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Pourquoi si peu d’algues vertes à Saint-Michel-en-Grève cette année ?

Les algues vertes type ulva, ici ulva armoricana, prolifèrent deux fois au moins leur volume par jour dans de bonnes conditions de lumière, de chaleur et de nutriments. Il suffit qu’un de ces paramètres fasse défaut et la machine s’enraye. Les algues ainsi produites massivement au printemps et en été essentiellement, occupent toute la lame d’eau parce qu’elles ne vivent que flottantes, jamais fixées. Par le jeu des vents et des courants la plupart d’entre elles échouent sur les côtes. Ou elles sont ramassées, ou elles pourrissent sur place avec le danger qu’elles représentent alors avec le dégagement d’hydrogène sulfuré. Mais elles sont aussi, ce qui est délibérément ignoré par la quasi-totalité des pouvoirs publics, enfouies dans le sable par le courant et les vagues. Là, à tous les niveaux de la marée, elles disparaissent à la vue et même souvent à l’odorat. Se constituent ainsi des vasières composées d’un substrat meuble gorgé d’hydrogène sulfuré issu de la décomposition de ces algues enfouies privées de lumière. C’est dans une vasière de ce type qu’est mort le cheval à Saint-Michel-en-Grève en 2009, et qu’a été gravement intoxiqué son cavalier. Ceci est officiellement reconnu par le dernier jugement de la Cour d’Appel de Nantes. Aucune de ces zones dangereuses n’est à ce jour signalée. Il est prévu de la faire en collaboration avec Sauvegarde du Trégor sur la Lieue de Grève.

L’hiver, en l’absence de chaleur et surtout de lumière, la production cesse ou tourne au ralenti. Ne subsiste au large de la baie de Locquirec et de Saint-Michel-en-Grève qu’un stock réduit de ces algues dérivantes. C’est à partir de ce stock que redémarre la prolifération dans de bonnes conditions de lumière, de chaleur, c’est à dire à partir du printemps. C’est donc la météo de l’hiver qui détermine la production de marées vertes de l’été suivant. Hiver doux et sans tempête, à quoi rajouter un printemps ensoleillé, sont marées vertes assurées. C’est le cas en 2011. Et l’inverse cette année en 2014.

Ce n’est pas le froid qui a fragilisé le stock hivernal, comme en 2013. Ce sont les tempêtes. Comment ont-elles agi ? D’abord, l’effet des vagues au large ne se réduit pas à une agitation de surface. C’est à plusieurs mètres de profondeur, en fonction de la hauteur des vagues, que le brassage de l’eau se fait sentir. Il atteint donc les couches d’algues posées sur le fond sableux le plus souvent, les agite au point de les disloquer, de les émietter, sans qu’elles puissent se développer en l’absence de lumière, et occasionnellement de chaleur.

Ce brassage est d’autant plus efficace que ces algues sont très fragiles. De cet émiettement, on passe rapidement à la pulvérisation en trop petites cellules pour que la croissance puisse repartir au printemps.

Deuxième facteur, ce brassage n’affecte pas que les algues. Il agit directement sur les mouvements de sable et provoque un enfouissement des algues, qui en l’absence de lumière sont condamnées à pourrir et à disparaître.

Le troisième facteur agit comme le second, mais plus à partir des effets de la houle, mais de celui des rivières dont la force du courant est décuplée par les volumes d’eau issus de l’abondance des précipitations. Quand on voit les mètres d’épaisseur de vase emportés par le courant du Douron le long de son estuaire, on comprend sans mal comment ce fort courant a pénétré dans la mer et agit bien au-delà de la laisse de basse-mer en accroissant encore l’enfouissement des algues ou leur dispersion vers le large, bien au-delà de la zone d’une profondeur de 20 mètres, là où les algues ne survivent plus à cause de la moindre luminosité.

Le quatrième facteur est aussi lié au débit décuplé d’eau des rivières parvenant à la mer. Comme ces rivières reçoivent l’eau de toutes les pluies des bassins versants en amont, cette eau a ruisselé à travers des champs, souvent à nu l’hiver, et a entrainé avec elle, en même temps que le nitrate, la terre et la matière organique du sol, d’autant plus que les zones humides et les talus supprimés ne jouent plus leur rôle de tampon. Cet apport de matière en suspension a provoqué un voile opaque marron, très visible de la côte au débouché de ces rivières, voile qui a occulté les zones tapissées de ce stock hivernal d’algues, a persisté au printemps et privé de lumières ces ulves.

