L’idée sortie. Le lancement du festival Alimenterre
Chaque année à partir de la mi-octobre, le festival Alimenterre débute dans le monde entier. Son objectif : questionner notre autonomie alimentaire, nos modèles agricoles et sensibiliser un large public aux enjeux liés à ces problématiques. Alimenterre est ainsi l’occasion pour chacun d’assister à de nombreuses projections-débats organisées par des acteurs locaux.
Les films de 2016
Au programme du festival cette année, on retrouve « les guerrières de babassu », un film de Paul Redman qui retrace le combat de femmes paysannes brésiliennes face aux grands propriétaires fonciers. Un deuxième film de Paul Redman est à l’affiche : il s’agit de « Liberté », qui nous plonge au cœur de la communauté Quilombolas au Brésil. Face à l’accaparement des terres, ces afro-brésiliens se battent pour la reconnaissance de leurs droits par le gouvernement.
Dans un style plus positif, le documentaire d’Emmanuelle Sodji intitulé « Manger, c’est pas sorcier » nous emmène au Togo et au Bénin. Là bas, une nouvelle génération de paysans résiste au mouvement d’exode rural et invente d’autre manières de cultiver et de s’alimenter. Entre agro-écologie et consommation locale, ils indiquent la voie d’un nouveau modèle agricole et alimentaire.
Et pour plus d’informations, l’ensemble de la programmation 2016 est à retrouver ici.
L’affiche du festival Alimenterre 2016
Les prochaines dates en Bretagne
En Bretagne, le bal s’ouvre sur une projection organisée par les associations Kan an dour et Peuples Solidaires à Lannilis. Le rendez-vous est fixé le vendredi 14 octobre à 20h30 à l’espace Lapoutroie pour assister à la projection de « La guerre des graines ». La projection suivante se déroule à Lorient le lundi 17 octobre, au Lycée Dupuy de Lôme. Il s’agira du film « 10 billion, what’s on your plate ? » de Valentin Thurn.
Le mercredi 19 octobre, la Biocoop La Gambille et la maison de la Bio 22 organisent une rencontre au cinéma Le Club 6. Le choix du film : « food chains », de Sanjay RAWAL, Eva LONGORIA et Eric SCHLOSSER. Le prix de la séance est fixé à six euros.
Pour découvrir toutes les dates en Bretagne, c’est par ici.