Le choix des Highland Cattle
En terme d’élevage
L’Highland Cattle est une race bovine originaire des hautes terres d’Ecosse. Il s’agit d’une race dite rustique, c’est-à-dire capable de s’adapter aux conditions climatiques difficiles et peu exigeante en terme d’alimentation. Ainsi, « je ne suis pas embêté avec les maladies et cela permet d’avoir le moins de traitement possible » nous explique l’éleveur. « Je les ai importées d’Écosse ; les vaches mangent de tout : le rumex, le lierre, le chardon, etc. Ceci permet de conserver une certaine biodiversité dans les prairies et de faciliter leur entretien. » ajoute-t-il.
Comparativement, les Charolaises et les Limousines, races allaitantes ou à viande les plus élevées en France* sont beaucoup plus restreintes dans leur alimentation. L’éleveur a fait le choix de la qualité. « Mes bovins, je les ai choisis pour ce type d’alimentation, ils ne sont nourris qu’en prairie et au foin. Nous n’avons recours ni aux OGM, ni aux pesticides pour les nourrir. Parfois on me regarde avec de grands yeux, mais c’est vrai ! » affirme Romain.
* Nombre de vaches : Charolaises 1 594 127 et Limousines 1 066 086 dénombrés en 2013. Sources : Institut de l’Élevage, UNCEIA, FCEL, SCEES, BDNI
En terme gustatif
Très peu connues en France, les Highland Cattle ont pourtant des qualités nutritionnelles riches liées à une croissance lente et à une alimentation variée. « La viande est riche en oméga 3 et en vitamines, elle est aussi peu grasse. » Mais au-delà de cela, c’est également « une viande dite persillée, une qualité rare et recherchée par les éleveurs, qui offre beaucoup de goût,» informe-t-il.
L’aspect financier
Pour rentrer dans ses frais, l’éleveur a choisi de faire de la vente directe, livrée chez les particuliers. « Pour le moment, la majorité des clients viennent du nord du Finistère, entre Brest et Saint-Pol-de-Léon. Mais je souhaiterais, en plus, travailler avec les restaurants qui veulent des produits de grande qualité », nous explique-t-il.
Pour pouvoir faire un emprunt auprès des banques, l’éleveur et sa femme, gérante du Gîte du Moulin à côté, ont choisi de passer par une plateforme internet de financement participatif. En ce qui concerne l’élevage, « l’argent récolté nous a bien aidé pour l’apport et cela a également permis d’acheter deux génisses » précise-t-il.
Informations
Surfaces : 46 hectares, dont 28 ha loués au Conseil Général du Finistère
Actuellement, l’élevage comprend :
– 1 taureau
– 12 vaches
– 5 veaux
Les agneaux de la race Southdown arrivent en octobre 2014
Plus d’info
http://www.ranch-kerbongout.fr
https://www.facebook.com/ranchdekerbongout