Pendant plusieurs mois, le stock hivernal d’algues a subi ces assauts répétés des tempêtes et des fortes précipitations, au point de ne laisser que quelques algues survivantes, bien insuffisantes pour réalimenter une prolifération massive.

Alors pourquoi cette forte réduction dans la baie de Lannion et l’abondance dans les baies de Saint-Brieuc et Douarnenez ? Tout simplement, puisque dans ces deux baies, le stock hivernal est beaucoup plus important et qu’il a été, de fait, moins affecté. Ensuite des configurations locales peuvent jouer. Ainsi les moulières de Hillion cassent une grande partie de la houle du large et atténue ses effets sur les algues dérivantes.

Ainsi, l’homme n’y est pour pas grand chose dans cette réduction des marées vertes. Et quand il l’est, c’est bien involontairement. Preuve s’il en est : un taux de nitrate toujours important dans l’eau des rivières. Mais, en l’absence d’ulva armoricana, bien malmenées par les tempêtes hivernales, ce sont d’autres algues moins fragiles qui profitent de ce nutriment. D’où l’abondance d’entéromorphes, algues vertes filandreuses, qui n’ont pas, fort heureusement, le même potentiel de croissance que les ulves et qui se dessèchent plus qu’elles ne pourrissent quand elles s’échouent. Elles ne sont vraisemblablement pas les seules à profiter de ce nitrate agricole dans le milieu marin.

Chaque fois que vous arpentez aujourd’hui la Lieue de Grève, ouvrez grands les yeux ! Respirez et faites le plein d’iode marin ! Ne perdez pas une miette de cet exceptionnel moment de vie. Car demain, hélas ! nous ne sommes assurés de rien… Les marées vertes et leur bouillonnement d’hydrogène sulfuré rôdent. Même si elles ont plus de mal à reconstituer leurs stocks, parce qu’une grande partie du nitrate dans le milieu marin a été consommée par d’autres algues, qui peut croire qu’elles ont dit leur dernier mot ?

Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor le 3 août 2014

Note de la rédaction et pour plus d’information concernant ce sujet :

Algues Vertes. Plan de lutte en baie de Saint-Brieuc : quels résultats ?

Pour aller plus loin :

Notre article




Les revues de presse à la radio

Retrouvez Eco-Bretons tous les vendredi à 10h30 dans la Plum’Matinale sur Plum’Fm 102.1 dans le Morbihan ou sur le www.plumfm.net

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Retrouvez Eco-Bretons sur Radio Naan’Art, la webradio de Plougasnou, sur http://naanart.asso.st/

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Le feuilleton de l’été « Les mots valises » : L’innovation (chapitre 3, épisode 2)

Tout d’abord, commençons par l’exercice de vocabulaire:voici la définition qu’en donne le Conseil Supérieur de l’Economie Sociale et Solidaire

« L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales, en impliquant la participation et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs et usagers.

Ensuite, si on va sur les sites des différentes organisations qui fédèrent l’Économie Sociale et Solidaire, on trouve une multitude d’exemples pour illustrer ce qu’est pour eux l’innovation sociale.

Si cela vous intéresse, vous trouverez les liens vers ces sites en fin de l’article dans la rubrique « pour aller plus loin ».

Ce qui frappe d’emblée dans ces abondantes floraisons d’expériences, c’est d’abord sa grande diversité : quasiment aucun domaine de la vie quotidienne n’est épargné.

En second lieu, on ne peut pas ne pas remarquer que toutes ces expériences ont le même fondement : la solidarité, entre ceux qui savent et ceux qui demandent à apprendre, entre gens aisés et d’autres moins bien lotis, entre générations, au sein d’un même territoire entre acteurs économiques. Il s’agit bien là de nouvelles façons de tisser des liens sociaux. Nouvelles façons ? Cela reste quand même à voir. La nouveauté est évidente quand il s’agit par exemple de partager les nouvelles technologies ou lutter contre les effets les plus évidents de notre mode de consommation dispendieux (les déchets). C’est déjà moins évident dans d’autres cas et je prendrai ici deux exemples. Les logements intergénérationnels qui sont présentés comme une innovation sociale ne font que recréer des modes de cohabitation qui existaient dans nos campagnes et même parfois dans nos villes jusqu’à un passé récent. Les AMAP ressemblent quand même fortement aux marchés locaux où les producteurs vendaient directement aux consommateurs locaux les produits de leur travail. Ici l’innovation, n’est pas tant de créer un nouveau type de liens au sein de la société que de retrouver sous une forme nouvelle des liens qui existaient, je dirais naturellement, dans une société organisée différemment. Alors, l’innovation sociale, c’est parfois faire du neuf avec du vieux ? Oui et non. Si on se limite aux effets, la réponse serait plutôt oui. Si on se réfère aux ressorts de ces nouvelles approches de la vie en commun, ce se serait plutôt non car ce qui fait la différence, ce sont les acteurs et leurs motivations. Ce qui était fondé là sur un lien naturel , la famille ou le canton, s’enracine ici dans une démarche qu’on peut qualifier de politique si on veut bien admettre que l’objet de la politique c’est de faire évoluer la société vers un fonctionnement meilleur.

