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Partir en vacances sans voiture ? C’est possible en Bretagne !

En 2014, l’Ademe Bretagne a lancé, en partenariat avec le comité régional du tourisme, le programme « Voyager en Bretagne sans ma voiture ». L’idée est de « proposer des idées de séjours de 3 jours et 2 nuits avec des activités sur place ou à proximité, accessibles par des moyens de transport novateurs et durables ».

Les séjours sont commercialisés depuis 2015. Une dizaine d’établissements de tourisme s’est prêtée au jeu. Ces lieux d’hébergements étaient déjà investis dans le club « Voyager responsable Bretagne » dont le but est de « développer le tourisme responsable et faire la promotion des adresses responsables de vacances en Bretagne ».

 

Des tarifs raisonnables

Pour chaque séjour, des moyens de transport alternatifs (train, car, covoiturage…) sont proposés aux vacanciers pour se rendre sur le lieu de résidence. Les différentes activités sont situées à proximité, pas besoin de voiture pour y aller ! Enfin, les établissements s’engagent sur des tarifs « tout inclus » à des prix raisonnables. Les professionnels du tourisme participant peuvent ainsi « être acteur du changement du mode de déplacement de leurs clients ».

À l’heure actuelle, cinq établissements participent à ce programme dans le Morbihan. On en trouve trois dans le Finistère, deux dans les Côtes-d’Armor et un en Ille-et-Vilaine. «  L’objectif est de généraliser ce dispositif auprès d’un plus grand nombre d’hébergements sur le territoire », peut-on lire sur le site de l’Ademe.

 

Plus d’infos :

www.voyagez-responsable.tourismebretagne.com




Telecom Bretagne : en route vers l’autopartage sur le campus !

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/lexians/2016/formations/forum-public-lingenieur-acteur-de-la-societe-en-transition/

 

A venir, des interviews audio des étudiants de Telecom Bretagne sur leurs différents projets (Potager collaboratif, Repair’Café, lutte contre le gaspillage alimentaire sur le campus, réflexion sur la consommation de viande…)

 

La présentation des 20 projets est disponible sur le site internet de Bretagne Telecom

 

 




Notre-Dame-des-Landes : Le gouvernement renonce

C’est par un communiqué de Matignon que la nouvelle est tombée, ce vendredi matin. Face à la détermination sans faille des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement décide de renoncer définitivement au projet. L’avis négatif rendu par le Conseil national de la transition écologique à propos de la consultation populaire prévue en juin a sans doute également pesé dans la balance.

Manuel Valls a tenu à rendre hommage aux zadistes et aux opposants historiques de NDDL : “ Ils nous ont montrés qu’aucune lutte n’est vaine et qu’une autre voie est possible. Je tiens à saluer ces hommes et ces femmes qui ont dit Non et qui, à leur manière, contribuent à changer le monde. ”

Le gouvernement a également indiqué renoncer à tous les “grands projets inutiles” qui font actuellement polémique, comme le site de stockage de déchets nucléaires de Bure ou la ligne grande vitesse Lyon-Turin.

Suite à cette annonce, les habitants de toutes les Zad de France ont entonné Bella ciao avant de se lancer dans une farandole géante.




En route pour les festivals bretons !

80% à 90% du bilan carbone d’un festival provient des transports ! Un impact énorme pour l’empreinte carbone d’une telle manifestation, qui a amené le Collectif des Festivals engagés pour un développement durable et solidaire en Bretagne (Fedds) à réfléchir et lancer en expérimentation un « plan de déplacement des festivaliers ». « Le plan découle directement d’une enquête que nous avions menée en 2011-2012 auprès de 4000 festivaliers sur 20 manifestations, concernant leur déplacements : comment ceux-ci étaient venus, comment comptaient-ils repartir, quels étaient les freins à l’utilisation de tel ou tel type de transport », précise Maryline Chasles, directrice du Collectif. Une enquête qui a permis aussi de mettre en évidence les enjeux liés à la thématique des transports : sécurité routière, mais aussi tourisme, ou encore accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

 

 

 

 

Plus d’infos :

http://www.lecollectifdesfestivals.org




Femmes, vélo… et liberté !

« Laissez-moi vous dire ce que je pense de la bicyclette. Elle a fait plus pour l’émancipation de la femme que n’importe quelle chose au monde. Je persiste et je me réjouis chaque fois que je vois une femme à vélo ». (Susan Anthony, suffragette américaine, 1896)

Le vélo, comme la voiture, est longtemps resté destiné aux hommes… Le cyclisme professionnel (tel qu’on le découvre dans nos journaux) reste en grande partie masculin et la pratique du vélo semble de manière générale peu adaptée à la morphologie féminine… Et c’est bien connu, une femme ne sait pas changer une roue !

