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Un film pour penser à « Demain »

« Si nous ne changeons pas nos habitudes, nous assisterons au probable effondrement des écosystèmes à l’horizon 2040-2010 ». C’est le triste constat qui émane d’une étude de chercheurs, et qui a été publiée en 2012 dans la revue scientifique internationale de référence, Nature. Et c’est également ce qui a incité Mélanie Laurent, actrice et réalisatrice française, et Cyril Dion, co-fondateur du mouvement Colibris avec Pierre Rahbi, a réalisé un documentaire, baptisé « Demain ». Objectif : montrer qu’il est possible de faire autrement, pour dessiner peu à peu ce que pourrait être le « monde de demain ». Ils sont alors partis avec une équipe de quatre personnes, aux quatre coins du monde, dans 10 pays, à la rencontre d’initiatives positives et concrètes. Le tout après avoir réuni des fonds grâce à une campagne de financement participatif qui a permis de réunir près de 450 000 euros, soit le record mondial de levée de fonds pour une documentaire !

Ils découvrent alors l’agriculture urbaine aux Etats-Unis, les Incroyables Comestibles à Totmorden en Angleterre, le mouvement des Villes en Transition à Totness dans le même pays, la permaculture en Normandie, une monnaie locale complémentaire en Suisse, les énergies renouvelables en Islande, les citoyens de la révolution des casseroles en Islande…Les réalisateurs s’entretiennent également avec des spécialistes et personnalités comme Vandana Shiva, militante et activiste indienne, Pierre Rabhi, essayiste et agriculteur français, Jérémy Rifkin, économiste et théoricien de la troisième révolution industrielle, Rob Hopkins enseignant en permaculture et créateur du mouvement des Villes en Transition, ou encore Thierry Salomon, ingénieur informaticien et cofondateur de l’institut Negawatt. Le film est ainsi divisé en plusieurs chapitres thématiques : agriculture, énergie, économie, mais aussi démocratie et éducation.

Toutes ces mises en avant d’initiatives et ces interviews forment un ensemble particulièrement plaisant. Accompagnées par la voix off des deux réalisateurs, les scènes s’enchaînent sans temps mort, et donnent à voir un beau panorama d’alternatives initiées par des citoyens, et d’analyses de spécialistes. Les convaincus n’auront pas de grande surprise en regardant le documentaire. Le grand public, notamment les jeunes, et les moins connaisseurs pourront être par contre particulièrement intéressés, le film s’adressant justement en premier lieu à eux, grâce à son côté didactique et pédagogique. « Demain » est un documentaire accessible à tous, qui, en évitant les clichés trop larmoyant et un ton moralisateur, donne plutôt envie d’agir.

 

Pour connaître les dates de diffusion du film dans les cinémas bretons : http://www.demain-lefilm.com/ou-voir-le-film

 

 

La bande-annonce du film :

 

 

Plus d’infos

http://www.demain-lefilm.com




Le Chapiteau Volant atterrit pour 15 jours à Lanmeur

Du 3 au 16 avril, le Chapiteau Volant de la Compagnie Ocus se pose à Lanmeur, devant les locaux du Centre Social Ulamir-CPIE. Objectif de ce projet artistique itinérant, qui se déroulera également à Morlaix, Plougasnou, Garlan et Saint-Jean-Du-Doigt  : « proposer aux habitants du territoire des spectacles de qualité pour s’émouvoir, rire et réfléchir ensemble ».

« Le chapiteau volant », c’est le nom d’un projet artistique itinérant qui va prendre ses quartiers à Lanmeur et dans des communes environnantes, durant deux semaines et demi. La compagnie Ocus, basée depuis 5 ans à Saint-Germain-Sur-Ille au Nord de Rennes, est la créatrice du projet. Cette compagnie d’une dizaine d’artistes (comédiens, clowns, auteurs, techniciens, musiciens…) a rencontré le Centre Social Ulamir-CPIE de Lanmeur il y a maintenant un an. De cette rencontre est née l’envie de proposer un projet artistique ouvert à tous, « Avec la volonté de partager, d’aller au plus près des habitants, pour qu’ils prennent part à projet de territoire », explique Bénédicte Compois-Briselet, directrice de l’Ulamir-CPIE.

