Une association au service du covoiturage

Covoiturage plus est une association à but non lucratif, crée en 2002, qui travaille auprès des communautés de communes et des entreprises d’Ille-et-Vilaine, pour promouvoir et développer l’utilisation du covoiturage domicile-travail sur le territoire. Composée d’un conseil d’administration de bénévoles convaincus, de quatre salariés et d’une volontaire en service civique, elle a développé, avec l’aide de Rennes Métropole, du Conseil Régional et plus récemment du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, un réseau sur l’ensemble du territoire pour mettre en lien les habitants du territoire et démontrer l’intérêt de développer ce type de mobilité.

Bien implantée sur le territoire, l’association a la particularité de travailler à la fois auprès des acteurs publics (17 communautés de communes sur les 24 que compte le département d’Ille-et-Vilaine) et des acteurs privés (56 entreprises ont adhéré au projet) pour proposer une action de mise en relation cohérente. Le tout dans un contexte où plus de 200 000 bretons habitants des espaces périurbains se rendent dans un pôle urbain pour travailler (INSEE, Octant Analyse n°12) et où près de 8 actifs bretons sur 10 privilégient la voiture pour se rendre au travail (INSEE, Octant Analyse n°12). L’enjeu est bien là, « convaincre les communautés de communes de l’intérêt d’investir dans ce type de mobilité, de proposer une stratégie en complémentarité des autres moyens de transports existant sur le territoire. C’est un véritable projet de territoire que nous défendons, » explique Albane.  

L’association consacre aussi une grande partie de son action à la sensibilisation auprès des entreprises et développe une offre de service : éhop, « gratuit pour les utilisateurs, il s’inscrit dans les valeurs de l’économie sociale et solidaire. Il y a 11 578 inscrits sur le site, nous souhaitons faire une base de données unique. », informe la directrice. Celle-ci permet de mettre en lien, entre autre, des personnes qui ne travaillent pas forcement dans les mêmes entreprises mais au même endroit, ou qui habitent la même commune. Pour cela, l’association développe des « speed meeting », rencontres entre les salariés d’une même zone d’activités, comme à Janzé, jeudi dernier.

Speed Meeting du covoiturage. Action de sensibilisation auprès des employés des entreprises de la zone d’activité Bois-de-Teillay à Janzé (35) © covoiturage +

« Notre rôle est de faciliter la mise en relation et de démontrer l’intérêt de faire du covoiturage. Une fois les personnes mises en contact, nous n’intervenons plus, les utilisateurs s’arrangent entre eux. C’est aussi leur laisser une plus grande liberté, » insiste-elle. « Dans un premier temps, les gens viennent au covoiturage pour des préoccupations économiques, ensuite, pour le lien social et pour finir parce que c’est plus écologique. Dans un deuxième temps, lorsque le lien est créé, ce sont les liens sociaux qui priment et l’aspect économique beaucoup moins,» commente Albane.

Un projet d’insertion sociale

Répondre aux besoins des personnes en recherche d’emploi, c’est aussi la volonté de covoiturage plus qui retravaille son projet d’insertion. En effet, « les chiffres montrent qu’il y a de plus en plus de demandeurs d’emploi qui sont sans véhicule ou qui n’ont pas le permis. Ces personnes veulent pouvoir se rendre à un entretien, elles peuvent aussi travailler de manière ponctuelle. Nous devons être capable de leur proposer une solution, » nous explique Lénaïg en charge de cette partie du projet. 

Pour cela, l’association actualise sa base de donnée des utilisateurs, et souhaite démarcher les entreprises qui ont du mal à recruter, Pôle emploi ou encore les structures d’insertion. « Mettre à disposition un véritable outil sur lequel les personnes peuvent s’appuyer et proposer une réponse de principe avec tel ou tel covoitureur, c’est aussi une manière d’être réactif devant le marché de l’emploi. » conclut Albane.

 

Plus d’info

http://www.ehop-covoiturage.fr/index.php/




Solidarité, créativité… A Concarneau, on répare les vélos !

