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Action Climat – L’ONG marseillaise ouvre une antenne en Bretagne : Pure Ocean au chevet de la biodiversité marine

Pour l’ONG, dont le siège est à Marseille, il est urgent d’agir pour la planète et de sauver le milieu marin, fragilisé par l’activité humaine. Son arme ? La science. Depuis 4 ans, elle soutient la recherche et l’innovation pour préserver ou restaurer la biodiversité et les écosystèmes des océans. Elle passe à la vitesse supérieure en mettant le cap à Lorient, le 18 novembre, une base avancée pour développer ses actions en Bretagne, via le Morbihan.

Pure Ocean Fund est représentée en Bretagne par le Finistérien Christian Bleuzen qui se prépare à ouvrir une antenne à La Base à Lorient. © Béatrice Mingam

L’Océan ne produit pas seulement 50 % de l’oxygène que nous respirons, il capte plus de 25 % de nos émissions de CO2 et absorbe plus de 90 % de la chaleur qui résulte des émissions de gaz à effet de serre. C’est un régulateur de notre climat. «En contribuant à créer pour nous une atmosphère supportable, l’océan est essentiel à notre survie», commente Christian Bleuzen, représentant de l’ONG en Bretagne.

Issu du domaine bancaire, ardent défenseur de l’environnement, il ouvrira officiellement ses bureaux à Lorient, dans le Morbihan, le 18 novembre prochain, à la Base, QG du Pôle de la Course au large et de l’équipe scientifique de la goélette Tara Océan. «La Bretagne est la première région de recherches en biotechnologies marines, explique-t-il, et le Finistère concentre 70 % de la recherche marine, de l’Ifremer implanté à Brest, Lorient, La Trinité-sur-Mer, Concarneau et Dinard, à la station biologique du CNRS à Roscoff, en passant par l’Institut universitaire européen de la mer. Notre présence ici est indispensable».

Une ONG créée par des passionnés de l’Océan

Le Finistérien s’est engagé à la faveur d’un mécénat de compétence. «La banque pour laquelle je travaille offre à ses salariés la possibilité de s’investir dans des causes humanitaires, solidaires ou environnementales. J’ai choisi Pure Ocean parce que son action me tient à cœur. Je suis mis à disposition de la fondation».

Pure Ocean a été créée par David Sussmann, passionné, comme lui, de voile et de plongée. Sa société, Seafoodia à Marseille, commercialise et distribue des produits de la mer. Elle a racheté Argis au port de pêche de Lorient, il y a trois ans, d’où l’implantation de la base avancée de la fondation, dirigée par un féru de biodiversité, Thomas de Williencourt.

Cinq des plus grands experts internationaux sur la question de l’océan compose son comité scientifique. C’est lui qui sélectionne les actions auxquelles les fonds recueillis par Pure Ocean sont destinés. A sa tête, Françoise Gaill, océanographe et vice-présidente de la plateforme Océan et Climat. Une pointure. A ses côtés, Gilles Bœuf, directeur de recherche à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer (OOB), Professeur à l’Université Pierre-et-Marie-Curie à Paris et membre du conseil scientifique de l’Office français de la biodiversité. Il a aussi été président du Muséum national d’histoire naturelle de 2009 à 2015.

Parmi les projets de recherche déjà financés par l’ONG, une bouée biométrique d’amarrage qui préserve les fonds marins et favorise la biodiversité, ou une application de sciences participatives. Elle permet aux plongeurs de partager leurs observations sous-marines. © Floating Reef #FRF : O. Bocquet -Tangram Labs /Tangram Architectes.

Dix projets financés en quatre ans

«Dix projets ont été financés depuis 2017 à travers le monde, dont deux en France, grâce au mécénat d’une centaine d’entreprises et du grand public», explique Christian Bleuzen. Trois appels à projets ont été lancés, dont le dernier a été clôturé le 31 octobre dernier. «En 2018, six candidatures sur 65 ont été approuvées par le comité scientifique. 157 projets ont été présentés en 2020, quatre ont été sélectionnés». Parmi les perles retenues, une aquaculture terrestre durable utilisant de l’eau salée souterraine est actuellement expérimentée au Mexique. Le projet pourrait s’avérer essentiel pour la planète en raison de la surpêche dans certaines zones du globe et de la raréfaction des ressources en mer. «L’océan nourrit directement 3 milliards d’individus dans le monde, c’est l’aquaculture du futur», se réjouit Christian Bleuzen.

