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En Bretagne Nord, le «zéro déchet » ou « presque » se développe dans les foyers

Marre de voir les poubelles d’ordures ménagères et de recyclables se remplir ? Envie de réduire les déchets chez vous au quotidien ? Certaines collectivités, mais aussi certain.e.s citoyen.e.s, se mobilisent pour inciter les habitant.e.s de leur territoire à y arriver. C’est le cas du côté de Saint-Brieuc avec l’association Zéro Waste Baie de Saint-Brieuc, de Lannion avec Lannion Trégor Communauté, et du côté de Morlaix avec Morlaix Communauté.

 

Dans la baie de Saint-Brieuc

Pour la troisième année, l’association Zéro Waste Baie de Saint-Brieuc organise le défi zéro déchet « A la conquête de l’Waste ». Il est ouvert à tous les habitant.e.s de l’agglomération briochine, habitant seul.e ou à plusieurs, en famille…50 foyers sont recherchés pour participer à l’aventure. Pendant six mois, les familles regroupées en équipe, chapeautées par un.e capitaine, seront accompagnées et participeront à des ateliers réguliers autour de la réduction des déchets, et suivant la règle des 5 R : Refuser, Réduire, Réutiliser, Rendre à la terre, Recycler. L’objectif est de divier par deux la production de déchets, à savoir ordures ménagères, recyclables et verres. Un premier entretien individuel sera proposé aux familles avant le lancement officiel du défi le 14 janvier, qui se poursuivra jusqu’en juin. Attention, les inscriptions sont désormais closes.

Plus d’infos : https://conquetedelwaste.wordpress.com/

 

 

Sur Morlaix Communauté

Depuis 2017 et un premier test sur la commune de Locquénolé, Morlaix Communauté incite et accompagne les habitant.e.s du territoire dans la réduction de leurs déchets. En 2018, le « Défi Famille Zéro Déchet » était lancé sur la communauté de communes. Cette année là, plus de 100 familles y avaient participé, coachées de façon individuelles lors de rendez-vous avec des spécialistes, et durant de nombreux ateliers (dont vous avez pu lire les nombreux comptes-rendus sur Eco-Bretons, ndlr).

Nathalie Barnet, conseillère communautaire déléguée à la transition écologique, et Camille Bonnet, responsable prévention et réduction des déchets à Morlaix Communauté.  

 

Après la poursuite de l’opération essentiellement en visioconférence du fait de la crise sanitaire, la formule est revue à partir de cette année 2022. « Aujourd’hui, les inscriptions ne se font plus au fil de l’eau, mais nous avons deux promotions, une en octobre et l’autre janvier, qui accueillent chacune 30 personnes, sur une durée de six mois », expliquent Nathalie Barnet, conseillère communautaire déléguée à la transition écologique et Camille Bonnet, responsable prévention et réduction des déchets à Morlaix Communauté. Désormais, quatre rendez-vous de « coaching » sont au programme. Et un atelier mensuel est proposé, « où l’on découvre à chaque fois deux éco-gestes autour d’une thématique », indique Camille. « Par exemple, pour un atelier autour de Noël, les participant.e.s découvrent comment décorer zéro déchet, et apprennent la technique du furoshiki pour l’emballage des cadeaux ». « L’idée, c’est vraiment d’être dans des moments conviviaux », insiste Nathalie Barnet. Autre nouveauté : le nom a changé. On ne parle plus de « familles » mais de « foyers », afin de donner envie « aux personnes seules de participer ». Et l’objectif est le « Presque zéro déchet ». « La marche semble moins haute à atteindre », souligne Camille Bonnet. « On souhaite démocratiser la démarche, s’adresser notamment à des personnes au budget serré, et repartir sur des gestes basiques à faire au quotidien », renchérit Nathalie Barnet. A noter aussi, l’opération « bienvenue dans ma maison zéro déchet », porté par le Symeed 29, qui aura lieu les 1er et 2 avril 2023. Une dizaine de foyers du territoire devraient ouvrir leur portes pour présenter leurs éco-gestes, à la fois à la maison et au jardin. Tous les participant.e.s des différentes éditions du défi peuvent s’inscrire pour partager leur quotidien sans (ou presque) déchets.

