« La Loire à vélo, une belle destination pour l’été ! »

« La Loire à vélo, une belle destination pour l’été ! »
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« J’ai fait le plus poétique voyage qui soit possible en France ! Aller d’ici au fond de la Bretagne, à la mer, par eau, pas cher, trois ou quatre sous par lieue, en passant par les plus riantes rives du monde ; je sentais mes pensées grandir avec ce fleuve, qui, près de la mer, devient immense… »
Honoré de Balzac

 

En famille, entre amis ou en solo… On croise beaucoup de monde sur la Loire à vélo !

Les 800 km aménagés de Nevers à Saint-Brévin-Les-Pins, avec des itinéraires à la journée ou sur plusieurs jours, font de La Loire à vélo la plus longue véloroute de l’Hexagone. Une chouette destination pour l’été qui démarre !

Pour notre aventure à vélo vers la mer Noire, nous avons emprunté, début juin, le parcours de la côte Atlantique jusqu’à la Bourgogne. Et quelques amis nous ont accompagnés pour pédaler au bord de ce fleuve mythique, pour une ou plusieurs journées…

 

 

Un itinéraire ouvert à tous !

Pas besoin d’être un cycliste chevronné, ni d’être super entraîné pour parcourir cet itinéraire ! À part quelques montées pour admirer des points de vue bien mérités, le parcours est relativement plat, ce qui permet d’enchaîner les kilomètres parfois presque sans se fatiguer ! Et c’est toujours agréable de se surprendre soi-même en voyant la distance parcourue à la fin de la journée.

À n’en pas douter, ce qui motive, ce sont aussi les paysages que nous traversons, entre les bords de Loire, les différents canaux et ponts-canaux, les villages au riche patrimoine, les champs de blé ou de coquelicots qui donnent au voyage un côté champêtre et bucolique… et bien sur les châteaux qui surplombent la Loire et nous ramènent un peu dans l’Histoire.

Au départ de ce périple, certains d’entre nous en connaissaient des portions, d’autres non. Nous n’étions pas tous équipés en conséquence, pour ces quelques jours à vélo, et pas tous entrainés ! Pourtant, tout le monde a trouvé une solution pour rejoindre le groupe sur la route : certains ont emprunté le vélo d’un ami ou d’un proche (le plus approprié semble le vélo tout chemin), d’autres ont loué une remorque pour transporter le matériel (prix de la location : 10 euros par jour). Et aucun d’entre nous n’a éprouvé de grandes difficultés à aller jusqu’au point qu’il s’était fixé… Alors bien sur, on vous dira que le mal de fesse peut vous gâcher la voyage, que cette épreuve est bien trop difficile pour des non initiés, etc. Mais il suffit de tester pour se rendre compte que nulle difficulté n’est insurmontable sur la Loire à vélo ! Et que le détour en vaut définitivement la chandelle.

 

 

La plus longue véloroute de France est également très bien aménagée et indiquée. Il est possible de rater une indication, ou de remarquer un oubli… Mais globalement, vous aurez quelques difficultés à vous perdre en chemin… Sauf si vous le voulez vraiment !

Par contre, dès les premières heures, nous avons mieux compris pourquoi tous les guides de voyage décrivaient la véloroute de Nevers à l’Atlantique… car nous avons parfois eu à affronter un vent contraire qui nous a chauffé les cuisses !

Pour dormir, pas de souci non plus ! Quelques soient vos envies et votre budget, des gîtes, chambres d’hôtes, campings, tapissent les bords de la véloroute. Un autre principe existe également : le site « warmshowers.org » (rappelant celui de « couchsurfing »). Celui-ci recense sur une page internet des personnes susceptibles d’accueillir les cyclorandonneurs, afin de prendre une douche, de planter sa tente dans le jardin, de partager un repas, ou encore de passer la nuit bien au chaud et au sec. Un très bon principe donc, qui affiche une solidarité entre cyclorandonneurs et voyageurs en général, et permet toujours le partage de connaissances, ainsi que de beaux et intenses récits !

 

Pour en savoir plus :

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Antoine et Johanna