Les éponges de mer sont une source inépuisable de recherche pour les scientifiques. Une étude sur leur capacité à absorber les microplastiques a été financée. Elles ont inspiré un autre projet : une bouée d’amarrage biométrique, mise au point par un groupement d’intérêt scientifique, qui préserve les herbiers et favorise la biodiversité. Citons encore Polaris,  une application mobile en sciences participatives, grâce à laquelle les plongeurs partagent leurs observations sur la biodiversité en milieu marin», précise Christian Bleuzen.

L’ONG incite au ramassage des déchets à travers le mouvement « La Goutte Bleue » et son sac 100 % recyclable. Les fonds recueillis sont destinés à la recherche. © Pure Ocean

Petite goutte bleue, grand pas pour l’humanité

Pour lui, il est urgent de se mobiliser aux côtés des chercheurs. «Ils ont besoin de fonds », souffle-t-il. Le mécénat (*) couvre en grande partie les besoins de la fondation. Entreprises et particuliers peuvent s’investir dans le mouvement, notamment à travers la Goutte Bleue, un sac 100 % recyclable vendu 5€ l’unité, destiné au ramassage des déchets, «sur le littoral, mais aussi dans les villes et les campagnes, leur pollution impactant l’océan par le phénomène du ruissellement».

Des actions de sensibilisation ont débuté dans plusieurs écoles bretonnes à Concarneau et à Quimper où un projet tutoré «Biodiversité marine et économie» est en cours de développement avec l’IUT. L’ONG organise aussi des régates, comme la «Pure Ocean Cup» en mai au départ de La Trinité-sur-Mer et la «Route Saint-Pierre-Lorient – Défi Pure Ocean», programmée en juin avec le skipper Jean-Pierre Dick. «Les entreprises peuvent louer un bateau pour leur salariés et clients. C’est pour nous un autre moyen de réunir des fonds».

(*) Le système du mécénat permet aux donateurs de bénéficier de réductions d’impôts, à hauteur de 60 % pour les entreprises, 66% pour les particuliers.

En savoir + sur le site de l’ONG : www.pure-ocean.org

Découvrir Pure Ocean en vidéo

Un article écrit par Béatrice Mingam




L’idée sortie. La P’Art Belle aux océans ce week-end à Vannes

Les premiers jours du mois de Novembre, le fameux « Miz Du » (mois noir en breton) se dérouleront sous les belles nuances de glaz (vert/bleu, toujours en langue bretonne) de l’océan, à Vannes. En effet, l’association morbihannaise La P’Art Belle, qui propose le festival du même nom début septembre à Sarzeau, organise un grand week-end autour de la mer. Louise Robert, la fondatrice, et son équipe, nous propose de partir à la découverte de ce milieu très important pour la région, puisque la Bretagne ne compte pas moins de 2500 kilomètres de côtes ! Tables-rondes, librairie éphémère, stands…seront au menu, ainsi qu’un « ciné-symphonie » autour de l’océan, le dimanche.

 

Au programme de ces deux jours qui se dérouleront au Palais des Arts à Vannes : des rencontres, des tables-rondes, des ateliers, des spectacles…

On pourra ainsi, samedi 5, assister à une table-ronde autour de l’éco-navigation et de l’éco-citoyenneté, avec Céline Marie : Chargée de projets, responsable du pôle formation CPIE Belle-Ile-en-Mer, Jacques Dussol : Président de l’association RIEM (Réseau Initiatives des Eco-Explorateurs de la Mer), Quentin Coupa Dufau : Chargé de mission Fish & Click, Arlette Carrie, la Récup’ Fabrik et l’association Vigipol. Une rencontre sera également organisée avec Chloé Le Bars, navigatrice et marraine de l’événement, et Pierre Mollo, enseignant-chercheur spécialiste du plancton. La Compagnie Orange Givrée, menée par Anthony Serazin, proposera un spectacle tout public le « PPPPP » (Projet Pop Pop Portuaire pour Peillac). Au menu aussi de cette journée de samedi, des stands : Vigipol, l’Ifremer, l’Université de Bretagne Sud et son projet « Indigo », Geo Ocean, et la Radio Kalon, une radio à finalité d’insertion sociale et professionnelle de publics démunis en Bretagne…et d’autres.

