Baptiste Bertrand, chargé de mission de la maison de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) à Kerozar, défini la notion d’économie circulaire, un système qui vise à réduire la consommation de ressources et la production de déchets.
La maison de l’ESS de Kerozar s’est retrouvée quelque peu mouvementée la journée du 31 mai. En effet les élèves de 1ère STAV du lycée agricole de Suscinio ont visité la structure dans le cadre d’un mini-stage sur le thème du développement durable.
« L’économie circulaire n’est pas un nouveau modèle économique, c’est plutôt un nouveau paradigme, une nouvelle manière de voir l’économie. » explique Baptiste.
Selon lui, l’économie circulaire est une façon plus durable de gérer les ressources face au système économique classique. Effectivement, ce dernier, dit linéaire, a pour simple but d’extraire les matières premières, consommer le produit puis le jeter, ce qui conduit à l’épuisement des ressources. Cette nouvelle pratique consiste tout simplement à privilégier au maximum le recyclage et la réutilisation des déchets rejetés par la consommation de masse, ce qui forme une boucle, d’où l’appellation « circulaire ». Elle permettrait ainsi non seulement de stopper l’invasion de déchets partout sur la planète, mais aussi de diminuer voire mettre fin à ce cercle vicieux.
Selon le chargé de mission, il ne s’agit pas d’un changement de modèle, mais plutôt d’une adaptation alternative au modèle classique, socialement, économiquement et écologiquement bien meilleure.
A propos de Baptiste Bertrand
Avant d’arriver à l’ADESS, il a effectué une licence de géographie et aménagement du territoire, puis a fait un master en gestion de projet d’aménagement et de développement local. Il travaille à l’ADESS depuis 1 an, il possède un rôle bien particulier qui consiste à animer des démarches de territoires et à créer du réseau entre les différents acteurs. Concernant ses perspectives d’avenir, il souhaite continuer à travailler dans le développement local, élaborer des projets et des actions.
Ecrit par Loïc Bald, Benoît Jezequel, Josquin Champeau et Jennyfer Feuillet, équipe « Les protozoaires en colère »