1

La Cantine Mutine, un traiteur-food-truck bio, végétarien et zéro déchet à Douarnenez

A Douarnenez (29), Clémentine et Saïda ont créé « La Cantine Mutine ». Un traiteur et caravane food-truck qui propose une cuisine locale, bio, végétarienne, et zéro déchet.

La Cantine Mutine, c’est le nom du projet imaginé par Saïda et Clémentine. Un food-truck et traiteur dont l’idée à germé il y a trois ans à Douarnenez suite à la rencontre des deux jeunes femmes, et qui est opérationnel depuis août 2019. « Nous avions toutes les deux des envies similaires, créer quelque chose autour de la nourriture », explique Clémentine. Saïda, d’origine russe, a vécu un moment au Canada, où elle suivait des études en relations internationales, puis a décidé de changer d’orientation pour se tourner vers sa passion, la cuisine. Clémentine, elle, était auparavant journaliste reporter d’images. La création de la Cantine Mutine est donc pour les deux jeunes femmes un véritable virage professionnel.

Le concept de leur entreprise de restauration s’articule autour du bio, des produits locaux, et du végétarisme. « On utilise les ressources qui sont autour de nous pour cuisiner : par exemple du chanvre, des algues… », précise Clémentine. Des recettes sont ainsi revisitées : ainsi les fameuses « feuilles de vignes » ont été réinventées avec du millet de Plounéour-Lanvern !

La Cantine Mutine a mis également en place une démarche « zéro déchet » . « La vaisselle utilisée est lavable, on invite les gens à venir avec leurs propres boîtes, et on cuisine nos plats dans cette optique, pour que ça soit facile de les transporter », évoque Clémentine, qui composte également les déchets organiques.

Si le Food Truck est actuellement en pause et reprendra du service fin avril, la Cantine Mutine propose des plats à emporter à retirer à l’Epicerie Locale de Douarnenez. Des desserts sont aussi disponibles à emporter à la librairie de L’Angle Rouge, une librairie coopérative située dans la même ville. L’été, le Food Truck se déplace sur le marché bio de Pont-Croix. Et dès que la situation sanitaire le permettra, « on reprendra l’activité traiteur sur les événements et le catering », conclut Clémentine.

Plus d’infos et contact : La page Facebook de La Cantine Mutine

Email : lacantinemutine@netcourrier.com




TikoAntik veut développer l’achat de matériel reconditionné pour les bébés

Proposer aux parents et aux professionnels de la petite enfance du matériel de puériculture reconditionné et contrôlé, c’est l’objectif du projet de la morbihannaise Séverine Inkerman. Baptisé « TikoAntik », il est suivi par l’incubateur d’entreprises de l’ESS Tag56 et devrait être opérationnel avant l’été 2022.

« Ti » pour maison, et « Koantik » pour mignon/mignonne. Voilà la signification en breton de TikoanTik, projet porté par la morbihannaise Séverine Inkerman, et qui vise à « faciliter l’achat d’occasion de matériel de puériculture dans une démarche de réemploi et d’impact positif sur l’environnement via un contrôle qualité strict des produits, un conseil adapté et des partenariats ». « Tout est parti d’un constat », précise Séverine. « Quand on a un enfant, il faut acheter beaucoup d’équipements : lits, couches, matériel de portage, poussettes…la plupart sont de basse qualité environnementale, en plastique ou en aggloméré, et coûte très cher. Lorsque j’étais enceinte, je travaillais pour France Active. J’étais en contact avec beaucoup de ressourcerie et recycleries. Toutes expliquaient qu’elles avaient beaucoup de matériel de puériculture, qu’elles finissaient par jeter car il prenait de la place et ne se vendait pas ». Pourquoi l’achat de seconde main dans ce domaine fait encore l’objet de réticences ? « Pour des raisons de sécurité, avec l’évolution des normes, d’utilisation précédente qu’on ne connait pas, de propreté, et parce que souvent le mode-d ’emploi manque et on n’a pas toutes les informations utiles au bon fonctionnement », commente Séverine. « Et puis offrir de l’occasion pour l’arrivée d’un bébé, ça reste encore compliqué pour pas mal de gens ».