Plus d’infos : https://www.morlaix-communaute.bzh/

 

 

Dans l’agglomération de Lannion

Le premier défi familles zéro déchet sera lancé officiellement en janvier 2023 sur le territoire de Lannion Trégor Communauté. Quarante familles volontaires ont été sélectionnées pour participer à l’opération, qui est coordonnée par Laëtita Crnkovic, spécialiste du zéro déchet. Jennifer Pellan et Sabrina Toudic, elles aussi animatrices en ateliers éco-responsables et zéro déchet, font aussi partie de l’équipe de l’animation. Durant six mois, les participant.e.s seront accompagné.e.s par des coachs, pour se former à de nouvelles pratiques. Des pesées de déchets vont également venir ponctuer le défi. De janvier à mai 2023, des ateliers pratiques seront organisés (cuisine anti-gaspi, cosmétiques et produits ménagers au naturel, compost, tri, upcycling…). Les inscriptions sont là aussi déjà closes.

Plus d’infos : https://www.lannion-tregor.com/




Une première journée pour l’éco-parentalité dans le Morbihan

Samedi, futurs et jeunes parents (ainsi que les enfants!) et acteur.rice.s de la parentalité seront à l’honneur à Guidel (56) pour la première Journée de l’Eco-Parentalité. Au programme: stands, ateliers, animations pour les petits…autour du zéro déchet, des produits respectueux de l’environnement et de bébé, des déplacements doux, de l’allaitement…Un événement organisé par TikoAntik, plate-forme de revente et d’achat de matériel de puériculture d’occasion, créé par Séverine Inkerman.

 

Comment peut-on définir « l’éco-parentalité » ?

Pour Séverine Inkerman, l’éco-parentalité « regroupe des thèmes et/ou des actions liées à la fois à la parentalité, à l’accueil de l’enfant, et aux transitions écologiques ». Comment produire moins déchets, se déplacer avec un bilan carbone moindre, accéder à une alimentation plus durable, quand on devient parents ? Comment prendre soin de son bébé au quotidien tout en respectant sa santé et sa planète? De nombreux parents se questionnent aujourd’hui sur ces sujets, et peuvent avoir des difficultés à avoir accès à des informations. « Beaucoup vont sur internet, sur les réseaux sociaux, en quête de témoignages directs. Mais les éléments restent encore très dispersées, les démarches existantes sont assez diffuses », explique Séverine.

Quel est l’objectif de la journée ?

La journée « éco-parentalité » a donc pour but de permettre aux parents de s’informer de manière globale, et sur un même lieu, sur la parentalité et les transitions écologiques. « L’idée, c’est de faire réseau, de mieux connaître les possibilité locales d’accompagnement sur ces thèmes », souligne Séverine, qui espère pouvoir faire essaimer l’événement sur d’autres territoires bretons à l’avenir.

Quel est le programme ?

Au menu de cette journée inédite en Bretagne : des ateliers, des stands, des table-rondes, sur des thématiques écologiques très concrètes comme le zéro déchet, les couches lavables, le déplacement avec bébé, la fabrication de matériels Montessori, les produits d’hygiène respectueux de la santé, l’achat de matériel de puériculture de seconde main, la diversification alimentaire… mais pas seulement. « Pour nous,  La transition est aussi sociétale, nous avons donc prévu un atelier consacré à l’égalité et à la lutte contre les stéréotypes de genre », souligne Séverine. Des animations pour les enfants sont également prévues, ainsi qu’un « café des parents », pour que ceux-ci puissent échanger sur les sujets abordés au fil de la journée. Le soir, un ciné-débat est proposé par l’association carhaisienne « Preparons demain », autour du film « Dans l’intimité du lien ».

Pratique :

La journée se déroulera sur le site de l’Ilot Kergaher, à Guidel (56), de 9h30 à 18h

L’entrée est à prix libre

Inscription pour les ateliers : https://www.helloasso.com/associations/tikoantik/evenements/journee-de-l-ecoparentalite

Attention, certains sont déjà complets !