Le dimanche, deux gros temps forts : une table-ronde autour et avec des femmes qui oeuvrent pour protéger et faire connaître la mer. On y retrouvera ainsi Céline Kahn (Blue Print), Léore Pujol (Blue Print / Water Family), Marie-Gabrielle Capodano (La Nurserie du Golfe), Anne Jacob (Guide Littorale et conteuse) et Chiara Aliprandi (Horizon Mixité). Pour clore le week-end, le public est invité à assister à un spectacle « La voix des océans » : une symphonie écrite par le franco-brésilien Antonio Santana suite à sa rencontre avec Pierre Mollo, et interprétée par l’Orchestre Symphonique de Saint Nazaire, le tout sur des vidéos du monde marin (et notamment du plancton!).

A noter aussi, la présence samedi et dimanche de la librairie vannetaise « La prairie bleue » qui proposera une sélection de livres autour de l’océan et deux rencontres avec des auteurs.rices du Grand Ouest, à savoir Léna Paul-Le Garrec pour « Lulu » et Denis Rohou pour « De la mer à l’assiette ».

 

 

Pratique :

Samedi 5 et dimanche 6 novembre au Palais des Arts à Vannes

de 11h à 19h le samedi et de 11h à 19h30 le dimanche

Accès animation : Tarif libre à partir de 5 euros, gratuit pour les -de 10 ans

Accès spectacle « La Voix des Océans » – Théâtre Lesage Palais des Arts & des Congrès de Vannes, le dimanche 6 :
– Tarif plein – 15 euros
– Tarif réduit – 10 euros (Personnes bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ARE…), personnes en situation de handicap, moins de 18 ans. Un justificatif sera demandé sur place, pensez à l’apporter)
– Tarif très réduit pour les étudiant.e.s – 5 euros (week-end) et 2 euros (La Voix des Océans)
– Entrée libre pour les moins de 10 ans
Billetterie sur https://www.helloasso.com/associations/association-la-part-belle/evenements/la-p-art-belle-la-voix-des-oceans

Programme disponible sur https://www.lapartbelle.bzh




A Plougasnou (29), soutenir un collectif citoyen pour transformer un ancien centre de vacances en lieu d’expérimentations fructueuses

Un collectif , dont nous vous invitons à lire le communiqué, s’est constitué sur les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt (Pays de Morlaix) afin d’envisager l’acquisition de l’ancien centre de vacances de la CCAS*, situé route de la Plage à Plougasnou.

La CCAS a décidé il y a quelques mois de le mettre en vente et plusieurs offres d’achat ont déjà été exprimées. Nous avons ainsi commencé, de notre côté, à élaborer un projet alternatif visant à en faire un espace d’expérimentation sociale, écologique et culturelle, géré collectivement par les habitant.e.s de nos deux communes.

Il serait regrettable à nos yeux que ce lieu emblématique, historiquement voué à l’intérêt général, bascule dans le domaine privé.

Notre projet s’articule au contraire autour de réflexions sur l’autonomie (ateliers de réparation, cantine populaire, transformation en circuit court, recyclerie), la création artistique (mise à disposition d’ateliers, cours et stages de formation, rencontres), les échanges intergénérationnels, l’accueil d’urgence, l’écologie et l’éducation populaire.

Nous souhaitons par là même faire de cet ancien centre de vacances un lieu convivial, permettant au plus grand nombre de profiter de sa situation géographique privilégiée. Il nous paraît essentiel, en effet, en ces temps difficiles, de favoriser l’auto-organisation à l’échelon local, de valoriser nos communs et de resserrer les liens de solidarité.

La décision finale devant être prise à brève échéance par le conseil d’administration de la CCAS (CA du mois de mars), nous voulons faire entendre notre voix auprès des habitant.e.s, des élu.e.s de nos deux communes, mais également des élu.e.s de la CCAS, pour que ce lieu s’ouvre à toutes et à tous, et qu’il continue à porter les valeurs de justice, solidarité, dignité sociale, mais aussi de rencontre et de joie, qu’il a incarnées jusque-là.

Pour rejoindre notre collectif ou partager votre expérience, vos envies, vos idées, n’hésitez pas à nous contacter.

