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Une politique de com’ humoristique pour protéger l’environnement à Arradon (56)

Le groupe Eau planche donc sur la campagne, jusqu’à recevoir une proposition originale d’un photographe-graphiste, Olivier Dupont-Deslestrain : des panneaux humoristiques et décalés, qui ne laissent pas de marbre… « Que celui qui jette un papier sur cette plage soit mangé par les crabes ! » « Les chiens, les lamas et les autruches sont interdits sur la plage du 1er juin au 30 septembre ». Le ton décalé des 6 panneaux ne fait tout d’abord pas l’unanimité au sein de la commission et de la municipalité, mais progresse petit à petit dans les esprits et à force de retravail et d’allers-retours, est finalement validé.

"Les panneaux ne laissent pas indifférents"

9 panneaux sont ainsi disposés sur 5 sites emblématiques de la commune, et font sensation : « Les touristes se prennent en photos devant, les publient sur internet et sur les réseaux sociaux… », commente Dominique Pirio, adjointe à l’environnement. Victimes de leur succès, certains ont même été volés ! Devant la demande, la municipalité a édité des cartes postales dérivées des panneaux. 300 ont été vendues cet été. Malgré le trait d’humour, le message n’en demeure pas moins très sérieux. Difficile cependant d’estimer l’efficacité d’une telle campagne sur le comportement des usagers… « Une chose est sûre, les panneaux sont lus et ne laissent pas indifférents ! » conclut D. Pirio.

Contact Mairie : Arradon / 02 97 44 01 56




Un programme de balades pour découvrir les zones humides du Trégor

Durant tout le mois, pour mettre en lumière les zones humides (dont la journée internationale est célébrée le 2 février), , le service espaces naturels et biodiversité de Lannion Trégor Communauté, le bassin versant Vallée du Léguer, le comité de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien et le comité des bassins versants de la Lieue de Grève s’associent afin de mettre en place un programme d’animation à destination des habitants, avec des balades animées, dans tout le Trégor.

Tous les 2 février, on célèbre la Journée Mondiale des Zones Humides. En effet, c’est à cette date qu’a été signée la Convention de Ramsar, en Iran, signée par 157 pays, et qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et la bonne utilisation des zones humides. Ces zones jouent des rôles essentiels, notamment au niveau de la régulation hydrique, de la préservation de la biodiversité et d’épuration de l’eau.

Afin de mettre en valeur ces zones, le service espaces naturels et biodiversité de Lannion Trégor Communauté, le bassin versant Vallée du Léguer, le comité de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien et le comité des bassins versants de la Lieue de Grève s’associent. Un programme d’animations à destination des habitants est ainsi proposé, durant tout le mois de février.

Au programme : des balades animées dans tout le Trégor.

On pourra ainsi partir à la découverte de l’estuaire du Bizien le 12 février, de la réserva naturelle régionale de Plounérin le 18 février, de la baie de l’Enfer et de l’embouchure de l’estuaire naturel du Jaudy le 19 février, du ruisseau des Forges dans la Forêt de Coat An Noz le 20 février, et du marais de Gouermel le 21 février.

En détails :

Mardi 12 février : Balade découverte « Entre terre et mer, l’estuaire du Bizien »

Estuaires, baies, estrans sont sûrement les milieux humides les plus représentés en Bretagne.

Le temps d’une randonnée le long de l’estuaire du Bizien à Pouldouran, découvrez les plantes et les animaux adaptés à une vie qui balance entre eau douce et eau salée. En cette saison, vous découvrirez notamment la diversité des oiseaux qui plébiscitent le littoral breton où la ressource alimentaire reste accessible et abondante.

Rdv 9h30, maison des talus et des routoirs à lin à Pouldouran.

Equipez-vous de bottes. Apportez vos jumelles si vous en avez.

Informations : 02 96 91 33 00

E-mail : maisondulittoral@lannion-tregor.com

Lundi 18 février : Balade découverte « Les oiseaux hivernants de l’étang de Plounérin »

L’Etang du Moulin Neuf est un lieu de repos apprécié par de nombreux oiseaux en migration ou au repos pour l’hiver. Les 12 hectares de pièces d’eau et les prairies inondables qui les bordent permettent d’observer depuis l’observatoire Sarcelle d’hiver, Bécassine sourde, Martin pêcheur…Venez les observer, ainsi que les autres habitants de la réserve naturelle…. La Loutre sera peut être au rendez-vous ?