Mais rassurez-vous, il semblerait bien que le vent soit en train de tourner !

Seulement, la pratique du vélo, et qui plus est celle des femmes, n’apparaît pas comme une évidence partout dans le monde. Si celle-ci est plus ou moins bien assimilée sur les continents nord-américain et européen, elle rencontre davantage de freins en Amérique du Sud, Afrique ou encore Asie.

 

Pas qu’une simple pratique de loisir, un besoin vital…

Dans nos contrées, nous assimilons davantage le vélo à une pratique de loisir, voire à une pratique sportive… Dans d’autres, le vélo est une nécessité.

L’ONG World Bicyle Relief a été créée après le tsunami en Asie en 2000, afin de répondre aux besoins de mobilité en situation d’urgence. Dans ce cas, le vélo est apparu comme un formidable moyen de se déplacer, dans des zones souvent très reculées et peu accessibles. L’ONG agit également en Afrique, afin de fournir des vélos aux habitants qui soient adaptés à leur demande : simples et très solides, pouvant transporter jusqu’à 100 kg sur le porte bagage… Le reportage « Des vélos pour la Zambie » (disponible sur internet), montre à quel point ça peut être vital d’avoir un vélo… Shannon Galpin, fondatrice de l’ONG Mountain2Mountain, explique qu’en Afghanistan, le vélo facilite là aussi l’accès à l’éducation, aux soins médicaux. Il est également sécurisant pour les femmes qui arrivent plus vite à l’école ou sur leur lieu de travail.

 

Le vélo, pour se sentir libre…

En Afrique, comme en Asie, la pratique du vélo a longtemps été (et reste souvent) interdite aux femmes. Toujours en Afghanistan, Shannon Galpin travaille avec des hommes afin d’encourager les femmes à utiliser le vélo. Et ça fonctionne beaucoup mieux lorsqu’elles sont accompagnées et soutenues. De nombreuses femmes témoignent du sentiment de liberté qu’elles ont ressenti en faisant du vélo pour la première fois… que ce soit pour se déplacer plus facilement dans leur ville, ou en partant à la découverte d’un territoire, en détruisant peu à peu les barrières, en échangeant sur différentes cultures. Le vélo apparaît comme un formidable instrument de cohésion sociale, de partage et de solidarité.

 

Les femmes à vélo, un indicateur de cyclabilité dans les villes

Un des freins observé pour inciter les femmes à faire du vélo reste la sécurité. En Afrique, comme en Afghanistan ou en Europe, avoir des infrastructures de meilleure qualité encouragent les femmes à monter en selle. À tel point que le partage entre le nombre de femmes et d’hommes qui utilisent le vélo, fournit un bon indicateur de « cyclabilité » d’une ville. Cette théorie a été reprise en septembre 2009 dans l’article “How to Get More Bicyclists on the Road. To boost urban bicycling, figure out what women want” (“Comment mettre davantage de cyclistes en selle ? Pour doper le cyclisme urbain, trouvez ce que veulent les femmes”) paru dans le Scientific American Magazine, qui affirme que « les femmes optent pour des trajets plus longs mais plus sécurisés et plus calmes au détriment de trajets plus courts et potentiellement dangereux ». Et ce, bien plus que les hommes.

 

Pas une revendication, juste une fête !

Cette discussion n’est pas une revendication farouche portée seulement par une poignée de femmes ! Elle suit simplement son cours, au-delà des simples questions de genre, encouragée par les « vélorution » qui agitent aujourd’hui un peu partout les villes et les campagnes. Plus qu’une simple mode, elle affirme le besoin d’un changement de société, et elle tend toujours vers un développement plus durable de nos territoires.

 

[Article extrait de la conférence Femme, vélo et liberté de Velo-city]

 

 

Pour en savoir plus :

 

 

 

 

 

 




Festivals bretons : un plan pour le déplacement du public

80% à 90% du bilan carbone d’un festival provient des transports ! Un impact énorme pour l’empreinte carbone d’une telle manifestation, qui a amené le Collectif des Festivals engagés pour un développement durable et solidaire en Bretagne (Fedds) à réfléchir et lancer en expérimentation un « plan de déplacement des festivaliers ». « Le plan découle directement d’une enquête que nous avions menée en 2011-2012 auprès de 4000 festivaliers sur 20 manifestations, concernant leur déplacements : comment ceux-ci étaient venus, comment comptaient-ils repartir, quels étaient les freins à l’utilisation de tel ou tel type de transport », précise Maryline Chasles, directrice du Collectif. Une enquête qui a permis aussi de mettre en évidence les enjeux liés à la thématique des transports : sécurité routière, mais aussi tourisme, ou encore accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