C’est ainsi que durant deux semaines et demie, le chapiteau sera installé devant les locaux du Centre Social à Lanmeur. La compagnie Ocus y proposera des spectacles et rencontres artistiques, mais s’exportera également dans des communes environnantes associées au projet : Morlaix, Plougasnou, Garlan et Saint-Jean-Du-Doigt, dans des salles et espaces publics. Au programme : des spectacles pour tous les publics, des temps plus spécifiquement dédiés aux scolaires, et des soirées avec des associations du territoires. Le Théâtre de la Corniche proposera ainsi un spectacle autour de Bernard Dimey. Deux soirées « scènes ouvertes » sont également mises en place : l’une autour du th éâtre avec la troupe amateur du Centre Social Ulamir-CPIE et la Drim Tim (Troupe d’improvisation de la MJC de Morlaix, ndlr), et l’autre autour de la musique avec le dispositif Trock’Son de la MJC de Morlaix. Le point d’orgue sera « Le Bistrodocus », grand spectacle théâtre-repas qui aura lieu dans le chpiteau les vendredi 14, samedi 16 et dimanche 17 avril

Ce projet, soutenu par Morlaix Communauté et par les communes partenaires, doit, selon les organisateurs, « insuffler une dynamique locale », qui doit se poursuivre après le passage du chapiteau du territoire .

Pour aller plus loin

www.compagnie-ocus.com

www.ulamir.com




Festival Notre-Dame-Des-Landes : Tables rondes, concerts et créations

Ce festival est devenu depuis quelques années un rendez-vous incontournable pour apporter son soutien au mouvement de Notre-Dame-des-Landes et découvrir les luttes du moment. Le festival de Notre-Dame-des-Landes se déroulera cette année du 8 au 9 juillet. Concerts, conférences et tables rondes, projections, invité d’honneur, création artistique collective, comme chaque année la programmation est riche. 

Un invité d’honneur : Le Collectif pour le Triangle de Gonesse

Pour cette édition 2017, le collectif Notre Dame des Landes a invité le Collectif pour le triangle de Gonesse qui s’oppose à la création d’un gigantesque site commercial – parc de loisir dans le Val d’Oise.

Lancé par le groupe Auchan via sa filiale immobilière et la compagnie d’investissement chinoise Dalian Wanda, Europa City est un projet titanesque s’étalant sur 80 ha dont une partie de terres agricoles. Cette zone serait construite entre les aéroports de Roissy et du Bourget, à proximité de l’A1.

Les opposants aux projets dénoncent l’impact du projet sur l’environnement. En effet celui-ci causerait l’artificialisation de terres agricoles fertiles et cultivées dans une région où l’autonomie alimentaire est de l’ordre de 10%. Par ailleurs les rejets en particules fines viendraient aggraver une qualité de l’air déjà mauvaise. Si le projet se réalise, Europa City devrait ouvrir ses portes en 2024..

Pour en savoir plus :

Création collective de structures totems 

Le dimanche 9 juillet de 10h30 à 12h30, des structures Totems seront érigées. « Ils diront notre respect des vivants, de notre territoire, notre volonté de protéger ces vivants autant qu’eux même nous protègent. ». Une chorégraphie ludique et éphémère sera ensuite réalisée autour des pièces créées.

Ceux qui souhaitent en réaliser et partager ce temps fort peuvent se manifester à totemndl2017gmail.com.

Des concerts : Miossec, Super Didier, Molécule….

Deux jours de concerts attendent le public du festival.
Au programme du samedi , à partir de 18h sont attendus le ZADsocialRAP, Miossec, EDFtrio, Didier Super, Beat Bouet Trio et enfin Molécule. Le dimanche les concerts commenceront à 14h avec Barba Loutig, René Lacaille et Marmaille, HK « L’empire de papier » et pour clôturer le festival : Gabriel Saglio et les Vieilles Pies.