Collectif Citoyen Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt (CCPSJ)

Contact : ccpsj@prontonmail.com

Et aussi une pétition : https://www.change.org/p/habitants-de-plougasnou-et-saint-jean-du-doigt-faisons-du-centre-de-vacances-de-la-ccas-de-plougasnou-un-lieu-collectif-ouvert-à-tous?recruiter=1180184003&recruited_by_id=faa38a60-6aec-11eb-826e-b96fd5fb0a01&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

https://www.change.org/p/habitants-de-plougasnou-et-saint-jean-du-doigt-faisons-du-centre-de-vacances-de-la-ccas-de-plougasnou-un-lieu-collectif-ouvert-à-tous?recruiter=1180184003&recruited_by_id=faa38a60-6aec-11eb-826e-b96fd5fb0a01&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

* Caisse Centrale d’Activités Sociales des industries électriques et gazières




Environnement : « J’ai confiance dans la justice de mon pays ! »

Toutefois, ces affaires ne sont pas toujours prises suffisamment en compte par les magistrats du parquet ou du siège et trop souvent les procédures n’aboutissent pas ou sont mal jugées.

C’est pourquoi la circulaire pénale que vient de prendre la ministre de la justice est importante pour tous ceux que l’impunité des pollueurs de tous poils révulsait.

Cela doit particulièrement réjouir les associations de défense de l’environnement qu’elles soient ou non agréées comme telles par la préfecture, puisque les parquets et les parquets généraux sont invités à les rencontrer pour mieux comprendre leurs attentes.

Cela doit également réjouir tous les écologistes qui, pas toujours au fait des arcanes de l’administration et de la justice française, voient leurs combats se perdre dans les sables de la complexité bureaucratique et de l’incommunicabilité entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif représenté localement par son administration.

Cela va réjouir enfin tous les citoyens qui se sentent bafoués dans leur citoyenneté en constatant, pollution après pollution, que les lois et règlements ne sont pas appliqués faute d’une volonté ou d’une capacité à les faire respecter.

Mieux lutter contre les atteintes à l’environnement  : http://www.justice.gouv.fr/la-garde-des-sceaux-10016/mieux-lutter-contre-les-atteintes-a-lenvironnement-28022.html

Publication d’une circulaire de politique pénale adaptée aux enjeux locaux

C’est apparemment un grand progrès en matière de défense de l’environnement mais ce n’est pas une nouveauté. Il y a déjà eu des circulaires qui allaient dans le même sens mais que, faute de moyens, la Chancellerie n’a pas pu faire appliquer. La nouveauté est ici que les liens entre procédures administratives et procédures pénales vont être renforcés, que les associations de défense de l’environnement seront mieux prises en compte. Il est bon aussi que soit rappelé que les atteintes à l’environnement doivent être prises en tant que contravention directe au code de l’environnement mais aussi pour leurs conséquences notamment pour la santé humaine, comme la référence aux compétences environnementales des pôle Santé Publique semble l’indiquer.

Mais c’est à leurs résultats qu’on juge la portée des textes. C’est pourquoi par exemple il sera intéressant de voir comment le parquet va prendre en compte cette nouvelle circulaire pour intervenir dans des affaires comme celle-ci :

Pesticides. La famille d’un viticulteur décédé porte plainte http://www.ouest-france.fr/pesticides-la-famille-dun-viticulteur-decede-porte-plainte-3353561

Mais il est vrai que le cas peut être un peu complexe. Par contre, si on en reste à des affaires plus classiques de pollution, voici un cas intéressant à plus d’un titre :

 

Environnement. Le ruisseau victime d’une pollution à l’échalote : http://www.ouest-france.fr/environnement-le-ruisseau-victime-dune-pollution-lechalote-3242786

Tout d’abord, il s’agit apparemment d’une pollution « accidentelle » d’un cours d’eau donc la recherche des responsables sera assez facile, mais derrière tout cela, il y a une seconde responsabilité. Si ces échalotes se sont retrouvées là, c’est que des légumiers en colère les avaient déversées sur la voie publique (3.500 tonnes tout de même) et qu’il a bien fallu s’en débarrasser d’une manière ou d’une autre et celle-là n’est sûrement pas la plus judicieuse. Il n’y aurait pas cette première atteinte à l’environnement que constituait ce déversement sur la voie publique, la seconde pollution n’aurait certainement pas eu lieu. Jusqu’où ira le parquet dans la recherche des responsables ?