Et on retrouve là les mécanismes qui au XIX° siècle ont déclenché des mouvements qui confluèrent vers ce que nous appelons l’économie sociale et solidaire : le mouvement coopératif, le mouvement mutualiste et tous leurs avatars.

Cette filiation devrait d’ailleurs nous faire réfléchir. En effet, quand on regarde ce que sont devenus certains fleurons de cette économie, on peut s’inquiéter de l’évolution possible de ce ces innovations sociales. Après tout, les plus belles réussites financières de ces dernières années sont issues d’innovations sociales, mais celles-ci ont été captées à des fins commerciales par des gens astucieux. Et c’est là que nous retrouvons la définition donnée par les hommes de marketing de l’innovation : « l’innovation, ce serait une invention qui aurait trouvé son marché. »

Pour que l’innovation sociale reste autre chose que cela, il est donc nécessaire qu’elle garde intact son principal ressort, la solidarité ; c’est pourquoi, je préférerai parler maintenant d’innovation solidaire.

Si vous voulez aller plus loin dans la connaissance de ces innovation, vous pouvez consulter les sites ci-dessous -liste non exhaustive-. Vous pouvez aussi vous exercer à rechercher des initiatives qui relèvent de cette catégories sur un site qui en parle beaucoup au quotidien http://www.eco-bretons.info/ ou même sur l’ancien site http://old.eco-bretons.info/

http://www.avise.org/decouvrir/innovation-sociale/innovation-sociale-de-quoi-parle-t-on

http://www.atelier-idf.org/connaitre-ess/innovation-sociale/innovation-sociale-exemples-franciliens/

http://www.lelabo-ess.org/-developper-l-innovation-sociale-.html

http://fonda.asso.fr/-Exemples-d-innovations-sociales-.html




Et vous, comment réutilisez-vous vos déchets ? Paroles d’eco-bretons…

Les déchets alimentaires :

 

« Je fais du compost pour les végétaux »

Le compost permet de recycler les déchets du jardin et ceux de la cuisine. Ils sont décomposés par l’air, les bactéries et les organismes vivants du sol, pour former une une ressource naturelle qui sera particulièrement utile aux plantations.

Pour tout savoir sur le compost et le compostage, de nombreux sites existent : www.compostage.info, ou encore www.reduisonsnosdechets.fr/particuliers/je-passe-laction/je-fais-du-compost

 

 

« Je fais du pain perdu »

On peut utiliser du pain, ou de la brioche.

Voici une recette concoctée pour la première édition de la Cantine de la Fourmi, par l’association de Graines de Vie :

Brioche perdue

Pour 8 tranches de brioche : 2 oeufs, 40 grammes de sucre en poudre, 200 ml de lait, 1 trait d’extrait de vanille, beurre ou huile d’olive (pour la poêle)

Battre les oeufs en omelettes avec le sucre. Dans un bol mélanger le lait et la vanille. Faire chauffer un peu de graisse dans la poêle. Tremper les tranches de brioche d’abord dans le lait vanillé, puis dans le mélange oeuf-sucre. Faire revenir les tranches de brioche à la poêle.

 

 

« J’utilise l’eau de cuisson des betteraves rouges pour teinter les tissus »

 

«Je donne aux animaux »

 

« Je fais un repas avec les restes de la semaine »

 

« Je stocke en tupperwares »

 

« Je congèle »

 

« J’utilise l’eau de lavage des légumes pour arroser les plantes »

 

« Les restachous aux biquettes ! »

 

« Quand on a trop, on donne… »

 

 

 

Non alimentaire

 

« Je fais des dépôts aux Chiffonniers de la Joie »

« Je donne des habits au relais »

De nombreux morlaisiens apportent leurs objets inutilisés aux Chiffonniers de la Joie, ou à Emmaüs. Il existe également des « ressourceries » ou « recycleries ». Ce sont des structures en général associatives, qui emploient parfois du personnel en insertion, et qui permettent aux particuliers de déposer des objets afin qu’ils soient revendus, ou d’en acheter d’occasion à prix modiques. L’objectif affiché est de donner une seconde vie aux objets.