Tout le programme est disponible sur https://tikoantik.com/journee-eco-parentalite/

 

A lire aussi : TikoaAntik veut développer l’achat de matériel reconditionné pour les bébés




Micamot : des infusions, de la permaculture et bientôt un café-librairie

L’association Micamot a été créée en 2012, à Sixt-sur-Aff au Nord de Redon. « L’objectif est de créer un lieu agri-culturel », précise Claire Poirrier, l’une des initiatrices du projet.

L’activité agricole a démarré en 2013. Sous le nom l’Amante verte, Adrien fait pousser et vend des plantes à infusion. « Nous avons racheté les terres en SCI, avec 92 associés, grâce à l’accompagnement de Terre de liens », explique encore Claire.

Depuis 2013, certains membres de l’association, dont un ancien maraîcher, ont mis en place un potager en permaculture sur une parcelle de 1000 m². Ils y viennent régulièrement pour expérimenter différents types de culture.

En septembre, un café-librairie doit ouvrir sur la ferme. Pour financer ce lancement, une campagne de financement participatif a été mise en place. Claire et Maëla, son associée pour le café-librairie, cherchent à récolter 10 000€ pour finir les travaux. « Ce sera un vrai bar, avec une licence 4, et une vraie librairie, spécialisée Nature. Il y aura des ouvrages sur le jardin, les plantes et leurs usages, les savoir-faire pour aller vers plus d’autonomie… », se réjouit d’avance Claire.

La librairie est partenaire de la maison d’édition Terre Vivante. Claire et Maëla auront les nouveautés en exclusivité, recevront les auteurs pour des dédicaces… En échange, elle représente la maison d’édition sur les salons. « Ce sont des bouquins qu’on a envie de défendre », ajoute Claire.

Le café-librairie pourra aussi devenir un lieu de rendez-vous régulier, pour récupérer des paniers Bio ou des produits de paysans locaux par exemple. Des ateliers, des animations et des spectacles seront aussi organisés régulièrement : « Nous voulons développer une offre culturelle intéressante à la campagne ».

Alors, pour aider Claire et Maëla à faire vivre leur projet de café-librairie, n’hésitez pas à participer à leur campagne de financement participatif qui se termine le 15 juillet.

 

Plus d’infos :

www.fr.ulule.com/micamot-cafe

www.micamot.wordpress.com




La recyclerie de Péaule, menacée de fermeture, appelle aux dons

A Péaule dans le Sud Morbihan, une recyclerie s’est installée depuis le printemps 2020. Outre son activité de réemploi des objets du quotidien, elle est aussi un lieu créateur de lien social et intergénérationnel, grâce à sa quinzaine de bénévoles et à sa salariée. Mais elle est aujourd’hui menacée, car le bail de location du bâtiment qu’elle occupe n’a pas été reconduit. Afin d’acheter les locaux, la recyclerie lance un appel aux dons.

Péaule, bourg rural du sud Morbihan, et ses 2700 habitant.e.s. Depuis juin 2020, un nouveau commerce y a fait son apparition : une recyclerie. Elle s’est installée dans un local inoccupé depuis 35 ans, un ancien hotel-restaurant, loué à un particulier. « Avec nos 150 mètres carrés, nous sommes la plus petite en taille du réseau des recycleries bretonnes », explique Hélène Binot, directrice de l’association qui gère la boutique. Petite en superficie, mais grande en dynamisme. Avec son équipe d’une quinzaine de bénévoles agés de 13 à 72 ans et sa salariée, la recyclerie péaulaise, en plus de ses deux boutiques en ligne, organise des ventes à thèmes toutes les semaines, et des animations tous les mois. Des permanences de réparation de bijoux sont également organisées. « L’association a pour but de désengorger les bennes, de remettre en circulation les objets encore utilisables mais également de transmettre les savoirs, de faire revivre les anciennes coutumes et valoriser le petit patrimoine Français mais surtout de faire en sorte que la petite histoire qui a constitué la grande Histoire ne soit pas oubliée, en revalorisant des objets exclusivement issus de don de particuliers. Depuis début 2022, ce sont une tonne d’objets par mois qui ont été ainsi détournés des poubelles et remis en circulation », souligne Hélène. La recyclerie veut être également un lieu créateur de lien social, entre les différentes générations. C’est ainsi qu’un livre, « Si Péaule m’était contée », a été écrit par Hélène et Christian Drillot, suite aux souvenirs et histoires de vie racontés par les visiteurs et visiteuses de la boutique, venant déposer des objets ou simplement discuter.