matériel-occasion-bébé

Des partenariats pour la collecte et le reconditionnement

Devant cette situation qui l’interpelle, la morbihannaise, qui a quitté Nantes pour revenir à Lorient d’où elle est originaire, quitte son emploi et se lance alors dans son projet. Suivie depuis septembre par le Tag56, « propulseur d’entreprenariat collectif du Morbihan », elle a pour objectif que TiKoantik soit opérationnel avant l’été 2022. « L’idée, c’est de travailler avec les recycleries et un réseau comme Emmaüs pour la collecte, et avec des partenaires pour la partie reconditionnement, contrôle de sécurité, aspect normatif et nettoyage, avec des Esat par exemple », souligne l’entrepreneuse, qui a embarqué avec elle deux autres personnes dans le projet, et un comité stratégique de cinq membres pour aider à son développement. Le matériel pourra ensuite être revendu aux parents, mais aussi aux professionnels, comme les assistantes maternelles, les micro-crèches, les associations de solidarité…Ce qui ne pourra pas être proposé à la vente sera démantelé et les matériaux réutilisés.

Pour la suite, et « une fois que le modèle aura montré sa viabilité », TikoAntik compte bien essaimer dans d’autres régions de France. C’est ainsi qu’une véritable filière de réemploi de matériel de puériculture pourrait voir le jour, en commençant par la Bretagne !

 

Pour en savoir plus

https://tikoantik.com/

 

Crédit photo de une : Violaine Pondard




L’interdiction du chalutage profond sera votée ce matin au Parlement européen

Hier soir, un débat opposant les principaux opposants et défenseurs d’une interdiction du chalutage profond a eu lieu dans l’hémicycle. Ce débat intervenait après la réunion de groupe des Socialistes européens au cours de laquelle une très forte majorité de délégations socialistes a exigé que le rapporteur, le grec Kriton Arsenis, recommande un vote positif en faveur de l’interdiction du chalutage profond. Les défenseurs des lobbies industriels, la députée PS Isabelle Thomas en tête, s’est indignée que le rapporteur casse le compromis trouvé en Commission de la Pêche et voté le 4 novembre.

Le fonctionnement des groupes politiques…

…est fait de telle sorte que la recommandation de vote pour l’ensemble du groupe est fonction de la majorité des membres. « Il se trouve qu’Isabelle Thomas est une fois de plus, après le vote de la Politique Commune de la Pêche, en train de mener la délégation socialiste française au casse-pipe en leur recommandant de voter contre la plupart des Socialistes européens » réagissait Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM. « Il ne reste plus qu’à espérer que certains eurodéputés PS français refusent ce suicide politique à quelques mois des élections municipales et européennes et votent selon leur jugement et non selon la ligne définie par une élue de Bretagne qui y trouve son compte personnellement. »

Un autre élu de Bretagne…

…le député UMP Alain Cadec s’est également exprimé contre l’interdiction du chalutage profond. « Le comportement des élus de l’Ouest n’indique pas la moindre prise en compte de la mobilisation de plus de 750 000 Français en faveur de l’interdiction du chalutage profond, pourtant nous avons un nombre très important de signatures venant de Bretagne ! » s’exclamait Victoire Guillonneau, chargée de campagne chez BLOOM. « Alors que les politiques, y compris le Président de la République, font la sourde oreille à la demande des Français d’éliminer les méthodes de pêche les plus destructrices, les enseignes de la grande distribution, elles, les entendent » notait Claire Nouvian en faisant référence à l’annonce de Carrefour le 9 décembre au soir de retirer progressivement, d’ici juin 2014, les espèces profondes de ses étals.

Plus d’infos:

L’équipe de BLOOM suivra le vote au Parlement et sera joignable pour des réactions.
PS : BLOOM est en train de préparer une Nième réponse factuelle aux attaques diffamatoires et infondées des lobbies.
PS 2 : La réponse de Greenpeace au Président de la Région Bretagne, M. Pierrick Massiot, qui avait pris la liberté d’envoyer un courrier erroné aux eurodéputés : http://bloomassociation.r.mailjet.com/redirect/dn4nhqd7n25l2vsz8rqjoo/rennes.greenpeace.fr/ocean-lettre-a-m-le-president-de-la-region-bretagne-patrick-massiot/
 




Extraction de sable coquillier : « Un mépris des élus et des citoyens ! »

Quel est ce projet contre lequel vous luttez ?