« Suite à cette enquête, nous avons donc construit un plan d’action, en concertation entre les festivals et les partenaires transports en Bretagne, ainsi que l’Ademe », poursuit Maryline. Ce plan d’action a été mis en place pour une durée de 3 ans, de 2013 à 2015. « Il se décline en 4 axes : des dispositifs de transport favorisant la mobilité et l’accessibilité des festivaliers ; l’information et la communication sur les modes de transport ; des services d’accueil pour les festivaliers sur le territoire ; et enfin la coordination des acteurs et des dispositifs de transports », explique la directrice. Un copilotage a été mis en place avec l’Ademe, la Région, les départements, Rennes Métropole, le Comité Régional du Tourisme, la SNCF, ainsi que des acteurs de la prévention routières, qui se réunit 2 ou 3 fois par an.

 
Trois expérimentations

 

Trois festivals bretons, membres du collectif, ont été alors accompagnés plus spécifiquement sur la partie « transports » : Le Festival de Cornouaille à Quimper (29), le Festival Bonus à Hédé (35), et le festival Au Pont Du Rock à Malestroit (56). Pour chaque événement, un diagnostique a été réalisé, inventoriant toutes les possibilités déjà existantes : bus, train, covoiturage, vélo…

Un travail a ensuite été réalisé avec les festivals et les Autorités Organisatrices de Transports (AOT) : « Par exemple, pour le festival Au Pont Du Rock à Malestroit dans le Morbihan, le Département a renforcé la fréquence du passage des bus près du festival. Deux navettes ont ainsi été programmées, ainsi qu’un retour le dimanche midi vers Vannes », indique Maryline. Pour le festival de théâtre « Bonus », les passages des bus ont là aussi été renforcés. « Mais c’est un festival de petite capacité, il a fallu réadapter l’offre, car elle ne correspondait pas forcément à la fréquentation et aux habitudes du public, qui covoiture davantage pour ce gente d’événement », précise la directrice. Du côté du Festival de Cornouaille, un travail de concertation, inspiré du plan de déplacement des festivaliers, a été mis en place à l’échelle du festival. L’accent a été mis sur l’accueil du public, avec la présence de parking-relais pour accéder à la manifestation.

 

« Un travail à mener sur l’information et la communication »

 

Mais d’autres festivals bretons proposent eux aussi des solutions pour les déplacements. C’est le cas par exemple du festival Panoramas à Morlaix, ou Astropololis à Brest, qui, comme d’autres, peuvent être rejoints en TER avec la Région Bretagne qui propose des allers-retours à 15 euros. « Il y a eu aussi des trains dédiés avec des horaires spécifiques pour rejoindre Panoramas », explique Maryline. « Une partie du public de Panoramas et Astropolis vient de Rennes. Le voyage en train marche plutôt bien pour ces festivals », poursuit-elle. D’autres proposent des déplacements en bateau, comme on peut le voir au festival du Bout du Monde à Crozon. Et le covoiturage reste une valeur sûre, « une pratique assez naturelle, notamment pour les jeunes, qui remplissent davantage les voitures », analyse Maryline. En milieu urbain, il est possible aussi de venir en festival à vélo !

Si les solutions existent, il reste maintenant à amener le public à changer ses pratiques et à passer du « tout voiture » (qui sert d’ailleurs parfois aussi de lieu où dormir durant le festival !) a des transports plus respectueux de l’environnement. « Il y a tout un travail à mener , notamment au niveau de l’information et de la communication, sur la possibilité d’utiliser ces modes de transports. On a assez peu de maîtrise sur le changement de comportement du public dans le domaine des déplacements », explique Maryline. Le développement des technologies du numérique, de plus en plus présentes sur les festivals (paiement dématérialisé, application pour mobiles…), pourrait être un levier pour amorcer ce changement, notamment auprès du jeune public, toujours plus connecté. Toutes ces questions seront abordées à l’automne, après la saison estivale, lors d’un bilan après trois ans de travail et d’expérimentation autour du « plan de déplacement des festivaliers ».

 

Plus d’infos

http://www.lecollectifdesfestivals.org

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2013/09/comment-les-festivaliers-se-deplacent-ils-en-bretagne/

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2013/06/le-collectif-lance-un-plan-de-deplacements-festivalier/