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Du 1 er mars au 31 mai 2019, Fréquence Grenouille sensibilise à la préservation des zones humides

Du 1 er mars au 31 mai 2019, le grand public et les scolaires sont invités à découvrir les zones humides et les batraciens par le biais d’activités variées, dans le cadre de l’opération nationale de sensibilisation à la préservation des zones humides : Fréquence Grenouille.

Les batraciens dépendant de l’eau sont directement impactés par les pollutions, le réchauffement climatique, la destruction des zones humides… Ces dernières ont d’ailleurs disparu des deux tiers en France depuis le début du XIXe siècle, malgré une réglementation très forte dans le domaine. À cause de tout cela, les amphibiens constituent l’un des groupes faunistiques les plus en danger à l’échelle mondiale.

L’opération nationale Fréquence Grenouille, organisée par les Conservatoires d’espaces naturels et Réserves naturelles de France, est donc l’occasion de sensibiliser à cette destruction et de sensibiliser le public à la nécessité de protéger ces milieux rares. Cette année, près de 5 000 animations sont proposées au niveau national.

Dans le Tregor, le service Espaces naturels de Lannion-Trégors Communauté et le Comité de bassin-versant du Jaudy-Guindy-Bizien ont souhaité participer à Fréquence Grenouille en proposant tout un éventail de sorties pour toute la famille.

Les sorties

Le vendredi 29 mars, sur le sentier des « chemins de l’eau » à Pommerit-Jaudy
RDV 20h à la mairie de Pommerit-Jaudy.
Information : 06 43 00 15 34 maisondulittoral@lannion-tregor.com

Le vendredi 12 avril sur le site de l’étang de Poulloguer
RDV 20h, parking de l’étang de Poulluguer (route de Bégard)
Informations : 06 15 18 16 83 / 02 96 12 11 27 / wardroannatur@gmail.com

Pourquoi « Fréquence Grenouille » ?

Il y a 25 ans, le Conservatoire d’espaces naturels de Champagne-Ardenne invitait le grand public à signaler par téléphone les lieux de migration des amphibiens sur les routes de la région. Un an plus tard, France Culture fait de cet événement un événement national en transformait son émission « Fréquence buissonnière » en « Fréquence Grenouille » durant tout le mois de mars. C’est ensuite la fédération des Conservatoires qui prend le relais et organise cette vaste opération de sensibilisation à la préservation des zones humides.




Les Boîtes à vélo, essayez les services en roue libre !

Ils sont livreurs, peintres en bâtiments, plombiers, libraires, crêpiers… Ils sont aussi passionnés de vélo… À Nantes, on ne les présente plus. Le collectif Les Boîtes à vélo est partout !

Au début de l’aventure, il y avait quelques entrepreneurs isolés. À force de se croiser à vélo sur leur lieu de travail (la ville), l’envie de se rassembler émerge peu à peu ! « Nos confrères motorisés nous prenaient souvent pour des ovnis, nous avions trouvé en chacun de nous une écoute attentive à nos problèmes de logistique, de déplacement, d’image ». Aujourd’hui encore, ça reste une grande première en Europe. Et ça attire de plus en plus les collectivités et les pouvoirs publics…

 

« Nous pouvons le faire à vélo, alors pourquoi pas vous ? »

Se rassembler en collectif a permis aux entrepreneurs de constituer une « cellule », à la fois d’écoute, de conseils, d’échanges de bons plans. Lorsqu’on lance son entreprise, autant dire que ça aide d’avoir des copains à côté de soi !

Créer le collectif Les Boîtes à vélo a également permis de constituer une entité forte, visible dans la ville (et bien au-delà !). Avant de rassembler, les entrepreneurs peinaient à se faire un peu de communication… Aujourd’hui, ce sont les journalistes et les chaines de télévision qui viennent les voir ! Le collectif est reconnu comme un acteur de changement, qui innove dans le développement des déplacements doux en milieu urbain.

Au-delà des pouvoirs publics, la constitution de ce collectif permet à chacun d’accroître sa notoriété, tout en mutualisant et en complétant les offres proposées auprès des professionnels et particuliers.

À Nantes, c’est une source d’inspiration pour nombre d’entrepreneurs individuels. Ils sont d’ailleurs nombreux à rejoindre le groupe. De 4 il y a tout juste deux ans, ils sont aujourd’hui 23… Et ça ne fait que commencer !