Le site du réseau national des recycleries : www.ressourcerie.fr/

A lire, notre article « Rien ne se perd, tout se réutilise »

 

 

 

« Je récupère l’eau du puits et de la pluie »

« J’utilise l’eau de lavage des légumes pour arroser les plantes »

 

A lire notre article « Ils récupèrent l’eau tombée du ciel », consacré à la récupération d’eau de pluie à domicile !

 

 

 

« Mon vélo est issu de produits recyclés »

« Je garde les pots en verre pour mes futures confitures »

« Je récupère mes bocaux vides pour stocker mes pâtes, riz, et autres denrées en vrac »

« J’utilise le verso des feuilles imprimées pour faire du brouillon »

 

 

« Je fabrique des objets avec des chutes de tissu »

« Je récupère le plastique et autres déchets pour les transformer en décoration »

« J’utilise des fonds de bouteille d’eau pour faire des pots de fleurs »

 

De nombreux objets peuvent être fabriqués à base de nos déchets : des cendriers à partir de canettes, des portes-monnaies avec des briques de lait, pots à crayons en boites de conserve, meubles en carton…On peut même créer des fleurs à partir de bouteilles plastiques de couleur ! La preuve avec notre article : « Saint Valentin : fabriquez-lui des fleurs recyclées ! »

 

« J’alimente mon poèle avec des morceaux de cagettes et du papier »

 

« Plus de gobelets plastique = mon engagements pour 2015 »

La vaisselle plastique à usage unique sera interdite en France à partir de 2020. Place donc aux gobelets lavables et réutilisables, qu’on trouve désormais dans de très nombreuses manifestations bretonnes ! C’est notamment le cas du festival des Vieilles Charrues, qui dispose même désormais d’une laverie sociale et propose la location des gobelets.

Plus d’infos par ici : http://www.ecocharrues.com/

 

 

 




KuB’tivez-vous ! Sélection de novembre

Lâcher de goélands par l’équipe de « Volée de piafs » • Crédits : Elvire Simon

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons ce mois-ci trois documents à découvrir gratuitement sur leur site internet.


La terre et le temps, de Mathilde Mignon (2017, 54’)

« La ville de toute façon on ne la domine pas… on n’est pas de force par rapport à ça ». Dans la périphérie de Rennes, il est de plus en plus compliqué pour les femmes et les hommes de la terre d’exister entre les autoroutes et les zones pavillonnaires. Yvonnick, producteur laitier, l’a bien compris et fait avec, lui le « paysan de la ville ».

Mais ce n’est pas le cas de tous ses compères dont la joie de vivre semble s’effriter au fur et à mesure que leurs hectares de terre disparaissent. La réalisatrice Mathilde Mignon (Sept alphabets pour une seule mer) nous immerge dans leur vie, entre les champs et les chantiers… entre la terre et le temps.

Nous rencontrons Christian qui a dû quitter la ferme familiale pour protéger ses vaches du vacarme de l’autoroute, Étienne qui doit louer des FarmBox (garages de stockage) en plus de son élevage porcin pour survivre et la famille d’Yvonne et Denis dont le fils rêve d’aliens menant une rébellion contre les villes pour sauver leur ferme.

Leurs récits nous font prendre conscience de certaines réalités, notamment quand on est citadin. Aujourd’hui, 18 hectares de terres agricoles sont rognés quotidiennement par le bitume et leurs « derniers cow-boys », oppressés par le diktat des bails précaires, vivent sans l’assurance de conserver leur espace l’année suivante.

L’immersion offerte par Mathilde Mignon est émouvante et réussie, à travers des plans bien sentis et une prise de son parfaite. À voir pour comprendre un enjeu important de notre région.

Voir le film : https://www.kubweb.media/page/terre-et-temps-urbanisation-campagne-mathilde-mignon/


Changer le monde, par Inès Léraud (2019, 4×28’)

Quatre podcasts produits par France Culture au travers desquels la journaliste Inès Léraud nous promène en Bretagne dans des villages où les locaux tentent de « changer le cours des choses » par des démarches écologiques et sociales fortes.

