Gaec de Saint-Laurent. Une exploitation encadrée
Le 27 avril 2017, les élèves de 1°STAV option production du lycée de Suscinio de Morlaix se sont rendus au Gaec de Saint-Laurent à Plouégat-Guerrand. L’aspect « gagnant-gagnant » a souvent été souligné aux élèves suscitant un intérêt notable tout au long de l’après-midi.
Un système réfléchi et intensif
Les deux éleveurs possèdent environ 70 vaches de race Prim’Holstein et ont une production annuelle de 600 000 litres de lait, ce qui fait une moyenne de 9500 litres par bête. Certes cette production est très élevée, mais ce qui prime pour le syndicat, c’est d’apporter un accompagnement spécialisé à chaque structure. Peu importe le système, qu’il soit extensif ou intensif. Nous pouvons parler d’un système réfléchi, car le mot d’ordre du syndicat est l’aspect « gagnant-gagnant ».
Une agriculture encadrée, n’est ce pas une solution durable pour résoudre les problèmes de pollutions des eaux ?
Les élèves de Suscinio en compagnie du technicien du Syndicat mixte et de Gilles et Guy Tocquer sur l’exploitation
Les éleveurs comme le Syndicat s’y retrouvent
En effet, un technicien ayant un très bon niveau en agronomie les conseille et leur permet de réduire leur consommation en engrais minéraux, mais aussi d’adapter les rotations, de bénéficier d’aménagements tels que les buvettes de prairie, de ponts de prairie et ce qui apporte au syndicat une préservation des eaux et des berges.
Guy Tocquer a adhéré au Syndicat mixte du Trégor en 2007.
Aujourd’hui les trois-quarts des agriculteurs de Plouégat-Guerrand ont adhéré car leurs exploitations sont situées sur le bassin versant du Douron.
Buvette de prairie mise en place dans une prairie de l’exploitation par le Syndicat mixte du Trégor
Des plates-formes pétrolières aux prairies de Plouégat-Guerrand
Gilles Tocquer a confié à un petit groupe d’élèves que durant sa jeunesse il éprouvait une forme de rejet du monde agricole à force de voir son père trimer sans relâche pour « pas grand-chose ». Dans leur voisinage il n’y avait pas moins de 17 fermes là où il n’y a désormais plus que la leur. A l’époque il a donc choisi de s’orienter vers une voie générale et de s’éloigner de l’agriculture. Il a fait un Bac S puis s’est ensuite dirigé vers un IUT mesures physiques avant d’entamer sa carrière professionnelle en tant que technicien sur des plates-formes pétrolières en Afrique. Avec le départ de sa mère en retraite en 2012, et suite aux améliorations réalisées par son père sur l’exploitation, il à décidé de revenir « aux sources » et de s’installer avec son père.
Ecrit par Aurélien Paillardon, Nico Faou, Evan P. et Lucas Briant,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.