Mais la structure est aujourd’hui fragilisée. En effet, le bail de location n’a pas été renouvelé par le propriétaire, et le lieu sera mis en vente. Ce qui fait que l’association doit soit déménager, soit acquérir le bâtiment. Une collecte a alors été mis en place sur le site HelloAsso, afin de recueillir des dons, qui serviront à constituer un capital, dans l’optique de souscrire un prêt pour pouvoir acheter le local, donc le prix s’élève à 120 000 euros. « Il reste 200 jours pour relever le défi », signale Hélène, qui peut d’ores et déjà compter sur le soutien des habitant.e.s, qui souhaitent que la boutique reste en centre bourg et continue à lui apporter son dynamisme.

Pour participer à la cagnotte, rendez-vous sur HelloAsso (paiement sécurisé) : https://www.helloasso.com/associations/la-recyclerie-peaulaise/collectes/une-boutique-pour-la-recyclerie-peaulaise

Pour en savoir plus sur la recyclerie et ses activités : https://www.facebook.com/larecycleriepeaulaise




Perma G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes

Produire en permaculture sur une toute petite surface, sur d’anciennes friches appartenant à la Ville de Rennes dans le quartier de la Prevalaye, c’est le pari de Mickaël Hardy avec sa micro-ferme intensive « Perma G’Rennes ». Préservation de la biodiversité, sobriété et création de lien social sont au cœur de projet qui relie la campagne et le milieu urbain.

Mickaël Hardy est installé depuis juin 2016 sur le site de la Prévalaye, à Rennes. Il s’est lancé dans un projet encore peu courant sur le territoire breton : une micro-ferme intensive maraîchère en permaculture, en milieu urbain, sur des terres appartenant à la Ville de Rennes. « Il y avait une dynamique très ancienne ici, avec des petites fermes d’un ou deux hectares. Elle se poursuit aujourd’hui avec une envie d’installer des projets agricoles innovants, avec l’association Les Ami-e-s de la Prévalaye et la Ville », explique le maraîcher. C’est ainsi qu’il s’est installé sur un système très petit, d’un demi-hectare, avec l’objectif de produire autant qu’en agriculture bio sur une surface de un ou deux hectares. « On a quatre fois plus de rendement au mètre carré qu’un maraîcher classique », précise Mickaël. « On va par exemple serrer davantage les cultures sur les parcelles, on peut planter jusqu’à sept espèces par planches, en association. Et on ne passe pas le tracteur ! ». Le tout en utilisant les principes de la permaculture. Tout a été réfléchi et créé sur la micro-ferme pour parvenir à la création de micro-écosystèmes et à une interaction entre les différentes espèces. « J’ai tout d’abord travaillé sur le design permaculturel, et sur la reproduction du maillage du bocage et des talus. On est ici sur un bocage très précieux, un paysage riche, traditionnel, qu’il faut préserver », commente le maraîcher.

Des semences paysannes en production

Les premières mises en culture datent ainsi de mars 2017. Les premières récoltes (salades, radis…) ont pu avoir lieu en juin. Et les ventes ont démarré fin juillet, notamment sur le marché du Mail François Mitterand à Rennes. Mickaël Hardy fournit également des groupements d’achats et trois Ruches Qui Dit Oui.

La micro-ferme a également pour vocation la production de semences paysannes, notamment pour un semencier. Une cinquantaine de variétés sont ainsi produites. « Des variétés paysannes, libres, anciennes, non hybrides et sauvegardées par le fait qu’elles aient été cultivées par des paysans dans des petites parcelles », souligne Mickaël, pour qui les aspects « transmission » et « lien social » sont également très importants. La ferme est ouverte et accessible au public. Et depuis trois semaines, des cours de permaculture ont démarré sur la ferme. « Il y a une vraie demande. Les cours se déroulent ici en petits groupes, une fois par semaine. Cela permet de voir et vivre ce qui se passe sur une année en système permaculturel, en ayant une vision sur toutes les saisons», développe Mickael, qui veut aussi montrer via sa micro-ferme que la permaculture est « un système viable ». « On arrive à avoir une production en totale autonomie. On est dans la sobriété, et en plus on peut créer de l’emploi sur une petite surface. L’objectif, c’est de vivre à trois sur la ferme dans les prochaines années », confie-t-il.

