de fosse septique et pas de plomberie!

Charlotte : oui, avec mon compagnon.

Gilles et Valérie : totalement autoconstruites par Grégoire, avec des améliorations qui arrivent au fur et à mesure des années, amélioration de l’accès à la sciure, surélévation des  pieds pour un popo plus physiologique, seaux moins lourds pour le transport vers le tas de compost….

Clémentine et Guillaume : Autoconstruction un peu à l’arrache d’ailleurs !

Grégoire et Véronique : Nos toilettes sont autoconstruites, mais nous allons améliorer leur aspect dès que possible, nous avons vu beaucoup de chefs d’œuvre en ce domaine, alors nous en sommes un peu jaloux.

Laurence : J’ai fait appel à un copain, artisan-menuisier chez qui je me fournis aussi en copeaux et sciure. Il m’a fait une petite merveille !

Véronique : J’ai acheté des toilettes sèches déjà construites. Un jour, j’aimerais me fabriquer un joli trône un peu kitch !

A l’usage, quelles sont vos joies (votre plus grande satisfaction…), vos déceptions ?

Martine : Bon, c’est en quelque sorte le retour du réel, le caca à gérer en direct. Le seau, pas trop grand car autrement trop lourd, le sentier jusqu’au compost bien dégagé car sinon…, la difficulté de se procurer de la sciure en quantité depuis que je suis seule. En fait, je me procure des copeaux destinés à l’élevage de hamsters ! Évidemment, la bavette accrochée à la partie antérieure du wc pour bien orienter l’urine dans le seau et au moins deux tas de compost au fond du jardin, posés sur du béton et recouverts pour éviter des ruissellements.

Hubert : Pour que l’utilisation soit simple et agréable il faut que tout soit bien pensé et conçu. Plusieurs seaux pour pouvoir les changer rapidement lorsqu’ils sont pleins sans être obligé de les vider dans la minute. Une bonne bavette sous la cuvette pour éviter les projections de pipi en dehors du réceptacle, un bon copeau bien sec pour une bonne absorption des odeurs et un compost où vider les seaux pleins assez éloigné du lieu de vie, car au moment de vider un peu d’odeur peut persister dans le temps.
Quant à la vidange des seaux, il faut considérer cela comme un rituel, une offrande généreuse à la terre nourricière, un petit effort qui enseigne l’humilité, car lorsque tu te retrouves vidangeur de chiotte, tu n’es pas trop enclin à la ramener… Un bidon d’eau de pluie, de la cendre, un balai à chiotte recyclé pour l’occasion et si en plus la perspective est belle et bien voilà l’occasion d’un peu d’exercice qui joint l’utile à l’agréable. What else?

Charlotte : Plus agréable niveau odeur, mais parfois la corvée de les vider. Quand on a des invités, ça se remplit vite et c’est toujours à nous de les vider. Problème de l’urine : nous, on a tendance à faire pipi ailleurs pour éviter les odeurs et que le seau se remplisse moins vite mais les invités font beaucoup pipi et ça devient vite plein et trop liquide (ils ne mettent pas assez de sciure). Par ailleurs en collectif, certains « oublient » de vider et quand il est plein à raz-bord, c’est le cauchemar…

Gilles et Valérie : Que du positif, d’autant que ce n’est pas moi qui suis de corvée de seau, ahaha ! Pas de bruits, pas d’odeurs, pas d’eaux grises…. il serait impossible de revenir en arrière ! 

Clémentine et Guillaume : De ne pas utiliser d’eau potable pour évacuer nos fiantes et autres urines. Parfois quand on est nombreux à la maison c’est fatigant de devoir les vider tous les 2 jours.