 

L’innovation, au cœur du collectif

Il faut les voir ces vélos ! À deux ou trois roues, cargos ou à carrioles, pouvant transporter jusqu’à 300 kg pour certains, ils sont « bricolés mains » et adaptés à l’activité de chacun. Un des derniers créé peut contenir 80 litres d’eau et laver des vitres à plus de 6 mètres, là où les véhicules motorisés ne peuvent accéder.

Chronovélo, un des membres du collectif, cherche d’ailleurs des fonds via un financement participatif pour la construction de vélos pouvant transporter 400 kg à la force des mollets ! (Si vous voulez les aider, rendez-vous sur leur page : fr.ulule.com/400kg-avelo/)

 

Et ensuite, on fait quoi ?

« Inutile de préciser les avantages, tout le monde sait aujourd’hui que le vélo a un bienfait certain pour l’environnement ! », précise Elie Minguet, peintre sur roulettes.

Aujourd’hui, ils réfléchissent avec Nantes Métropole pour voir plus loin… Et suivre l’exemple de certaines villes européennes (comme Berlin ou Bruxelles), qui aménagent des plateformes de stockage de marchandises aux abords du centre-ville. Après les camions, les vélos transporteurs parcourent les derniers kilomètres à travers les rues étroites du centre. Moins de nuisances sonores, moins de pollution et moins d’embouteillages sont les clés d’une ville agréable à vivre !

 

Pour en savoir plus :

https://lesboitesavelo.wordpress.com/

 




L’exemplarité à Plufur !

Soucieux de l’environnement et de l’utilisation rationnelle des énergies, Mme et M Maugis, les propriétaires de cette maison ont fait le choix d’un habitat sain, écologique et autonome en électricité.

 

Né il y a 3 ans, le projet était de construire un bâtiment compact, composé de l’habitation et de l’exploitation agricole (une miellerie). La première étape consistait en la recherche d’un terrain à vocation agricole pouvant accueillir l’exploitation et le logement de fonction de l’exploitante, lui permettant une proximité avec les 40 ruches (le tiers du cheptel) présente sur le terrain. Pour la suite, leur choix s’est porté sur une maison en bois performante. Ils ont également favorisé l’utilisation d’énergies renouvelables pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ESC) ainsi que pour la production d’électricité avec un système photovoltaïque.

 

Énergie :

 

Pour les propriétaires de ce batiment, vivre dans une maison autonome en énergie ne doit pas signifier se priver de confort. Le matériel photovoltaïque (12 panneaux) est performant. Se sont simplement de nouvelles habitudes de vie à prendre, il faut être raisonnable dans sa consommation d’énergie. L’installation des panneaux photovoltaïques n’a pas engendré de surcoût, car le poteau électrique le plus proche se situant à une distance assez importante, le raccordement au réseau aurait eu le même impact financier non négligeable. Par la suite, le projet est de construire une petite éolienne d’appoint pour pouvoir compenser un manque de soleil qui freinerait la production d’énergie, ce qui peut arriver pendant les mois d’hivers même à Plufur !

 

La baie vitrée, un mur rideau en triple vitrage sur les parties fixes et double vitrage sur les parties ouvrantes, permet une production de chaleur et donc une économie financière considérable, en terme de chauffage. Ajouter à cela, l’isolation performante de cette maison, permet de compléter l’apport calorique de la cuisinière à bois. Cette dernière est positionnée au centre de la pièce, contre un mur en briques d’argile crue compressé, fabriquées à Plancoët. Le mur se charge de chaleur et la restitue.

 

Pour la production d’eau chaude, 6 m2 de panneaux solaires raccordés à un ballon de 550 litres, complétés par un poêle à bois dans l’atelier permettent une production suffisante, malgré la forte consommation due à l’activité de nettoyage liée à la production de miel. Les robinets sont équipés de mitigeurs afin de fournir l’eau à la température idéale, rapidement.

 

Au niveau de l’énergie, la maison est équipée de 12 batteries de 2 volts alimentées par les 12 panneaux solaires, ce qui permet une autonomie de 5 jours. Les 24 volts d’énergie stockées sont transformées en courant pour alimenter la maison et l’exploitation.