Recycler, réparer, se déplacer ensemble à vélo sur la voie publique…tels sont les objectifs du C.R.A.D.E., cette association née il y a quatre ans déjà à Concarneau. Depuis, elle enchaîne les vélorutions où tous les premiers samedis du mois, les volontaires sont invités à se rejoindre dès 14h sur la place de la mairie afin de faire un petit tour dans la ville…Un problème technique? Le CRADE vous aide à réparer votre bicyclette: des outils et un bon coup de pouce sont mis à votre disposition à différents lieux de la ville. Enfin, si vous désirez vous débarrasser de votre vélo, évitez la déchèterie! Le C.R.A.D.E. se charge de le récupérer et de le remettre en état. 

A quelques jours des vacances, c’est le moment d’y penser!

Besoin d’un coup de main?

Le C.R.A.D.E. aide à la réparation des vélos au centre socio-culturel La Balise, 5 rue Colonel Moll, le mercredi de 14h à 17h et le samedi de 10h à 13 ;. ou sur le marché bio du mercredi, de 17h à 19h devant les halles et le premier vendredi du mois, à gauche des halles sur le marché, de 10h à 13h. 

PLus d’info: http://lecrade.blogspot.fr




Vent, mer et sel : un transport hors du commun !

Après un périple autour des côtes bretonnes, durant lequel il a chargé et déchargé des produits alimentaires (algues et infusion à Brest, conserves de porcs bio à Concarneau…) le bateau à voile « Notre-Dame-de-Rumengol » est arrivé aux écluses de Morlaix mercredi. A son bord : 10 tonnes de sel en provenance du marais breton, et plus exactement du marais de la Galopinière à Beauvoir-Sur-Mer, exploité par Stéphane Guichen. « En 2010, j’avais déjà transporté mon sel à la voile jusque Morlaix, mais tout seul, avec le voilier « Face au soleil ». Cette fois, c’est ma troisième expérience avec Towt, et mon plus gros chargement », explique-t-il. « L’idée, avec cette opération, n’est pas de faire la promotion du sel, mais du transport à la voile. Le marais que j’exploite est menacé par les eaux, avec le réchauffement climatique. Il faut agir, nous avons tous nos responsabilités à prendre, et le transport à la voile devient une évidence : il permet une réduction de l’empreinte carbone (de l’ordre de 85% selon Towt, ndlr). C’est l’avenir ! », affirme le saulnier.

 

« Il faut que d’autres producteurs s’approprient cette idée »

 

Mais si l’empreinte carbone est réduite, le coût de transport est lui, plus élevé. « Trois à quatre fois plus cher qu’un transport classique », précise Stéphane, qui ne répercute cependant pas ce coût sur le sel qu’il vend, tenant à rester dans une « démarche militante ». Et qu’il voudrait bien se voir développer. «Je crois beaucoup à l’établissement d’une ligne de transport à la voile nord-sud, sud-nord Bretagne. Il faut que d’autres producteurs s’approprient cette idée, notamment les producteurs de légumes ! », commente-il. A l’heure où l’écotaxe continue à faire débat, l’idée pourrait en séduire plus d’un. Elle a déjà intéressée le public, venu aider à décharger les sacs de 15 kilos de sel, à la force cette fois…des bras !

 

 

 

Le débarquement en images :

 

 

Stéphane Guichen, juché sur des sacs de sel, appelant le public à participer au déchargement. Photo : MEG_BD

 

 

 

Le public s’est relayé pour porter les sacs, au son de la musique bretonne. Photo : MEG_BD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Un voilier 100% autonome en énergie : Embarquement pour un tour du monde éco-responsable !

Eco-Sailing Project : Promouvoir la mobilité durable et la protection de la nature

Rêver d’un tour du monde en voilier est une chose. Quand celui-ci brave l’océan et s’articule sous la forme d’un projet écologique, l’exercice s’annonce déjà plus périlleux. À la découverte du monde s’ajoutent des compétences techniques et sportives, mais également de réelles convictions afin de réduire au maximum son impact sur l’environnement. C’est dans cette aventure humaine que se sont embarqués quatre amis. Après un test de cohabitation en avril 2013, l’équipe décide de réaliser son projet associatif Eco-Sailing Project, et de vivre un an et demi ensemble sur l’espace de 15m² qu’offre le voilier Amasia.

