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Solidarité, créativité… A Concarneau, on répare les vélos !

Recycler, réparer, se déplacer ensemble à vélo sur la voie publique…tels sont les objectifs du C.R.A.D.E., cette association née il y a quatre ans déjà à Concarneau. Depuis, elle enchaîne les vélorutions où tous les premiers samedis du mois, les volontaires sont invités à se rejoindre dès 14h sur la place de la mairie afin de faire un petit tour dans la ville…Un problème technique? Le CRADE vous aide à réparer votre bicyclette: des outils et un bon coup de pouce sont mis à votre disposition à différents lieux de la ville. Enfin, si vous désirez vous débarrasser de votre vélo, évitez la déchèterie! Le C.R.A.D.E. se charge de le récupérer et de le remettre en état. 

A quelques jours des vacances, c’est le moment d’y penser!

Besoin d’un coup de main?

Le C.R.A.D.E. aide à la réparation des vélos au centre socio-culturel La Balise, 5 rue Colonel Moll, le mercredi de 14h à 17h et le samedi de 10h à 13 ;. ou sur le marché bio du mercredi, de 17h à 19h devant les halles et le premier vendredi du mois, à gauche des halles sur le marché, de 10h à 13h. 

PLus d’info: http://lecrade.blogspot.fr




Vent, mer et sel : un transport hors du commun !

Après un périple autour des côtes bretonnes, durant lequel il a chargé et déchargé des produits alimentaires (algues et infusion à Brest, conserves de porcs bio à Concarneau…) le bateau à voile « Notre-Dame-de-Rumengol » est arrivé aux écluses de Morlaix mercredi. A son bord : 10 tonnes de sel en provenance du marais breton, et plus exactement du marais de la Galopinière à Beauvoir-Sur-Mer, exploité par Stéphane Guichen. « En 2010, j’avais déjà transporté mon sel à la voile jusque Morlaix, mais tout seul, avec le voilier « Face au soleil ». Cette fois, c’est ma troisième expérience avec Towt, et mon plus gros chargement », explique-t-il. « L’idée, avec cette opération, n’est pas de faire la promotion du sel, mais du transport à la voile. Le marais que j’exploite est menacé par les eaux, avec le réchauffement climatique. Il faut agir, nous avons tous nos responsabilités à prendre, et le transport à la voile devient une évidence : il permet une réduction de l’empreinte carbone (de l’ordre de 85% selon Towt, ndlr). C’est l’avenir ! », affirme le saulnier.

 

« Il faut que d’autres producteurs s’approprient cette idée »

 

Mais si l’empreinte carbone est réduite, le coût de transport est lui, plus élevé. « Trois à quatre fois plus cher qu’un transport classique », précise Stéphane, qui ne répercute cependant pas ce coût sur le sel qu’il vend, tenant à rester dans une « démarche militante ». Et qu’il voudrait bien se voir développer. «Je crois beaucoup à l’établissement d’une ligne de transport à la voile nord-sud, sud-nord Bretagne. Il faut que d’autres producteurs s’approprient cette idée, notamment les producteurs de légumes ! », commente-il. A l’heure où l’écotaxe continue à faire débat, l’idée pourrait en séduire plus d’un. Elle a déjà intéressée le public, venu aider à décharger les sacs de 15 kilos de sel, à la force cette fois…des bras !

 

 

 

Le débarquement en images :

 

 

Stéphane Guichen, juché sur des sacs de sel, appelant le public à participer au déchargement. Photo : MEG_BD

 

 

 

Le public s’est relayé pour porter les sacs, au son de la musique bretonne. Photo : MEG_BD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Un voilier 100% autonome en énergie : Embarquement pour un tour du monde éco-responsable !

Eco-Sailing Project : Promouvoir la mobilité durable et la protection de la nature

Rêver d’un tour du monde en voilier est une chose. Quand celui-ci brave l’océan et s’articule sous la forme d’un projet écologique, l’exercice s’annonce déjà plus périlleux. À la découverte du monde s’ajoutent des compétences techniques et sportives, mais également de réelles convictions afin de réduire au maximum son impact sur l’environnement. C’est dans cette aventure humaine que se sont embarqués quatre amis. Après un test de cohabitation en avril 2013, l’équipe décide de réaliser son projet associatif Eco-Sailing Project, et de vivre un an et demi ensemble sur l’espace de 15m² qu’offre le voilier Amasia.