 

Conception et matériaux

La conception de ce bâtiment est simple. C’est un cube, ce qui limite les coûts de construction. La surface totale est de 180m2 et la surface d’habitation de 105m2. La maison orientée au sud, est conçue avec des espaces tampons permettant l’optimisation de la température. Les 4 chambres de l’étage sont desservies par une passerelle.

Suivant le principe du bioclimatisme, il est cohérent de limiter la taille de la maison. Il est alors possible de recourir à des astuces telles que l’utilisation de portes à galandage (porte qui à la particularité de voir ses ouvrants glisser dans les cloisons pour être invisibles une fois ouverts). en interne et des portes avec ouverture vers l’extérieur pour les ouvertures extérieures.

La Baie vitrée apporte aussi une forte luminosité qui permet de moins recourir à la lumière artificielle.

 

Pour respecter le terrain et le dénivelé naturel, la maison est posée sur 12 pieux vissés au sol. Cette disposition permet une ventilation par en dessous, ce qui rend la maison plus saine.

 

L’isolation :

 

Les murs sont conçus en ossature bois, isolés en ouate de cellulose insufflée, avec un complément d’isolation à l’intérieur en panneaux de laine de bois. La ouate de cellulose vient de l’entreprise Cellaouate de Morlaix. Malgré les à priori, un panneau en laine de bois ou en ouate de cellulose ne brûle pas mais se consume, de fait, ce type de construction, n’est pas plus sujet aux incendies qu’une construction classique.

Il est aussi à noter que 20 cm de laine de bois équivaut à 80 cm de laine de verre pour le confort d’été.

 

La dalle bois de la maison est isolée en copeaux de chanvre de Trémargat.

 

La toiture est en bacs acier posés sur des caissons isolés en ouate de cellulose.

 

Sol :

La dalle de bois a été faite par Laurent Maugis. L’étanchéité à l’air est totale et continue de la dalle à la charpente. Ce système permet de conserver parfaitement la chaleur mais l’air est confiné et non renouvelé. La ventilation double flux en 24 V permet de renouveler l’air et ne consomme que 25W pour un renouvellement de l’air total toutes les 3 heures. Ce coût est inférieur à ce que coûterai la perte de chaleur liée à la non étanchéité à l’air. Le système permet également de faire se croiser les airs entrants et sortants, l’air chaud pollué qui sort réchauffe l’air sain entrant.

La dalle de bois est recouverte d’un film frein vapeur qui ne laisse pas passer l’air mais laisse passer l’humidité.

Les sols sont en parquet chêne dans l’ensemble de la maison sauf pour la cuisine et la salle de bain qui sont en liège.

Dans la miellerie, la dalle est en chaux/sable, matériaux plus chaud que le béton. Le sol de l’atelier est recouvert de liège sous plancher.

 

Ce bâtiment écologique, quasiment entièrement recyclable, a été conçu par Sébastien Morfouace, architecte à Plestin les grèves et construit par l’entreprise Ty Coat de Plestin les grèves et les propriétaires eux mêmes. L’autoconstruction permet de réduire considérablement les coûts, notamment sur l’isolation et la pose des panneaux photovoltaïques.

Pour avoir un ordre d’idée, on estime à peu près le coût en écoconstruction sans autoconstruction à 1 800€/ m2 TTC et en construction classique, à 1 500€/ m2. Ici le projet global a coûté 250 000€, comprenant principalement des matériaux, car il y a eu peu d’intervention d’entreprises extérieures.

Les systèmes CESI et chauffages ont été réalisés par Armor Bio Énergies de Trégueux, entreprise agréée pour les installations solaires dans l’agriculture. Enfin les matériaux proviennent du site tycoat.com et de la société Tinatur de Plerneuf.

 

 

Pour plus d’informations : infoenergie@paystregorgoelo.com

 




La recette. Le cake froid aux orties

Pour 4 personnes

 

Ingrédients

-100g de farine de riz

-1 briquette de crème de soja

-2 œufs

-4 poignées de jeunes pousses d’orties fraîches

-1 oignon blanc

-8 tomates séchées

-sel

-poivre

-cumin

-muscade

 

Préparation

-Bien laver les feuilles d’orties

-Hacher l’oignon

-Hacher les orties dans un petit mixeur

-Mélanger la farine, les œufs, du sel, les épices

-Ajouter la crème de soja et homogénéiser

-Couper les tomates séchées en lamelles

-Mélanger la pâte avec les feuilles d’orties et les tomates séchées

-Verser le tout dans un moule à cake huilé

-Enfourner pendant 40 minutes à 180°C (TH6)

-Démouler et laisser complètement refroidir.