Première étape, une éco-rénovation efficace pour un navire qui date de 1978. De grands travaux pour ne pas rejeter une seule goutte d’énergie fossile et de gaz à effet de serre ont été nécessaires :


Un aperçu des matériaux qu’il a fallu intégrer pour rendre Amasia totalement autonome en énergies © Eco-Sailing Project

À l’éco-rénovation s’ajoutent la sensibilisation des publics et la préservation de l’environnement. En effet, Martin, Bérenger, Pierre et François tout juste diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur, souhaitent favoriser la consommation de produits locaux, l’utilisation ou réutilisation de produits recyclables et d’autres éco-gestes sur le pont. Ils sont également partenaires avec deux écoles et un centre d’animation pour que la jeunesse puisse s’éveiller à l’écologie, avec un programme pédagogique qui intègrera les découvertes de la faune et de la flore des matelots. Dans cette logique, ils réaliseront également une web-série bimensuelle qui recensera leur parcours et une grande partie de leur aventure filmée.
« Au programme: navigation, voyage et découverte des lieux d’escale, leur faune et leur flore, rencontres avec des acteurs du développement durable, démocratisation de la navigation propre et des comportements permettant de préserver l’environnement. » peut-on lire sur leur site Internet.


Un Tour du monde où l’aventure sportive et humaine est placée sous le signe du développement durable © Eco-Sailing Project

Par ailleurs, des missions scientifiques les attendent pour l’étude des planctons, l’observation des écosystèmes, mais aussi des poses stratégiques de balises pour des études météorologiques, et un capteur intégré à la coque pour la collecte de données durant ce tour du globe (température et taux de salinité.) Des analyses de terrain que le Réseau International des Eco-explorateurs de la Mer collectera pour valoriser des espèces et des habitats naturels. Elles pourront être traitées par la suite par un laboratoire, un institut de recherche ou une université. C’est dans ce cadre que l’équipage s’exprime en affirmant qu’ils définissent « le développement durable comme un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Toutes les actions du Eco Sailing Project seront donc réalisées dans cette logique et nous les diffuserons le plus largement possible. »

Afin que leur projet voit le jour, il est possible de les soutenir avec un système de financement participatif, qui contribuera notamment au matériel vidéo (caméras étanches, objectif pour Reflex, cartes mémoires, disques durs tout terrain, sac étanche, anti-chocs), à un abonnement téléphone satellite, une pharmacie de bord et vaccins, une bonne assurance santé, la traversée du Canal de Panama, un GPS et des formations médicales pour deux des matelots avant le départ.
En participant, vous vous octroyez le droit à des contre-parties telles qu’un arbre planté, des trousses de toilettes et sacs en voile recyclée, le DVD de l’aventure, le livre de l’aventure ou encore des journées sur Amasia.


La sensibilisation à la protection de l’environnement est un axe majeur du projet de l’équipage
©
Eco-Sailing Project

Pour plus d’informations, rendez-vous sur :

Site Internet : www.ecosailingproject.com

Page FacebookEco Sailing Project

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/eco-sailing-project-voilier-zero-emission-autour-du-monde
 

 




L’utilisation du cheval revient au galop dans les communes bretonnes

Jean-Charles Michel, président de l’association Faire à Cheval, nous présente celle-ci et nous en dit plus sur l’utlisation du cheval dans les communes :

 

 

Jacqueline Le Leap, élue à Questembert (56), présente l’action menée dans sa commune avec le cheval : le ramassage des sacs de tri sélectif.

 

 

 

Alain Hervé, à la tête de l’entreprise « Travaux forestiers et environnement », évoque la traction animale et le débardage.

 

 

 

 

Elisabeth Guillaumot, animatrice socio-éducative et meneuse de tourisme équestre, apporte son témoignage sur l’utilisation du cheval dans le milieu sanitaire et social.




La place du vélo en ville…il reste du chemin à parcourir !

L’évolution et les enjeux du réseau des pistes cyclables

Olivier Schneider explique qu’à « Brest, comme partout à divers degrés, le vélo retrouve petit à petit sa place de moyen de transport ». En effet, « il avait perdu son rôle au profit notamment de l’auto, ajoute-t-il, et depuis le début du XXIème siècle, on voit le retour du vélo. Les grands projets d’aménagement, comme le tramway, ont permis de reconfigurer l’espace public. Ainsi, le vélo et la marche ont retrouvés un rôle en tant que moyen de transport et pas uniquement comme activité récréative et de loisir », constate-t-il.