Première étape, une éco-rénovation efficace pour un navire qui date de 1978. De grands travaux pour ne pas rejeter une seule goutte d’énergie fossile et de gaz à effet de serre ont été nécessaires :


Un aperçu des matériaux qu’il a fallu intégrer pour rendre Amasia totalement autonome en énergies © Eco-Sailing Project

À l’éco-rénovation s’ajoutent la sensibilisation des publics et la préservation de l’environnement. En effet, Martin, Bérenger, Pierre et François tout juste diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur, souhaitent favoriser la consommation de produits locaux, l’utilisation ou réutilisation de produits recyclables et d’autres éco-gestes sur le pont. Ils sont également partenaires avec deux écoles et un centre d’animation pour que la jeunesse puisse s’éveiller à l’écologie, avec un programme pédagogique qui intègrera les découvertes de la faune et de la flore des matelots. Dans cette logique, ils réaliseront également une web-série bimensuelle qui recensera leur parcours et une grande partie de leur aventure filmée.
« Au programme: navigation, voyage et découverte des lieux d’escale, leur faune et leur flore, rencontres avec des acteurs du développement durable, démocratisation de la navigation propre et des comportements permettant de préserver l’environnement. » peut-on lire sur leur site Internet.


Un Tour du monde où l’aventure sportive et humaine est placée sous le signe du développement durable © Eco-Sailing Project

Par ailleurs, des missions scientifiques les attendent pour l’étude des planctons, l’observation des écosystèmes, mais aussi des poses stratégiques de balises pour des études météorologiques, et un capteur intégré à la coque pour la collecte de données durant ce tour du globe (température et taux de salinité.) Des analyses de terrain que le Réseau International des Eco-explorateurs de la Mer collectera pour valoriser des espèces et des habitats naturels. Elles pourront être traitées par la suite par un laboratoire, un institut de recherche ou une université. C’est dans ce cadre que l’équipage s’exprime en affirmant qu’ils définissent « le développement durable comme un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Toutes les actions du Eco Sailing Project seront donc réalisées dans cette logique et nous les diffuserons le plus largement possible. »

Afin que leur projet voit le jour, il est possible de les soutenir avec un système de financement participatif, qui contribuera notamment au matériel vidéo (caméras étanches, objectif pour Reflex, cartes mémoires, disques durs tout terrain, sac étanche, anti-chocs), à un abonnement téléphone satellite, une pharmacie de bord et vaccins, une bonne assurance santé, la traversée du Canal de Panama, un GPS et des formations médicales pour deux des matelots avant le départ.
En participant, vous vous octroyez le droit à des contre-parties telles qu’un arbre planté, des trousses de toilettes et sacs en voile recyclée, le DVD de l’aventure, le livre de l’aventure ou encore des journées sur Amasia.


La sensibilisation à la protection de l’environnement est un axe majeur du projet de l’équipage
©
Eco-Sailing Project

Pour plus d’informations, rendez-vous sur :

Site Internet : www.ecosailingproject.com

Page FacebookEco Sailing Project

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/eco-sailing-project-voilier-zero-emission-autour-du-monde
 

 




L’utilisation du cheval revient au galop dans les communes bretonnes

Jean-Charles Michel, président de l’association Faire à Cheval, nous présente celle-ci et nous en dit plus sur l’utlisation du cheval dans les communes :

 

 

Jacqueline Le Leap, élue à Questembert (56), présente l’action menée dans sa commune avec le cheval : le ramassage des sacs de tri sélectif.

 

 

 

Alain Hervé, à la tête de l’entreprise « Travaux forestiers et environnement », évoque la traction animale et le débardage.

 

 

 

 

Elisabeth Guillaumot, animatrice socio-éducative et meneuse de tourisme équestre, apporte son témoignage sur l’utilisation du cheval dans le milieu sanitaire et social.




La place du vélo en ville…il reste du chemin à parcourir !