Et je ne sais pas pourquoi, cette affaire d’échalote à Morlaix m’en rappelle une autre, à peine plus ancienne, qui n’est peut-être pas une atteinte à l’environnement mais reste quand même la conséquence du sentiment d’impunité de quelques uns qui considèrent que le domaine public peut servir de défouloir à leur colère, quand bien même celle-ci serait justifiée : l’incendie le Hôtel des Impôts de Morlaix. Excédés, un collectif de citoyens a décidé d’apporter son soutien aux services judiciaires pour que, CETTE FOIS, ils aillent jusqu’au bout :

A Morlaix tous les 19 de chaque mois les citoyens sonnent le tocsin : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2015/02/20/morlaix-tous-les-19-de-chaque-mois-les-citoyens-sonnent-le-tocsin-659145.html

Ils semblent avoir été en partie entendus puisque dans les jours qui ont suivi cette manifestation de février, une série de gardes à vue a été déclenchée par le parquet. Mais il faut soutenir cette vaillance nouvelle du Parquet brestois. C’est pourquoi ce collectif continue et continuera à se réunir et sonner le tocsin, le samedi le plus proche du 19 de chaque mois sur le parvis de la mairie de Morlaix, pour clamer que décidément, ils font confiance à la justice de leur pays mais comme disait Vladimir Oulianov, que « la confiance n’exclut pas le contrôle. » En d’autres termes, la vigilance, n’est pas synonyme de méfiance bien au contraire, elle est un adjuvant de la confiance, dans le domaine environnemental également. C’est pourquoi, en matière environnementale, j’ai confiance dans la justice de mon pays, les yeux grands ouverts




Jusqu’au 15 juin, c’est le printemps de la Bio !

Du 1er au 15 juin, pour la 17e année consécutive, c’est le printemps de la Bio. Des centaines d’animations sont au programme dans toute la France. Journée portes-ouvertes, dégustation, visites, conférences, marchés, foires, ateliers culinaires, jardinage… Il y a en pour tous les goûts !

Au total, 553 animations sont proposées en France métropolitaine. En Bretagne, plus de trente événements sont programmés. Dans la région, l’événement majeur de cette quinzaine reste la fête du lait bio. Dimanche 5 juin, 28 fermes bretonnes ouvriront leurs portes pour un petit-déjeuner bio et local. Toute la matinée, les visiteurs pourront découvrir la ferme et participer à des ateliers.

 

Un groupement d’intérêt public

L’événement est organisé par l’Agence Bio. « Créée en 2001, l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, est une plateforme nationale d’information et d’actions qui s’inscrit dans une dynamique de développement, de promotion et de structuration de l’agriculture biologique française », apprend-on sur leur site Internet.

Ce groupement d’intérêt public réunit les ministères de l’agriculture et de l’environnement, des chambres d’agriculture, de la fédération des coopératives agricoles, de la Fnab (fédération nationale d’agriculture biologique, et du syndicat national des entreprises bio (Synabio).

L’Agence Bio a pour buts principaux d’informer le grand public et les professionnels et de développer et structurer les filières de l’agriculture biologique. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Printemps de la Bio.

 

Plus d’infos :

www.labiodes4saisons.eu

www.fete-du-lait-bio.fr

www.agencebio.org




Pas à pas. Vers une salle de bain résolument Zéro Déchet

Chaque année en France, ce sont 513 kilos de déchets ménagers qui sont générés par habitant. C’est deux fois plus qu’il y a quarante ans ! Cotons tiges, contenants en plastique, lingettes à usage unique… ces produits du quotidien font déborder les poubelles de nos salles de bains. Comment limiter son impact sur l’environnement grâce à sa consommation ? Eco-Bretons vous propose une série d’articles pour tendre pas à pas vers une salle de bain résolument Zéro Déchet. Zoom sur les produits lavants de nos salles de bain.

