Notre-Dame-des-Landes : « On appelle à voter Non, à dire Non à ce projet dévastateur »

Quelle est votre réaction après la décision du conseil d’état de valider la consultation de dimanche prochain ?

C’est une mauvaise surprise mais ce n’est pas totalement une surprise. C’est une décision qui a été prise le petit doigt sur la couture et qui pose la question de l’indépendance du conseil d’état.

Sur la question du périmètre, pour moi, la réponse est choquante. La construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes concerne l’ensemble des français et pas que la Loire-Atlantique.

Sur l’ensemble des questions, l’état a fait en sorte de coller à la déclaration d’utilité publique et au grenelle de l’environnement. On parle de transfert alors que ce n’est pas un transfert puisque l’aéroport de Nantes restera ouvert. Mais comme le grenelle interdit la construction d’une nouvelle plate-forme aéroportuaire…

Tout est dans ce ton-là. L’état s’arrange avec le libellé pour que ça colle toujours. Pour nous, c’est invraisemblable.

 

Qu’attendez-vous de la consultation du 26 juin ?

On en attend rien. On appelle à voter Non pour ne pas laisser le champ libre au Oui.

On voulait une tribune pour développer nos arguments mais on ne peut jamais le faire. Il n’y a plus de discussion depuis des années. Le vrai débat est refusé depuis longtemps. L’association Des ailes pour l’Ouest, la chambre de commerce… Ils refusent la discussion !

 

Qu’allez-vous faire désormais ?

On va continuer à se battre contre ce projet. On va aller à la consultation. On appelle à voter Non, à dire Non à ce projet dévastateur.

 

Plus d’infos :

www.acipa-ndl.fr




L’idée sortie. Partez à la découverte de la voie verte !

À bicyclette… Samedi 28 et dimanche 29 mai, c’est la fête de la voie verte n°7. Des animations sont organisées tout au long du parcours, qui traverse le Finistère, de Roscoff à Concarneau. Long de près de 150 km, l’itinéraire suit, pendant 94 km, d’anciennes voies ferrées et chemine ainsi à l’écart des routes et de la circulation motorisée. Et 52,4 km sont aménagés sur des voies partagées à faible circulation. Pour l’organisation de cette fête, le département du Finistère a reçu l’aide des collectivités et d’associations locales.

Balades à vélos ou contés, journée portes-ouvertes, épreuves sportives, initiations aux sports de pleine nature, concerts… Il y en aura pour tous les goûts ! Et la plupart des animations sont gratuites.

La Région Bretagne, la SNCF et Concarneau Cornouaille Agglomération ont, pour l’occasion mis des cars et des bus, équipés en rack à vélos, à disposition. Ils permettent aux usagers de rejoindre les différents points de la voie verte et les animations. Ceux qui veulent déambuler le long des pistes cyclables peuvent ensuite rejoindre leur point de départ en transport en commun.

 

Plus d’infos :

www.finistere.fr/Actualites/Fete-de-la-voie-verte-V7




Partir en vacances sans voiture ? C’est possible en Bretagne !

En 2014, l’Ademe Bretagne a lancé, en partenariat avec le comité régional du tourisme, le programme « Voyager en Bretagne sans ma voiture ». L’idée est de « proposer des idées de séjours de 3 jours et 2 nuits avec des activités sur place ou à proximité, accessibles par des moyens de transport novateurs et durables ».

Les séjours sont commercialisés depuis 2015. Une dizaine d’établissements de tourisme s’est prêtée au jeu. Ces lieux d’hébergements étaient déjà investis dans le club « Voyager responsable Bretagne » dont le but est de « développer le tourisme responsable et faire la promotion des adresses responsables de vacances en Bretagne ».

 

Des tarifs raisonnables

Pour chaque séjour, des moyens de transport alternatifs (train, car, covoiturage…) sont proposés aux vacanciers pour se rendre sur le lieu de résidence. Les différentes activités sont situées à proximité, pas besoin de voiture pour y aller ! Enfin, les établissements s’engagent sur des tarifs « tout inclus » à des prix raisonnables. Les professionnels du tourisme participant peuvent ainsi « être acteur du changement du mode de déplacement de leurs clients ».

À l’heure actuelle, cinq établissements participent à ce programme dans le Morbihan. On en trouve trois dans le Finistère, deux dans les Côtes-d’Armor et un en Ille-et-Vilaine. «  L’objectif est de généraliser ce dispositif auprès d’un plus grand nombre d’hébergements sur le territoire », peut-on lire sur le site de l’Ademe.

 

Plus d’infos :

www.voyagez-responsable.tourismebretagne.com




Telecom Bretagne : en route vers l’autopartage sur le campus !

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/lexians/2016/formations/forum-public-lingenieur-acteur-de-la-societe-en-transition/

 

A venir, des interviews audio des étudiants de Telecom Bretagne sur leurs différents projets (Potager collaboratif, Repair’Café, lutte contre le gaspillage alimentaire sur le campus, réflexion sur la consommation de viande…)

 

La présentation des 20 projets est disponible sur le site internet de Bretagne Telecom

 

 




Notre-Dame-des-Landes : Le gouvernement renonce

C’est par un communiqué de Matignon que la nouvelle est tombée, ce vendredi matin. Face à la détermination sans faille des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement décide de renoncer définitivement au projet. L’avis négatif rendu par le Conseil national de la transition écologique à propos de la consultation populaire prévue en juin a sans doute également pesé dans la balance.

Manuel Valls a tenu à rendre hommage aux zadistes et aux opposants historiques de NDDL : “ Ils nous ont montrés qu’aucune lutte n’est vaine et qu’une autre voie est possible. Je tiens à saluer ces hommes et ces femmes qui ont dit Non et qui, à leur manière, contribuent à changer le monde. ”

Le gouvernement a également indiqué renoncer à tous les “grands projets inutiles” qui font actuellement polémique, comme le site de stockage de déchets nucléaires de Bure ou la ligne grande vitesse Lyon-Turin.

Suite à cette annonce, les habitants de toutes les Zad de France ont entonné Bella ciao avant de se lancer dans une farandole géante.




En route pour les festivals bretons !

80% à 90% du bilan carbone d’un festival provient des transports ! Un impact énorme pour l’empreinte carbone d’une telle manifestation, qui a amené le Collectif des Festivals engagés pour un développement durable et solidaire en Bretagne (Fedds) à réfléchir et lancer en expérimentation un « plan de déplacement des festivaliers ». « Le plan découle directement d’une enquête que nous avions menée en 2011-2012 auprès de 4000 festivaliers sur 20 manifestations, concernant leur déplacements : comment ceux-ci étaient venus, comment comptaient-ils repartir, quels étaient les freins à l’utilisation de tel ou tel type de transport », précise Maryline Chasles, directrice du Collectif. Une enquête qui a permis aussi de mettre en évidence les enjeux liés à la thématique des transports : sécurité routière, mais aussi tourisme, ou encore accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

 

 

 

 

Plus d’infos :

http://www.lecollectifdesfestivals.org