L’évolution et les enjeux du réseau des pistes cyclables

Olivier Schneider explique qu’à « Brest, comme partout à divers degrés, le vélo retrouve petit à petit sa place de moyen de transport ». En effet, « il avait perdu son rôle au profit notamment de l’auto, ajoute-t-il, et depuis le début du XXIème siècle, on voit le retour du vélo. Les grands projets d’aménagement, comme le tramway, ont permis de reconfigurer l’espace public. Ainsi, le vélo et la marche ont retrouvés un rôle en tant que moyen de transport et pas uniquement comme activité récréative et de loisir », constate-t-il.

L’association, sous convention avec BMO, anime des ateliers de « sensibilisation au respect des cyclistes, explique Olivier Schneider. Nous insistons aussi sur la nécessité d’avoir un bon éclairage pour les cyclistes ». En effet, « BAPAV apporte des compétences que n’ont pas forcément les services techniques de BMO, ils viennent en complément » souligne Antoine Stouff. Au-delà de cela, BAPAV est également un interlocuteur privilégié et donne ses conseils sur les projets d’aménagement tel que les voiries.

Néanmoins pour le président de l’association, « le linéaire des pistes cyclables est un gruyère », explique-il. « Et bien qu’il se soit considérablement augmenté depuis une dizaine d’années, ajoute-t-il, il manque encore de cohérence spatiale, ce qui rend difficile son utilisation  par les néophytes. ».

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Pour Antoine Stouff, la première étape indispensable est l’agrandissement et la continuité d’un réseau de pistes cyclables. « Les deux derniers mandats se sont concentrés sur l’aménagement d’un réseau complet et continu. Au regard de la carte, les objectifs semblent relativement atteints tout en sachant qu’il pourrait être bien mieux et améliorer » affirme-t-il. À travers le plan d’action vélo qui met en œuvre le schéma directeur vélo, BMO se donne des objectifs chiffrés : 10 km d’aménagement cyclable par an. « Cela passe par des aménagements de type bandes cyclables et jalonnement », ajoute-t-il. Il s’agit d’un système de fléchage qui permet d’accompagner les cyclistes étrangers. « Il marque l’espace public et ça le rend visible par tous », conclut-il.

Deux visions, deux approches complémentaires ?

Olivier Schneider, en se référant à l’échelle nationale, affirme que les propositions faites, en mars derniers, par le précédent gouvernement (NDLR : Plan d’actions pour les mobilités actives (PAMA) – La marche et le vélo) sont nues de toutes réflexions sur l’aspect réemploi des cycles et du rôle que peuvent jouer les ateliers participatifs de réparation dans l’économie sociale et solidaire.  Olivier Schneider explique que  « les villes ont investies dans les vélos libres services au détriment de la mise en place d’ateliers participatifs qui favorisent l’emploi, la convivialité et permet aux cyclistes une plus grande autonomie dans leur pratique », constate-t-il. Enfin, il met la lumière sur les bienfaits sur la santé de l’activité physique, « contrairement aux transports en commun qui créent l’inactivité physique, alors que pour un moindre coût, on pourrait favoriser d’autre moyen de transport », explique-t-il. 

L’association a également développé un atelier participatif de réparation. En effet, « il y a eu une augmentation du nombre d’ateliers de ce type depuis 20 ans sur l’ensemble du territoire national », constate-t-il, témoignant d’un besoin croissant pour les habitants. « On répond à un besoin mais nos moyens sont limités ».

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À BMO, on a préféré accentuer les objectifs sur le réseau, en effet, « d’autres villes ont mis en place des systèmes de vélo en libre-service alors que leur réseau n’était pas assez praticable. Ça n’a pas marché et ça coute très cher ». (2 500 €/an/vélo). « Nous avons préféré la location longue durée qui offre la possibilité d’essayer, notamment les vélos électriques. Ainsi, les gens voient si cela correspond à leurs besoins. »

BMO réfléchit au stationnement des vélos, pour le moment il existe quelques abris fermés placés à des points stratégiques du tramway mais « ces objets sont de 2m50 de long et pas très discret dans l’espace public, c’est donc difficile de le généraliser ». Des idées, il y en a, comme par exemple convertir des rez-de-chaussée non commercialisés en stationnement collectifs.

