(Rediff) Au collège Tanguy-Prigent de Saint-Martin-Des-Champs, huit éco-délégué.e.s sont élu.e.s chaque année depuis 2019, soit un.e par classe. Ils participent à de nombreuses actions au sein de l’établissement, et essaient de sensibiliser leurs camarades à la protection de l’environnement.
Lalie, Marius, Liza, Chloé, Milan, Akmal et Hugo sont éco-délégués au collège Tanguy Prigent à Saint-Martin-Des-Champs. Tous et toutes (un.e représentant.e par classe) ont été élu.e.s par leurs camarades. « Et sans programme obligatoire », précise Marius, en classe de 3ème. Pourquoi avoir choisi de se présenter, ou de se représenter le cas échéant ? Liza, en 4ème, avoue « être préoccupée par l’écologie ». Pour Milan, en 4ème, et Lalie, qui est en 3ème, c’est la disparition de la biodiversité, et notamment des animaux, qui a pesé dans la balance. « C’est une façon d’agir à notre échelle », renchérit Liza. « Et de continuer des projets mis en place l’année dernière », commente Milan.
Et des projets, les éco-délégué.e.s en ont beaucoup. Les actions sont nombreuses. « On travaille sur la réduction des déchets, notamment alimentaire, avec notre ferme pédagogique », explique Liza. « On fait aussi du plogging, on ramasse les déchets lors de marches. On a déjà ramassé 42 kilos ! ». « On a aussi collecté des bouchons pour l’association un bouchon, un sourire », ajoute Chloé, en 5ème. « Et dans tout le collège, on utilise désormais des crayons Woody, un crayon qui remplace les feutres Veleda, et qui est sans déchet plastique », détaille Akmal, élève de 6ème.
L’énergie et l’eau ne sont pas oubliées. « Notre consommation d’énergie a déjà diminuée d’un tiers », souligne Lalie, « Et on peut encore progresser ! ». « Les luminaires ont été remplacés par des panneaux led, et des mousseurs ont été installés sur les robinets », ajoute Liza.
Si être éco-délégué « Prend quand même du temps », aucun.e d’entre eux/elles ne regrettent. « On apprend énormément de choses », confirme Hugo, élève de 6ème. Pour Milan, « Ca permet de montrer aux autres ce qu’il faut faire pour être un peu plus écolo, et le collège devient plus vert ». Même si sensibiliser ses pairs n’est pas toujours chose facile. « Il faudrait qu’on explique davantage nos actions, certain.s.s ne se rendent pas toujours compte de ce qu’on fait », estime Marius. Lalie a quand même, avec son mandat, « l’impression d’agir ». « Quand ça marche, on est fier ! », affirme Chloé, qui avoue prendre davantage conscience désormais du changement climatique. Un engagement au collège qui se répercute aussi dans leur quotidien. « J’arrête pas de parler de ça ! », s’amuse Lalie, qui va même participer à un jardin partagé dans son quartier. Elle se voit d’ailleurs dans le futur «investie dans une association écologiste ». Marius, quand à lui, voudrait « travailler au contact de la nature, de la biodiversité ». Et Chloé « auprès des animaux, notamment des chevaux ». Les petites graines semées par leur expérience d’éco-délégué.e.s ne demandent qu’à germer !