Le festival Notre Dame des Landes est en premier lieu un festival militant : des conférences , des tables rondes et des projections de documentaires animeront les chapiteaux du site tout au long des deux journées. Ce sont des temps privilégiés pour découvrir les luttes d’ici et d’ailleurs, quelles sont les problématiques des différents mouvements présents et enrichir les réflexions par les expériences de chacun.

Programme complet > ICI

Actualité du projet de Notre-Dame-des-Landes

Quand à l’actualité de Notre-Dame-des-Landes , Nicolas Hulot annonçait dans un interview au journal du dimanche en mai dernier « Nous allons remettre les choses à plat. Il y aura un temps –six mois- pour une médiation. Je suis intimement convaincu qu’il y a des possibles alternatives à Notre-Dame-Des –Landes qui peuvent nous permettre, à a tous, de sortir par le haut. ». Depuis, des médiateurs missionnés par le gouvernement ont débuté des auditions à Nantes le 13 juin dernier. Ils doivent rendre un rapport pour le 1er décembre au plus tard. Le président Emmanuel Macron a fait savoir à Rennes samedi 1er juillet qu’il entendait mettre l’accent sur « les transports du quotidien plutôt que sur les grands projets ». Les acteurs de la lutte espèrent y voir une annonce de bon augure.

Pour une actualité de Notre Dame des Landes : https://www.acipa-ndl.fr/actualites/toute-l-actualite




Le long métrage Warrior Women en avant première à Rennes

Le long-métrage Warrior Women sortira en salles le 16
octobre et sera diffusé en avant première au cinéma Arvor de
Rennes le mardi 15 octobre. L’occasion unique de rencontrer une
femme exceptionnelle, Madonna Thunder Hawk, qui se bat depuis plus
de 50 ans pour les droits des autochtones, des femmes et de la terre.

Warrior Women est le portrait d’une femme, Madonna Thunder Hawk,
née en 1940, au travers de ses nombreux combats pour les droits des
peuples Amérindiens depuis les années 1960. Elle est l’une des
fondatrices de l’American Indian Movement et à menée différents
combats tels que l’occupation de la prison d’Alcatraz en 1969 ou
encore la lutte contre le pipe-line de Standing Rock en 2016. Au
travers d’un style de récit circulaire propre aux contes racontés
par les amérindiens, Warrior Women navigue entre l’activisme
politique et le fait d’être mère – et nous montre comment les
outils militants sont transmis de génération en génération dans
un contexte particulièrement agressif, où le gouvernement
colonisateur rencontre la résistance amérindienne.

Pour cette avant première, Madonna Thunder Hawk sera
exceptionnellement présente au Cinéma Arvor de Rennes. Sa fille
Marcy, co-protagoniste du film, et Elisabeth Castle coréalisatrice
seront également présentes pour rencontrer le public.

Cet événement est organisé est co-organisé par l’association
Attac Rennes, le Comité De Solidarité avec les Indiens d’Amériques,
Lardux films et Warrior Women, le film.

Bande annonce du long métrage :

Où ? cinéma d’art et essai Arvor, 29 rue d’Antrain

Quand ?
mardi 15 octobre à 20h15

Durée :
1h04, version originale sous-titrée français

Tarifs habituels :

  • Tarif plein: 9,00 €
  • Tarif réduit: 7,50€
  • Etudiants, lycéens, collégiens: 6,60€
  • Demande d’emploi: 6,80€
  • Moins de 14 ans: 4,50€

  Pour plus d’informations: https://www.facebook.com/events/317225125778845/




Solidarité Internationale : l’engagement passe aussi par la jeunesse !