 

Chiffres clés :

  • 213 942 habitants à BMO
  • Location de longue durée :

o   200  vélos classiques

o   50 vélos électriques

  • Piste cyclable :

o   2004 il y avait 84km

o   2014 105 km de voie cyclable et 12 km de piste à l’écart

Plus d’infos

http://www.brest.fr/cadre-de-vie-deplacements/se-deplacer/le-plan-de-deplacements-urbains.html

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Dossier-de-presse-Plan-d-actions.html

http://bapav.infini.fr – Attention! Les dates de permanence de l’atelier participatif sont amenées à évoluer




Une autre mobilité est en marche dans le Pays de Redon

« L’idée, avec la mise en place de cette démarche, était de répondre à un besoin d’agrégation de plusieurs problématiques liées à la mobilité (développement du territoire, économie, transports publics…). Elle est un enjeu important pour notre territoire à dominante rurale, en terme environnemental, économique, et social », explique Fanny Barcat-Michaud, chargée de mission mobilités durables à la Medefi. La démarche a aussi pour objectif d’accompagner les changements de comportements en terme de mobilité sur le territoire, de construire et d’articuler des solutions de déplacements, et de non-déplacements. Elle s’inscrit dans le cadre du projet européen « Rural Alliances », financé par le fonds euopéen Feder, qui a pour volonté de faciliter la mise en place d’initiatives prises par des « alliances » formées de communautés locales, d’enteprises du secteur, d’associations, de collectivités...« L’idée est de développer des solutions de mobilité alternatives, ou de non-mobilité, portées par les usagers eux-mêmes », affirme Fanny Barcat-Michaud.

 

Sensibilisation, ateliers participatifs, et « stop de proximité »

 

Concrètement, dans le cadre de la démarche, plusieurs actions sont actuellement en cours. « Il y a d’abord tout un travail concernant la sensibilisation des usagers », précise Morgane Maguer, chargée de communication à la Medefi. « Nous avons créé un jeu de cartes, sous forme de jeux de rôle, baptisé « bougeons mieux ! », autour du thème des mobilités. Un film a été également réalisé, par une compagnie locale, Casus Délire, dont l’objectif est de sensibiliser à la création d’alliances rurales pour développer des projets innovants revitalisant le territoire », poursuit-elle.

En terme de mise en place de solutions de mobilités, des projets sont également sur les rails, voir ont déjà vus le jour. C’est le cas des « ateliers participatifs », qui sont issus d’une « alliance » entre une agence spécialisée dans la mobilité et une compagnie de transports, et portant sur un projet d’offre de transport combinant marchandises et personnes. « Les usagers sont invités à être partie prenante du projet, en déterminant par exemple le trajet. Cela se construit au fur et à mesure », détaille Fanny Barcat-Michaud. Autre exemple, le « stop de proximité », qui permet une mise en relation d’automobiliste ayant de la place dans leur voiture et d’ « auto-stoppeurs » demandeurs. « Le dispositif a été lancé avec toutes les collectivités du Pays, et nous nous chargeons de l’animer », commente la chargée de mission.

 

Des espace de coworking

 

Une action spécifique autour du « coworking » et des espaces de travail partagés est également menée. « Se questionner sur la mobilité, c’est aussi se dire : je dois me déplacer, mais est-ce que je peux faire en sorte de ne pas avoir le faire ? », développe Morgane Maguer. « Nous avons choisi de développer la création d’espaces de travail partagé, qui permettent aux travailleurs mobiles, aux indépendants, de se déplacer moins loin, voire plus du tout, tout en limitant leur isolement et en restant connecté à leur territoire, ce qui était l’une de leurs demandes », signale-t-elle. Un « estampillage », nommé « Mon autre bureau », a vu le jour sur le territoire, afin de « labelliser » les espaces susceptibles d’accueillir les « coworkeurs » du secteur. « Cela se met en place progressivement depuis janvier », rapporte Fanny Barcat-Michaud, « Pour le moment 3 lieux sont identifiés ». La Medefi espère bien que ces initiaves prendront leur envol dans les mois à venir !