Créé en 2015 et installé à Plélauff, l’oasis Kerlanic est un lieu de vie alternatif et de transition. Membre du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi, il a aujourd’hui besoin de soutien pour continuer à exister.
En 2015, Audrey créé l’oasis Kerlanic à Plélauff (22). Ce lieu de vie alternatif est installé dans une ancienne ferme bretonne qu’Audrey a retapé avec son compagnon de l’époque. Il fait parti du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi. « C’est un lieu d’accueil d’âmes en transition pour une heure, un jour, ou plus », précise le site Internet du lieu.
Une seconde habitation est en cours de rénovation. On compte également sur le lieu des yourtes, cabanes, paillourtes et round house. Enfin, une salle collective de 60m² est en rénovation. Une équipe se retrouve tous les mercredis pour réaliser les travaux.
À Kerlanic, une association a été créée. Elle s’appelle Espérance la petite lande et compte une vingtaine de membres. « Les actions portent surtout sur la programmation culturelle de l’oasis », explique le site.
Un lieu en danger
Un élevage conscient – chèvres et poules en liberté, traite manuelle avec consentement, chevreaux sevrés sous la mère – et un potager permaculturel – sans pesticide ni engrais, ni labour – permettent de s’alimenter sainement. De plus, une vingtaine de familles du coin s’est regroupée et a créé un groupement d’achats locaux.
Grâce aux chantiers participatifs (rénovation d’habitat, écoconstruction, permaculture) et aux journées découvertes, tout un chacun peut venir découvrir le lieu et apprendre de nouvelles techniques.
Il est aussi possible de participer à la vie de la ferme grâce au camping, ouvert de mars à octobre, ou aux ateliers parents-enfants, les mercredis et pendant les vacances.
Enfin, le festival Terres d’espérance est organisé chaque année au mois d’août. Au programme, concerts, pièces de théâtre, débats discussions, ateliers pour les petits et grands…
Ce lieu de vie et de transition est à l’heure actuelle en danger. Audrey, qui veut racheter à son ancien compagnon ses parts dans l’oasis, n’est pas suivie par les banques qui refusent de lui accorder un prêt. Elle fait donc appel à la générosité via une campagne de financement participatif.
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