Randonnées, ateliers, stands d’informations… font partie des différentes animations organisées dans le cadre de la journée « Au fil du Douron , sur la commune de Plouégat-Guerrand». L’occasion de faire un point sur les différentes actions réalisées depuis deux ans, dans le cadre de la mise en application de la « charte de territoire » du bassin versant du Douron, dans le cadre du Plan de Lutte contre les algues vertes. « Nous sommes à un moment charnière pour l’avenir mais aussi pour un bilan et un retour auprès du public des actions réalisées afin de limiter les flux d’azote, principale cause de prolifération des algues vertes », explique ainsi Guy Pennec, président du Syndicat Mixte du Trégor. « L’organisation de cette journée est le fruit de la volonté du Syndicat Mixte du Trégor d’informer le public de son action sur le terrain. C’est aussi le souhait de sensibiliser le grand public à la réalité du travail des agriculteurs au quotidien, afin de leur apporter la reconnaissance méritée et les encouragements nécessaires au développement de nouvelles initiatives dans la lutte contre les algues vertes », poursuit-il.
50% de la SAU engagée dans de bonnes pratiques
Lors de cette journée dominicale, le public peut ainsi partir en randonnée sur un circuit spécialement créé pour l’occasion. Sur sept kilomètres, accompagnés de guides, les randonneurs découvrent paysages, exploitations, patrimoine et environnement local. Des haltes sont prévues dans des exploitations où les agriculteurs expliquent leurs différentes actions dans le cadre du projet de territoire du plan de lutte contre les algues vertes : systèmes herbagers, couverts « pièges à nitrates » (couverture du sol entre deux semis de maïs, qui peut être à base de ray-gras italien (RGI), ce qui permet d’éviter les fuites d’azote à raison de 50 unités d’azote à l’hectare, ndlr), diversification des productions, restauration de bocage et talus, préservation des zones humides… Sur le territoire, pour une S.A.U (Surface Agricole Utile) de 5 400 hectares, 4 300 ont fait l’objet d’un diagnostic, soit près de 80%. Et 2 600 hectares sont engagés dans un projet d’évolution ou de bonne maitrise des pratiques existantes, soit près de 50% de la SAU, et ce sur 147 exploitations concernées.
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