Les jeunes bretons ont-ils toujours la réputation de globe-trotters ? La jeunesse se caractérise par la construction de l’indépendance, de l’identité, l’apprentissage des responsabilités et la curiosité. Chacun sait qu’en se cherchant, elle recherche l’expérimentation. Elle apprend non seulement à faire des choix, mais aussi à gérer ses désirs et les contraintes d’une société dans laquelle elle est amenée à trouver sa place. Dans ce parcours de vie, une année à l’étranger ou plus peut être bénéfique au niveau de la connaissance de soi et de l’ouverture culturelle, qui favorisent un développement personnel tout au long de la construction de ses projets d’avenir.
En Bretagne, que ce soit pour découvrir une autre culture ou s’engager pour une cause, les voyages sont une priorité pour un tiers des 550 000 jeunes Bretons, un chiffre en progression constante depuis 2006. Dans l’enquête réalisée par le Centre Régional Information Jeunesse l’année dernière, il est recensé que la notion de plaisir est la plus souvent évoquée comme motivation à l’engagement avec un chiffre de 57%. Ainsi, quatre jeunes sur dix se sont engagés par esprit de solidarité, et 35% d’entre eux se sont engagés pour approfondir leurs connaissances. Si l’engagement se fait plutôt au niveau local selon l’enquête, il n’en reste donc pas moins une très grande curiosité pour découvrir d’autres horizons… (Enquête réalisée sur 3500 jeunes, dont 64% issus de l’enseignement supérieur.)
 

 

Emmanuel Motte : « J’avais prévu de faire un an de césure pour découvrir d’autres choses que les études, voir les choses par moi-même, faire quelque chose d’original en aidant les autres, et découvrir l’Afrique. »

 

Voyager, cela peut être aussi pour s’engager et être volontaire pour une cause qui nous tient à coeur. Pour aller dans ce sens, la solidarité internationale est un moteur important dans les actions que chacun peut mettre en œuvre dans le but d’aider les autres, améliorer les conditions de vies des populations et dans la prise de conscience des inégalités Nord-Sud.
C’est ce qu’a vécu Emmanuel Motte, étudiant à Rennes 1 et résident à Pordic (22), qui a décidé lui aussi de partir pendant 6 mois à Lomé, capitale du Togo :

« J’avais prévu de faire un an de césure avec mes études pour voir les choses par moi-même, faire quelque chose d’original en aidant les autres, et découvrir l’Afrique. C’est un continent dont on n’entend pas beaucoup parler dans les médias. La première étape était donc de bien me renseigner pour connaître les possibilités d’actions qui existaient. J’ai fais des recherches sur Internet, pris rendez-vous avec des associations à Rennes et à Saint-Brieuc, et c’est finalement une association parisienne qui m’a accompagné dans mes choix. J’ai été guidé vers l’association du Comptoir des Jeunes Togo située dans la capitale de Lomé, car je voulais allier la découverte d’une culture à l’action de volontariat. Elle agit pour le développement local et la réduction de la pauvreté, mais aussi pour l’éducation, l’environnement et la vie sociale. Je suis donc parti d’octobre 2012 à avril 2013 : j’avais vraiment envie de faire un séjour assez long pour vivre cette expérience à fond et m’intégrer.

Là-bas, j’étais assistant secrétaire et travaillais alors pour la communication et le renforcement associatif du CDJ Togo (recherche de partenaires, de financement, de volontaires…) C’est une association où les personnes sont très ouvertes sur tes envies d’agir ! Par exemple, il y a un orphelinat à Lomé et spontanément je me suis rapproché d’eux. Ainsi, j’allais deux fois par semaine faire du soutien scolaire en allant chercher les enfants à l’école, les ramener chez eux, les emmener au sport. J’ai également vécu au rythme d’un camp chantier avec notre équipe de volontaires, qui visait à aider à la mise en oeuvre de projets pour l’amélioration des conditions de travail des agriculteurs, en leur donnant des graines et des conseils par exemple. Pour Noël, nous avons pu être en partenariat avec une école de Rennes pour offrir des jouets aux enfants de Lomé. Un autre partenariat a été créé avec une pharmacie de Pordic (22) pour sensibiliser la population à la carie dentaire, une infection répandue qui s’aggrave vite dans le pays, car l’hygiène dentaire n’est ni facile d’accès, ni remboursée. Nous avons donc pu distribuer des brosses à dents et du dentifrice à la population. Pour une association locale togolaise, cela apporte de la crédibilité auprès des structures étrangères, et notamment européennes, d’avoir des volontaires expatriés dans le cadre de partenariats potentiels. On peut voir que le travail que font les associations est souvent celui que sont sensées faire des instances politiques. Celles-ci ne sont pas forcément fragiles mais surtout indifférentes à la misère de leur peuple, car le Togo est gouverné par la même famille depuis plus de 40 ans. »