Grégoire et Véronique : Que du bon ! Bien sûr, le vidage des seaux est une petite contrainte, mais avec 2 ou 3 seaux pour tourner, c’est gérable… nous avons un bon compost élaboré à partir de ces toilettes sèches, que nous laissons mûrir 2 ans avant de l’utiliser au potager ou sous les arbres… mais la meilleure satisfaction est de ne plus utiliser d’eau potable pour envoyer on ne sait trop où nos petites et grandes commissions quotidiennes…. J’avoue que j’aime aussi assez bien regarder ce qui sort de mes entrailles et ainsi regarder si «  ça va bien » !Prochaine étape pour nous : installer une douchette pour ne plus utiliser de papier toilette, comme dans de nombreux pays, qui considèrent notre hygiène comme très douteuse R.etour de l’eau aux toilettes donc, mais pour un autre usage !

Laurence : Ne plus contaminer inutilement de l’eau potable et ne plus entendre le bruit de la chasse d’eau. Le plaisir d’apporter de l’azote à mon jardin chaque fois que j’y pisse. L’urine est un très bon fertilisant. Avoir réalisé mon premier beau et bon compost dont mes plantes aromatiques profitent maintenant amplement. Vérifier la bonne qualité de mon microbiote en pouvant examiner mes selles (aspect, odeur), sentir la bonne odeur des copeaux de bois et de la sciure chaque fois que j’entre en ce lieu. Prochaine étape : réduite l’usage du papier-toilette en réutilisant du papier d’emballage.

Véronique : Le potager profite pendant que ma facture d’eau diminue ! Pas de déception. Et je récupère la sciure gratis chez un menuisier.

Une anecdote marquante ?

Martine : Au début la honte de nos filles qui étaient ados et ne voulaient plus inviter personne et puis merci les festivals, le retour de balancier et la fierté d’avoir des parents vraiment écolos. Par contre, des toilettes qui restent pas très pratiques si beaucoup d’invités et un petit coup dans le nez, vous imaginez sans dessin. Depuis, on a installé une jolie cabane de toilettes sèches qui sert pour ce genre de fiesta.

Hubert : Franchement pour l’anecdote marquante je vois pas trop, c’est sûr que l’anse du seau qui casse lorsqu’on le descend dans l’escalier cela pourrait avoir de l’allure, mais sur ce sujet là, je recommande de changer de seau dès que des signes de faiblesses apparaissent!  Ce qu’il y a de plus marquant c’est qu’on peut mettre des toilettes dans les pièces de notre choix et ainsi ne plus être obligé de traverser la maison la nuit pour son petit pipi,  ce qui est vraiment confort pour les pisseuses et les mâles de plus de cinquante ans « prostatés »!

Gilles/Valérie : Utiliser des toilettes à eau, ce qui arrive à l’occasion, me semble aujourd’hui tout à fait surréaliste… voire indécent, vu qu’il s’agit de noyer son pipi et son caca dans de l’eau potable !

Charlotte : J’étais allée vider le seau, pendant ce temps un ami canadien y va, ne se rend pas compte qu’il n’y a pas de seau et il fait caca par terre.

Clémentine et Guillaume : En vidant le seau, un peu lourd, celui-ci a trop vite quitté mes mains et j’ai reçu des éclats sur mon visage . Un délice !

Véronique et Grégoire : la tête de certaines personnes, quand on leur annonce que nous avons des toilettes sèches et qui, très visiblement, se retiennent ou écourtent leur visite ! La tête d’autres personnes, parfois les mêmes, lorsque nous leur racontons les bons effets du compost de caca dans le potager, c’est bien plus amusant de leur raconter cela lorsqu’ils mangent une salade ou des courgettes du jardin à notre table !

Laurence : Les éclaboussures au moment de verser un peu trop promptement le contenu du seau dans le bac à compost : un grand classique de débutante !

Véronique : Euh, ben non !!!

Vos conseils aux futur.e.s acquéreur.e.s ?

Martine : L’essayer c’est l’adopter. Pour débuter, je conseillerai toutefois de ne pas être trop radical et de garder des toilettes classiques pour les invités qui pourraient être un peu rebutés.