 

Il se déguste froid en tranche ou en dés. Bon appétit!

 

 

Un concours photo autour des « mauvaises herbes »

« Cueillir » lance un concours photos, jusqu’au 30 Août. Pour cela il suffit de photographier votre mauvaise herbe préférée, et de l’envoyer avant la date butoir. Un album sera créé le 1er septembre sur Facebook, et les 3 photos qui auront remportées le plus de « likes » verront leurs auteurs récompensés (1er prix : le livret pédagogique, qui sortira aux alentours du 25 juillet).

Plus d’infos sur le page Facebook de Cueillir : https://www.facebook.com/pages/Association-Cueillir/452291938180007?fref=ts

 

 

Plus d’infos et autres recettes sur http://asso.cueillir.over-blog.com/

 




L’Arbre, cet allié insoupçonné.

Avec cette frénésie de la vie, où tout va toujours plus vite, on oublie parfois de se poser, d’observer, de contempler. On ne prend plus le temps de les voir comme ils sont, les arbres. Ces êtres vivants que l’on croise dans nos villes, au bord de nos routes, peuplant aussi nos campagnes, parfois clairsemés, seuls, parfois regroupés formant un petit bout de nature, devenant un refuge pour les animaux, et parfois, il sont là, ensemble, réunis, formant des forêts immenses, magnifiques, inspirantes, gorgées de vie.

 

 


Ces arbres qui font parties de nos vies, même si parfois on les oublie, nous rendent d’innombrables services au quotidien. Ils sont là, présents, pour nettoyer notre air, épurer notre atmosphère du CO2 de nos villes et autres polluants comme des particules de métaux lourds, plomb, cadmium, manganèse,… comme une véritable usine d’épuration gratuite afin de se nourrir, vivre, grandir et produire de l’oxygène, dont nous, êtres humains, avons cruellement besoin pour respirer.

 

« Quand on songe qu’un chêne centenaire produit annuellement durant ses trois saisons de photosynthèse, suffisamment d’oxygène pour permettre à un humain de respirer durant 10 ans, on comprend qu’il faut absolument encourager la présence des feuillus adultes et les protéger, car ils sont les plus grands pourvoyeurs d’oxygène, outre les végétaux marins. » Extrait tiré du livre « Arbres et arbustes thérapeutiques », Anny Schneider, p. 84 et image de la photosynthèse p.85.

 

 

Francis Hallé, botaniste et biologiste français, explique très bien cela et plus en détails dans son livre, Du bon usage des arbres, Édition Actes Sud, Domaine du possible :

«[…]L’absorption des gaz et la fixation des poussières augmentent avec la surface du feuillage, donc avec l’âge ; les grands arbres, au tronc d’un mètre de diamètre ou davantage, absorbent et stockent trente à soixante-cinq fois plus de polluants atmosphériques que ne peuvent le faire de jeunes arbres donc le tronc n’atteint pas 10 centimètres de diamètre.[…] » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé , p.42

 

Les arbres augmentent également l’humidité de l’air et en diminuent la température par évaporation et transpiration, cela contribue à rafraîchir nos rues et ainsi nous faire des économies d’énergies.

 

 

 

« L’arbre ? Un excellent climatiseur en période de canicule! » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé , p.41.

 

 

Ils sont aussi utiles pour atténuer les bruits de la rue, assécher les vieux murs, les sous-sols et les caves humides, servir de brise-vent ou encore pour retenir les sols en pente.

Par leur présence, que ce soit dans nos intérieurs avec de petits arbres comme les bonzaïs, ou en extérieur le long de nos trottoirs, ils apportent une touche de douceur et de bienveillance dans nos villes. De même, qu’une balade en forêt nous apporte détente et calme intérieur.