Rdv 14h, parking de Kerliziri (Etang du Moulin Neuf – Plounérin).

Equipez-vous de bottes. Apportez vos jumelles si vous en avez.

Informations : 02 96 38 35 21

E-mail : david.menenateau@lannion-tregor.com

Mardi 19 février : Sortie « Observation des oiseaux de la baie de l’enfer »

La baie de l’Enfer à l’embouchure de l’estuaire du Jaudy porte mal son nom. Si elle constituait jadis un écueil pour les navigateurs imprudents, c’est un paradis pour l’avifaune.

Il vous est ici proposé de découvrir la richesse des oiseaux hivernants. Equipés de longues-vues vous apprendrez à reconnaitre Bernache cravant, Tadorne de Belon, Courlis cendré ou encore Chevalier gambette. Vous apprendrez surtout pourquoi ces voyageurs au long cours raffolent de nos zones humides littorales en cette saison.

rdv 10h, parking de la mairie de Plougrescant

Informations : 06 43 00 15 34

E-mail : maisondulittoral@lannion-tregor.com

Mercredi 20 février : Balade découverte « Le ruisseau des Forges en Forêt de Coat-an-noz »

Les premiers signes de l’activité sidérurgique en forêt domaniale de Coat an noz remontent à 1730. L’activité a façonné la forêt et le petit ruisseau en nécessitant notamment l’implantation de digues et de petits étangs. Aujourd’hui protégée et gérée par l’ONF, inscrite au sein du site Natura 2000 « Rivière du Léguer », la forêt constitue aujourd’hui un refuge de biodiversité. Les travaux en cours permettent de faire renaître le ruisseau et aux poissons de remonter sur les zones jusqu’alors inaccessibles du fait des digues des étangs.

Au fil de la sortie, vous découvrirez le déroulement d’une opération de restauration du cours naturel d’un ruisseau. L’observation des mares au cours de la promenade pourrait nous permettre d’observer les premiers amphibiens venus coloniser leurs nouvelles résidences printanières.

Rdv 14h30, parking de la forêt de Coat an noz, entre Belle-Isle-en-Terre et Loc-Envel.

Informations : 02 96 05 93 61

E-mail : mathieu.bredeche@lannion-tregor.com

Jeudi 21 février : Balade découverte du marais de Gouermel

Les marais parsèment le littoral du Trégor. Leurs rôles dans l’épuration de l’eau et la conservation d’une biodiversité spécifique en font des milieux précieux pour l’homme et les écosystèmes.

Au marais de Gouermel, deux mondes se rencontrent ! Frontière entre terre et mer, aménagé et exploité par l’homme au fil des siècles cette balade est une invitation à découvrir ce site, sa biodiversité, son patrimoine bâti et les nouveaux usages qui s’y développent progressivement.

Rdv 14h, Centre de loisirs de Gouermel à Plougrescant.

Equipez-vous de bottes. Pas de réservation

Informations : 02 96 91 33 00

E-mail : maisondulittoral@lannion-tregor.com




PlantCatching.com, le réseau social du jardinier.




Participez au repérage des micro-algues !

Le programme, financé jusqu’en 2016, associe des laboratoires spécialistes des milieux marins : l’I.F.R.E.M.E.R, le C.N.R.S, la Station Biologique de Roscoff et le L.E.M.A.R à Brest (Laboratoire des sciences de l’Environnement MARin) ainsi que le C.R.P.C.C. (Centre de recherche en psychologie, cognition et communication) à Rennes.

Il intègre également les associations Cap vers la nature, basée à Fouenant et le R.I.E.M (Réseau International des Éco-Explorateur de la Mer), basé à Bignan, dans le Morbihan, « qui font un travail formidable », nous indique Virginie, et permettent de faire le lien entre les équipes de scientifiques et le terrain.

Pourquoi faire appel au public ?