Hubert : Le mieux est quand même qu’ils se renseignent  auprès de quelqu’un qui expérimente les toilettes sèches depuis quelques années, ils auront ainsi les bons conseils pour un bon début, car mal conçue et mal adaptée, une toilette sèche peu rebuter les plus motivés.

Charlotte : Préférer la sciure, plus absorbante, aux copeaux qui masquent moins les odeurs. Prévoir au minimum 3 espaces de compostage pour avoir le temps que le compost soit fait avant de les vider. Prendre des seaux en inox (tous les autres se tâchent à la longue).

Gilles/Valérie : Réfléchir à la plus courte distance possible entre le tas de compost et les toilettes, à moins d’aimer la musculation…. pour ceux qui peuvent, par exemple ceux qui contruisent du neuf, privilégier la  » séparette », qui mène les liquides vers l’extérieur, le  seau ne recevant que les solides… ce qui est lourd, ce sont les litres de pipi gonflés de sciure ! Ceci dit, c’est grâce à l’urine que les odeurs sont affaiblies….

Clémentine et Guillaume : Prévoir une trappe en accès direct vers l’extérieur pour ne pas avoir à traverser la maison avec le seau rempli.

Grégoire et Véronique : Réfléchir à la gestion dess eaux, notamment quelles pièces seront à traverser pour aller vers le tas de compost, pour éviter les étages, les longues distances… mettre la réserve de sciure le plus près possible de la lunette, pour ne pas avoir de copeaux partout sur le sol…

Laurence : Si vous passez à la maison, filez droit au p’tit coin pour vous y installer confortablement et plonger le nez dans le guide pratique que je mets à disposition : « Toilettes sèches – les comprendre, les construire et les utiliser » co-édité par les associations A Petits PAS et Empreinte. Sinon, consultez-le sur : https://empreinte.asso.fr/wp-content/uploads/2021/01/GuideToilettesSe%cc%80ches.pdf

Véronique : Il faut se poser la question de qui va les utiliser. J’ai des toilettes normales et des toilettes sèches utilisées par la famille exclusivement. Je ne gère que le caca pipi de la famille en gros !!!

Quelques liens utiles :

Guides composteurs-pailleurs de Brest et alentours : http://guidecomposteurpailleur.infini.fr/spip.php?article99

https://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/construire-des-toilettes-seches-a-compost-ecologiques-economiques-et-confortables-513-cl.htm

https://lamaisonecologique.com/noslectures/un-petit-coin-pour-soulager-la-planete/

https://positivr.fr/4-raisons-adopter-toilettes-seches/

https://kaizen-magazine.com/article/des-toilettes-seches-dans-nos-immeubles-est-ce-possible/

Location de toilettes sèches en Bretagne et Loire Atlantique – Carnet d’adresses pour les communes (Bruded) : https://www.bruded.fr/wp-content/uploads/2018/02/toilettes_seches_tableau.pdf

 




Pour lutter contre la chaleur, repeignons nos toits en blanc !

Par cet été caniculaire qui n’en finit pas, il peut être très compliqué de refroidir les logements, cabanons de jardins ou mobil-home…Alors pourquoi ne pas tester la technique du « Cool Roofing » ? Fréquemment utilisée dans les pays chauds, elle consiste à peindre les toits généralement de couleur sombre en blanc. Une entreprise basée dans le Finistère, et baptisée « Cool Roof France » en a fait sa spécialité. En plus des diverses solutions qu’elle propose, elle diffuse gratuitement sur la toile une formule « DIY », à base de bicarbonate de soude et de caséine.