Il s’agit d’un projet d’extraction de sable coquillier porté par la Compagnie armoricaine de navigation (CAN). Il prévoit l’extraction de 400 000 m3 de sable par an pendant 20 ans. Officiellement, le sable doit servir à amender les sols bretons acides. Mais les besoins bretons ne sont que de 70 000 m3 par an. A quoi va servir l’excédent ?
Nous ne sommes pas contre l’extraction, nous sommes contre ce projet ! La zone d’extraction se situe entre deux zones classées Natura 2000, entre les Sept îles et la baie de Morlaix, à 5 km des côtes de Trébeurden ! Ils auraient pu chercher un site plus au large.
Et puis, il y a un véritable mépris des élus et des citoyens ! Les 13 communes directement concernées et Lannion Trégor agglomération (LTA) se sont prononcées contre le projet. Ces avis n’ont pourtant eu aucun impact sur le dossier. Même chose pour l’enquête publique… Sur 1400 avis rendus, 1100 étaient négatifs ! Le commissaire enquêteur a tout de même rendu un avis favorable…

Quels sont les risques possibles si le projet voit le jour ?

Ils sont de plusieurs types. Tout d’abord, environnemental : l’extraction entraîne l’apparition d’un panache turbide qui opacifie l’eau et se répand sur une surface 25 fois supérieure à la surface d’extraction. La dune hydraulique d’où va être extrait le sable sert de refuge au lançon, et de zone de pêche pour les oiseaux de la réserve des Sept îles.
De nombreux poissons viennent également se nourrir dans cette zone. La destruction de la dune, qui ne se renouvellera pas, peut entraîner une modification des courants, de l’hydro-sédimentation ou encore un renforcement de la houle.
Des emplois locaux sont aussi menacés. Des conflits d’usage avec les pêcheurs professionnels risquent d’apparaître. Les activités nautiques, de plaisance et touristiques vont également en pâtir.

Quel est le but du collectif Le peuple des dunes en Trégor ?

Nous avons réuni une trentaine d’association, de la LPO au centre de plongée de Trébeurden en passant par le comité départemental des pêches. Notre objectif est de mobiliser les citoyens, afin de faire reculer les pouvoirs publics et la CAN.
Nous allons rencontrer les maires des 13 communes concernées, faire du tractage sur les marchés, faire signer des pétitions. Nous préparons également des recours juridiques en lien avec LTA. Nous travaillons en relation avec d’autres associations de défense de l’environnement comme France nature environnement, le Peuple des dunes de Gâvres… Notre collectif est ouvert à toute association qui souhaiterait nous rejoindre !
Enfin, nous allons organiser, le 13 mai prochain, une grande manifestation sur la plage de Tresmen, à Trébeurden. Nous espérons rencontrer le même succès qu’à Erdeven en 2008.

 

Plus d’infos

http://peupledesdunesentregor.com/
Pour contacter le collectif: lepeupledesdunesentregor(at)orange.fr 

 

A lire aussi

Retrouvez tous les articles de Bretagne durable consacrés à l’extraction de sable

Yves Lebahy : « Des conséquences énormes »

La bataille du sable

Sauvegarde du Trégor: «Pas une pincée de sable ne nous sera volée!»

Un projet d’extraction de 200 000 mètres cubes de sable

Un mauvais coup pour la pêche

Extraction de sable "l’équivalent de 4 pyramides de Khéops" !

 




La Baie des Livres met le cap sur le salon du livre jeunesse

« Valise ». C’est la thématique de la nouvelle édition du festival du livre jeunesse qui se tient les 6 et 7 décembre, à Saint-Martin-Des-Champs près de Morlaix. Organisée par l’association La Baie des Livres, la manifestation se veut « gratuite et ouverte à tous, pour que l’accès à la culture ne soit pas un obstacle en temps de crise », précise Julie Thatje, la présidente de l’association. Mis en place pour la première fois l’année dernière, l’événement a réuni pas moins de 2500 visiteurs. Autant sont attendus pour cette nouvelle édition, où une quinzaine d’auteurs et de dessinateurs seront présents sur les deux jours.

Un salon qui se veut accessible à tous

Un important travail est également mis en place en amont du festival, auprès des écoles du Pays de Morlaix. « Le vendredi, pas moins de 50 rencontres sont programmées dans les établissements scolaires, de la maternelle au lycée », explique Julia Thatje. Des écoles exposeront également leurs travaux au salon durant le week-end. On pourra aussi découvrir un projet original, mené par le musée de Morlaix, en collaboration avec quatre classes, baptisé La valise du voyageur dans le temps, qui est en fait un jeu sur l’histoire de la ville. Dans un souci d’ouverture au plus grand nombre et de découverte, en plus de l’entrée libre, un spectacle en langue des signes est proposé, un espace dédié à la lecture à un handicap (malvoyants, malentendants, dyslexie…) sera mis en place, ainsi que des causeries en breton. La langue régionale figure d’ailleurs en bonne place au sein du festival. « L’affiche existe également en langue bretonne, deux maisons d’édition spécialisées seront présentes, et des bénévoles bretonnants seront également sur le pont », souligne la présidente de l’association. De quoi donner à tous les petits Bretons, billingues ou non, l’envie de se plonger dans la lecture !