L’association, sous convention avec BMO, anime des ateliers de « sensibilisation au respect des cyclistes, explique Olivier Schneider. Nous insistons aussi sur la nécessité d’avoir un bon éclairage pour les cyclistes ». En effet, « BAPAV apporte des compétences que n’ont pas forcément les services techniques de BMO, ils viennent en complément » souligne Antoine Stouff. Au-delà de cela, BAPAV est également un interlocuteur privilégié et donne ses conseils sur les projets d’aménagement tel que les voiries.

Néanmoins pour le président de l’association, « le linéaire des pistes cyclables est un gruyère », explique-il. « Et bien qu’il se soit considérablement augmenté depuis une dizaine d’années, ajoute-t-il, il manque encore de cohérence spatiale, ce qui rend difficile son utilisation  par les néophytes. ».

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Pour Antoine Stouff, la première étape indispensable est l’agrandissement et la continuité d’un réseau de pistes cyclables. « Les deux derniers mandats se sont concentrés sur l’aménagement d’un réseau complet et continu. Au regard de la carte, les objectifs semblent relativement atteints tout en sachant qu’il pourrait être bien mieux et améliorer » affirme-t-il. À travers le plan d’action vélo qui met en œuvre le schéma directeur vélo, BMO se donne des objectifs chiffrés : 10 km d’aménagement cyclable par an. « Cela passe par des aménagements de type bandes cyclables et jalonnement », ajoute-t-il. Il s’agit d’un système de fléchage qui permet d’accompagner les cyclistes étrangers. « Il marque l’espace public et ça le rend visible par tous », conclut-il.

Deux visions, deux approches complémentaires ?

Olivier Schneider, en se référant à l’échelle nationale, affirme que les propositions faites, en mars derniers, par le précédent gouvernement (NDLR : Plan d’actions pour les mobilités actives (PAMA) – La marche et le vélo) sont nues de toutes réflexions sur l’aspect réemploi des cycles et du rôle que peuvent jouer les ateliers participatifs de réparation dans l’économie sociale et solidaire.  Olivier Schneider explique que  « les villes ont investies dans les vélos libres services au détriment de la mise en place d’ateliers participatifs qui favorisent l’emploi, la convivialité et permet aux cyclistes une plus grande autonomie dans leur pratique », constate-t-il. Enfin, il met la lumière sur les bienfaits sur la santé de l’activité physique, « contrairement aux transports en commun qui créent l’inactivité physique, alors que pour un moindre coût, on pourrait favoriser d’autre moyen de transport », explique-t-il. 

L’association a également développé un atelier participatif de réparation. En effet, « il y a eu une augmentation du nombre d’ateliers de ce type depuis 20 ans sur l’ensemble du territoire national », constate-t-il, témoignant d’un besoin croissant pour les habitants. « On répond à un besoin mais nos moyens sont limités ».

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À BMO, on a préféré accentuer les objectifs sur le réseau, en effet, « d’autres villes ont mis en place des systèmes de vélo en libre-service alors que leur réseau n’était pas assez praticable. Ça n’a pas marché et ça coute très cher ». (2 500 €/an/vélo). « Nous avons préféré la location longue durée qui offre la possibilité d’essayer, notamment les vélos électriques. Ainsi, les gens voient si cela correspond à leurs besoins. »

BMO réfléchit au stationnement des vélos, pour le moment il existe quelques abris fermés placés à des points stratégiques du tramway mais « ces objets sont de 2m50 de long et pas très discret dans l’espace public, c’est donc difficile de le généraliser ». Des idées, il y en a, comme par exemple convertir des rez-de-chaussée non commercialisés en stationnement collectifs.

 

Chiffres clés :

  • 213 942 habitants à BMO
  • Location de longue durée :

o   200  vélos classiques

o   50 vélos électriques

  • Piste cyclable :

o   2004 il y avait 84km

o   2014 105 km de voie cyclable et 12 km de piste à l’écart

Plus d’infos

http://www.brest.fr/cadre-de-vie-deplacements/se-deplacer/le-plan-de-deplacements-urbains.html

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Dossier-de-presse-Plan-d-actions.html

http://bapav.infini.fr – Attention! Les dates de permanence de l’atelier participatif sont amenées à évoluer