Depuis 2015, Cool Roof France, entreprise basée au Faou dans le Finistère, propose des solutions pour rafraichir les batiments, notamment via le toit, grâce à la technique du « cool roofing ». Il s’agit de peindre ou de créer des toitures blanches, plutôt que noires ou foncées. « Le cool roofing est un concept utilisé depuis des siècles, notamment dans les pays du pourtour méditerranéen et d’Amérique du Sud, habitués aux fortes chaleurs. », peut-on lire sur le site internet de l’entreprise. On estime ainsi qu’un toit blanc emmagasine 10 fois moins de chaleur que si il était de couleur sombre. L’absorption du rayonnement solaire est limité, et la chaleur accumulée dans les bâtiments est donc moindre.

Afin de permettre à un maximum de citoyens et citoyennes de refroidir leurs habitations en ces temps de canicule continue , notamment tous ceux et celles qui sont en situation de précarité énergétique et vivent dans des logements mal isolés, l’entreprise a décidé de créer la communauté des « Cool Makers », et de diffuser gratuitement une recette de « Cool Roof DIY ». Une formule que l’entreprise décrit comme « Low Tech », et qui nécessite des ingrédients facilement disponibles dans le commerce : du bicarbonate de soude, de la caséine, de la poudre de marbre, un fouet, un saladier, une balance, un seau, et de l’eau. « Applicable aussi simplement qu’une peinture classique, la solution CoolRoof DIY est économique : environ 3€TTC/m2, pour un grammage appliqué de 900g/m2. De plus, la formule ne contient pas de polluant : aucun des ingrédients ne présente de risque pour la santé des individus ou l’environnement », explique Cool Roof France sur son site internet, qui invite à utiliser le Cool Roof DIY sur des toits plats. L’effet est éphémère : on peut nettoyer son toit après l’été, avec une brosse et de l’eau ou un nettoyeur à haute pression (ou tout simplement attendre le retour de la pluie!).

 

Pour télécharger gratuitement un kit comprenant la recette, des conseils d’application et un tableau de calcul des dosages selon la superficie du toit, direction la page https://www.coolroof-france.com/fr/nos-actions-solidaires/coolroof-diy/#formulaire

Pour rejoindre le groupe des « Cool Makers » sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/coolmakers

Pour découvrir la recette en vidéo : https://youtu.be/gyegc4KxOdQ

 

 


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Comment un groupe d’étudiants s’organise pour contourner le confinement et poursuivre leur projet de communication

Les
démarches employées par le gouvernement pour lutter contre la
propagation du virus Coronavirus (Covi-19) ont entrainé la fermeture
des établissements scolaires et l’annulation de
plusieurs projets étudiants.

Dans
le cadre de leur formation en BTS Gestion et Protection de la Nature
au lycée Suscinio de Morlaix, Clarisse, Lucie, Malo et Thomas
avaient prévu d’organiser un événement intitulé « La
faune sauvage s’invite en ville
 ». Le but était de
renseigner sur la diversité des espèces animales que l’on peut
rencontrer à Morlaix et de réaliser différents types d’abris
pour la faune, à installer chez sois.

Cet
événement prévu
le
samedi 4 avril au Square Daumesnil de Morlaix est désormais annulé
mais les étudiants poursuivent leur projet sur les réseaux sociaux
grâce à une page sur Facebook
(https://www.facebook.com/La-Faune-Sauvage-sinvite-en-Ville-114488703520179/)

Des
publications régulières sont effectuées. Il y a la rubrique “1
jour / 1 espèce”, des défis, des idées et des conseils, de
nombreux petits jeux pour les enfants… Les étudiants préparent
aussi des tutoriels “construire des nichoirs à oiseaux” et
repostent des vidéos et articles intéressants pour connaître et
aider les animaux sans sortir de chez soi. De
quoi s’occuper pendant les longues journées de confinement.