Sur la côte morbihannaise, Didier Masci fait prospérer un centre de soin pour la « faune sauvage en détresse », si réputé que l’on fait « 40 bornes » pour y déposer un bébé rat à la patte cassée (épisode 1).

Les animaux, Jean-Yves Ruelloux et Guirec Soudée les chérissent aussi. Alors que Jean-Yves nous prouve qu’amour et bien traitance de son bétail peut rimer avec profit et vie décente pour un éleveur, Guirec est presque tombé amoureux de sa poule Monique pendant son odyssée à la voile autour du monde par les pôles (épisode 3).

Dans les pays finistériens et costarmoricains, les initiatives sociales ne manquent pas non plus. Des jeunes migrants peuvent compter sur la bienveillance et l’accueil des membres des Utopistes en Action et ceux du CAJMA 22 pour s’intégrer à notre société. Comment ? Avec, respectivement, une école alternative où l’on apprend le breton et un réseau de 160 familles d’accueil (épisode 2).

Tout cela nous amène à Trémargat, village dans lequel tout le monde peut investir pour aider les producteurs locaux à conserver et agrandir leurs terres. De quoi accélérer les circuits courts et forger la cohésion collective (épisode 4).

Une série à écouter donc pour une belle dose d’espoir et d’idées pour changer le monde avec les moyens du bord.

Accéder aux podcasts : https://www.kubweb.media/page/changer-monde-activiste-effondrement-ines-leraud/


Exposition BD et Histoire « Bleu Pétrole. Le scandale Amoco »

KuB nous propose un dossier très complet, en coédition avec les Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, sur le naufrage du pétrolier libérien Amoco Cadiz sur les roches du Portsall le 16 mars 1978. L’occasion de découvrir ou redécouvrir cette catastrophe qui a marqué toute une génération de Bretons.

Laissez-vous d’abord emporter par la lecture fougueuse des premières pages de la bande dessinée Bleu Pétrole de Gwénola Morizur et Fanny Montgermont (Bamboo Eds, 2018), réalisée par le comédien Pierre-François Lebrun. La gravité et l’intensité de la situation sont d’emblée captées et les quelques dessins aperçus sont remarquables.

Découvrez ensuite onze vignettes de l’ouvrage en introduction de l’exposition « Le scandale Amoco ». Désolation et médiatisation envahissante du drame à travers les belles planches de Mme Montgermont dont l’aquarelle fait ressortir la tristesse de l’histoire.

Chiffres, vidéos, cartes animées et récits de la catastrophe vous plongeront dans ce qui est devenu rapidement l’objet d’un procès dantesque de cinq ans, attisant passion et colère d’une Bretagne unie et soutenue par une vague de bénévoles venue de toute la France.

Le scandale Amoco, quatrième marée noire en Bretagne en dix ans, est un tournant majeur dans l’histoire de la législation maritime mondiale et cette exposition en ligne nous permet d’en comprendre ses multiples enjeux et conséquences. Son édition est cohérente et agréable à parcourir et offre une belle activité culturelle pendant ce confinement.

Visionner la lecture de Bleu Pétrole par Philippe Languille : https://www.kubweb.media/page/bleu-petrole-bd-amoco-cadiz-gwenola-morizur-fanny-montgermont-lecture/

Accéder à l’expo BD et Histoire « Bleu Pétrole. Le scandale Amoco » : https://www.kubweb.media/page/scandale-amoco-cadiz-naufrage-bleu-petrole-exposition-livre/

Plus d’infos :




Ecoutez ou réécoutez la conférence Joël Spiroux, président du Criigen

En effet, l’environnement dans lequel nous vivons détermine en partie l’état de notre santé : aussi évident que cela puisse paraître, il est néanmoins compliqué de l’établir.
Outre l’hygiène ou le mode de vie et les aspects socio-économiques, notre santé est donc impactée à la fois par la qualité de l’air que nous respirons, la qualité de l’eau que nous buvons, la qualité des aliments que nous mangeons ou encore le type de peinture ou de produits ménagers que nous utilisons, etc.

 

 

 

 

 

Plus d’infos

www.mutuellepaysdevilaine.fr/actualites/160-journee-sensibilisation-du-17-octobre.html

www.criigen.org/

www.mce-info.org/

www.lecissbretagne.org/