« La guérison au contact direct des arbres. Nous connaissons tous des sentiments de bien-être après une promenade prolongée dans une forêt ancienne. Ce milieu si vivant et grouillant de couleurs, de sons et de parfums incomparables est source de délices multisensoriels. Ce que l’on commence à redécouvrir cependant, et que tous les vrais amants de la forêt savent depuis toujours, est que le simple contact avec la nature sauvage guérit l’âme et le corps. »  Extrait tiré du livre « Arbres et arbustes thérapeutiques », Anny Schneider.

De plus, beaucoup d’arbres ont de merveilleuses propriétés thérapeutiques, au travers de leurs feuilles, fleurs, écorces ou racines, nous pouvons en extraire les principes actifs et ainsi les utiliser pour se soigner en préparant soigneusement des décoctions, élixirs floraux, ou infusions.

 

Mais
le rôle des arbres dans nos vies ne s’arrête pas là, loin de là. Ils nous offrent également du bois, qui est une matière première très présente autour de nous, pour construire nos maisons et nos meubles. Ils sont là lors de nos longues soirées d’hiver pour nous chauffer et manger.

Comment peut-on alors redonner une place importante à ces arbres sans qui nous ne pourrions simplement pas vivre ?

 

Tout d’abord, il est important de comprendre et respecter la vie des arbres. S’informer sur les espèces d’arbres qui poussent près de chez vous, lorsque que vous souhaitez en planter, est primordial pour leur laisser un espace de vie convenable et un temps nécessaire pour leur croissance pour qu’ils puissent s’épanouir sans danger pour les habitants et les rues.

En ville, et surtout lors de la réalisation de travaux publics, il est important de protéger leurs troncs et leurs racines souterraines contre les agressions extérieures, si nous ne voulons pas qu’ils deviennent dangereux dans nos rues. En effet, un arbre abîmé ou un arbre dont les racines ne sont pas bien implantées dans le sol, a plus de chance de mourir précocement ou de se déraciner lors de vents violents.

« Respecter les arbres, c’est s’interdire de les soumettre à des tailles ou à des élagages sévères qui les laissent marqués par des plaies de grands diamètres et qui, de ce fait, les vouent à la maladie, ou même à la mort. […] Les respecter implique de comprendre ce que nous devons leur apporter et d’identifier les pratiques que nous devons nous interdire à leur égard. » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé. p.53

Les observer, les contempler et les enlacer sont aussi de belles façons de leur redonner une place dans nos vies et dans nos cœurs.

 

 

Voici un extrait du livre de Francis Hallé, dans lequel il nous fait part d’une rencontre qu’il a faite dans un avion le ramenant à Paris. A l’escale de Téhéran, monte un ingénieur français qui s’est assis à côté de lui. Se rendant compte qu’ils aimaient tous deux les arbres, Francis Hallé nous partage un extrait de leur conversation et une phrase qu’il n’a jamais oubliée :

« Que vous soyez océanographe ou musicien, clown, médecin, archevêque ou proxénète, tôt ou tard vous vous demanderez si votre métier est vraiment utile : « Ne suis-je pas en train de perdre mon temps ou, pire encore, de faire du tort à ceux que j’aime ? » On peut dire de presque toutes les activités humaines qu’elles engendrent un doute quant à leur utilité réelle. Il n’y a qu’une seule exception, m’a-t-il dit, il n’y a qu’une activité qui soit au-dessus de tout soupçon : planter des arbres » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé. p.67

 

Source des illustrations : Pixabay

Pour aller plus loin :

ANNY SCHNEIDER, Arbres et arbustes thérapeutiques, Les Éditions de l’Homme, 2002

HALLE FRANCIS, Du bon usage des arbres, Édition Actes Sud, Domaine du possible, 2011

HALLE FRANCIS, Plaidoyer pour l’arbre, Édition Actes Sud Nature, 2005

BILL MOLLISON, Introduction à la permaculture, Passerelle Eco, 2012

 

Quelques films à visionner :

Wild-Touch a suivi le botaniste Francis Hallé en forêt tropicale, retrouvez la vidéo ici :

https://m.youtube.com/watch?v=Hb30dqkY2gc

« Il était une forêt », Luc Jacquet

« L’Homme qui Plantait des Arbres», Frederic Back, 1987, inspiré du issu du livre « L’Homme qui plantait des arbres», écrit par Jean Giono en 1953.