Vous
avez sûrement déjà eu l’occasion d’observer des oiseaux dans
les rues de Morlaix ou des papillons et des insectes dans les
jardinières fleuries. C’est parce que nos villes abritent bien
plus d’animaux qu’on ne l’imagine ! Malheureusement,
toutes ces espèces sont fragiles. On voit très souvent des
hérissons ou des amphibiens écrasés sur les routes, les oiseaux
sont souvent tués par nos chats et les chauves souris sont éblouies
par l’éclairage nocturne…

Mais
ceci est loin d’être une fatalité ! Il est possible de créer
des abris, pour accueillir chez soi ces animaux mignons et souvent
très utiles pour le jardin.

D’ailleurs,
de nombreux animaux semblent bénéficier du calme qui règne dans
les villes depuis le début du confinement. La nature devrait donc
tirer profit de cette situation. C’est un point positif, n’est
pas ?

Les étudiants morlaisiens ont bien compris que rester chez soi, c’est non seulement protéger les autres, mais également mettre un terme plus rapidement au Coronavirus. Ils vous encouragent d’ailleurs à faire de même.

Renseignements :

Page FB : La Faune Sauvage s’invite en Ville

Mail
: pic.nature.morlaix@gmail.com




Le festival Univers’Elles prend ses quartiers à Ploemeur (56)

La troisième édition du Festival Univers’Elles a démarré à Lorient. Jusqu’au 22 mars, de nombreux événements sont organisés, avec pour mot d’ordre « la reconnexion de l’humanité avec le Vivant ».

Organisé par l’association Femmes D’Ici, en partenariat avec la Ville de Ploëmeur et avec la participation de la librairie Quand Les Livres s’Ouvrent, la troisième édition du festival Univers’Elles a démarré officiellement le 4 mars. Jusqu’au 22,, les rendez-vous vont se succéder à Ploemeur, à côté de Lorient.

Cette
année, le festival a pour marraine et parrain Pascale D’Erm,
auteure, journaliste, réalisatrice, spécialisée dans les sujets
liés à nature et à l’écologie, et Jean-Claude Pierre,
co-fondateur de l’association Eau et Rivières de Bretagne,
conférencier, porte-parole du Réseau Cohérence et auteur entre
autre de l’Appel de Gaia.

Durant
plusieurs semaines, expositions, projections de films, conférences
sont au programme.

Ainsi, Mercredi 11 mars, Jean-Claude Pierre donnera une conférence autour du thème « Au défi de l’anthropocène », à la salle Port-Blanc du Centre Océanis de Ploemeur. Le 18, la Yoga School Bretagne proposera la projection du documentaire « La Terre vue du coeur ». Le vendredi 20 mars, le film « Natura, pourquoi la nature nous soigne et nous rend plus heureux » sera projeté.

Une exposition sera également organisée : trois artistes exposeront autour du thème de la « délicatesse », jusqu’au 22 mars, à Ti an Arzoù (Ancien presbytère) à Ploemeur.

Les
samedi 21 et dimanche 22 mars, un salon, baptisé « Univers’Elles
Humain.e.s », se tiendra au Centre Culturel Océanis. Durant ce
temps fort, on pourra retrouver des tables-rondes autour de thèmes
tels que l’éco-féminisme, les solutions locales pour des enjeux
globaux, l’écopsychologie, les droits de la nature, le féminin
dans la transition…Des ateliers seront également organisés, ainsi
que des causeries et contes. De nombreux acteurs locaux seront
présents : Nous voulons des coquelicots, Extinction Rebellion,
Les Mains dans le Sable, Youth for Climate, les Colibris, la Monnaie
Locale du Pays de Lorient Le Ségal, Cueillir…un marché bio et
éthique sera également prévu.

Le
salon sera ouvert de 10h à 19h sur les deux jours. L’entrée est
gratuite, hormis les conférences et les ateliers. Entrée
conférences et ateliers : pass 1 jour, 15 euros en prévente,
20 euros sur place, pass 2 jours 25 euros en prévente, 30 euros sur
place.

Prévente
des places sur le site femmesdici.com ou à la librairie Sillage à
Ploemeur.

