Dans les couloirs de la COP 22, il n’y a pas que des technocrates qui discutent avec d’autres technocrates, il n’y a pas que des entreprises qui ont flairé le bon filon marketing du climat, il n’y a pas que des militants de la cause environnementale, il y a aussi des artistes qui, chacun à sa façon, et en se servant de son art, entendent montrer qu’ils se sentent concernés par l’avenir de notre planète.
Frédérique Naltas est de celles-là. Comme elle le dit « Je suis une artiste, pas nécessairement intéressée par la lumière, même si l’exercice de mon art me met forcément en lumière. Ce qui et une planète mieux respectée. Respecter la planète, c’est en fait se respecter soi-même. »
Mais quand elle parle de l’exercice de son art, elle devrait en parler au pluriel puisque Frédérique est à la fois pianiste et peintre et elle y tient beaucoup au point que ses concerts sont aussi des projections de ses œuvres.
Mais ne lui demandez pas si ce sont ses œuvres picturales qui inspirent le choix de ses morceaux de concert ou l’inverse. C’est tantôt l’un tantôt l’autre mais ce sont toujours ses doigts qui l’inspire puisqu’elle ne peint pas car elle utilise la technique du pastel sec qui se dessine directement avec les doigts.
A la question, quel futur souhaitez-vous pour vos enfants, elle répond «il nous faut retrouver un peu de l’insouciance des années folles ou des années 60 mais en étant plus conscient. »