La forêt comestible de Juan Anton : https://vimeo.com/92400766

 

 

 




Extraction de sable « l’équivalent de 4 pyramides de Khéops » !

Il ne décolère pas. Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor, use des métaphores pharaoniques pour dénoncer le chantier qui s’annonce au large de la Baie de Lannion. « Nous sommes face à un énorme projet, engage-t-il. La CAN (Compagnie Armoricaine de Navigation) prévoit d’extraire 400 000 m³ de sable par an. Dans vingt ans, ils auront prélevé l’équivalent de quatre pyramides de Khéops. »
Face à lui, Sébastien Floch, le président de la CAN, tente de défendre un projet qui pourrait bien chambouler tout un écosystème. « Nous faisons notre travail le plus sérieusement possible, à destination de la filière agricole. Le sable coquillier est un produit naturel et sain, nécessaire à l’agriculture bretonne. L’impact écologique est mesuré », tente-t-il de rassurer.

Ecologie et emploi, les maîtres mots du débat

Face aux deux opposants, une cinquantaine de personnes s’interrogent sur les conséquences d’un tel projet sur les emplois dans la pêche ou le tourisme. Un des aspects remis en cause par les habitants : la turbidité, à cause de l’extraction de sable, l’eau pourrait s’agiter et se troubler. Jean-Christophe Pettier, président d’un club de plongée, craint pour sa profession. « On ne peut pas prévoir les mouvements de sable, c’est dangereux. Je m’interroge sur les conséquences pour les plongeurs professionnels et occasionnels. » Un autre habitant évoque les conséquences « inévitables » sur le lançon, un petit poisson, principale source de nourriture des bars. « Trop de questions restent sans réponse, s’insurge Yves-Marie Le Lay. Pourquoi ne pas récupérer des coquillages qui prolifèrent, comme la crépidule, et les concasser pour créer du sable coquillier ? » Une idée rejetée d’un revers de la main par Sébastien Floch, le président de la CAN. Un ancien éleveur en système herbager durable, Daniel Desjard, émet aussi des réserves quant à la faisabilité du projet. En attendant, les actions de Sauvegarde du Trégor se poursuivent. La manifestation de samedi sur la plage de Beg Leguer met un peu plus la pression sur les élus et autres acteurs partenaires de ce projet qui pose questions.

 

Pour ou contre ce projet d’extraction de sable ?

CONTRE. Jean-Christophe Pettier est président du GISSAGC (Groupe d’intervention et de Sports subaquatiques de la Côte de Granit). Il craint que le projet de la CAN ne vienne troubler son activité. « Nous sommes sur des sites exceptionnels. Or, ce qui est essentiel dans notre profession, c’est la visibilité. Avec ce projet d’extraction, je crains que la turbidité (lire texte principal) vienne altérer notre perception de l’environnement sous-marin. C’est potentiellement un danger si on ne peut pas mesurer les impacts de l’extraction sur les déplacements de sable. Quant à l’écosystème, quel intérêt pour les touristes si la faune et la flore disparaissent ? »

POUR. Daniel Desjard est un ancien éleveur en système herbager durable (méthode Pochon). Il est aujourd’hui transporteur et fournit les agriculteurs en sable coquillier dans le Finistère et les Côtes d’Armor. Pour lui, l’extraction de sable est indispensable pour les agriculteurs biologiques.
« Si le projet de la CAN n’est pas mené à bien, les agriculteurs n’auront pas accès à la fermentation naturelle. Les sols de Bretagne sont connus pour leur acidité. Et la fermentation avec du sable coquiller est la manière la plus naturelle de contrer ce phénomène. Les agriculteurs biologiques et durables seront donc les plus affectés. Grâce à l’extraction de sable, on utilise une ressource locale. Sans cela, les bio et les durables vont devoir faire venir de la route des carbonates de calcium terrestre des régions voisines. Quant à la proposition de mettre en place une collecte et un tri des crépidules -ce coquillage qui prolifère- cela me semble peu crédible.D’autant plus que l’expérience a déjà été menée, sans résultat à ma connaissance. »

 
Plus d’infos

http://www.roullier.com/index.php/fr/activites/armement-naval.html

http://www.sauvegarde-du-tregor.com/