Entre les cours de géo-politique et l’immersion dans une autre culture, la prise de conscience des inégalités Nord-Sud prend une dimension réelle toute autre sur le terrain. Un voyage nécessite donc une préparation et un accompagnement avec des associations prévues à cet effet, car « 6 mois au Togo, c’est totalement dépaysant, ça crée un choc culturel assez important. Je me suis habitué à vivre autrement, et ce que j’ai pu retenir de cette expérience est ma capacité à relativiser les problèmes qu’on peut rencontrer en France, assuré d’avoir un toit. Et je retiens surtout la spontanéité et la chaleur humaine des Togolais ! »
 


Les Togolais(es) en action pour le projet de reboisement à Nigmana © CDJ TOGO

Quand « Voyage » rime avec Engagement associatif et Vision d’avenir

Ainsi, Emmanuel ne s’est pas arrêté à ces 6 mois d’expérience. Lorsqu’on lui propose de reprendre l’antenne française du Comptoir des Jeunes Togo qui est presque inactive, il fait revivre l’association avec Tommy Halleybone, trésorier de l’association. « Après réflexion, je voulais continuer à aider le Togo depuis la France et j’ai remarqué que mon travail était encore plus efficace depuis la France. Mais attention, il ne s’agit pas de mettre les pieds dans les affaires des autres en imposant quelque chose de « meilleur.» Aider, cela se fait selon les besoins et demandes de la population. Autrefois, les associations françaises étaient très directives quant aux actions à mener, mais l’idée ici c’est que les Africains savent d’eux-mêmes ce qui est bon pour eux, et qu’ils prennent donc des décisions en autonomie. Pour nous, la solidarité internationale c’est être une association partenaire du pays en question et à l’écoute des Togolais(es) pour les aider à réaliser leurs projets. »

Le CDJ France apporte donc un appui humain, matériel et financier au CDJ Togo en agissant sur plusieurs volets : le soutien des projets menés localement par l’ONG à Lomé dans les domaines de l’éducation (soutien scolaire, construction de salle de classe, sensibilisation/animation…), le social (réinsertion des enf
ants des rues), l’environnement (projet d’assainissement des quartiers, reboisement, banque de semence…).
« On accompagne également les futurs volontaires en France dans leurs démarches, avec la possibilité d’effectuer des stages et des conventions prévues à cet effet. » précise Emmanuel. « Avec le recul, je dirais que les gens vivent au jour le jour. En France on essaie toujours de prévoir l’avenir, mais là-bas ce n’est pas possible. Ça se traduit aussi par la spontanéité des gens qui peuvent nous offrir des choses et nous accueillir même s’ils ne pourront peut-être pas manger le lendemain ; pour eux l’important est le moment présent qu’ils vont vivre. Cette proximité entre les gens est remarquable et vraiment chaleureuse ! »

En ce qui concerne l’engagement, l’ancien volontaire agissant aujourd’hui aux côtés des Togolais(es) rapporte que l’essentiel est d’identifier ce qu’on aime faire avant toute chose. Agir dans ce sens permet de s’ouvrir l’esprit et de ne plus être seulement un étudiant en se sentant plus utile. C’est une expérience qui lui a même permis de dessiner son avenir, en s’orientant vers un Master spécialisé dans l’Économie sociale et solidaire, mais également avec une année consacrée à une spécialisation dans le domaine du développement durable.