Les phénomènes d’efflorescence sont des proliférations de micro-algues spectaculaires qui donnent à l’eau de mer une apparence inhabituelle (une coloration verte, brune, rouge ou une présence abondante de mousse). Ce phénomène pouvant être localisé et de courte durée, il est important de faire participer le public qui sont souvent les premiers témoins. « La personne pourra signaler ses observations et dans la mesure du possible faire des relevés qui seront essentiels aux recherches », nous explique Virginie.

En effet, la biodiversité des espèces de micro-algues et les mécanismes biologiques associés à la formation des efflorescences sont encore mal connus. Mais, « leur formation est un phénomène naturel. Le phytoplancton a un cycle de vie rapide de l’ordre de la journée selon les espèces. Il s’agit d’une groupe très diversifié d’un point de vue taxonomique puisqu’il comprend environ 20 000 espèces distribuées dans au moins huit classes taxonomiques ou embranchement. En comparaison, les plantes supérieures comprennent plus de 250 000 espèces dont la plupart sont comprises dans une seule classe », poursuit Virginie.

Faire participer le public, c’est aussi le sensibiliser ! À l’instar d’autres programmes de sciences participatives, la démarche permet aussi « de faire connaître le phytoplancton aux citoyens. » ajoute Virginie.

De plus, les périodes de recherches scientifiques qui nécessitent de nombreuses données, observations, relevés, identifications ou encore analyses peuvent être très longues. Dans ce programme, les citoyens observent dans l’immédiateté.  « Il ne s’agit pas de leur donner à faire le travail des scientifiques, » insiste-elle. « Mais les données récoltées seront précieuses. »

Comment s’y prendre ?

Avant toute chose, les citoyens curieux sont invités à se rendre sur le site (http://www.phenomer.org) pour en savoir plus. En effet, « il ne faut pas confondre les micro-algues avec les phénomènes de marée verte, qui sont des macro-algues », précise Virginie.

Pour le reste, il y a deux manières de signaler une observation :

  • soit sur le site : http://www.phenomer.org/Participer/Je-communique-mon-observation. Les personnes remplissent un bulletin, dans lequel sont à renseigner, entre autres, le lieu de l’observation.
  • Soit par téléphone, au 02 98 22 44 99, un répondeur permet de recueillir le témoignage qui servira à remplir, par la suite, le bulletin de l’observation en question.

Une équipe de permanents, dont le nombre varie entre 1 à 3 personnes, se relaie pour répondre aux questions et récolter les informations transmises. « Le but est de déployer les moyens d’agir le plus vite possible. Ainsi, si l’observateur est à bord d’un bateau, on pourra lui demander d’effectuer un prélèvement d’eau. Si l’observateur est déjà rentré chez lui, on pourra demander à nos partenaires d’envoyer quelqu’un sur les lieux pour le faire » conclut Virginie.

 

L’année dernière, une quarantaine d’appels ont été enregistrés et quinze d’entre eux ont été considérés comme des efflorescences. « Nous rendrons compte de nos conclusions sur les raisons qui incitent les citoyens à effectuer des signalements à l’échéance du projet Phenomer grâce au travail du C.R.P.C.C», nous rapporte Virginie. À l’heure actuelle, une trentaine d’appel ont été enregistrés et la majorité d’entre eux correspond à des efflorescences. Un nombre de données en croissance, mais encore trop faible pour pouvoir être analysé statistiquement.

L’opération se déroule tout au long de l’année jusqu’en 2016.

 

Plus d’infos :

http://www.phenomer.org

http://www.cap-vers-la-nature.org/

http://riem-asso.com/

 

 

                                                    




[Défi Famille Zéro Déchets] Atelier « Des poules contre les poubelles »

C’est devenu une mode urbaine autant que rurale : avoir sa poule pour réduire ses déchets. Mais élever une poule est peut-être plus compliqué qu’élever un petit chat. Ceci explique qu’un petit atelier soit nécessaire pour éviter quelques erreurs de débutant aux familles du « défi zéro déchets » animé par Morlaix Communauté.

Les avantages de la poule « nettoyeuse »

La poule est grosse mangeuse et pas chipoteuse pour deux sous : elle peut picorer jusqu’à 150 kilos par an de déchets alimentaires de toutes sortes à l’exception des agrumes et des bananes. Éviter toutefois de lui donner des os et même des coquilles d’œufs Pour ce qui est des premiers, n’oubliez pas que la poule n’a pas de dent et quant au secondes, si elle y prend goût, elle risque fort de manger ses propres œufs.