Même
si l’on a tendance à l’oublier, les déchets ne sont pas
seulement ceux que l’on utilise puis jette dans nos poubelles
quotidiennement. Ce sont également ceux générés au cours du
processus
de production et de transformation de
ces produits.
Ainsi, en
France, une
tonne de déchets est généré chaque seconde ! Et
après
la cuisine, la
salle de bain est sans nul
doute
la deuxième plus grande source de déchets ménagers.
Entre
les cotons démaquillants, la
multitude de contenants en plastique des
crèmes,
shampoing, après-shampoing et autres
cotons
tiges,
les
poubelles de nos salles de bains débordent un peu plus chaque jour.
Certains
composants
de ces produits nécessitent
une quantité de ressources en eau et en énergie considérable et
la plupart des produits proposés dans le commerce ne
se recyclent
pas.

Le plastique, pas
vraiment fantastique

Dans nos salles de bains, le plastique se trouve dans chaque recoin : contenants de divers shampoings, gels douches, après shampoings, brosse à dents etc. Or, pour sa production, le plastique nécessite l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le gaz naturel et une quantité d’eau non considérable. Après une durée de vie très courte, les produits composés de plastique finissent leur course la plupart du temps dans des décharges. Et même dans les décharges, le plastique continue de polluer en attendant d’être décomposé. Par exemple, un briquet met environ 100 ans à se décomposer quant à une serviette hygiénique, 450 ans. En Europe, seulement 25 % du plastique jeté dans les bennes à ordures est recyclé. Aujourd’hui, des alternatives existent se développent pour limiter les contenants et emballages plastique. 

Alternatives à la brosse à dent en plastique

A ce jour, il existe une brosse à dents 100 % écologiques et recyclables… mais peu adapté aux habitudes occidentales. Utilisée par les peuples indigènes de Californie, d’Inde et du Moyen Orient. Il s’agit de bouts de bois provenant de variétés locales Cornus sericea ou Salvadora persica. Il suffit d’écorcer un bout de bâton, de mastiquer la partie dégagée puis de se frotter délicatement les dents avec.

En France, la solution idéale n’existe pas. Cependant, une brosse à dents composé d’un manche en hêtre rouge, issu de forêts gérées Normandes. La seule ombre au tableau: les poils de la brosse en nylon ne se recyclent pas, il faut alors la jeter dans la poubelle d’ordures ménagères. En plus de cela, l’emballage est fait à base de carton recyclés et d’encres végétales 100 % compostables.

Shampoing, savon, déodorant et dentifrice…. tout en solide pour éviter les emballages !

Il existe à ce jour en France de nombreuses alternatives sans emballages ni contenant à base de plastique. Une initiative bretonne propose depuis peu des déodorants écologiques dans un bocal composés. Le peu d’ingrédients sont naturels et issus de l’agriculture biologique.

Les shampoings, savon, déodorant et dentifrice se retrouvent aisément sous forme solide dans de nombreux magasins biologiques. Et pour les plus minimalistes, il existe également des savon multiusages qui permettent aussi de bien de se laver les cheveux, le corps, les dents mais aussi peut être utilisé pour laver son linge… un produit indispensable pour les baroudeurs.euses ! Pour finir, de nombreux tutoriels sur la toile nous permettent de confectionner nous-même tous ces produits. Voici deux de nos articles pour savoir comment confectionner de A à Z son dentifrice maison mais aussi son propre savon

Alternatives aux cotons-tiges

Selon le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) la culture de coton consomme 24 % des pesticides à l’échelle mondiale. En plus de cela, 5260 litres d’eau sont nécessaires en moyenne pour en produire 1 kilo. Couplé à sa composition en plastique, il est grand temps de remplacer nos cotons-tiges. Plusieurs alternatives existent.

Les oriculis, originaire du Japon, sont des cure-oreille qui se présente sous la forme d’une tige recourbée. L’oriculi est fait en matière naturelle, généralement en bambou mais peux également se composer d’inox.

Chaque
jour, il est possible de tendre un peu plus vers le zéro déchet et
les avantages sont nombreux :
gain de temps et d’argent, limitation
de son impact sur l’environnement etc.
Le
prochain article se penchera sur les alternatives aux protections
hygiéniques féminines.


Nous vous invitons à découvrir notre article sur la boutique zéro déchets Hakuna Taka. Avec une gamme de produits étendue, le site propose des produits alternatifs au tout jetable et au plastique. Cela permet soit de démarrer une démarche zéro déchets ou bien de la renforcer.

Sources: Sictomls.fr, Planestocope.com, Béa Johnson- Zéro Déchet- 100 astuces pour alléger sa viennent, Famille presque Zéro déchets- Ze guide