Le Civam 29, antenne finistérienne du mouvement national Civam (Centre d’Initatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu Rural), mène de nombreuses actions autour de l’agriculture, des circuits-courts, ou encore des initiatives en milieu rural qui font « bouger » les campagnes. L’associaion travaille actuellement sur un projet autour de la question de la « démocratie alimentaire », dans lequel il s’agit notamment de créer des liens entre le milieu agricole et les centres sociaux. Elle présentait cette action lors des Assises Départementales de l’Alimentation qui se sont déroulées au Conseil Départemental du Finistère il y a quelques jours.
Le Civam (Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) du Finistère est une association , affiliée au mouvement national Civam, qui mène de nombreuses actions autour notamment de l’agriculture durable, les énergies renouvelables, les circuits-courts, l’installation et la création d’activités en milieu rural. Elle participe actuellement à un nouveau projet, financé par le Ministère de l’agriculture et piloté par le réseau national Civam, autour de la démocratie alimentaire. « Il s’agit de travailler autour de la question suivante : comment avoir le choix de manger ce avec quoi l’on se nourrit ? », explique Isaure Saulay, animatrice au Civam 29. « Il est important pour cela de connaître son « territoire alimentaire », et de se poser les bonnes questions, afin d’arriver à faire un choix soi-même », poursuit-elle.
Le Civam 29 travaille dans cette optique avec « Le Cabas des Champs ». Basé dans le quartier de Keredern à Brest, c’est un groupement d’achat solidaire et participatif qui a pour objectif de proposer des produits locaux à des produits abordables pour les habitants. Il a été créé par des bénévoles du Centre social « Les amarres » de Keredern et de l’association CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie, ndlr). « Nous avons ainsi organisé des soirées-débats au centre social », précise Isaure. Une visite a été également organisée dans une ferme à Guillers, afin de présenter ce que sont les circuits courts, et en quoi consiste la rémunération des paysans aujourd’hui. « L’idée est qu’il y ait un véritable échange entre les usagers du centre social et le Civam, qu’il y un véritable échange entre ces deux mondes qui ne se connaissent pas », conclut Isaure.