Et c’est là le second avantage de la poule : avec vos déchets, elle vous fabrique des œufs. Les meilleures pondeuses en produisent jusque 230 par an. Mais en moyenne tenez compte, dans vos prévisions de récolte, des aléas comme la mue, sa subite envie de couver ou le fait d’attraper des poux rouges qui sont autant de facteurs qui bloquent la ponte. Pour ce qui est de la qualité des œufs , n’hésiter pas à améliorer son régime plutôt rustique avec quelques céréales et des apports en calcaire (sables coquilles d’huîtres ou d’œufs réduites en poudre). Il faut éviter toutefois de trop forcer sur les céréales sinon vos gallinacées vont dédaigner les déchets, ce qui évidemment irait à l’encontre de votre objectif premier : supprimer vos déchets alimentaires. Enfin, si vous leur donner des épluchures de pommes de terre, faites les cuire, la peau de pomme de terre crue est toxique comme pour l’humain.

Enfin, la poule produit un excellent engrais, sa fiente, à condition de la laisser vieillir un peu car fraîche elle est très corrosive. A ce stade, elle est d’ailleurs un excellent désherbant naturel. Mélanger avec de la paille, c’est un excellent aliment pour le jardin, mais le mieux dans ce cas est, si vous en avez la possibilité, de laisser vos poules se balader dans votre jardin. Poules est ici au pluriel car étant un animal sociable, la poule n’aime pas trop être seule.

L’entretien des poules et du poulailler

« Une poule, ça se débrouille seul ! »

Façon de parler car il faut les rentrer tous les soirs, ramasser leurs œufs tous les jours et veiller à ce qu’elles aient toujours à boire ; une poule sans eau pendant 24 heures meurt. C’est la principale contrainte de la poule : il faut être là tous les jours mais pour ces petites tâches courantes, vous pouvez faire appel à une voisine ou un voisin si vous vous absentez quelques jours. Elle ou il sera récompensé par les œufs ramassés pendant votre absence.

L’espace des poules.

Pour vivre en liberté (surveillée), la poule a besoin de 10 mètres carrés mais comme elle est très appréciée des prédateurs de nos champs (renard, rat et autres rongeurs), il convient de la protéger. Un enclos fait avec du « grillage à poule » comme on en trouve dans la plupart des jardinerie suffit en général mais il est difficile d’empêcher une renarde qui a ses petits à nourrir au printemps de creuser sous la clôture pour venir se servir.

C’est pourquoi, il est important de mettre les poules à l’abri la nuit, « rentrer les poules » comme on dit. Un endroit bien clos et bien aéré, disposant de perchoirs pour les poules et de lieux douillets où pondre suffit. Un abri de jardin, des balais plantés dans le sol et des petites cagettes remplies de paille sont une solution improvisée qui peut suffire, surtout si on n’oublie pas de fermer la porte le soir.

La santé des poules.

Comme tous les êtres vivants, la poule est victime de petits ennuis de santé. Contre les parasites internes, rien de tel que les vermifuges naturels comme l’ail, la menthe poivrée, les graines de courge, la mère du vinaigre voire les graines de kéfir.

L’autre grand parasite des poules, c’est le pou rouge. Pour l’éliminer, on a le choix entre le sable, la terre de diatomée ou lorsque c’est la saison, à l’automne, la litière de fougère coupée.

Mais le meilleur traitement est encore la prévention. Le maintien du poulailler dans un très bon état de propreté est sûrement la meilleure façon d’éviter ces petits désagréments, sans compter que si vous changez très régulièrement la paille de vos pondoir, vous disposez d’un excellent engrais comme indiqué précédemment.

Enfin, il y a le fléau qui fait peur à tout éleveur : la grippe aviaire. A priori, si vous n’avez que quelques poules et que vous n’êtes pas à proximité d’un élevage, vous ne risquez pas grand-chose. Toutefois, comme les oiseaux du ciel véhiculent également le virus, il peut être utile de mettre un filet au-dessus de l’espace où vos poules s’ébattent. Incidemment, cela protégerait les petits, si vous avez des poussins, contre les prédateurs aériens, voire contre les chats.