Préservation de la biodiversité, autonomie alimentaire, création d’emploi et réduction des déchets, lien social, transmission…Perma G’Rennes semble montrer qu’un autre type d’agriculture, en milieu urbain et sur de très petites surfaces, est possible et pourrait se développer. « L’idée, avec ce projet, c’est aussi de montrer qu’on peut le faire, qu’il faut oser s’installer. Les débouchés sont là, la clientèle est à côté. Il faut y aller petit à petit », affirme Mickaël. La Ville de Rennes compte d’ailleurs soutenir d’autres projets d’installations de ce type, dans d’autres quartiers. De quoi donner des idées aux autres communes bretonnes, même aux plus petites, espère le maraîcher de la Prévalaye !

Pour les contacter : 

Page facebookhttps://www.facebook.com/PERMA-GRennes-1901570253403567/

Mail : perma.g.rennes@gmail.com




Une formation en ligne pour jardiner avec le vivant

La Maison de la Consommation et de l’Environnement (MCE) de Rennes lance, en compagnie de Bretagne Vivante, Eau et Rivière de Bretagne, la Maison de la Bio 29 et Vert Le Jardin, un Mooc (formation en ligne gratuite) sur le jardinage au naturel, baptisé « Jardiner avec le vivant ». Dès le mois de mars et durant six semaines, les participant.e.s pourront retrouver des contenus théoriques et pratiques, afin de changer de regard sur leur lien avec la nature et apprendre comment fonctionne un jardin et prendre soin du vivant dans celui-ci. Un financement participatif est lancé pour aider au soutien du projet.

29. C’est le nombre d’associations de consommateurs et de défense de l’environnement fédérées par la Maison de la Consommation et de l’Environnement. Basée à Rennes, celle-ci œuvre depuis 1983 à développer des missions autour de trois axes : le service aux associations, l’information du public et des professionnels sur les sujets liés à la consommation, l’environnement, le cadre de vie…et l’action collective. Dans le cadre d’un programme d’action en cours baptisé « NATURES » (Nos Actions pour des Territoires aux Usagers Respectueux de l’Environnement et de la Santé », la MCE s’est associé avec Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne, la Maison de la Bio 29 et Vert Le Jardin, pour proposer un Mooc « Jardiner avec le vivant ».

Un Mooc (Massive Online Open Courses) est un cours ou une formation en ligne ouverts à toutes et tous, gratuits (en général), interactifs et collaboratifs, qui se déroule sur une période précise, et permettant à un grand nombre de personnes de se connecter Les premiers Moocs ont été initiés par les grandes universités américaines (Standfort, MIT…) à la fin des années 2000. En 2018, 20 millions de personnes s’étaient inscrits à au moins un Mooc dans le monde.

Un mooc en six modules sur six semaines

Le Mooc « Jardiner avec le vivant » a pour objectif de « découvrir le jardinage au naturel, comprendre le fonctionnement biologique d’un jardin, apprendre à connaître et à tenir compte de la biodiversité, et acquérir des techniques naturelles et des connaissances naturalistes et écologiques », selon la MCE. Destiné au grand public, sans pré-requis nécessaire, il comprendra six modules, et se déroulera sur six semaines, à partir de mars 2022. Contenus théoriques et contenus pratiques alterneront, avec notamment un exercice de réalisation d’un diagnostic du jardin. 18 vidéos seront aussi à visionner, réalisées avec des experts.

Le Mooc sera hébergé sur la plateforme Tela Formation, issue de l’association spécialisée dans la création de moocs collaboratifs Tela Botanica, qui accompagne aussi la Mce et les autres associations dans la réalisation du projet.

Un financement participatif est actuellement en cours sur la plateforme HelloAsso, avec pour objectif 10 000 euros. La cagnotte servira à « accompagner les dernières phases de travail et de diffusion du Mooc », peut-on lire sur la page internet dédiée. Pour y participer, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/maison-de-la-consommation-et-de-l-environnement/collectes/soutenez-le-mooc-jardiner-avec-le-vivant