 

En savoir plus :

Soutenir un programme à destination des enfants des rues
ONG CDJ TOGO
https://www.facebook.com/cdj.togo
https://www.facebook.com/CDJFranceTogo
 




Un voilier 100% autonome en énergie : Embarquement pour un tour du monde éco-responsable !

Eco-Sailing Project : Promouvoir la mobilité durable et la protection de la nature

Rêver d’un tour du monde en voilier est une chose. Quand celui-ci brave l’océan et s’articule sous la forme d’un projet écologique, l’exercice s’annonce déjà plus périlleux. À la découverte du monde s’ajoutent des compétences techniques et sportives, mais également de réelles convictions afin de réduire au maximum son impact sur l’environnement. C’est dans cette aventure humaine que se sont embarqués quatre amis. Après un test de cohabitation en avril 2013, l’équipe décide de réaliser son projet associatif Eco-Sailing Project, et de vivre un an et demi ensemble sur l’espace de 15m² qu’offre le voilier Amasia.

Première étape, une éco-rénovation efficace pour un navire qui date de 1978. De grands travaux pour ne pas rejeter une seule goutte d’énergie fossile et de gaz à effet de serre ont été nécessaires :


Un aperçu des matériaux qu’il a fallu intégrer pour rendre Amasia totalement autonome en énergies © Eco-Sailing Project

À l’éco-rénovation s’ajoutent la sensibilisation des publics et la préservation de l’environnement. En effet, Martin, Bérenger, Pierre et François tout juste diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur, souhaitent favoriser la consommation de produits locaux, l’utilisation ou réutilisation de produits recyclables et d’autres éco-gestes sur le pont. Ils sont également partenaires avec deux écoles et un centre d’animation pour que la jeunesse puisse s’éveiller à l’écologie, avec un programme pédagogique qui intègrera les découvertes de la faune et de la flore des matelots. Dans cette logique, ils réaliseront également une web-série bimensuelle qui recensera leur parcours et une grande partie de leur aventure filmée.
« Au programme: navigation, voyage et découverte des lieux d’escale, leur faune et leur flore, rencontres avec des acteurs du développement durable, démocratisation de la navigation propre et des comportements permettant de préserver l’environnement. » peut-on lire sur leur site Internet.


Un Tour du monde où l’aventure sportive et humaine est placée sous le signe du développement durable © Eco-Sailing Project

Par ailleurs, des missions scientifiques les attendent pour l’étude des planctons, l’observation des écosystèmes, mais aussi des poses stratégiques de balises pour des études météorologiques, et un capteur intégré à la coque pour la collecte de données durant ce tour du globe (température et taux de salinité.) Des analyses de terrain que le Réseau International des Eco-explorateurs de la Mer collectera pour valoriser des espèces et des habitats naturels. Elles pourront être traitées par la suite par un laboratoire, un institut de recherche ou une université. C’est dans ce cadre que l’équipage s’exprime en affirmant qu’ils définissent « le développement durable comme un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Toutes les actions du Eco Sailing Project seront donc réalisées dans cette logique et nous les diffuserons le plus largement possible. »

Afin que leur projet voit le jour, il est possible de les soutenir avec un système de financement participatif, qui contribuera notamment au matériel vidéo (caméras étanches, objectif pour Reflex, cartes mémoires, disques durs tout terrain, sac étanche, anti-chocs), à un abonnement téléphone satellite, une pharmacie de bord et vaccins, une bonne assurance santé, la traversée du Canal de Panama, un GPS et des formations médicales pour deux des matelots avant le départ.
En participant, vous vous octroyez le droit à des contre-parties telles qu’un arbre planté, des trousses de toilettes et sacs en voile recyclée, le DVD de l’aventure, le livre de l’aventure ou encore des journées sur Amasia.


La sensibilisation à la protection de l’environnement est un axe majeur du projet de l’équipage
©
Eco-Sailing Project

Pour plus d’informations, rendez-vous sur :

Site Internet : www.ecosailingproject.com

Page FacebookEco Sailing Project

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/eco-sailing-project-voilier-zero-emission-autour-du-monde