Plus d’infos et programme : femmesdici.com




« Mer calme à peu agitée » : des livres d’artistes pour connaître et valoriser les littoraux du Trégor

Quelle est l’idée première à l’origine de la réalisation de ce projet qui mêle la science et l’art ?

Véronique Javoise : Les élèves en classe de BTS-A GPN (Brevet Technicien Supérieur Agricole en Gestion et Protection de la Nature) sont des futurs techniciens de la nature. Ils réalisent des expertises naturalistes et des projets de gestion d’espaces naturels lié à la faune et à la flore, avec une approche scientifique et technique dans la connaissance des milieux naturels.
Notre démarche est humaine et intérieure. Elle prend en compte « le sensible », et les positions plurielles face à des milieux naturels qualifiés en état « d’urgence environnementale.»
À partir de là, nous voulions faire ressurgir leur côté émotionnel et leur sensibilité, afin de poursuivre l’ouverture des discours sur l’environnement parfois trop cartésiens. Le développement d’une sensibilité et d’une conscience émotionnelle est parfois nécessaire pour dépasser un mode de pensée binaire…

Bertrand Menguy : Oui… Nous voulions dépasser la caricature de l’animateur de l’environnement (un métier potentiel que pourront exercer les étudiant-e-s à l’issue de leur cursus, ndlr), qui enseigne des savoirs purement scientifiques aux enfants, et non sensoriels.

Pourquoi avoir choisi de présenter un projet sur le thème des fonds marins ?

Véronique Javoise : C’est une mise en lumière de cette partie du territoire, où nous disposons d’un cadre et de ressources naturelles extraordinaires pour la réalisation d’un livre d’artiste…

Quelques-uns  des livres d’artistes réalisés par les étudiant-e-s à la « Manufacture des Tabacs » de Morlaix © MM

De quelle manière cette expérience s’est-elle déroulée ?

Véronique Javoise : La première étape a été la rencontre des étudiant-e-s avec les acteurs scientifiques du territoire à Océanopolis, à la station biologique de Roscoff, ou encore à la maison des dunes de Kerema. Nous avons visité l’atelier de Bertrand au préalable, afin de leurs présenter les outils et les techniques très simples à utiliser.
Nous nous sommes ensuite retrouvés pour commencer les livres d’artistes avec Bertrand Menguy et les jeunes. Quand Bertrand arrivait en camion le matin à 8h, on ne finissait de décharger son matériel qu’à 9h !
C’était un contexte créatif dans un espace qui devient magique. La mise à disposition de tous ces outils est comparable à une balade en mer… après une tempête. Cette sorte de tumulte tempétueux pousse à la créativité pour des jeunes adultes qui ont des univers particuliers.

Bertrand Menguy : Il y a eu 20 heures de travail pour 5 séances de 3-4 heures. Une partie des matériaux utilisés provenait de mon atelier (différentes sortes de papiers et de cartons), et les étudiant-e-s en amenaient d’autres, naturels et ramassés sur la plage (coquilles St Jacques, sable, algues…)
Le premier objectif était de démystifier les apparentes difficultés. Les techniques utilisées étaient très simples : des gravures, des gaufrages, des empreintes, des impressions en relief. Par exemple, il était possible de créer des formes qui se transposaient sur le papier humide, ou qui pouvaient laisser l’encre imprimer les creux de celui-ci. Ce sont des détails qui peuvent changer toutes les productions. J’ai mis des outils à disposition, et nous nous adaptions en fonction des idées de projets de chaque étudiant-e. J’aime ce côté libre-service, où chacun prend ce dont il a besoin…

Virginie Perrone : Plus de 60 livres d’artistes ont également été prêtés par la médiathèque à notre association des « Moyens du Bord » afin de pousser leur curiosité à découvrir différentes formes à réutiliser. Ils considéraient tous que c’était du copiage et donc une forme de triche, alors que d’autres artistes ont existé avant eux pour leur transmettre ces richesses, et que c’est un droit de s’inspirer de leurs travaux et de leurs talents. La transmission des savoirs, grâce à leur sensibilité éveillée, était un élément essentiel de cette rencontre !