 

Une nuit spéciale Miyazaki

Le cinéma associatif morlaisien La Salamandre est associé au salon du livre de jeunesse et propose le samedi 7 décembre une nuit complète consacrée au cinéaste japonais spécialiste des films d’animation Hayao Miyazaki.

Au programme, pas moins de 5 films : Mon voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro, Ponyo sur la Falaise, Le Chateau dans le Ciel et Princesse Mononoké. « Notre volonté était de diffuser des films en lien direct avec des œuvres jeunesses », explique Julia Thatje. Dans ses œuvres, Hayao Miyazaki aborde souvent le thème de l’environnement et de l’écologie. Il utilise ainsi par exemple la symbolique de la forêt, et des esprits qui y habitent, notamment dans « Princesse Mononoké » ou « mon voisin Totoro ». Pollution, protection de l’océan, de la nature, des écosystèes…sont autant d’éléments qui sont présents dans ses films, qui sont destinés autant aux petits qu’aux plus grands.

Pratique :

Nuit Miyazaki au cinéma La Salamandre à Morlaix
De 20h à 7h du matin.
Tarifs enfants (-12 ans) : 3,50 euros la place, forfait nuit : 14 euros (5e place gratuite)
Tarifs adultes : 5,50 la place / forfait nuit : 22 euros (5e place gratuite)

Café, gâteaux et petits déjeuners fournis.

Plus d’infos

http://cinemalasalamandre.blogspot.fr/p/cette-semaine.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki

http://www.labaiedeslivres.com/

 




L’interdiction du chalutage profond sera votée ce matin au Parlement européen

Hier soir, un débat opposant les principaux opposants et défenseurs d’une interdiction du chalutage profond a eu lieu dans l’hémicycle. Ce débat intervenait après la réunion de groupe des Socialistes européens au cours de laquelle une très forte majorité de délégations socialistes a exigé que le rapporteur, le grec Kriton Arsenis, recommande un vote positif en faveur de l’interdiction du chalutage profond. Les défenseurs des lobbies industriels, la députée PS Isabelle Thomas en tête, s’est indignée que le rapporteur casse le compromis trouvé en Commission de la Pêche et voté le 4 novembre.

Le fonctionnement des groupes politiques…

…est fait de telle sorte que la recommandation de vote pour l’ensemble du groupe est fonction de la majorité des membres. « Il se trouve qu’Isabelle Thomas est une fois de plus, après le vote de la Politique Commune de la Pêche, en train de mener la délégation socialiste française au casse-pipe en leur recommandant de voter contre la plupart des Socialistes européens » réagissait Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM. « Il ne reste plus qu’à espérer que certains eurodéputés PS français refusent ce suicide politique à quelques mois des élections municipales et européennes et votent selon leur jugement et non selon la ligne définie par une élue de Bretagne qui y trouve son compte personnellement. »

Un autre élu de Bretagne…

…le député UMP Alain Cadec s’est également exprimé contre l’interdiction du chalutage profond. « Le comportement des élus de l’Ouest n’indique pas la moindre prise en compte de la mobilisation de plus de 750 000 Français en faveur de l’interdiction du chalutage profond, pourtant nous avons un nombre très important de signatures venant de Bretagne ! » s’exclamait Victoire Guillonneau, chargée de campagne chez BLOOM. « Alors que les politiques, y compris le Président de la République, font la sourde oreille à la demande des Français d’éliminer les méthodes de pêche les plus destructrices, les enseignes de la grande distribution, elles, les entendent » notait Claire Nouvian en faisant référence à l’annonce de Carrefour le 9 décembre au soir de retirer progressivement, d’ici juin 2014, les espèces profondes de ses étals.

Plus d’infos:

L’équipe de BLOOM suivra le vote au Parlement et sera joignable pour des réactions.
PS : BLOOM est en train de préparer une Nième réponse factuelle aux attaques diffamatoires et infondées des lobbies.
PS 2 : La réponse de Greenpeace au Président de la Région Bretagne, M. Pierrick Massiot, qui avait pris la liberté d’envoyer un courrier erroné aux eurodéputés : http://bloomassociation.r.mailjet.com/redirect/dn4nhqd7n25l2vsz8rqjoo/rennes.greenpeace.fr/ocean-lettre-a-m-le-president-de-la-region-bretagne-patrick-massiot/