Petite suggestion à l’intention des animateurs du défi « famille zéro déchets » : un atelier « faites-le vous même » pour expliquer comment faire son poulailler sans se ruiner serait sûrement une excellente initiative.

Les animateurs de l’atelier

l’atelier était animé par Catherine Le Tacon et Gérard Bethmont de l’association « mon atelier santé » qui comme son nom l’indique organise des ateliers et des stages autour du thème général de la santé par la nature et en l’occurrence plus spécifiquement sur l’alimentation humaine et animale.

Cette association est basée à Saint Clet, à côté de Pontrieux dans les Côtes d’Armor où Catherine et Gérard élèvent quelques dizaines de poules et c’est cette expérience qu’ils souhaitaient partager avec les familles du « défi zéro déchets ».

Pour en savoir plus :

http://www.saint-clet.com/images/associations/monateliersante.pdf

https://www.catherine-le-tacon.fr/

le lieu d’accueil

Animotopia est une animalerie comme on en rencontre beaucoup dans les zones d’activités commerciales aux confins des agglomérations, à ceci près que ce magasin est ouvert tous les dimanches, ce qui fait bien plaisir aux enfants et à leurs parents.

Installée à Plouigneau depuis 10 ans, il est animé par un jeune couple dont la vocation animalière trouve ses racines dans l’activité familiale, les aliments pour bestiaux. Cette nouvelle orientation est vécue donc comme une diversification. Du point de vue écologique, il y a quelques aliments pour bestiaux issus de l’agriculture biologique et une partie des aliments (graines notamment) sont vendues en vrac mais globalement on reste encore loin du magasin « zéro déchets », notamment parce que la vente de croquettes se prêtent mal à la vente en vrac, faute de contenant réutilisable adapté à une conservation suffisante des produits. Il y aurait peut-être là un concept nouveau à creuser.

Pour en savoir plus :

http://www.animotopia.com/

Poule Sussex la meilleure pondeuse

La poule soies noires qui pond des œufs couleur chocolat

La coucou de Rennes, seule race bretonne




De A à Z : élaborer votre crème pour les mains

 L’association finistérienne Graine de vie propose tout au long de l’année des ateliers d’herboristerie. Objectifs de Véronique Futtersack, phytothérapeute : apprendre à fabriquer ses propres cosmétiques naturels.
Les recettes qu’elle propose sont facilement réalisables, ne demandent que du simple matériel de cuisine et se fabriquent rapidement. Voici sa recette de crème pour les mains.
 
De l’art de faire soi-même
 
Pour préparer ce que Véronique apelle la « phase aqueuse »,
– Faîtes fondre dans une casserole 3 g de savon râpé dans 28 g d’infusion réparatrice (calendula, sureau…). Puis fouettez avec une pincée de gomme de guar.
Les 3 g de savon précédemment ajoutés, permettent en outre l’émulsion des phases aqueuse et huileuse. Ce qui donnera la texture de crème au produit final.
– Pour la phase huileuse, faîtes fondre au bain-marie 15 g d’huile de coco auxquels vous ajouterez 5 g de beurre de karité ou de graisse de palme bio, avec 15 g d’huile de tournesol.
– Procédez ensuite à l’émulsion de l’huile dans l’eau. Et bien fouetter jusqu’à refroidissement.
Ajouter des huiles essentielles si vous le désirez.
Cette crème soigne parfaitement les problèmes de peaux sèches. Graine de vie organise régulièrement des ateliers à Morlaix et Saint-Lo.
 

De l’intérêt de fabriquer ses cosmétiques

Véronique Futtersack de l’association Graine de vie nous explique l’intérêt de faire soi-même ses produits.

 

Plus d’infos
http://grainesdevie.eklablog.com/
 
Lire aussi
http://www.bretagne-durable.info/ecomag/s%C3%A9rie/%C3%A0-z-fabriquer-son-savon-dortie%C2%A0
http://www.bretagne-durable.info/ecomag/s%C3%A9rie/fabriquer-ses-cosm%C3%A9tiques-%C3%A0-z
 
Pour acheter des produits et trouver des formules
www.aroma-zone.com
 
Pour apprendre à créer soi-même ses cosmétiques
Créez vos cosmétiques bio, Sylvie Hampikian, éditions Terre Vivante, 192 pages, 23 €.