 

Que pensez-vous de cette rencontre avec les élèves en BTS Gestion et Protection de la Nature ? Avez-vous senti une réelle motivation de leur part pour ce module artistique ?

Bertrand Menguy : Tout était déjà très mûri dans la tête de ces 24 étudiant-e-s aux personnalités et univers subjectifs. Il s’est dégagé une véritable beauté poétique et contemplative où chacun était touché par ce qu’il aimait dans les productions de ses travaux. L’écoute, le dialogue, la curiosité, les échanges ont fait que tout s’est déroulé de façon très fluide ! Il m’a semblé important de savoir écouter leurs propositions, d’ouvrir des portes, de proposer et non d’imposer, afin de leur laisser la place pour toute(s) créativité(s)… Certains avaient déjà des connaissances artistiques et savaient exactement vers où ils voulaient aller, d’autres avaient besoin de tâtonner et de toucher un peu à tout. Il n’y a eu aucune résistance à l’art…

Véronique Javoise : Il y avait une réelle ambiance propice à la création qui a avivé leur motivation, puisque tous ont été jusqu’à revenir le soir pour terminer leurs travaux…

Comment ce type d’événements où coopèrent différentes personnes et structures partenaires a-t-il été rendu possible ?

Véronique Javoise : . Une vraie complicité s’est dégagée entre les enseignants, les artistes et les structures, pour un projet qui a recueilli entre 4000 et 5000€ d’aides publiques afin de voir le jour.


Bertrand Menguy et Véronique Javoise nous présentent deux productions artistiques avec des techniques simples à acquérir © MM

Qu’avez-vous retiré de cette expérience ?

Bertrand Menguy : C’est une des plus agréables que j’ai vécue. Tout était bien préparé, fluide et les élèves savaient où ils voulaient aller. Il y a une vraie sublimation de leur part qui s’est dégagée de leurs livres d’artistes : avec pas grand chose ils valorisaient leurs productions artistiques…

Un dernier mot pour le lancement de cette exposition ?

Bertrand Menguy , Véronique Javoise et Virginie Perrone : Vous pouvez venir au vernissage du jeudi 15 mai à partir de 18h30 à la « Manufacture des Tabacs » de Morlaix. Nous pourrons vous y accueillir avec une dégustation biologique et locale des produits de la mer !

Contact :

« Les Moyens du Bord »
Manufacture des Tabacs, cour des artistes
41 Quai du Léon, 29600 Morlaix.
Tel 02 98 88 25 62 – lesmoyensdubord.mdb@gmail.com
lesmoyensdubord.wordpress.com

 

 

Tous à la Manu !

 

 

Samedi et dimanche 17 et 18 mai, le public a rendez-vous à la Manufacture pour deux jours d’animations, dans le cadre de la fête de la Bretagne. Pour cette sixième édition, intitulée « Tous à la Manu ! – An holl d’ar Manu ! », on pourra retrouver :

 

– Un m
arché d’artistes et d’artisans d’art intitulé « Cour des Artistes »

– L’exposition d’Hervé Mérer (photos, vidéos, installations) qui dure du 5 avril jusqu’au 18 mai

– La présentation des livres d’artistes réalisés par les élèves du lycée de Suscinio avec l’ar­tiste Bertrand Menguy

– Des installations artistiques dans les cours de la Manufacture

– Un concert-spectacle pour les enfants en langue bretonne du groupe Balafent

       – Des concerts des groupes issus de Trock’son (MJC Morlaix)

– Et aussi : des portes ouvertes de la Manufacture, des stands de diverses associations du territoire avec des ateliers, des débats, des échanges et des dégustations culinaires…

 

Plus d’infos et tout le programme détaillé sur le site des Moyens du Bord.