Diversion est un court-métrage belge. L’action de cette dystopie se situe en Belgique, dix ans après la signature du Tafta. « Alan ne sort plus de chez lui depuis des mois, trop effrayé par le monde extérieur. Il vit seul avec sa mère, aussi aimante qu’étouffante. Un jour, il fait la rencontre de Shana, jeune militante bien décidée à perturber le 10e anniversaire du Traité transatlantique », détaille le site du film.
Dans ce monde où la peur de l’autre est la règle, où les colleurs d’affiches sont considérés comme des terroristes, où les milices privées remplissent le rôle de la police, malgré tout, la solidarité finit par refaire surface et nous prouve que, jamais, rien n’est perdu. Ce film nous montre aussi ce que pourrait être un monde où règne les grandes entreprises et les tribunaux privés. Bref, un monde où le Tafta aurait été adopté ! « Ce film questionne le paradoxe entre les replis culturels de plus en plus forts et une libéralisation économique sauvage et violente », résume à merveille le site de Diversion.
Ce film a été réalisé pour être projeté lors du festival de musique du monde Esperanzha ! Ce festival engagé et ancré dans la société civile a lieu près de Namur, en Belgique, au mois de juin. L’équipe du festival s’est engagé pour produire et réaliser ce court-métrage afin de « répondre au contexte politique et social actuel avec des moyens culturels ».
C’est une réussite. Ça s’appelle Diversion et c’est à voir d’urgence !
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